Levallois-Perret est une commune française située sur la rive droite de la Seine, dans le département des Hauts-de-Seine en régionÎle-de-France, limitrophe du nord-ouest de Paris. C'est la commune la plus densément peuplée de France et une des plus denses au monde[1]. Avec sa voisine Neuilly-sur-Seine, il s'agit également d'une des communes les plus aisées de la région parisienne[2].
Géographie
Les limites communales de Levallois-Perret et celles de ses communes adjacentes.
La commune est délimitée par le 17e arrondissement de Paris (au sud-est) et la Seine (au nord-ouest). Au nord-est, elle est voisine de Clichy, tandis qu'au sud-ouest elle est limitrophe de Neuilly-sur-Seine. De l'autre côté de la Seine, elle fait face à Courbevoie et Asnières-sur-Seine. Hormis l'île de la Jatte, le territoire communal s'inscrit quasiment dans un carré de 1,5 kilomètre de côté.
Aux abords immédiats de la Seine, les quartiers Front de Villiers, Front-de-Seine et Collange ont une altitude (25 mètres) qui est la moins élevée de la ville. En progressant vers l'est (Front de Paris, Eiffel, Front de Neuilly) et le versant occidental de la colline de Montmartre l'altitude culmine en revanche à 33 mètres.
La profondeur quasi nulle de la nappe phréatique dans les quartiers qui bordent la Seine les rend vulnérables aux crues qui ont à plusieurs reprises, entre autres en 1830 et 1910, affecté la commune. Ces quartiers sont aujourd'hui bénéficiaires du Plan de prévention du risque inondation.
La partie septentrionale de l'île de la Jatte appartient au territoire de la commune. Elle abrite un rucher dont la production, le miel de Levallois-Perret, fait partie du patrimoine culinaire local. Les abeilles apparaissent d'ailleurs dans les armoiries de la ville, même si la signification héraldique qui leur est attribuée renvoie aux nombreuses industries présentes sur le territoire de la ville au tournant du siècle et jusqu'aux années 1970.
Situation de Levallois-Perret
Carte de la commune.
Vue de la commune de Levallois-Perret en rouge sur la carte de Paris et de la « Petite Couronne ».
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 241 hectares ; l'altitude varie de 23 à 34mètres[3].
La commune est située au centre d'une grande cuvette sédimentaire : le bassin parisien. Elle comporte en profondeur une épaisse couche de craiecrétacé et de roches du tertiaire d'une épaisseur de 500 mètres.
À la suite de la visite de l'une des nombreuses sablières exploitées dans la commune, ces géologues et préhistoriens ont pu décrire une méthode de taille du silex appelée depuis méthode Levallois (cf. infra).
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 632 mm, avec 10,2 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Paris à 6 km à vol d'oiseau[6], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 667,4 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Levallois-Perret figure par ailleurs sur le tracé de l'axe vert majeur, circuit pédestre et cycliste visant à relier les communes du département.
Urbanisme
Typologie
Au , Levallois-Perret est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[12]. Cette aire regroupe 1 929 communes[13],[14].
Morphologie urbaine
La commune se caractérise par sa densité : avec plus de 27 000 habitants/km2, elle détient le record national et européen de densité de population, elle serait classée 10e au niveau mondial[15].
Son tissu urbain se caractérise par des rues étroites, qui sont quasiment toutes en sens unique, d'une largeur moyenne de 10 mètres maximum environ. Quasiment tous les carrefours sont en angle droit, car toute l'organisation des rues suit un plan quasiment en quadrillage. La circulation y est particulièrement difficile en raison de cette étroitesse, tout comme le centre de Paris.
Le contraste est particulièrement frappant avec les communes voisines, notamment Neuilly-sur-Seine qui est séparée sur son côté ouest par la rue de Villiers, commune avec de très larges avenues boisées et ses immeubles en retrait par rapport à la rue : à Levallois-Perret, les immeubles sont majoritairement en façade de rue.
Depuis le début des années 1980, le tissu urbain de Levallois-Perret est en plein renouvellement. De nombreux chantiers, sous l'impulsion et les aides financières de la SEMARELP, organisme municipal chargé du développement du logement sur le territoire de la commune, ont remplacé de vieux immeubles par des nouveaux ensembles immobiliers respectant la norme Haute qualité environnementale (HQE). En effet, les anciennes usines industrielles sur le bord de Seine, près du quai Michelet, ont été remplacées par des bâtiments d'architecture plus contemporaine. Est ainsi né le Quartier de l'Europe, autour de la nouvelle place Georges-Pompidou.
Le tissu des logements à Levallois-Perret a tendance à s'homogénéiser du fait de ce renouvellement urbain.
Levallois-Perret comptait, au 1er janvier 2013, un taux de 19,84 % de logements sociaux HLM[17]. La municipalité n'a construit que 50 logements sociaux en trois ans (2017-2019), soit seulement 9 % de ses objectifs légaux[18].
Conséquence des projets immobiliers sur son territoire, la commune voit régulièrement le prix de son mètre carré flamber. Elle pourrait devenir l'une des communes les plus chères pour la pierre de la région parisienne en raison de l'augmentation de ses prix beaucoup plus forte que la moyenne régionale[19].
Projets d'aménagement
Le PLU (plan local d'urbanisme) présenté aux citoyens en septembre 2011 prévoit la construction de deux immeubles de grande hauteur. Le premier, de 134 m de haut (source PLU), soit juste 3 m de moins que la tour Concorde La Fayette à la porte des Ternes. Cette tour serait située devant le parc Mathilde-Girault, à l'angle de la rue Baudin et de la rue Anatole-France. Elle est prévue pour être le nouveau siège de la société Cetelem. La seconde, qui pourrait aller jusqu'à 190 m (source PLU), se situe près de la gare de Clichy-Levallois. La construction de ces tours au milieu d'un paysage pourtant limité en général à des bâtiments de moins de 30 mètres de haut est contestée par des collectifs de Levalloisiens[20]. Lors du conseil municipal du 26 septembre 2011, Patrick Balkany annonce l'abandon du projet de construction des tours[21].
Jusqu'à sa création officielle en 1867, l'histoire de Levallois-Perret se confond avec celle de Clichy à laquelle elle était incorporée. En 1215, l'abbaye de Saint-Denis, propriétaire du palais royal de Clichy, acquiert une parcelle sur le site dit de « la vigne aux prêtres » pour y pratiquer la viticulture.
De la Préhistoire à l'Antiquité
À la fin du XIXe siècle, des préhistoriens identifient pour la première fois dans les graviers de la Seine à Levallois une méthode de débitage qui consiste à extraire des éclats de formes prédéterminées d'un nucléus. Cette méthode, nommée méthode Levallois, est apparue à l'Acheuléen en Afrique avant de se généraliser en Europe au Paléolithique moyen, il y a environ 300 000 ans.
En 52 av. J.-C., la plaine de Clichy-Levallois est le lieu de la bataille de Lutèce qui met aux prises la tribu gauloise des Parisii aux troupes romaines de César dirigées par son lieutenant Titus Labienus[réf. nécessaire].
Moyen Âge : âge d'or de Clippiacum
625 : premières traces dans les chroniques du Palais royal de Clippiacum (Clichy). Clotaire II, père de Dagobert Ier, y a en fait installé sa résidence principale et sa cour depuis 614. L'École du Palais, qui se répartit entre le quartier latin de Paris et la plaine de Clichy-Levallois, forme tous les enfants des grands dignitaires du royaume (saint Éloi, saint Ouen, saint Didier…). C'est dans cette école que le prince Dagobert fait la rencontre de tous ces saints qui administreront quelques années plus tard le royaume des Francs.
626 : Dagobert Ier s'installe au palais mérovingien de Clippiacum (Clichy) et y épouse une princesse gothe dénommée Gomathrude.
626 : le concile de Clichy défend aux clercs et aux laïcs de pratiquer l'usure. Il en résulte dans tout le royaume une explosion des taux d'intérêt.
630 : naissance de saint Sigisbert (Sigebert III), fils du roi Dagobert Ier, au palais de Clichy.
633 : au terme d'une assemblée exceptionnelle des laïcs et des ecclésiastiques, Sigebert III est nommé roi d'Austrasie (Francie orientale), d'Aquitaine et de Provence.
684 : quelques années après avoir habilement négocié la paix entre la Neustrie (France occidentale) et l'Austrasie (France orientale) à Cologne, le diplomate saint Ouen se retire dans sa villa de Clichy, où il meurt.
1215 : la partie levalloisienne de la seigneurie de Clichy se spécialise dans la viticulture. Elle doit approvisionner en vins de messe l'abbaye de Saint-Denis dont elle dépend. Levallois s'identifie alors au site de « la vigne aux prêtres ».
1429 : Jeanne d'Arc rassemble son armée sur la plaine de Clichy-Levallois pour la levée de Montjoie (l'oriflamme des seigneurs de France). Cet épisode précède l'assaut infructueux de Paris, Porte Saint-Honoré (aujourd'hui 15 rue de Richelieu).
Clichy et Levallois dans l'ombre de Saint Vincent de Paul
« La Providence ménagea à Saint Vincent de Paul l'occasion de connaître à Clichy, Mademoiselle Le Gras, Louise de Marillac. Elle avait des liens intimes avec le château de Clichy et y passait souvent. En 1595, son père Louis de Marillac était tuteur d’Alexandre Hennequin et du sieur de la Bazinière, co-seigneurs de Clichy. Il résida souvent au château de Clichy avec sa jeune fille »
C'est à Clichy que « monsieur Vincent » fait la rencontre d’Antoine Portail, son plus cher et plus ancien compagnon à la Congrégation de la Mission[24]. Après avoir été son élève en cours de catéchisme, l'abbé Portail est son premier assistant, le premier secrétaire de la Congrégation et le premier directeur des Filles de la Charité. Il meurt en 1660, la même année que deux autres Clichois : Louise de Marillac et Vincent de Paul.
Nicolas Levallois avait une telle vénération pour saint Vincent de Paul qu'il fonda le village de Levallois, le , fête liturgique catholique en l'honneur du saint patron de Clichy[25].
Le fondateur de la ville fait exécuter en 1876, une statue en bronze vénitien en l'honneur de « monsieur Vincent ». Ironie de l'histoire, cette statue est offerte à la paroisse Saint-Vincent-de-Paul de Clichy, commune dont Levallois s’était détachée exactement dix ans plus tôt[26].
Levallois donne par ailleurs le nom de ce saint protecteur au marché et à la rue y menant. Il veille enfin à ce que Vincent de Paul figure sur l'un des trois vitraux surmontant le tabernacle de l'église Saint-Justin. De part et d'autre du vitrail représentant l’Ascension du Christ devant la Vierge Marie et les apôtres, on observe, à droite le vitrail de saint Justin, patron de Levallois et, à gauche, le vitrail de saint Vincent de Paul, patron de Clichy.
XIXe siècle : vers la création de Levallois-Perret
Au sortir de la Révolution française, le territoire actuel de la commune de Levallois conserve un caractère rural. Deux hameaux existent alors sur la plaine : Villiers-la-Garenne, sur la commune de Neuilly, sur l'actuelle rue Paul-Vaillant-Couturier, au niveau de l'actuelle place de la Libération, et Courcelles, sur la commune de Clichy, à l'angle des actuelles rue Paul-Vaillant-Couturier et Président-Wilson. Le territoire est traversé par quelques voies, les plus importantes étant la route du bac d'Asnières (actuelle rue Victor-Hugo), le chemin de Neuilly à Clichy (actuelle rue Paul-Vaillant-Couturier), ainsi que les chemins permettant d’accéder depuis Paris aux villages de Villiers et Courcelles (rue de Villiers et actuelle rue du Président-Wilson)[27],[28].
Durant une bonne partie du XIXe siècle, le territoire de la future commune « Levallois-Perret » appartient à la famille d'un proche de Napoléon Bonaparte.
En 1806, le comte Jean Bérenger achète une grande propriété au hameau de Courcelles (Clichy), au lieu-dit la Planchette. À cette époque, le village de Levallois n'existe pas encore. L'acte de vente est signé en 1806 pour 51 000 francs, mais la valeur de ce bien montera en flèche pour atteindre 100 000 francs à la mort de Bérenger en 1850.
Sur la parcelle de Bérenger, figure une belle dépendance du château (le Club de la Planchette actuel).
Vingt ans après l'achat de cette maison, une des filles de Bérenger, épouse de l'agent de change Henri Lhuillier, acquiert l'une des dépendances de la ferme de Courcelles avec une maison et deux hectares de terrain. La famille Bérenger se retrouve ainsi à la tête d'un des plus gros domaines de la région.
En 1814, Paris se défend devant les Russes. Le général Moncey établit son quartier général à la barrière de Clichy. En 1815, Clichy, évacuée, est livrée au pillage des Prussiens et des Anglais qui y campent et y saccagent les habitations.
Le projet d'une ville sur le futur site de Levallois-Perret naît en 1822 quand une opération de lotissements est lancée au lieu-dit Champerret (le champ pierreux)[Information douteuse] par Jean-Jacques Perret, riche propriétaire terrien. Ce lieu-dit se trouve sur la commune de Neuilly, à l'est de la rue de Villiers, au sud de l'ancien bourg du village[29]. Il tente de lotir soixante terrains sur vingt hectares. Mais son opération échoue car les terrains sont mal desservis et les parcelles trop grandes.
En 1837, le territoire de l'actuel Levallois-Perret est physiquement séparé du village de Clichy par la nouvelle ligne de Paris-Saint-Lazare à Saint-Germain-en-Laye. Une gare ouvre le 5 juillet1838, elle ferme dès le 13 août, faute de voyageurs. Entre 1842 et 1844, une nouvelle tentative se solde également par un échec, les terrains conservant un caractère essentiellement rural.
Le projet de Perret est repris par Nicolas Eugène Levallois, avec l'aide d'un ami géomètre Rivay, et cette fois, l'opération connaît un vif succès. Le village de Levallois est officiellement né le , jour de la fête de saint Vincent-de-Paul (ancien curé de Clichy). Il correspond au jour où Nicolas Eugène Levallois acheta sa première parcelle, « la vigne aux prêtres », située au sud-est hameau de Courcelles, sur le chemin du Bois (actuelle rue Jean-Jaurès), à Clichy[30].
En 1845, quand Nicolas Levallois trace les plans de « sa ville », il y intègre sans état d'âme la propriété de Jean Bérenger. Mais celui-ci refuse catégoriquement toute intrusion dans son domaine, et ne veut pas vendre son bien. Nicolas Levallois devra attendre son décès, en 1850, pour commencer le morcellement du lieu-dit la Planchette. Il faudra près d'un demi-siècle. La famille du comte Bérenger sera expropriée de ses dernières parcelles (l'actuel parc de la Planchette mais aussi les terrains utilisés pour réaliser la place des Fêtes, actuelle place de Verdun) en 1924.
Un décret de 1857 érige l'église de Levallois en succursale de la paroisse de Clichy[31]. Les limites de cette succursale ne correspondent pas aux limites communales actuelles car la partie de l'actuelle commune située alors à Neuilly n'est pas comprise dans ce périmètre[32].
Le , Napoléon III promulgue une loi de création de la commune de Levallois-Perret, loi prenant effet le . La commune est créée de la réunion du territoire de Neuilly-sur-Seine situé à l'est de la rue de Villiers et d'une partie du territoire de Clichy situé à l'ouest de la ligne de Paris à Saint-Germain. Elle incorpore les anciens hameaux de Villiers (Neuilly) et Courcelles (Clichy) et les nouveaux lotissements de Champerret (Neuilly) et de Levallois (Clichy)[33].
Le développement industriel de Levallois
En 1903, quai Michelet, est créée une première usine de fabrication d'automobiles : les Automobiles Clément-Bayard, qui fermera en 1920.
Début 1911, Marc Birkigt, chef motoriste de la firme Hispano-Suiza, fonde lui aussi un atelier de production d'automobiles à Levallois, dont le premier modèle fut une "15 ch Sport type Alphonse XIII", suivi en 1913 par les "Hispano" type 21, 22 et 23, qui connurent un certain succès, la firme ouvrant une usine la même année à Bois-Colombes.
En 1914, l'atelier et l'usine sont réquisitionnés pour produire des moteurs d'avions Gnome et Rhône, puis en 1915 des moteurs "Hispano-Suiza", et ce jusqu'à la fin du conflit (ils motorisèrent nombre d'avions Spad et Caudron).
La date de fermeture de l'atelier est incertaine : avant ou après 1918 ? Tout fut transféré à Bois-Colombes.
Au no 138 rue Victor-Hugo, est implantée une usine d'oxylithe. Elle est reprise par la société Dunlop. Peu après, le 13 janvier 1920, elle est détruite par un incendie[36].
En 1921, la firme Citroën loue, puis achète en 1929, les 70 000 m2 de l'ex-usine "Clément-Bayard", pour faire face à la forte demande de véhicules, son usine du quai de Javel à Paris ne suffisant pas à y répondre.
La première voiture produite sera la "Petite Citroën" 5 HP, puis suivront les autochenilles Citroën Kégresse, puis des roulements à billes et pièces de rechange pour les véhicules de la marque.
De 1949 jusqu'au 29 février 1988, date de fermeture de l'usine, elle sera le principal centre de production de la célèbre Citroën 2 CV, dont les prototypes furent créés ici, en 1939.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune a été créée en 1866, par détachement de son territoire de celles de Clichy et de Neuilly-sur-Seine[37].
Levallois-Perret, lors de sa création, faisait partie du canton de Neuilly-sur-Seine. Elle devient en 1893 le chef-lieu du canton de Levallois-Perret de la Seine. Lors de la mise en place des Hauts-de-Seine en 1967, le territoire communal est divisé en deux cantons[37] :
La ville n'était membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre jusqu'en 2016.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[39].
Le maire par intérim de Levallois-Perret est Jean-Yves Cavallini (LR). Il succède à Patrick Balkany, condamné par la justice.
Le prédécesseur de ce dernier dans cette charge fut le communiste Parfait Jans (1926-2011), maire de Levallois-Perret de 1965 à 1983, député des Hauts-de-Seine en 1967-68, puis de 1973 à 1986, et conseiller général des Hauts-de-Seine de 1976 à 1982 - qu'il a battu aux cantonales de 1982 et aux municipales de 1983, avant de lui succéder comme député de la circonscription de Levallois-Perret en 1988.
Défait en 1995, Patrick Balkany laisse son fauteuil de maire - puis de député en 1997 - à Olivier de Chazeaux (« divers droite », puis RPR). Il reprend la ville en 2001, puis le siège de député de la cinquième circonscription des Hauts-de-Seine en 2002. Membre de l'UMP à titre individuel, il siège tout d'abord chez les « non-inscrits » jusqu'à ce que Alain Juppé soit déclaré inéligible et donc contraint d'abandonner la présidence de l'UMP. Il intègre alors le groupe UMP après l'arrivée de Nicolas Sarkozy à sa tête.
Aux municipales de 2014, la liste de Patrick Balkany est élue des le premier tour avec 51,56 % des voix — soit légèrement mieux qu'en 2008, où il avait obtenu 51,5 % des suffrages exprimés — battant la liste menée par le conseiller général DVD Arnaud de Courson (32,36 %), celle de Anne-Eugénie Faure (PS - 13,33 %) et celle de Annie Mandois (PCF - 2,72 %)[41].
Lors du premier tour des municipales de 2020, Agnès Pottier-Dumas, ancienne directrice de cabinet de Patrick Balkany, qui lui avait apporté son soutien[42], obtient 34,6 % des suffrages exprimés, mais trois autres listes sont en mesures de se maintenir pour le second tour : celles menées par Arnaud de Courson (DVD - 20,8 %), par Maud Bregeon (LREM - 15 %) et par Lies Messatfa (Mouvement Radical - 14,2 %). Deux listes ayant obtenu plus de 5 % des suffrages exprimés peuvent également fusionner avec les précédentes : celles menées par Sylvie Ramond (DVD - 6,2 %) et par Frédéric Léger (union de la gauche : EELV-PS-PCF-LFI-Génération.s - 7,4 %)[43],[44].
Cette condamnation est réduite par la cour d'appel de Paris le à quatre ans de prison, dont un avec sursis, et dix ans d’inéligibilité[46]. Le condamné ayant fait savoir qu'il ne saisirait pas la Cour de cassation, cet arrêt est devenu définitif, et le préfet des Hauts-de-Seine a pris un arrêté le déclarant démissionnaire d'office le [47].
L'exécution du jugement du 13 septembre 2019 a donc été suspendue dans l'attente de l'arrêt d'appel[48]. Toutefois, ayant fait l'objet d'un mandat de dépôt à l'audience, il est incarcéré dès le . Patrick Balkany étant empêché d'exercer ses fonctions de maire par cet emprisonnement, est alors remplacé de plein droit par sa première adjointe, sa femme, Isabelle Balkany, également condamnée dans la même affaire mais qui n'avait pas fait l'objet d'un mandat de dépôt[49]. Après l'arrêté préfectoral déclarant Isabelle Balkany démissionnaire d'office, l'intérim de la fonction de maire est assuré par le deuxième adjoint Jean-Yves Cavallini (UDI)[50] jusqu'à l'élection du nouveau maire par le conseil municipal élu après le second tour des élections municipales de 2020.
Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour : 2010)
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La commune intègre dans ses nouveaux projets les problématiques environnementales. La construction du dernier groupe scolaire Buffon respectera ainsi la norme Haute qualité environnementale. La mise en place d'un récupérateur de chaleur du réseau d'assainissement pour le centre aquatique a permis de réduire la consommation d'énergie de 24 %. Ce projet a permis à la ville d'obtenir le prix de la Marianne d'Or et le grand prix de l'environnement[64] en 2010.
Depuis de nombreuses années, la capacité d'autofinancement[Note 4] reste largement supérieure à la moyenne de la strate (communes de 50 000 à 100 000 habitants appartenant à un groupement fiscalisé)[67] :
Capacité d'autofinancement par habitant (en euros)
2018
2017
2016
2015
2014
2013
2012
2011
2010
2009
2008
2007
Levallois-Perret
502
455
349
415
253
327
400
503
452
436
285
460
Moyenne de la strate
209
197
184
169
148
166
172
176
169
146
136
150
Encours de la dette par habitant (en euros)
2018
2017
2016
2015
2014
2013
2012
2011
2010
2009
2008
2007
Levallois-Perret
5387
5734
6520
7478
8352
9188
11447
11484
11318
12412
9030
5204
Moyenne de la strate
1384
1416
1430
1960
2107
2455
2430
2377
2171
2076
1960
1716
Cette importante capacité d'autofinancement, presque toujours supérieure au double de la moyenne de la strate, permet à la commune de financer son endettement. En 2015, Levallois-Perret était la commune la plus endettée de France[68], avec une dette record de 8 352 euros par habitant en 2014, en baisse de 8,5 % par rapport à 2013. Sa dette totale, qui s'élève à 544 millions d'euros, est dépassée uniquement par celles de Paris et Marseille, communes considérablement plus peuplées, mais aux capacités d'autofinancement bien inférieures[69]. L'encours de la dette par habitant continue à diminuer : il est de 5 387 euros en 2018 en même temps que la capacité d'autofinancement continue à augmenter[67].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1866. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[72],[Note 7].
En 2022, la commune comptait 68 412 habitants[Note 8], en évolution de +7,8 % par rapport à 2016 (Hauts-de-Seine : +2,75 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,0 % la même année, alors qu'il est de 20,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 30 594 hommes pour 35 223 femmes, soit un taux de 53,52 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[74]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ou +
1,3
4,6
75-89 ans
6,6
11,6
60-74 ans
13,0
17,1
45-59 ans
17,7
25,6
30-44 ans
24,1
20,2
15-29 ans
20,2
20,4
0-14 ans
17,0
Pyramide des âges du département des Hauts-de-Seine en 2021 en pourcentage[75]
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Santé
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L'Institut hospitalier franco-britannique (IHFB) est un établissement privé d’intérêt collectif qui regroupe depuis juin 2008 les services de l'hôpital Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours et du Hertford British Hospital[77] et qui, en 2019, compte 270 lits et places et emploie 700 professionnels, dont 120 médecins[78]
Sports
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Depuis janvier 2010, la commune de Levallois-Perret fait partie du doyenné des Deux-Rives, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[80].
Au sein de ce doyenné, les trois lieux de culte catholique relèvent de la paroisse de Levallois[81],[82], dont l'animation a été confiée par l'évêque de Nanterre à la communauté du Chemin-Neuf[83] :
Une synagogue, gérée par l'association culturelle et cultuelle israélite de Levallois, est implantée à Levallois-Perret[84].
Culte musulman
L'ancienne mosquée, sise rue du Viaduc[85],[86] a laissé la place au centre commercial So Ouest. La communauté musulmane dispose d'une salle de prière[87], et de la mosquée, rue Jules-Verne, siège de l'Union des musulmans de Levallois[88].
Levallois-Perret - Façade de l'église Saint-Justin.
Vue de l'église Sainte-Bernadette.
Levallois-Perret - Vue du temple réformé de la Petite Étoile.
Levallois-Perret - Entrée de la mosquée.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 38 327 €, ce qui plaçait Levallois-Perret au 3 508e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[89].
Emploi
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Entreprises et commerces
Levallois-Perret regroupe près de 4 500 entreprises et commerces pour près de 60 000 emplois[90].
Les experts en géographie économique[Qui ?] rangent cette ville dans le « Croissant d'or » qui désigne, outre les communes des Hauts-de-Seine : Issy-les-Moulineaux, Boulogne-Billancourt, Neuilly-sur-Seine, Levallois-Perret et Clichy, les arrondissements de l'ouest de Paris situés sur la rive droite de la Seine. De nombreux sièges sociaux des grandes entreprises s'y concentrent en dépit de son manque d'infrastructure de transport public. Sa proximité avec le quartier d'affaires de la Défense privilégie cet espace économique.
Les principales entreprises ayant leur siège social à Levallois-Perret sont les suivantes :
les premières compagnies de taxi : G3, G4, G7, société Degioanni.
Levallois-Perret et la culture populaire
Florent Marchet dans sa chanson Levallois et Frédéric Beigbeder dans 99 Francs la citent comme l'archétype des années 2000 de la ville de première couronne parisienne, refuge d'une jeunesse médiocre (emplois tertiaires dans la capitale), de droite (non-boboïsée), contrainte de quitter Paris à cause des prix de l'immobilier pour y installer leur famille.
Levallois-Perret et le cinéma
Plusieurs films ont été tournés à Levallois-Perret :
2007 : Mauvaise Foi, film réalisé par Roschdy Zem - Lieux : vue sur le stade Louison-Bobet depuis les immeubles du 4 rue Arthur-Ladwig, vue sur le stade Louison-Bobet depuis la rue Victor-Hugo[95]
Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui :
De gueules à la bande d'argent chargée de trois abeilles du champ, accompagnée en chef d'un brûle-parfum d'or et en pointe d'une roue d'engrenage du même.
É. Boëda : Le concept Levallois : variabilité des méthodes, Monographie du CRA, CNRS (1994) (ISBN2-222-04772-2)* M.-L. Inizan, M. Reduron-Ballinger, H. Roche, et J. Tixier : Préhistoire de la Pierre Taillée - t. 4 : Technologie de la pierre taillée, Meudon, CREP, (1995) (ISBN2-903516-04-9)
Histoire de Clichy et du site de Clichy-Levallois
Informations utiles sur l'évolution du domaine de La Planchette.
Abbé Lecanu, Histoire de Clichy-la-Garenne, Paris, Éditions Poussielgue, 1848
Abbé Narbey, Histoire de l'Ancien Clichy et de ses dépendances depuis l'origine jusqu'en 1793, Paris, Monographies des Villes et Villages de France, 1908 (ISBN2-84373-754-0)
Isabelle Balkany, Jean Bouvet, Nicolas Levallois, l'homme d'une époque, le créateur d'une ville, Levallois, Direction de l'Information, Hôtel de ville, 1991
Isabelle Balkany, Véronique Soulié, Nathalie Nouette-Delorme, Levallois, mémoires, Levallois, Direction de l'Information, Hôtel de ville, 1991
Pierre Hénon, Levallois: histoire d'une banlieue, Bruxelles, Éditions Pierre Mardaga, 1981 (ISBN2-87009-138-9)
Isabelle Balkany, Véronique Soulié, Nathalie Nouette-Delorme, Levallois, mémoires. Les pionniers de l'aviation, Levallois, Direction de l'Information, Hôtel de ville, 1993
Isabelle Balkany, Made in Levallois. Deux siècles d'innovations, de créations, d'intelligences, Levallois, 2010
Isabelle Balkany et Romuald Hambert, Levallois Mémoires, l’album de cartes postales, 2012.
Collectif, Levallois, mémoires des rues, mémoires des pierres, 1991.
Info-Levallois, magazine mensuel édité par la commune.
Revue mensuelle de la Société historique de Levallois-Perret.
Iconographie
Bâtiments remarquables
Siège Social de l'Alliance des Travailleurs.
Église réformée "La petite Étoile".
Biscuiterie Millez.
Villa mauresque.
Hôpital Hertford.
Le parc de la Planchette
Marronnier central du parc de la Planchette.
Statue du parc de la Planchette.
Statue de Louise Michel.
Monument au capitaine Braun et au maréchal des logis Martin, Levallois-Perret.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
↑La « capacité d'autofinancement » (CAF) est l’excédent dégagé en fonctionnement. Cet excédent permet de payer les remboursements de dettes. Le surplus (CAF - remboursements de dettes) s’ajoute aux recettes d’investissement (dotations, subventions, plus-values de cession) pour financer les dépenses d’équipement. Ce montant représente le financement disponible de la commune[66].
↑Le jumelage de Levallois-Perret avec Molenbeek-Saint-Jean a été voté par le conseil municipal de Levallois-Perret ayant pour maire Charles Deutschmann le 12 mars 1956, la cérémonie officielle a lieu le 5 mai 1956, et le serment de jumelage prêté par MM. Machtens, sénateur et bourgmestre de Molenbeek et Deutschmann, maire de Levallois-Perret[70]
↑L'Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures, publié par le ministère des Affaires étrangères, à partir des informations communiquées par les mairies indique l'année 1981[71]
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑M.Th. Morlet, Dictionnaire étymologique des noms de famille, (ISBN978-2262013509).
↑Abbé Lecanu Histoire de Clichy-la-Garenne, Paris, Éditions Poussielgue, 1848, p. 131.
↑Michel Maynard, Saint Vincent de Paul, 1860, p. 289.
↑Jean Bouvet-Isabelle Balkany, Nicolas Levallois, l'homme d'une époque, le créateur d'une ville, p. 36.
↑Jean Bouvet-Isabelle Balkany, Nicolas Levallois, l'homme d'une époque, le créateur d'une ville, p. 208].
↑Cadastre napoléonien des communes annexées (1808-1825), Montmartre, Clichy, La Villette, tableau d'assemblage Toutes sections, 1ère partie, PLANS/3394
↑« Décret impérial qui érige en succursales plusieurs églises », Bulletin des lois de la République français, 11e série, vol. XVIII, nos 740-790, , p. 687 (lire en ligne).
↑ a et bA.-S.D., « Municipales à Levallois-Perret : Balkany (UMP) réélu dès le premier tour », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne).
↑Anne-Sophie Damecour, « Municipales à Levallois : Agnès Pottier-Dumas adoubée tête de liste par les Balkany : Patrick et Isabelle Balkany ont désigné qui conduira à leur place la liste de la majorité aux municipales : la directrice de cabinet du maire, en binôme avec le maire-adjoint David-Xavier Weiss. », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le )« Pour Agnès-Pottier Dumas, 34 ans, dont dix passés au côté de Patrick Balkany, d'abord comme attachée parlementaire, puis comme élue et enfin comme directrice de cabinet, le challenge est de taille ».
↑Anne-Sophie Damecour, « Municipales à Levallois : l’héritière des Balkany vire en tête : Si Agnès Pottier-Dumas, la candidate de la majorité, arrive en tête avec 34,6% des suffrages, trois autres listes sont en mesure de se maintenir pour le second tour », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le ).
↑Anne-Sophie Damecour, « Municipales à Levallois-Perret: les listes se parlent mais pas d’accord de fusion pour le moment : Dans l’attente des décisions sur le second tour des élections municipales, les têtes de listes ayant obtenu plus de 10 % discutent sans pour autant se mettre d’accord », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le ).
↑AFP, « Fraude fiscale : quatre ans ferme et incarcération immédiate pour Patrick Balkany : Isabelle Balkany a quant à elle été condamnée à trois ans de prison ferme, sans mandat de dépôt. Le jugement du procès pour blanchiment et corruption sera rendu le 18 octobre », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )« Cette peine correspond aux réquisitions prises par le Parquet national financier (PNF) lors du procès pour fraude fiscale qui avait eu lieu du 13 au 17 mai. Un second procès, pour blanchiment de fraude fiscale et corruption, s’était déroulé dans la foulée, du 20 mai au 19 juin. ». L'incarcération immédiate a été motivée par le tribunal par le fait qu’il n’était pas exclu que ce dernier soit « incité à se soustraire, autrement que par l’exercice des voies de recours légalement prévues, à l’application de la sanction pénale prononcée ».
↑Henri Seckel, « Patrick et Isabelle Balkany condamnés à de la prison ferme en appel pour fraude fiscale : Quatre ans de prison, dont un avec sursis, ont été prononcés contre l’ancien maire de Levallois qui n’a pas été incarcéré en raison de son état de santé, et trois ans contre son épouse », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bValérie Mahaut, « Les Balkany ne sont plus les élus de Levallois : Les arrêtés de démission du préfet leur ont été notifiés ce vendredi. », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le ).
↑Valérie Mahaut, « Condamné pour fraude fiscale, Patrick Balkany a passé sa première nuit en prison », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
↑Julie Carriat, « Isabelle Balkany va assurer l’intérim à la mairie de Levallois : Après la condamnation pour « fraude fiscale » de Patrick Balkany et son incarcération, son épouse et première adjointe, elle aussi condamnée, va occuper le fauteuil de maire de la ville des Hauts-de-Seine », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
↑Anne-Sophie Damecour, « Patrick et Isabelle Balkany inéligibles : qui va gérer la ville de Levallois ? : La condamnation à dix ans d’inéligibilité du maire Levallois-Perret et de sa première adjointe ne sera effective qu’après intervention du préfet des Hauts-de-Seine », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Olivier de Chazeaux, un challenger chiraquien pour Balkany à Levallois », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
↑Philippe Lançon, « A Levallois, la joie de voir Balkany K-O.Sa défaite face au RPR Chazeaux a comblé une opposition disparate », Libération, (lire en ligne).
↑Dominique Chapuis, « Levallois-Perret : la donne politique chamboulée par le retour de Patrick Balkany », Les Échos, (lire en ligne).
↑Laurent Boissieu, « Levallois-Perret choisit Balkany dès le premier tour : Patrick Balkany, maire de Levallois de 1983 à 1995, a remporté le scrutin suscité par l'annulation de son élection », La Croix, (lire en ligne).
↑Béatrice Houchard, « Municipales 2014 : Ca se passe comme ça, à Balkany City : Patrick Balkany a 65 ans. Isabelle, un an de plus. Cette année, ils sont partis tôt en campagne à Levallois-Perret. On disait le maire assagi et fatigué. Mais les « affaires » reprennent… », L'Opinion, (lire en ligne).
↑Anne-Sophie Damecour, « Agnès Pottier-Dumas, première femme maire de Levallois-Perret : Les nouveaux élus du conseil municipal se sont réunis pour la première fois, ce vendredi soir. Malgré les frictions pendant la campagne, l’ancien maire, Patrick Balkany, absent, a été ovationné », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le )« À 35 ans, la tête de liste de la majorité municipale, qui a remporté les élections le 28 juin, avec 45,8 % des suffrages, devient la première femme maire de cette ville de 64 000 habitants ».