Site habité depuis la Préhistoire, le lieu fut successivement une commanderietemplière, une composition de domaines nobles, un village viticole avant d’être la première commune française à élire un maire en 1790[2].
En 2019, la ville comptait un peu moins de 30 000 habitants. Ceux-ci sont appelés les Rissois[3].
Géographie
Situation
Ris-Orangis est située dans le nord-est du département de l'Essonne, à la frontière nord-est de la région du Hurepoix.
La commune est bordée au nord-est par la Seine et s’étage entre une altitude de trente-deux mètres et un point culminant à quatre-vingt-deux mètres.
La Seine constitue une frontière naturelle avec Draveil au nord et au nord-est et avec Soisy-sur-Seine à l’est. Au sud-est, le chemin et la rue de l’Écorne-Bœuf, la route de Mennecy et le ru de l’Écoute-s’il-Pleut marquent la limite avec Évry, ce même cours d’eau sépare aussi la commune d’avec Courcouronnes au sud, au sud-ouest se trouve une courte limite territoriale avec Bondoufle, à l’ouest, la route de la Chasse et le chemin du Bois de l’Hôtel-Dieu matérialisent la frontière avec Fleury-Mérogis et au nord-ouest l’avenue de la Première Armée française Rhin et Danube et le chemin des Glaises séparent Ris-Orangis de Grigny.
Hydrographie
La commune est bordée au nord-est par le cours de la Seine sur 1,52 km.
À proximité directe se trouve le lac des Docks de Ris, étang artificiel qui servait de réserve incendie de la zone industrielle et qui fut réhabilité et un aménagé en 2013[4].
Dans le parc de l’hôpital de la fondation Dranem se trouve une pièce d’eau, une autre a été aménagée au domaine de l’Aunette, dans le parc de Fromont ainsi que dans la zone de l’Orme Pomponne.
Depuis l’extrême sud du territoire coule jusqu’à la Seine le ru de l’Écoute-s’il-pleut.
La commune de Ris-Orangis est implantée à l’extrémité est du plateau du Hurepoix, sur le versant ouest de la vallée de la Seine. Le territoire s’étage ainsi entre une altitude maximale de quatre-vingt-deux mètres à l’extrémité sud proche de l’ancien hippodrome[6] et une altitude minimale à trente-deux mètres en bordure du fleuve à la frontière avec Grigny[7]. La déclivité est relativement faible à l’ouest avec une pente douce jusqu’à la route nationale 7 et le quartier du plateau situé à soixante-dix-sept mètres d’altitude[8] puis s’accentue vers le nord avec une altitude de cinquante-six mètres à la gendarmerie[9] située six cents mètres plus loin et seulement trente-sept mètres à la frontière nord avec Grigny[10]. Le sous-sol est composé de successions de couches de sable et de meulière, de marne et de gypse sur une couche profonde de calcaire, typique du Bassin parisien[11].
Voies de communication et transports
L'axe de communication le plus ancien est la Seine, utilisée principalement pour le transport de marchandises avec deux quais de traitement dans les communes voisines d’Évry et Viry-Châtillon.
Au , Ris-Orangis est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[13],[1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[14],[15].
Morphologie urbaine
Fortement urbanisée durant les années 1960, portée par l’arrivée sur son territoire d’une autoroute et de deux lignes de RER.
Laissée à l’écart du projet de ville nouvelle d’Évry voisin, la commune a depuis intégré l’intercommunalité mais conserve ses propres équipements, disposant d’un panel complet d’établissements scolaires, sportifs et culturels.
Lieux-dits, écarts et quartiers
Plusieurs quartiers composent l’ensemble urbain, dont les grands ensembles du Plateau et du Moulin à Vent et les secteurs pavillonnaires de Grand Bourg ou la zone d'activités du Bois de l’Épine.
Les quartiers sont au nord de la route nationale 7 le Parc de Fromont, les Hameaux de la Roche, Docks de Ris - Gare, au sud la Theuillerie, le Bel-Air, le Domaine de l’Aunette et le Plateau, la Ferme du Temple, le grand ensemble du Moulin à Vent, les Terres Saint-Lazare et l’Orme Pomponne, Grand Bourg (commun à Évry). Au sud de l’autoroute se trouve la zone d'activités du Bois de l’Épine. Plusieurs lieux-dits ont conservé leurs appellations dont le Bois du Kiosque et le Bois du Temple, l’Aunette et Trousseau, le Pré aux Vaches et le Parc d’Orangis.
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 29,92 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 18,22 % d'espaces ouverts artificialisés et 51,86 % d'espaces construits artificialisés[20].
Habitat
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Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 677 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[22]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Athis-Mons à 7 km à vol d'oiseau[24], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 622,2 mm[25],[26]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[27].
Toponymie
Regis au XIe siècle, E. de Reiis au XIIe siècle, Reyæ en 1142, Riæ, Rizus en 1601, Orengiacum en 1151, Aurengiacum[28].
Le nom de Ris-Orangis est dû à la réunion des communes de Ris, dans la vallée, et d'Orangis, sur le Plateau, en 1793 sous le nom de "Ris et Orangis réunis".
En , la commune prend le nom de "Bruthus et Orangis", puis "Brutus"[29] et en 1801, le nom actuel réapparaît dans le bulletin des lois[30].
Des sépultures mérovingiennes ont été retrouvées en 1919 au lieu-dit Les soixante arpents[32]. En 922, le roi Robert Ier donna la paroisse de Ris, dédiée à Saint-Blaise à l’abbaye de Saint-Magloire[31]. Au XIIe siècle, les deux villages séparés sont mentionnés sous les formes latinisées Regis et Orengiacum[32]. De cette époque datait l’ancienne église Saint-Blaise.
Les Templiers et les Hospitaliers
La commanderie d'Orangis
Comme nous l'apprend une charte datant de 1194 de la reine Alix de France, le don fait par Fouques d'Orangis et Regnaut, son frère, de 60 arpents de terre en chargeant Bauduin, l'autre frère, de tenir leur maison d'Orangis pour douze deniers par an avec l'ensemble des terres, des bois et des prés à l'ordre du Temple[33]. Quelques années plus tard, les Templiers héritent de cette maison pour en faire la commanderie d'Orangis[34].
Les terres d'Orangis avaient une contenance de 140 arpents et ses revenus s'élevaient à 80 livres en 1558, 600 livres en 1666 et 800 livres en 1733[34].
La commanderie de Fromont
On ne sait pas de quand date la commanderie de Fromont. Elle se composait d'un château avec basse-cour, les terres et les haute, moyenne et basse justice tant de Fromont, que Crosne, Ris, Évry et Misery. L'ordre du Temple avait déjà en 1173 des biens à Fromont qu'il tenait de Gaudy de Savigny, qui en prenant l'habit de l'Ordre lègue tous ses biens aux Templiers[33],[34].
Jusqu'en 1246, les terres sont acquises par la prieuré hospitalier du Temple mais après elles sont faites par la commanderie de Fromont. En janvier 1250, Léger et Alpedis de Crouselhes vendent à la commanderie un demi arpent de terre jouxtant un terrain templiers pour 30 sols Parisis[35],[36].
Lors de la dévolution des biens de l'ordre du Temple la commanderie passa comme membre aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem et la gestion fut faite au nom du prieur par des frères de l'Ordre de façon plus ou moins rentable. Le prieur décida donc, en 1564, d'affermer le domaine pour un fermage de cent livres à Jacques de Thou, conseiller du roi et premier président du Parlement de Paris[37],[36]. Le bail arrivant à sa fin, de Thou proposa à Pierre de La Fontaine, prieur, d'acheter la propriété contre une rente perpétuelle. Après l'avis favorable du grand maître Jean L'Evesque de La Cassière, Pierre de La Fontaine, accepta moyennant une rente foncière et non rachetable de 200 livres par an. Mais en 1625, Alexandre de Vendôme, prieur, voulut annuler la vente au prétexte qu'il était non conforme aux statuts de l'Ordre. Arnould de Nouveau, nouveau propriétaire et maître de la chambre aux deniers du roi, gagna devant la chambre des requêtes du Palais et devant le Parlement où Alexandre de Vendôme fit appel[36]. Ainsi la commanderie sortit des biens de l'Ordre.
Domaines nobles
Un premier château sur le site de la fondation Dranem est attesté dès 1159[38]. À partir du XVIe siècle, la seigneurie de Ris appartenait à la famille Faucon dite Faucon de Ris[31]. Ris possédait de nombreux châteaux, dont l’un était souvent visité par Henri IV[39]. Au XVIIe siècle, le chevalier Philippe de Lorraine fit édifier à l’emplacement de l’ancienne commanderie templière le château de Ris. Peu après, le chevalier Soulage-Bodin y fit installer l’Institut royal horticole de Fromont (au château de Fromont).
En 1874, l’ouest du territoire de la commune fut modifié par la construction de l’aqueduc de la Vanne et du Loing, en particulier le long de l’ancien hippodrome. Jusqu’au XIXe siècle, plus grande partie des habitants de Ris étaient viticulteurs, le domaine produisait du vin blanc sur les coteaux de la Seine[42]. En 1840 fut construite la gare de Ris-Orangis[43].
XXe siècle
En 1907 est construite l’école Adrien-Guerton[44].
Pendant la Première Guerre mondiale, un hôpital militaire est créé en 1915 dans les bâtiments de l’ancien collège des frères Marianistes inoccupé depuis douze ans, l’hôpital de guerre HCVR76 (Hôpital complémentaire dépendant de l'hôpital militaire de Versailles no 76) dit Johnstone-Reckitt[45],[46].
L'hôpital militaire en 1916.
Soldat blessé à Verdun et amputé de la jambe à l'hôpital militaire de Ris-Orangis. 1916.
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Dirigée depuis les années 1970 par la gauche, Ris-Orangis apparaît au regard des derniers résultats électoraux comme une commune relativement neutre politiquement avec une tendance à voter indifféremment à gauche ou à droite, sauf lors des scrutins locaux où le maire et conseiller général sortant Thierry Mandon (PS) est systématiquement réélu comme en 2001 et plus largement encore en 2008 où il remporta la mairie dès le premier tour. En 2002, les électeurs rissois apportèrent cependant plus de voix que la moyenne nationale au candidat du Front national et votèrent largement pour le député sortant Georges Tron (UMP). En 2007, ils votèrent à une courte majorité pour le candidat Nicolas Sarkozy mais préférèrent leur maire lors de l’élection législative, contrairement au reste de la circonscription. En 2004, comme sur le reste du territoire national, la gauche remporta largement les élections européennes et régionales, mais en 2009, les Rissois préférèrent la liste UMP candidate au parlement européen comme la majorité des français et en 2010 la liste socialiste candidate au conseil régional avec une large avance face à la candidate de l’UMP. En 2005, les Rissois rejetèrent à une large majorité le traité de Rome, alors même qu’ils avaient approuvé le traité de Maastricht[54].
Élections départementales de 2015 : 63,90 % pour Hélène Dian-Leloup (EELV) et Stéphane Raffalli (PS), 36,10 % pour Isabelle Rossignol et Claude Stillen (FN), 46,35 % de participation[72].
Au second tour des élections municipales de 2014 dans l'Essonne, la liste PS-PCF-EELV menée par le maire sortant Stéphane Raffalli remporte la majorité des suffrages exprimés, avec 3 959 voix (48,50 %, 27 conseillers municipaux élus dont 9 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[75] :
Au premier tour des élections municipales de 2020 dans l'Essonne, la liste DVG menée par le maire sortant Stéphane Raffalli remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 328 voix (50,06 %, 27 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[76],[77] :
Christian Amar Henni (DIV, 1 205 voix, 25,91 %, 4 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
Compte tenu de la population de la commune, son conseil municipal est constitué de 35 membres, dont le maire et les maire-adjoints[80].
Politique locale
À la suite de recours formés par deux listes d’opposition, les élections municipales de 2020 de Ris-Orangis sont annulées par le Tribunal administratif de Versailles. En effet, la liste menée par le maire sortant Stéphane Raffalli a dépassé la majorité absolue des suffrages exprimés de seulement trois voix, alors que le tribunal a constaté la publication irrégulière dans le magazine municipal, quelques jours avant le scrutin, d'un article appelant explicitement à voter pour le maire sortant, en violation des dispositions du code électoral. De ce fait, en raison du « très faible écart entre le nombre de voix recueillies par la liste conduite par M. Raffalli, et la majorité absolue des suffrages exprimés, ces différentes irrégularités ont été de nature à altérer les résultats du scrutin »[81],[82].
Les jumeaux Stillen, qui ont obtenu l'annulation du scrutin mais pas l'inéligibilité du maire invalidé, ont fait appel de ce jugement devant le Conseil d'État. Afin d'éviter les délais de cette procédure, 12 colistiers de Stéphane Raffalli ont démissionné en mars 2021, rendant sans objet cet appel et impliquant l'organisation de nouvelles élections municipales au printemps 2021[83].
La liste menée par Stéphane Raffalli obtient la majorité absolue des suffrages exprimés dès le premier tour des élections municipales partielles qui se sont tenues le avec 2 433 voix (55,35 %), devançant largement les listes menées respectivement par[84] :
Christian Amar Henni : 1 099 voix (25 %) ;
Claude Stillen : 864 voix (19,65 %)
Seuls 30,69 % des électeurs ont pris part au scrutin.
Liste des maires
La vie municipale est marquée par une grande stabilité depuis la Libération de la France, puisque seulement cinq maires se sont succédé depuis 1944 :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[95],[Note 4].
En 2022, la commune comptait 30 283 habitants[Note 5], en évolution de +5,16 % par rapport à 2016 (Essonne : +2,89 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Lors du premier recensement des personnes intervenus en 1793, le village de Ris comptait cinq cent cinquante-trois habitants, il perdit rapidement un dixième de cette population avec le déclin des différents domaines aristocratiques sur son territoire avant d’entamer une période de croissance lente et continue, portant la population à huit cent soixante-quatre habitants en 1851 et dépassa le cap des mille résidents dix ans plus tard. Le conflit de 1870 fit à nouveau chuter la population à neuf cent quatre-vingt-dix habitants avant une reprise de la progression, la commune comptant près de mille cinq cents habitants en 1901. À partir de l’Entre-deux-guerres, la croissance s’accéléra, avec le développement de lotissementspavillonnaires portant la population à plus de trois mille sept cents habitants en 1936, puis de grands ensembles durant les Trente Glorieuses avec déjà plus de neuf mille résidents en 1962 et une explosion à vingt-trois mille cinq cents habitants six ans plus tard, le pic démographique communal étant atteint en 1975 avec vingt-sept mille deux cent quarante-neuf habitants. La population déclina ensuite jusqu’au début du XXIe siècle pour se stabiliser à nouveau autour des vingt-sept mille résidents permanents. L’immigration compte pour une part relativement faible dans cette croissance démographique avec seulement 10,9 % de la population communale de nationalité étrangère en 1999[97] répartis entre 3,31 % de Portugais, 1,2 % de Turcs, 1 % d’Algériens et de Marocains, 0,4 % d’Italiens, 0,2 % de Tunisiens et d’Espagnols[98].
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 42,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,0 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 14 282 hommes pour 15 307 femmes, soit un taux de 51,73 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,02 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[99]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,2
4,8
75-89 ans
6,7
11,2
60-74 ans
11,6
18,4
45-59 ans
17,6
20,6
30-44 ans
21,7
18,4
15-29 ans
19,3
26,1
0-14 ans
22,0
Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2021 en pourcentage[100]
La MJC de Ris-Orangis, bien qu'étant par ailleurs l'un des seuls Centres de Musiques Traditionnelles d'Île-de-France[126], fait l'objet en 2021 d'une non-reconduction de son association gestionnaire à la suite de divergences avec la municipalité, entraînant de facto sa fermeture[127].
Sports
Diverses installations sportives sont implantées dans la commune :
les stades Émile-Gagneux et Latruberce, le cosecJesse-Owens, les gymnases Jules-Boulesteix, Albert-Camus, du Moulin à Vent, de la Ferme du Temple, le dojoJean-Luc-Rougé, la piscine René-Touzin, la base nautique. Les différentes disciplines sont regroupées au sein de l’Union sportive de Ris-Orangis (USRO)[130]. La majeure partie de l’ancien hippodrome de Ris-Orangis est située sur le territoire de Ris-Orangis.
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Ris-Orangis est intégrée à la zone d'emploi d’Évry qui regroupait en 1999 soixante-six communes et 271 329 habitants[132], les Rissois représentant 9 % de cette population totale. Principalement résidentielle, la commune dispose cependant de plusieurs zones d’activités industrielles, dont une partie de la zone des Noues de Seine au nord, la zone d’activité des Bords de Seine sur le site des anciens docks d’alcool, à l’ouest les zones d’activités des Terres Saint-Lazare et de l’Orme Pomponne et au sud en bordure de l’autoroute la vaste zone du Bois de l’Épine. La commune accueille notamment le siège social français de la chaîne de magasins d’électroménager Planète Saturn[133]. Sur le territoire se trouve aussi un établissement des fonderies de Gentilly répertorié au registre français des émissions polluantes pour ses émissions de dioxyde de carbone, antimoine et plomb et ses prélèvements en eau potable du réseau[134]. En 2009, la commune accueillait sur son territoire mille deux cent treize entreprises actives dont 64 % dans le secteur tertiaire. Trois exploitations agricoles étaient encore actives en 1988 sur une superficie de sept cent trente-quatre hectares, toutes disparues dix ans plus tard. Fait rare, aucun hôtel ni aucun camping ne se trouvait dans la commune[135]. Deux marchés sont organisés dans la commune les mercredis et samedis matin[136].
Emplois, revenus et niveau de vie
Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour : 2010)
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En 2007, la commune comptait une population active de 13 258 habitants mais disposait sur son territoire de seulement 6 472 emplois, obligeant 81 % des résidents à travailler dans une autre commune. Cette même année, 11,5 % de la population était au chômage et dans le même temps, 83 % des actifs ayant un emploi étaient titulaires de la fonction publique ou employés en contrat à durée indéterminée. Il en résulte une certaine disparité de revenus dans la commune avec un revenu net imposable moyen fixé à 31 042 € mais une proportion de 39 % des ménages non imposables à l’impôt sur le revenu. En 2006, le revenu fiscal médian par ménage était de 17 846 €, ce qui plaçait la commune au 8 010e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages que compte le pays et au 177e rang départemental[137]. En outre, seulement 53 % de la population était propriétaire de son logement et 33 % vivaient dans une habitation à loyer modéré[135].
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 30 580 €, ce qui plaçait Ris-Orangis au 13 627e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[138].
Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour : 2006)
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Plusieurs parcs et jardins sont répartis sur le territoire dont le parc de Trousseau, le parc de la Fondation Dranem, le parc de la Theuillerie, la place du Moulin à Vent et le squareSalvador-Allende, la place des Fêtes, le pré aux Vaches et le parc d’Orangis, les jardins familiaux et une part importante du bois de Saint-Eutrope.
Des anciens domaines nobles ont été conservés comme la ferme du château d'Orangis et son pigeonnier[149].
Le château Gomel.
Le château Dranem.
Le château de Fromont, actuel hôtel de ville.
Le château Lot.
Patrimoine religieux
L’église Notre-Dame fut construite au XIXe siècle par l’architecte Georges Ranchon[150] ; elle se situe le long de l’ancienne route nationale 7 côté vallée de la ville.
La chapelle du Sacré-Cœur fut érigée au XXe siècle[151] ; elle est située côté plateau de la ville.
Personnalités liées à la commune
Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Ris-Orangis :
Ce blason est celui de la famille de Faucon (Seigneurs de Ris). Il apparaît sur la motrice du TGV 05 au titre du parrainage des matériels SNCF par les communes[155].
Jean-Pierre Bourgeron et Élisabeth Grunberg, Le Hurepoix. : Évry, Ris-Orangis. Bondoufle, Courcouronnes, Lisses, t. III, J.-P. Bourgeron, (ISBN978-2-903097-03-5)
Jacques Guyard, C’était en 1900 : Bondoufle, Courcouronnes, Évry, Lisses, Ris-Orangis, Adef,
Henri Collet, Notes pour servir à l’histoire de Ris-Orangis : Des origines à la Révolution, vol. I,
Serge Bianchi, Jacques Brochot, Michel Goubet et Jean-Pierre Vinchon, La Révolution en Essonne : Quand Ris et Orangis s’appelaient Brutus ou la Révolution au village. 1789-1799, t. III, Amattéis, (ISBN978-2-86849-067-4)
Collectif d’auteurs, Regards sous Ris-Orangis : La Terre nous raconte, Groupe de recherche d’histoire locale, (ISBN978-2-9510455-0-7)
Eugène Mannier, Ordre de Malte : Les commanderies du grand-prieuré de France d'après les documents inédits conservés aux Archives nationales à Paris, Aubry & Dumoulin, , 808 p.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
↑Romain Chiron (avec P.D.), « Ris-Orangis : l’élection municipale annulée ! : Plusieurs recours avaient été déposés par deux listes d’opposition, accusant notamment le maire élu, Stéphane Raffalli (PS), d’avoir utilisé le magazine municipal de la ville à des fins électorales », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
↑Romain Chiron, « Annulation de l’élection municipale à Ris-Orangis : il va falloir revoter ! : La désignation de Stéphane Raffalli (PS) en mars 2020 avait été annulée mi-janvier par le tribunal administratif. Le maire a décidé de ne pas faire appel de cette décision. Un nouveau scrutin devra se tenir d’ici au 25 mai », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
↑Romain Chiron, « Habileté » ou « fourberie » ? La manœuvre du maire de Ris-Orangis ulcère ses opposants : Douze conseillers de la majorité ont démissionné pour déclencher de nouvelles élections rapidement. Une façon pour Stéphane Raffalli, le maire (PS), de couper l’herbe sous le pied des frères Stillen, qui réclamaient son inéligibilité », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
↑Teddy Vaury, « Stéphane Raffalli réélu maire de Ris-Orangis dès le premier tour : Le maire sortant a réuni 55,35% des suffrages au premier tour », Le Républicain de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le ).
↑Franck Johannes, « 91. La bataille de Ris-Orangis, ville test pour la gauche en Essonne », Libération, (lire en ligne, consulté le )« Daniel Perrin, 57 ans, est maire communiste de Ris depuis 1971, ne se représente pas en juin prochain. Son second de liste, le conseiller général socialiste Thierry Mandon, aimerait bien lui succéder. Pourtant, vendredi dernier, le 3e de liste, Philippe Reverté, permanent du PC et maire-adjoint aux travaux, a pondu une lettre qui débutait modestement par ces mots: « Tu as répondu positivement pour être sur la liste que j'aurai l'honneur de conduire le 11 juin prochain... » ».
↑Pauline Darvey, « « Il a énormément marqué Ris-Orangis » : Daniel Perrin, maire durant 24 ans, est décédé : Cet ancien ouvrier communiste a été à la tête de Ris-Orangis entre 1971 et 1995. Quatre mandats successifs au cours desquels il a impulsé la construction de nombreux équipements sportifs et culturels », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le )« Une ville que Daniel Perrin, moustache noire et regard rieur, a façonnée pendant près de 24 ans. Entre 1971 et 1995, cet ancien ouvrier communiste a été à la tête de Ris-Orangis. Atteint du Covid-19, il s'est éteint ce mardi à l'âge de 82 ans. « C'est un maire qui a énormément marqué la commune », abonde Daniel Rouiller, qui a fait un mandat à ses côtés en tant que conseiller municipal entre 1971 et 1977. À cette époque, Daniel Perrin était déjà conseiller général du canton de Ris. « Quand il a été élu à la tête de la ville, son prédécesseur avait engagé un développement urbanistique colossal avec la construction de barres HLM, sur le Plateau notamment, retrace cet ancien adhérent du PCF, qui était candidat lors des dernières élections municipales. Mais il manquait tous les éléments pour vivre dans cette ville. C'est Daniel Perrin qui a fait prendre à la commune ce tournant social, culturel et sportif. Tout ce qu'il a laissé est resté dans les mémoires ».
↑« Le maire PS de Ris-Orangis annonce sa démission », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le )« Le nouveau député - il a battu Georges Tron (UMP) aux dernières législatives - entend ainsi se mettre en conformité avec la future loi sur le non-cumul des mandats qui devrait interdire à terme à un député d'être également maire ».
↑Pierre Sorgue, « Thierry Mandon ou l’art du rebond : Il fut le plus jeune député PS, consultant, secrétaire d’Etat sous Hollande, directeur du défunt magazine « Ebdo »… A 61 ans, Thierry Mandon dirige aujourd’hui la Cité du design de Saint-Etienne. », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )« Thierry Mandon, que tout le monde dit « pudique et discret », a nourri une conception moins divertissante des affaires économiques. Au long de sa carrière politique, entamée du côté de l’écologiste Brice Lalonde en 1984 puis au PS, pour lequel il fut le plus jeune député de France en 1988, ou à travers ses escapades dans le privé comme consultant en management, l’ancien maire de Ris-Orangis a toujours été de cette gauche ouverte à l’entreprise ».
↑Réélu pour le mandat 2014-2020 : Rémi Poirier, « Ris Orangis : Stéphane Raffalli élu : Dimanche matin avait lieu l’intronisation de Stéphane Raffalli qui a remplacé Thierry Mendon, l’actuel député de 9e circonscription. Avec la présence de Francis Chouat, le maire d’Evry. », L'Essonnien, (lire en ligne, consulté le ).