Elle rencontre en 1981 à Paris pour la première fois le dalaï-lama[10], dont elle devient la traductrice et se dit avant tout au service de la cause tibétaine[16]. Pour la sinologue Marie Holzman : « Elle était tombée en passion pour cet homme et cette région. Elle était très consciente des risques de mort de la culture tibétaine à cause des agissements des autorités chinoises. »[17]. Claude B. Levenson fait partie du Comité des 100 pour le Tibet[18].
Selon Jean-Paul Ribes, au début des années 1980, elle rencontre les Tibétains et publie en 1985 Le Chemin de Lhassa, faisant suite à son premier voyage au Tibet en 1984[19] et alertant sur les souffrances de ce peuple. En 1987, elle publie en anglais et en français Le Seigneur du Lotus blanc, une biographie du 14e dalaï lama écrite après des entretiens avec lui[11]. Depuis, elle n’a cessé de s'exprimer pour « défendre les droits des habitants du Pays des Neiges, où elle s'est rendue à plusieurs reprises »[3].
Le , elle participe à l'émission Apostrophes consacrée aux droits de l'homme, en présence du dalaï-lama et de Robert Badinter[20].
Elle voyage en tant qu'interprète en Asie (Inde et Asie du Sud-Est) et en Amérique latine, puis comme journaliste (Népal, Cambodge, Inde, Birmanie, Thaïlande, Indonésie). En 1984, elle visite pour la première fois le Tibet où elle se rendra à de nombreuses reprises jusqu'en 2005, date à laquelle sa demande de visa de tourisme est refusée, probablement en raison de ses activités[15].
Dans son livre, Tibet : la question qui dérange, Claude Levenson analyse ce qu'elle appelle la « machine de propagande » mise en place par Pékin.[réf. nécessaire]
En 2009, lors du Festival culturel du Tibet et des peuples de l'Himalaya, elle donna une conférence intitulée « Français et Tibétains, une vision du monde et des valeurs communes » et est décrite comme une militante du Tibet de longue date[22].
Pour Yann Quero le livre Tibet. La question qui dérange présente l'avantage d'une « synthèse globale de la question »[25]. Pour le journaliste Arnaud Vaulerin, c'est « un de ses livres les plus clairvoyants »[17].
Hommage
En 2011, le Théâtre du Soleil accueille un hommage à Claude Levenson avec le spectacle Je suis le cœur d’un peuple, présentant notamment des lectures de poèmes en tibétain, français et chinois[26].
Dalaï-lama, Clarté de l'esprit, lumière du cœur, Calmann-Lévy, 1995, (ISBN2702125190)
Dalaï-lama, Jeremy Hayward et Francisco Varela, Passerelles, entretiens avec des scientifiques sur la nature de l'esprit, Albin Michel 1995, Poche Albin Michel 2000, (ISBN2226115102) (livre des Actes du colloque Mind and Life I (1987))
↑ a et bJean-Paul Ribes, Adieu à Claude B. Levenson, 15 décembre 2010« Elle avait rencontré les Tibétains au début des années 80, publiant en 1985 "La route de Lhassa" qui alertait sur les souffrances de ce peuple. »
↑Bibliothèques et musées, Conseil communal de la Ville de Neuchâtel, Section des affaires culturelles, 1997, p. 169 : « Le 17 novembre, Mme Claude B. Levenson, écrivain et tibétologue, vint nous dire «Pourquoi sauver la culture tibétaine? »