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Il sert à Madagascar de à et aussi sur le Charlemagne lors de manœuvres de 1910.
Inspirateur de la guerre de mouvement dès lorsqu'il commande l'école supérieure de guerre, il évoque le concept novateur des « groupements tactiques interarmes ». Parmi d’autres chefs militaires, le général de Gaulle apprécie ses enseignements sur la guerre de mouvement, et lui vouera une grande estime[réf. nécessaire]. Si elles sont écoutées, reconnues, et mises en pratique par les états-majors militaires étrangers, les idées novatrices du général Héring sont saluées par le haut commandement français, sans être pour autant appliquées dans l'armée, prisonnière d’une stratégie défensive datant de la Première Guerre mondiale[réf. nécessaire]. Les nécessités d’une guerre de mouvement, enseignées par le général depuis 1926, mises en pratique aux grandes manœuvres de 1934 et 1937, sont négligées par les gouvernements Daladier et Reynaud en 1939 et 1940[réf. souhaitée]. Au procès de Riom, Léon Blum rapporte les propos que lui a tenus le général : « Parmi tous les officiers rencontrés à l'École supérieure de guerre, seul le général von Brauchitsch a su tirer profit de mes enseignements. »[réf. souhaitée]
Le , il fait placarder, sur les murs de la capitale des affiches enjoignant sous peine d’arrestation les « ressortissants allemands, sarrois, dantzikois et étrangers de nationalité indéterminée, mais d’origine allemande [c’est-à-dire Juifs déchus de leur nationalité allemande], résidant dans le département de la Seine » à se présenter le jour même au stade Buffalo pour les hommes (parmi lesquels Walter Benjamin, Lion Feuchtwanger, Heinrich Mann et d’autres) ou le lendemain au Vélodrome d’Hiver pour les femmes (rafle des femmes indésirables)[2].
Le , il reçoit le commandement de l'armée de Paris, destinée à défendre la capitale. Paris étant déclarée ville ouverte, il quitte la zone de Paris le , et replie les troupes qui sont sous ses ordres au sud de la Loire. Le général Dentz le remplace le lendemain comme gouverneur militaire de Paris. Les troupes du général Héring se replient en combattant jusqu'au cessez-le-feu du 25 juin.
Le général Héring consacre le reste de sa vie, de à , à défendre la mémoire du maréchal Pétain. À ce titre, il crée l'Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain (ADMP) et en est le premier président. Il fait paraître en 1956 aux Éditions Paris-Livres La Vie exemplaire de Philippe Pétain, chef de guerre, chef d'état, martyr. En , il entame avec le général de Gaulle, devenu président de la République, et Edmond Michelet, ministre des Anciens Combattants, des pourparlers pour le transfert de la dépouille à Douaumont, sans aboutir.
Historien, le général Héring publie un certain nombre d'ouvrages relatifs à la période 1939-1945, et écrit un essai de synthèse, La Destinée humaine.