Raphaël Alibert

Raphaël Alibert
Raphaël Alibert, garde des Sceaux et ministre secrétaire d’État à la Justice du premier gouvernement du régime de Vichy en juillet 1940.
Fonctions
Garde des Sceaux, ministre de la Justice
-
Sous-secrétaire d'État
-
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Henri Albert François Joseph Raphaël Alibert
Nationalité
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Condamnation
Mort par contumace (amnistié en 1959),
dégradation nationale

Henri Albert François Joseph Raphaël Alibert, né le à Saint-Laurent-Lolmie (Lot) et mort le à Paris 7e[1], est un juriste et homme politique français d'extrême droite. Ministre du régime de Vichy, il a contribué à mettre en place une législation antisémite.

Biographie

Né dans une vieille famille catholique traditionaliste du Rouergue, il étudie au Caousou à Toulouse, puis à la faculté de droit de Paris.

Monarchiste catholique[2], il participe aux troubles lors de la Querelle des Inventaires, ce qui l'empêche de présenter des concours d'accès à la fonction publique. Juriste de formation, il soutient une thèse à la faculté de droit de l'université de Paris sur Les Syndicats, associations et coalitions de fonctionnaires en 1909. Spécialiste du droit administratif, il est nommé maître des requêtes au Conseil d'État[3].

Carrière professionnelle et politique

Troisième République

En 1917, il est chef de cabinet d’Henry Lémery, ministre dans le gouvernement Clemenceau[3]. En 1924, il démissionne de son poste de maître de requête et travaille pour l'industriel Ernest Mercier[3]. Proche d’Anatole de Monzie, il rejoint le Comité technique de la réforme d'État, créé par Jacques Bardoux. Il continue d'enseigner à l'École libre des sciences politiques[4]. Il est membre du conseil d'administration originel du Redressement français[5] en 1927. Lucien Romier lui succède au secrétariat général du mouvement[6]. Il se présente sans succès aux élections législatives de 1928 dans l'arrondissement de Pithiviers[7],[8]. Intéressé par les idées de Charles Maurras, il est proche de l'Action française, mais, en raison de la condamnation de ce mouvement par le pape en 1926, il n'en fait pas partie[9]. En 1928, à la demande du duc de Guise, prétendant orléaniste à la couronne de France exilé à Bruxelles, il devient précepteur de son fils Henri[2] afin de lui enseigner le droit et l'économie politique. Il écrit pour la revue du comte de Paris, Questions du Jour, en 1934. Il est invité à discourir aux dîners des Affinités françaises[3], en 1933 et en 1935[10],[11],[12],[13].

Il devient, sous le Front populaire en 1936, arbitre des négociations entre patronat et syndicats, pour les entreprises métallurgiques de la région parisienne[14]. Au milieu de 1937, recommandé par Henry Lémery, il devient proche du maréchal Pétain[15], le conseille, entre autres, en matière de droit et de politique[16] et se vante d'en être le professeur[9]. Sa vision de la politique s'accorde avec celle de Pétain : selon l'historienne Bénédicte Vergez-Chaignon, elle est « négative, voire méprisante […] ; avec une pointe de pessimisme hargneux »[9] et on trouve sous sa plume des propos tels que : « la politique est devenue un océan d'ordures. Malheureusement, elle est tout en France »[9]. Il considère aussi la démocratie de la même manière : « Il y a très peu d'idées dans une élection […], il y a des préjugés, des passions, il y a des intérêts. »[9]

À la fin des années 1930, il est suspecté d’appartenir à la Cagoule[17], organisation terroriste d'extrême droite.

Lorsque Pétain, alors ambassadeur de France en Espagne franquiste, désireux de rentrer en France reprendre sa place[18] au Conseil supérieur de la Défense nationale[19], refuse la proposition de Daladier de rentrer dans son gouvernement dès la déclaration de guerre, en et pensant à ses propres projets politiques[18], Alibert lui rend visite avec Henry Lémery[20].

Seconde Guerre mondiale et régime de Vichy

Le , il devient directeur du cabinet civil du maréchal Pétain[21], nommé au gouvernement Reynaud. Le , le maréchal est nommé président du Conseil (chef du gouvernement) par le président Lebrun, Raphaël Alibert devient sous-secrétaire d'État à la présidence du Conseil où il succède à Paul Baudouin. Il est à l'origine de l'arrestation sur de fausses accusations, le , de Georges Mandel, précédent ministre de l'Intérieur redevenu parlementaire (donc jouissant de l'immunité)[22], hostile à la demande d'armistice. Sur interventions du président de la République, Albert Lebrun et des présidents du Sénat et de la Chambre des députés, Pétain est contraint de recevoir Mandel, lequel lui fait rédiger, sous sa dictée, une lettre d'excuses[22]. Dans les journées séparant la demande d'armistice de sa signature, le , Alibert est très actif pour appuyer Pétain afin que le président de la République et le Gouvernement, en totalité ou en partie, ne quittent pas le territoire métropolitain pour l'Afrique du Nord ; utilisant même pour ce faire des méthodes fallacieuses (mensonges sur l'avancée des troupes allemandes à l'adresse du président Albert Lebrun, utilisation abusive du papier à en-tête du « maréchal de France » pour éditer une note ordonnant aux ministres de rester chez eux et de ne surtout pas quitter Bordeaux, attitude consistant à « parler à la place du maréchal ») afin, selon lui, « [de] sauver la légitimité exclusive de Pétain et [de préserver] ses chances ultérieures de prendre la direction du pays. »[23]

Au lendemain de la signature de l'armistice, Alibert obtient de Pétain l'entrée de Pierre Laval au gouvernement[24]. Il l'appuie dans sa volonté de se débarrasser de la représentation nationale et propose avec lui de réunir le Sénat et la Chambre des députés en Assemblée nationale pour avoir l'approbation d'une révision constitutionnelle menant à l'abolition du présent régime, affirmant : « rien ne doit subsister de ce personnel parlementaire et maçonnique »[25]. Ce qui se traduit par le vote des pleins pouvoirs constituants à Philippe Pétain, le , donnant lieu à la loi constitutionnelle établissant, avec les premiers actes constitutionnels qui suivent, le régime de Vichy. L'exposé des motifs et le texte de cette loi, proposés par Laval, portent la marque d'Alibert qui a participé à leur rédaction[26]. Lors des journées précédant le vote, Alibert s'emploie à faire barrage à un groupe de 25 sénateurs désireux de présenter un projet concurrent à Pétain[27]. La paternité de la rédaction des deux premiers actes constitutionnels du par lesquels Pétain se désigne chef de l'État et fixe ses pouvoirs, abolissant de fait le régime républicain, est contestée [28]. Selon Alibert, Pétain en serait l'auteur principal, lui-même n'ayant procédé qu'à quelques retouches, selon Paul Baudouin, ministre des Affaires étrangères, Laval et Alibert en seraient les auteurs en dehors de toute consultation des autres ministres (bien qu'il indique dans ses Mémoires avoir conseillé Pétain sur ce sujet)[28]. À son procès, Laval désignera Alibert (alors en fuite) comme seul responsable[28]. Compte tenu des faibles connaissances juridiques du maréchal Pétain et du fait qu'Alibert est un juriste éminent conseillant Laval et Pétain depuis de nombreuses années, sa version consistant à minimiser sa participation est des plus douteuses[29].

Ministre du régime de Vichy

Il est nommé garde des Sceaux du gouvernement de Vichy[30] du au et met en place avec son directeur de cabinet Pierre de Font-Réaulx[31] les premiers textes constitutionnels du régime de Vichy[29].

Il est à l'origine des textes de lois régissant l'organisation professionnelle sur un modèle corporatif[32] ; la loi du , créant des comités d'organisation par branche de production, caractérisée par une tutelle importante de l'État et des dirigeants influents des différents secteurs, fait fonctionner l'économie française pendant la guerre et se « révélera impossible à supplanter par la suite »[32].

Début , il met en place la Cour suprême de justice. À la même époque, Pétain, en principe responsable de la rédaction d'une nouvelle Constitution, le charge des travaux préparatoires, mais Alibert n'a que peu de temps à leur consacrer et, lorsqu'il quitte le gouvernement, son travail n'est pas retenu[33].

Le , il promulgue la loi de dissolution des « sociétés secrètes » (franc-maçonnerie et autres)[34].

Dès le début du régime de Vichy, le « statut » des Juifs est envisagé[35] ; ainsi, à leur propos, Alibert déclare le au ministre du Travail, Charles Pomaret : « Je prépare un texte aux petits oignons »[31],[36],[37]. Mais, le régime craignant une éventuelle incompréhension de l'opinion à « une législation ouvertement raciste[36] », les textes sont différés au profit de lois discriminantes pour les Français de naturalisation récente[36]. Ces lois visent implicitement et en premier lieu les Juifs venus d'Europe centrale naturalisés depuis moins de quinze ans[36]. Alibert fait donc réviser les naturalisations avec la loi du 22 juillet 1940 et le même jour, il crée une commission de révision des 500 000 naturalisations prononcées depuis 1927, ce qui entraîne un retrait de la nationalité pour 15 000 personnes dont 40 % de Juifs[36],[38],[39].

Toute une série de lois à caractère xénophobe et antisémite, dites « lois Alibert »[40], sont également promulguées en plus de celle du  :

  • loi du (composition des cabinets ministériels)[36] ;
  • loi (déchéance de nationalité)[36] ;
  • lois du et du (limitation de l'accès aux emplois dans les administrations publiques)[36] ;
  • lois du (interdiction de l'exercice de la médecine aux praticiens nés de père étranger) et du (même interdiction pour la profession d'avocat)[36].

Ces lois ont un but démonstratif, visant, par exemple pour les interdictions professionnelles, les secteurs que les tenants de la propagande antisémite décrivent comme « dénaturés par l'invasion juive »[41] et sont considérées comme une partie de la réponse à la « question juive »[41]. Parmi ces lois, celle du , abrogeant un décret-loi de 1939 (Décret-loi dit Marchandeau du )[42] contre la diffamation et l'injure envers les groupes raciaux ou religieux, redonne libre cours au déchaînement de l'antisémitisme[41].

Alibert fait partie des signataires du statut des Juifs d'. Bien qu'il se défende d'avoir participé à sa rédaction, désignant Marcel Peyrouton (qui niera également après la guerre en être l'auteur, indiquant avoir simplement mis en forme le texte d'Alibert), Paul Baudouin évoque le « statut préparé par Alibert » » (dans son ouvrage Neuf mois au gouvernement, avril à , publié en 1948) et, selon le témoignage de Pierre Gerlier, cardinal-archevêque de Lyon, Alibert « avait pris [en ] entièrement à son compte la législation raciale et la jugeait opportune »[43].

Véritable mentor politique du maréchal Pétain[44] et faisant partie de sa « garde rapprochée »[45], il participe au renvoi de Pierre Laval le [46].

L'expulsion contre leur gré de près de 100 000 Lorrains, mis dans des trains à destination de Lyon par les hommes de Josef Bürckel, l'indigne profondément ; Alibert accueille avec émotion un convoi en gare de Lyon et est à l'origine du communiqué du dans lequel le gouvernement réfute la propagande nazie — cette dernière ayant affirmé le caractère volontaire de leur départ — et proteste contre cette violation des lois humaines les plus élémentaires[47],[48]. Le communiqué de Vichy est interdit en zone occupée, et Laval s'en excuse auprès des Allemands, se plaignant de l'antigermanisme intransigeant d'Alibert[47].

Complot contre Laval

Fin 1940, un complot ministériel est ourdi dans le but d'écarter Laval des affaires. En effet, la politique de collaboration apparaît comme une impasse dans laquelle le ministre des Affaires étrangères entraine l'État français ; les proches de Pétain le jugent complaisant avec les demandes des Allemands et déplorent le manque de résultats sur la ligne de démarcation, les frais d'occupation et le retour des prisonniers de guerre[49]. D'autre part, Marcel Déat conduit depuis Paris une campagne de presse contre les pétainistes (« un quarteron de doctrinaires abrités derrière le maréchal »), accusés de mener « la plus extravagante entreprise de réaction que la France ait jamais connue ». Alibert, « imbécile rejeté par le suffrage universel », est particulièrement visé. Ce faisant, Déat prépare les esprits à un remaniement ministériel au profit des fidèles de Laval[50].

Le garde des Sceaux est dans un premier temps tenu à l'écart des préparatifs par les conjurés, qui craignent son caractère emporté. Néanmoins, il est prévu de lui faire porter la responsabilité d'un éventuel échec, sa réputation sulfureuse de cagoulard pouvant accréditer une telle accusation[51]. Raphaël Alibert, qui a eu vent des préparatifs, est mis dans la confidence le 13 décembre à 16h00 ; il s’engage à annuler l'acte constitutionnel n°4 ter qui fait de Laval le successeur de Pétain[52]. Dès le début, il est partisan de l'exécution de Laval, mais Marcel Peyrouton s'y oppose, craignant un revirement tardif de Pétain[53]. Une heure plus tard, il commande au général de La Laurencie l'arrestation de Déat (« La maréchale arrive à la ligne de démarcation ; allez l’accueillir »), ce qui est effectif aux premières lueurs du jour[54]. Le soir venu, Alibert ordonne l'arrestation de Laval au colonel Groussard qui force les appartements du ministre à l'hôtel du Parc avec ses Groupes de protection. Il appuie le docteur Martin qui recommande le jugement immédiat de Laval au tribunal de Gannat ou sa mise à mort ; toutefois, Bernard Ménétrel et le général Laure manquent de détermination[53]. Trois jours plus tard, Otto Abetz fait libérer Laval[55].

Le , Alibert est écarté du nouveau cabinet mené par l'amiral Darlan, qui souhaite relancer la politique de collaboration[56],[57]. En effet, son hostilité aux Allemands et son nationalisme d'Action Française en font un obstacle non négligeable aux exigences nazies[58]. Le limogeage des artisans du coup du est un gage donné par Darlan aux Allemands, lui permettant de leur faire miroiter le retour prochain de Laval aux affaires[56]. Le renvoi d'Alibert marque également l'arrêt des réformes les plus ambitieuses de la Révolution nationale, les Allemands voyant d'un fort mauvais œil ce programme de redressement patriotique[59].

Dernières années

Après son départ du gouvernement, Alibert est réintégré au Conseil d'État mais échoue à en obtenir la vice-présidence, y occupant une simple fonction de conseiller ; amer, il déplore l'aveuglement de Pétain et son entourage[56].

En 1945, lors de l'instruction de son procès, le maréchal Pétain, déclarant qu'« un chef de l'État ne peut pas tout connaître de ce qui se passe autour de lui […] » se défausse, entre autres, sur Alibert, lequel fait « figure de véritable tête de Turc[60] » et est l'objet d'une condamnation bien plus impitoyable de sa part que Darnand et Laval[60] bien qu'il ne fût resté que huit mois au gouvernement.

À la Libération, il fuit en Belgique[61]. Il est condamné à mort par contumace, à la dégradation nationale à vie et à la confiscation de ses biens le [62],[61]. Il est finalement amnistié en 1957[61]. Sa mort intervient en 1963[61] et il est inhumé dans la 10e division du cimetière du Montparnasse.

Vie privée

Petit-neveu du baron Jean-Louis Alibert (1768-1837), créateur de l’Académie de médecine et médecin de Louis XVIII et Charles X[63], il épouse Marguerite Chaudé. Ils vivent ensemble au 215 bis, boulevard Saint-Germain.

Publications

  • Les Syndicats, associations et coalitions de fonctionnaires, thèse pour le doctorat, Paris, E. Larose, faculté de droit de l'université de Paris, 1909.
  • Commentaire pratique de la loi du sur les retraites ouvrières et paysannes et du règlement d'administration publique du , Paris, A. Rousseau, 1911.
  • L'imprévision dans les concessions de services publics. L'évolution des faits et l'adaptation de la théorie depuis 1916, Paris, E. Durand, (Juris-classeurs.), 1924.
  • Le contrôle juridictionnel de l'administration au moyen du recours pour excès de pouvoir, Paris, Payot, 1926.
  • « Jurisprudence » du Conseil d'État statuant au contentieux, du tribunal des conflits et de la Cour des comptes, Recueil des arrêts, « Table vicennalle, 1905-1924 », Paris, 1932.
  • Conseil d'État. Assemblée générale du , Royat, Puy-de-Dôme, allocutions prononcées par M. Raphaël Alibert et par M. Alfred Porché, Clermont-Ferrand, Imprimerie générale, 1940.

Filmographie

Télévision

Cinéma

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Notes et références

  1. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 7e, n° 777, vue 21/31.
  2. a et b Vergez-Chaignon 2014, p. 289.
  3. a b c et d Vergez-Chaignon 2014, p. 288.
  4. Vergez-Chaignon 2014, p. 288-289.
  5. Vergez-Chaignon 2014, p. 264, 288.
  6. Cointet 2011, p. 417.
  7. Achille Mestre, « Députés d'hier et de demain – Raphaël Alibert », L'Europe nouvelle, , p. 421-422.
  8. « Chronique électorale – Les élections législatives de 1928 – Loiret », Le Temps, 8 mars 1928, p. 3.
  9. a b c d et e Vergez-Chaignon 2014, p. 290.
  10. « Les diners des Affinités françaises », Le Figaro, , p. 2.
  11. Raphaël Alibert, « La politique, l'économie et les finances publiques » La Revue hebdomadaire, , p. 139-159.
  12. L. Masson-Forestier, « Contre la dévaluation – Mesures de salut public », L'Homme libre, .
  13. « Les diners des « Affinités françaises », Journal des débats, , p. 3. Sur ces dîners, cf. la page consacrée à leur fondateur, Louis de Fraguier.
  14. Vergez-Chaignon 2014, p. 277-278.
  15. Vergez-Chaignon 2014, p. 287.
  16. Vergez-Chaignon 2014, p. 287-291, 891.
  17. Vergez-Chaignon 2014, p. 291, 302.
  18. a et b Vergez-Chaignon 2014, p. 338-340.
  19. Pascal Carré, « Conseil supérieur de la Défense nationale, 1906-1940 » [PDF], sur servicehistorique.sga.defense.gouv.fr, Service historique de la Défense, Centre historique des archives, (consulté le ).
  20. Vergez-Chaignon 2014, p. 340.
  21. Vergez-Chaignon 2014, p. 349.
  22. a et b Vergez-Chaignon 2014, p. 376-377.
  23. Vergez-Chaignon 2014, p. 380-381.
  24. Vergez-Chaignon 2014, p. 382.
  25. Vergez-Chaignon 2014, p. 389-391.
  26. Vergez-Chaignon 2014, p. 393-394.
  27. Vergez-Chaignon 2014, p. 397.
  28. a b et c Vergez-Chaignon 2014, p. 406-407.
  29. a et b Vergez-Chaignon 2014, p. 407-408.
  30. Vergez-Chaignon 2014, p. 411.
  31. a et b François-Guillaume Lorrain, « Pétain, antisémite zélé – Vichy. Un document accable le Maréchal quant au statut des juifs », sur lepoint.fr, Le Point, (consulté le ).
  32. a et b Vergez-Chaignon 2014, p. 457.
  33. Vergez-Chaignon 2014, p. 467.
  34. André Combes, La Franc-maçonnerie sous l'occupation : Persécution et Résistance (1939-1945), Paris, Éditions du Rocher, coll. « Franc-maçonnerie », (réimpr. 2005) (1re éd. 2001), couv. ill., 421, 24 cm (ISBN 978-2-268-07462-7 et 2-268-04112-3, OCLC 422242486, SUDOC 060767421, présentation en ligne, lire en ligne), p. 58 et 83 (consulté le 30 juillet 2018)
  35. Vergez-Chaignon 2014, p. 485-490.
  36. a b c d e f g h et i Vergez-Chaignon 2014, p. 487.
  37. Lazare Landau, « L'Église écarte l'ombre de vichy », extrait de Échos Unir, novembre-décembre 1997.
  38. Claire Zalc, Dénaturalisés – Les retraits de nationalité sous Vichy, Paris, Le Seuil, , 392 p. (ISBN 978-2-02-132642-0), p. 300-302.
  39. Bernard Laguerre, « Les dénaturalisations de Vichy », Vingtième Siècle – Revue d'histoire, no 20, octobre-décembre 1988, p. 3-15.
  40. Jean-William Dereymez, Le refuge et le piège : les Juifs dans les Alpes (1938-1945), Paris, Éditions L'Harmattan, , 394 p. (ISBN 978-2-296-05572-8, présentation en ligne), p. 57.
  41. a b et c Vergez-Chaignon 2014, p. 488.
  42. Vichy: L'antisémitisme légalisé, publié le par Gilles Devers, sur le site des Actualités du droit (consulté le 2 juin 2019)
  43. Vergez-Chaignon 2014, p. 490-491.
  44. Vergez-Chaignon 2014, p. 14.
  45. Vergez-Chaignon 2014, p. 423.
  46. Vergez-Chaignon 2014, p. 573, 576, 578.
  47. a et b Cointet 2011, p. 376.
  48. Cointet 2017, § 33.
  49. Cointet 2011, p. 379-381.
  50. Cointet 2011, p. 383-384.
  51. Cointet 2011, p. 382.
  52. Cointet 2011, p. 387-388.
  53. a et b Cointet 2011, p. 390.
  54. Cointet 2011, p. 388-389.
  55. Cointet 2011, p. 393.
  56. a b et c Cointet 2011, p. 398.
  57. Cointet 2017, § 32.
  58. Cointet 2017, § 33-34.
  59. Cointet 2011, p. 300-301.
  60. a et b Vergez-Chaignon 2014, p. 895.
  61. a b c et d Cointet 2017, § 36.
  62. « Épuration – Condamnés par la Haute Cour de justice – Condamnés à mort. Non exécutés », Quid, 2001, p. 696c-697a.
  63. « Biographie Jacques Alibert », sur whoswho.fr.

Annexes

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Liens externes

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1985 comedy film by Kevin Reynolds FandangoTheatrical release posterDirected byKevin ReynoldsWritten byKevin ReynoldsProduced byTim ZinnemannStarring Kevin Costner Judd Nelson Sam Robards Chuck Bush Brian Cesak Suzy Amis CinematographyThomas Del RuthEdited byArthur SchmidtStephen SemelMusic byAlan SilvestriProductioncompanyAmblin EntertainmentDistributed byWarner Bros.Release date January 25, 1985 (1985-01-25) Running time91 minutesCountryUnited StatesLanguageEnglishBudget$7 mi...

В Википедии есть статьи о других людях с такой фамилией, см. Чугаев.Лев Александрович Чугаев Дата рождения 4 (16) октября 1873(1873-10-16) Место рождения Москва, Российская империя Дата смерти 23 сентября 1922(1922-09-23) (48 лет) Место смерти Грязовец, Вологодская губерния, РСФСР Страна  ...

 

全日帯のテレビアニメ放送枠の一覧 > テレビ朝日系列月曜夜7時台枠のアニメ この記事の主題はウィキペディアにおける独立記事作成の目安を満たしていないおそれがあります。目安に適合することを証明するために、記事の主題についての信頼できる二次資料を求めています。なお、適合することが証明できない場合には、記事は統合されるか、リダイレクトに...

 

دهليز الحنجرة الاسم العلميvestibulum laryngis قطاع في المستوى الإكليلي (Coronal section) للحنجرة والجزء العلوي من القصبة الهوائية. (دهليز الحنجرة لا يظهر في الرسم، ولكن يمكن رؤيته بجانب المنطقة المكتوب عليها Tubercle أي حديبة.) تفاصيل ترمينولوجيا أناتوميكا 06.2.09.007   FMA 55406  [عدل في ويكي بي...

Suicide Silence discographySuicide Silence performing in 2017Studio albums7Music videos18EPs3Singles23Demo3Video albums1 American deathcore band Suicide Silence has released seven studio albums, three EPs, twenty-three singles, nineteen music videos, three demo albums, and one video album. Studio albums List of studio albums, with selected chart positions Title Album details Peak chart positions US[1] US Rock[2] US Hard Rock[3] US Indie[4] US Vinyl[5] A...

 

Konten dan perspektif penulisan artikel ini tidak menggambarkan wawasan global pada subjeknya. Silakan bantu mengembangkan atau bicarakan artikel ini di halaman pembicaraannya, atau buat artikel baru, bila perlu. (Pelajari cara dan kapan saatnya untuk menghapus pesan templat ini) Usaha penangkapan ikan salmon di daerah Alaska Perikanan berasal dari kata dasar ikan yang berimbuhan pe dan an yang berarti segala kegiatan yang berhubungan dengan ikan. Perikanan adalah kegiatan manusia yang berhub...

 

German chemist (1865 – 1943) Max Julius Louis Le Blanc (1865 – 1943) was a German physical chemist who worked in the field of electrochemistry, writing an influential textbook in 1895 on the subject which went through several editions. He was a professor at the Technical University of Karlsruhe, later at the Wilhelm Ostwald Institute at Leipzig. He is best known for inventing the hydrogen electrode used for pH measurements. In 1933 he was a signatory to the Vow of allegiance of the Profes...

2010 video gamePac-Man Championship Edition DXDeveloper(s)Mine Loader Software[1]Bandai Namco GamesPublisher(s)Namco Bandai GamesDirector(s)Tadashi IguchiTomoko IuraRyoko YabuchiProducer(s)Kunito KomoriJunichiro HosokawaKang Tian HaoProgrammer(s)Mao Yi YingArtist(s)Makoto AndoLi Chun LiangComposer(s)Hiroshi OkuboHiroyuki KawadaJunko OzawaSeriesPac-ManPlatform(s)Xbox 360, PlayStation 3, Windows Phone, PC, iOS, AndroidReleasePlayStation 3 & Xbox 360November 17, 2010Windows PhoneMay ...

 

Gambar asasinasi Presiden AS Abraham Lincoln oleh John Wilkes Booth. Asasinasi atau pembunuhan rahasia adalah suatu usaha pembunuhan berencana terhadap orang-orang penting yang biasanya bermuatan politik atau perbedaan ideologi. Motif asasinasi juga dapat berupa fanatisme keagamaan atau perintah dari suatu pihak (pembunuh bayaran). Pemerintahan suatu negara yang otoriter atau diktator seringkali menggunakan metode asasinasi untuk membungkam kritik atau lawan politiknya. Istilah asasinasi juga...

 

Strategi Solo vs Squad di Free Fire: Cara Menang Mudah!