En , son beau-frère Nathan Chapochnik (dit Francis) (il a épousé Rosine Frid en 1939) met en contact Simon Frid avec un responsable FTP-MOI du bataillon Carmagnole. Il prend le pseudonyme de Simon. Il participe à des opérations militaires. Il entrepose à son domicile des explosifs et fabrique des engins explosifs.
Le , à 14 h 30, Simon Frid participe, avec trois autres résistants FTP-MOI, à l'attaque d'un centre de distribution de tickets d'alimentation, au 187 avenue Félix-Faure dans le IIIe arrondissement de Lyon.
Ils désarment un gardien de la paix, dérobent 381 jeux complets de titre de rationnement avant de s'enfuir. Simon Frid est rattrapé et jugé par la section spéciale de la cour d’appel de Lyon, puis guillotiné le à 7 heures du matin dans la cour de la prison Saint-Paul[1].
Une rue de Lyon (VIIe arrondissement) porte le nom de Simon Frid.
Plaque(s) commémorative(s) de la prison Saint Paul
Après la guerre, à l'entrée de l'ancienne prison Saint Paul, une plaque commémorative en l'honneur de Simon Frid et 7 autres résistants fusillés (Auguste Collomb, Emile Bertrand, etc) indiquait "tombés sous les balles nazies". En réalité, tous ces hommes ont été arrêtés, jugés et condamnés par les autorités françaises.
Pendant de nombreuses années, les familles des victimes ont demandé une nouvelle plaque rectifiant l'histoire[4]. C'est finalement l'Université catholique, nouveau propriétaire des lieux depuis 2013, qui a pris en charge le financement d'une plaque "rectificative", fixée à la gauche de l'ancienne[5].
Notes et références
↑ ab et cJean Pierre Besse, Jean-Sébastien Chorin et Michel Thébault, « Frid ou Fryd Simon », sur Le Maitron, (consulté le )