Né en 1973[1], Ariel Weil est le fils d'un pédopsychiatre et d'une psychologue[2], eux-mêmes enfants de rescapés de la Shoah. Ses grands-parents tenaient un restaurant rue Vieille-du-Temple, désormais emplacement de la brasserie « Les philosophes »[3].
En , il entre au siège new-yorkais de l'agence de notation Moody's Investors Service(en)[4]. Il deviendra en 2008, Senior Vice President de l'agence de notation Moody's France[5], chargé du partenariat analytique avec Euler Hermes pour le développement de services de notations des PME et ETI européennes[6].
Carrière politique
Il est assistant parlementaire du sénateur PSHenri Weber en 1999[5] et entre au Parti socialiste en 2012[2].
En 2012, il cofonde « Bouger les lignes » (anciennement appelé Ligne 15), un club de réflexion fondé par de jeunes professionnels issus à parité du secteur public et du secteur privé[7].
En 2014, il est élu au conseil municipal du 4e arrondissement de Paris, délégué à l'architecture, à l'urbanisme, à l'innovation, au numérique, à la recherche et à l'enseignement supérieur, puis, à partir de 2017, délégué au commerce, à l'artisanat et à l'emploi[8].
Le , il est élu maire du 4e arrondissement. Il succède alors à Christophe Girard devenu adjoint à la maire de Paris[9],[10]. Le , il est élu maire du secteur Paris Centre regroupant les 4 premiers arrondissements de Paris. Il est le premier titulaire de cette fonction[11]. Il est aussi Conseiller de Paris et Conseiller métropolitain du Grand Paris.
Il est reconnu maire favorable au vélo[12] et en faveur d'une régulation des trottinettes[13].
En tant que maire du 4e arrondissement, il est très impliqué dans les mesures à prendre après l'incendie de Notre-Dame de Paris, notamment en raison de la pollution au plomb[14].
En 2024, inquiet de la montée de l'antisémitisme et dénonçant une ambiguïté d'une partie de la gauche sur la question[17], dans une tribune collective, il appelle le premier secrétaire du Parti Socialiste, Olivier Faure, à réagir[18].
↑« Ariel Weil, maire de Paris Centre : « Nous devons faire de la place du Louvre un lieu qui soit à la hauteur de sa symbolique puissante » », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )