Il est celui qui a permis la naissance d'Amandine, premier « bébé éprouvette » français ainsi que celles des premiers bébés français à partir d'ovocytes congelés.
En , il crée, sur Le Monde.fr, le blog Un enfant... enfin, dans lequel il milite pour la création de la fondation Prévention et lutte contre la stérilité, qui vise à impulser la recherche et l'innovation dans le domaine.
Juifs d'origine polonaise, ses parents s'étaient réfugiés dans les Pyrénées pendant la guerre.
Il a un grand frère, Guy, qui a fait des études de pharmacie[3].
En 1974, il se spécialise, un peu par défaut[2], dans l'obstétrique et entre à l'hôpital Antoine-Béclère de Clamart, dans le service du Professeur Émile Papiernik, un hôpital qu'il ne quittera plus. Il obtient son agrégation de médecine en 1979.
Il réalise en 2000 la première naissance après un diagnostic préimplantatoire[5] et en 2003, la naissance du premier bébé français issu de la maturation in vitro[5].
En , il crée le premier bébé « médicament » en France, ou bébé du « double espoir » selon ses propres termes, à l'hôpital Antoine-Béclère à Clamart.
Après 36 ans à l'hôpital Antoine-Béclère de Clamart, René Frydman rejoint le service du professeur Jean-Marc Ayoubi à l’hôpital Foch de Suresnes, dans le cadre d’une activité clinique de gynécologie / obstétrique et de médecine de la reproduction[9]. Ayant dépassé l'âge légal de la retraite, il est aujourd'hui professeur émérite, ce qui lui permet de poursuivre ses recherches, tout particulièrement dans le domaine des « bébés médicaments ». En 2014, il est cité comme témoin dans l'affaire André Hazout, un ancien collègue de l'hôpital Antoine-Béclère[10].
En , il signe une tribune dans le Monde avec cent-trente médecins et biologistes qui reconnaissent avoir aidé des couples homosexuels à avoir des enfants en infraction avec la loi et s'engage pour l'ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à ces mêmes couples[11].
En , il accorde une interview vidéo[12] dans laquelle il revient sur l'histoire de la première FIV, sa vision de la PMA en France, ses combats et ses projets[13].
↑Romain Lecler, « Le succès d'Histoires d'A, « film sur l'avortement » » Une mobilisation croisée de ressources cinématographiques et militantes (enquête), Terrains & travaux, 2007/2 no 13, p. 51-72. Ici, p. 58, note 29.
↑La psychanalyste, Catherine Bergeret-Amselek, a modéré son point de vue sur la PMA dans un débat paru le 20 octobre 2019 dans Les Échos ("PMA : le devenir des enfants en débat")
↑« Présidentielle 2017 : 32 personnalités s'engagent pour le second tour », leparisien.fr, 2017-04-28cest09:44:40+02:00 (lire en ligne, consulté le )
↑Scène en 0h58, René Frydman est crédité au générique par erreur sous "René Friedman", mais le générique mentionne bien quelques lignes plus bas "Hôpital Béclère"