Article premier de la Déclaration universelle des droits de l'homme (voir le texte en français) مادهء ١ تمام افراد بشر آزاد زاده میشوند و از لحاظ حيثيت و كرامت و حقوق با هم برابرند. همگی دارای عقل و وجدان هستند و بايد با يكديگر برادرانه رفتار كنند.
Le persan (autonyme : فارسی, fārsī, ou پارسی, pārsī), parfois appelé de manière abusive perse ou iranien, est une langueindo-européenne de la famille de langues iraniennes. C'est la langue officielle et majoritaire de l'Iran (centre, centre-sud, nord-est), de l'Afghanistan, où on le connaît sous le nom de dari, et du Tadjikistan, sous le nom de tadjik.
Le persan est une langue notable mais minoritaire à Bahreïn, en Irak, en Oman, au Qatar et aux Émirats arabes unis[5]. Le dari, dialecte du persan, également appelé persan afghan ou persan oriental, est une langue officielle en Afghanistan ; il est parlé également en Iran et au Pakistan. De même, le tadjik, autre dialecte du persan, est la langue officielle du Tadjikistan et également parlé au Kirghizistan, au Turkménistan, en Ouzbékistan, et dans une moindre mesure au Kazakhstan[6]. Le persan ou l’une de ses langues-sœurs est également parlé en Azerbaïdjan, en Russie[7],[8] et en Ouzbékistan (minorité tadjike). Du XVIe au XIXe siècle, il est la langue officielle de l'Empire moghol.
Le persan moderne est la continuation du moyen perse, langue officielle de l'Empire sassanide (224–651), lui-même une continuation du vieux perse, utilisé dans l'Empire achéménide (550–330 avant J.-C.)[9],[10]. Il est originaire de la région de Fars, au sud-ouest de l'Iran[11]. Sa grammaire est similaire à celle de la plupart des langues européennes[12].
Le persan reçoit différentes appellations : il est appelé fārsi (فارسی) en Iran et en Afghanistan (ce qui est une forme arabisée de parsi — l'alphabet arabe ne comportant pas de consonne « p ») ou encore parsi (پارسی, une appellation locale ancienne, toujours utilisée par certains locuteurs) ; on trouve aussi les termes hazara et tadjik (un dialecte d'Asie centrale) ainsi que dari (appellation locale en Afghanistan). D'une manière générale, les locuteurs du persan sont nommés persanophones.
Le vieux perse, langue de la plupart des inscriptions achéménides, diffère de la langue élamite, laquelle n'est pas indo-européenne. Au cours du temps, la morphologie du persan se simplifie grandement : la conjugaison et la déclinaison complexes des origines cèdent la place à la morphologie régulière et à la syntaxe rigide de la langue d'aujourd'hui. Cette évolution se compare au développement de l'anglais. Pour ce qui est du lexique, de nombreux mots provenant des langues avoisinantes (l'araméen et le grec dans les temps anciens, plus tard l'arabe et, dans une moindre mesure, le turc) ont été introduits dans le vocabulaire persan. Plus récemment, les emprunts aux langues européennes, principalement au français et à l'anglais, sont les plus fréquents.
Dialectes et langues proches
L'intercompréhension est en général possible entre les Iraniens, les Tadjiks et les Afghans parlant persan. Cependant, on peut remarquer deux choses : d'une part, le dari est le nom local du dialecte oriental du persan, une des deux langues officielles de l'Afghanistan, dont le hazaragi — parlé par le peuple Hazara du centre de l'Afghanistan. D'autre part, le tadjik peut aussi être considéré comme un dialecte du persan mais, au contraire du farsi et du dari, il s'écrit avec l'alphabet cyrillique.
Auparavant, deux alphabets différents étaient utilisés pour le moyen persan : l'un, appelé pehlevi, est une adaptation de l'alphabet araméen ; l'autre est un alphabet iranien originel appelé dîndapirak (littéralement : écriture de la religion). Environ 150 ans après la conquête de l'Empire perse par les Arabesmusulmans, les Persans adoptent l'alphabet arabe en remplacement de leur ancien alphabet. Le texte se lit de droite à gauche. Les lettres prennent quatre formes : isolée, initiale, médiane et finale. Les voyelles brèves (a, é, o) ne sont pas écrites mais les voyelles longues (â, i, ou) le sont. L'alphabet persan présente certaines différences avec l'alphabet arabe[21]. Notamment, il compte quatre lettres supplémentaires, du fait que quatre sons existant en persan n'existent pas en arabe.
Lettres de l'alphabet perso-arabe
Phonétique API
Lettre (s)
Nom (s)
Translittération
Notes
[ɒː], [a], [e], [o]
ا
aléf
â, a é, o
L'aléf marque la présence d'une voyelle initiale (a, e, o) ou se prononce [a] à l'intérieur d'un mot. L'aléf kolâhdâr (آ), toujours initiale, se prononce â /ɒː/.
[b]
ب
bé
b
[p]
پ
pé
p
N'existe pas en arabe.
[t]
ت
té
t
/s/
ﺙ
sé
s
Se prononce /s/ à la différence de l'arabe où elle est prononcée /θ/.
[dʒ]
ج
djim
dj
[t͡ʃ]
چ
tché
tch
N'existe pas en arabe.
[h]
ح
hé
h
/x/ [χ]
خ
khé
kh
[d]
د
dâl
d
/z/
ﺫ
zâl
z
Se prononce /z/ à la différence de l'arabe où elle est prononcée /ð/.
[ɾ]
ر
ré
r
[z]
ز
zé
z
[ʒ]
ژ
jé
j
N'existe pas en arabe.
[s]
س
sin
s
[ʃ]
ش
chin
ch
[s]
ﺹ
sâd
s
La lettre ص (sâd) est restreinte à des emprunts à l'arabe.
/z/
ﺽ
zâd
z
/t/
ﻁ
tâ
t
La lettre ط (tâ) est restreinte à des emprunts à l'arabe.
/z/
ﻅ
zâ
z
/ʔ/ [ʔ, Vˁ]
ﻉ
eyn
a,e
/q/ [ɢ, ɣ]
ﻍ
gheyn
gh
[f]
ف
fé
f
/q/ [ɢ, ɣ]
ﻕ
ghâf
gh
/k/ [kh, ch]
ک
kâf
k
La lettre arabe ك n'est pas utilisée en persan.
[g]
گ
gâf
g
N'existe pas en arabe.
[l]
ل
lâm
l
[m]
م
mim
m
[n]
ن
noun
n
[u], [v]
و
vâv
ou, v
La lettre sert à noter le son o dans les mots دو (do, deux) et تو (to, tu).
/h/ [h, ɦ]
ﻩ
hé
h
[j], [i:]
ی
yé
y, i
Cette lettre se prononce parfois ɑ:. La lettre arabe ي n'existe pas en persan.
Les diacritiques en persan comprennent notamment le tachdid, le sokoun, le fathé, le kasré et le zammé. Ces signes sont très rarement utilisés en pratique. Le tachdid est une petite barre oblique placée en suscrit sur une consonne marquant qu'on la prononce deux fois de suite. Par exemple, le mot دکان (magasin) se prononce dokkân, en doublant le son k. Le sokoun est un petit cercle inscrit au-dessus d'une consonne pour marquer qu'elle n'est pas suivie par un son de voyelle. Ce signe est le plus souvent omis sauf lorsqu'il élimine toute ambiguïté. Il peut être inscrit par exemple sur le râ (ر) dans le mot مرد (homme). Dans certains cas où il peut y avoir forte ambiguïté, les voyelles peuvent être marquées sur la consonne par l'ajout du fathé (petite barre oblique au-dessus de la consonne) pour le son a ([a]), du kasré pour le son é ([e]), du zammé pour le son o ([o]). Les signes de ponctuation sont les mêmes qu'en français, sauf la virgule et le point d'interrogation (؟) qui s'écrivent à l'envers[21].
Plusieurs mots persans d'origine arabe sont écrits différemment du mot arabe original. Ainsi, alef avec la hamza en dessous ( إ ) se change toujours en aléf ( ا ) ; généralement teh marbuta ( ة ) se change en té ( ت ) ou en hé ( ه ), sans qu'il s'agisse d'une règle absolue ; plusieurs mots utilisant différents types de hamza sont écrits avec une autre sorte de hamza (de cette manière مسؤول devient مسئول).
Les marques diacritiques utilisées dans le script arabe, ou harakat, sont aussi utilisées en persan, bien que certaines se prononcent différemment. Par exemple un damma en arabe se prononce /u/, alors qu'en persan on le prononce /o/. La variante persane ajoute aussi une notion de pseudo-espace à l'écriture arabe, appelée un ZWNJ (Zero-width non-joiner, le liant sans chasse U+200D) dans le standard Unicode et la norme ISO 10646. Ce caractère agit comme une espace en déconnectant deux caractères adjacents qui seraient optionnellement joints sans le ZWNJ qui n'a pas de largeur visuelle. Les caractéristiques du persan sont reprises par d'autres langues comme le pashto ou l'ourdou et a parfois été encore plus étendu avec d'autres lettres ou de nouveaux signes de ponctuation.
Alphabet latin
L'alphabet universel persan (UniPers / Pârsiye Jahâni) est un alphabet fondé sur l'alphabet latin créé il y a plus de 50 ans en Iran et popularisé par Mohammad Keyvan, qui l'a utilisé dans nombre de livres persans pour les étrangers et les voyageurs. Il met de côté les difficultés de l'alphabet traditionnel fondé sur l'arabe, avec ses multiples formes de lettres, et s'adapte particulièrement bien au contexte moderne des médias écrits.
L'alphabet international persan (IPA2[22]), communément appelé Pársik est un autre alphabet basé sur le script latin développé récemment, principalement par A. Moslehi, linguiste comparatif qui a défini le projet, sous l'autorité de l'Association des linguistes persans. Il est réputé être le plus exact des alphabets persans fondés sur le script latin dans lequel beaucoup d'aspects linguistiques du persan moderne sont respectés. Cependant, ces règles ne sont pas aussi simples qu'UniPers.
Fingilish, ou Penglish, est le nom donné aux textes écrits utilisant l'alphabet latin de base. Il est communément utilisé dans le cadre d'applications de messagerie instantanée, de courrier électronique et SMS.
Phonétique
La prononciation en persan est semblable à celle du français. Le persan comporte six voyelles et vingt-deux consonnes (vingt-trois avec le « ʔ », d'origine arabe), dont deux affriquées/t͡ʃ/ (ch) et /d͡ʒ/ (j). Historiquement, le persan distingue la longueur : les voyelles longues /i:/, /u:/, /ɑ:/ contrastant avec les voyelles courtes /e/, /o/, /æ/. Le persan moderne parlé, cependant, ne fait généralement plus ce type de distinctions.
Les phrases déclaratives normales sont ordonnées « (S) (PP) (O) V ». Les phrases simples peuvent comprendre des sujets optionnels, des groupes prépositionnels et des objets, suivis du verbe. L'adjectif se place généralement après le substantif. Dans ce cas, l'ézâfé (son [e] (é)) s'ajoute après le nom pour marquer la relation entre les deux éléments. L'ézafé n'est pas marqué à l'écrit[21]. Si l'objet est défini, alors il est suivi du suffixe rɑ: (ﺭﺍ) et précède les groupes propositionnels « (S) (O + « rɑ: ») (PP) V »[23].
fardâ u in ketâbhâ va daftarhâ-râ be šomâ midahad = demain il ces livres et cahiers (râ) à vous donnera = demain il vous donnera ces livres et (ces) cahiers
Genre et nombre
En persan, il n'existe pas de genre pour les noms, les pronoms et les adjectifs. Le genre d'une personne est parfois marqué par des noms qualifiants, par exemple avocate se dit ﺧﺎﻧﻢ وﻛﻴﻞ (khânom-é vakil), ce qui signifie littéralement « dame avocat »[24]. Il n'existe pas d'article défini (le, la). Ainsi, le pain se dit ﻧﺎﻦ (nân, littéralement pain). L'article indéfini singulier (un, une) est rendu par يِک (yék, un)[21]. Le nombre ne se marque pas et se comprend implicitement par le contexte de la locution, sauf par le mot ﺗﺎ (tâ) qui marque le lien entre l'adjectif numéral et le substantif. Ainsi, le groupe six pommes se traduit par ﺷﺶ ﺗﺎ ﺳﻴﺐ (chéch tâ sib), soit littéralement « six quantités pomme ». Par ailleurs, aimer les pommes se dit ﺳﻴﺐ ﺩوﺳﺖ ﺩﺍﺷﺘﻦ (sib doust dâchtan), soit littéralement « pomme ami avoir » et avoir des pommes s'exprime par ﺳﻴﺐ ﺩﺍﺷﺘﻦ (sib dâchtan), ce qui équivaut littéralement à « pomme avoir »[25]. L'ézafé est un suffixe prononcé é ([e]) à la fin d'un substantif qui est suivi d'un attribut, d'un autre type d'adjectif ou d'un complément. Il est prononcé mais non écrit. Par exemple, pain chaud s'écrit ﻧﺎﻦ ﮔﺮﻡ et se prononce nân-é-garm, littéralement « pain-é-chaud », mon nom s'écrit اسم من et se prononce ésm-é-man, littéralement « nom-é-moi », centre de la ville ou centre-ville s'écrit مرکز شهر et se prononce markaz-é chahr, littéralement « centre-é-ville »[26].
Verbes et dépendants
Les verbes peuvent exprimer le temps et l'aspect, et ils s'accordent avec le sujet en nombre. La conjugaison est très régulière en persan. Le temps présent et passé est marqué par le radical alors que la désinence ou terminaison indique la personne et le nombre. La troisième personne du singulier se conjugue avec le radical sans terminaison. À l'instar de langues comme l'italien et l'espagnol, le pronom personnel peut ainsi être omis et, lorsqu'il est ajouté au verbe, il marque l'insistance sur le sujet plutôt que l'action ou l'état. Les verbes sont souvent de forme composée, employant un auxiliaire et un nom, un adjectif ou un gérondif pour obtenir un signifié distinct[21]. Il existe certaines formes de contractions du verbe avec un adverbe[26].
La forme négative se forme au moyen du terme نا (na) placé devant le verbe. Par exemple, l'expression tu n'as pas fait est rendue par (to na-kardi = nadkardi). À la forme négative, le verbe être se contracte; ainsi il n'est pas se dit Ounist, ce dernier mot étant la contraction de na + ast. La forme interrogative se prononce avec une intonation prosodique ascendante en fin de phrase, comme en français familier. À l'écrit, elle est marquée par le point d'interrogation retourné (؟) et par le mot « âyâ », littéralement « est-ce que », mais dont l'emploi est toutefois facultatif[26]. Par exemple « est-ce que tu as? » se rend par « âyâ to dâri? ».
Personnes, pronoms personnels, terminaisons verbales et possessifs
Les suffixes prédominent dans la morphologie du persan, bien qu'il y ait aussi un petit nombre de préfixes. Le vocabulaire du persan comprend des mots empruntés, venant pour la plupart de l'arabe, de l'anglais, du français et des langues turques.
De la même façon, le persan influence les vocabulaires d'autres langues, spécialement les langues indo-iraniennes et turques. Beaucoup de mots persans ont aussi trouvé leur chemin jusqu'à la langue anglaise. Plus de 40 % des mots utilisés en persan ont des racines arabes[27].
Vocabulaire usuel persan
Français
Persan
Prononciation
Français
Persan
Prononciation
Oui
بله
balé
Non
نه
na
Bonjour, salut
سلام
salâm
Au revoir
خدا حافظ
khodâ hâfez
S'il vous plaît
لطفا
lotfan
Merci
تشکر
Tachakor
Homme
مرد
mard
Femme
زن
zan
Enfant
بچه
battché
Père
پدر
pédar
Mère
مادر
mâdar
Garçon, fils
پسر
pésar
Fille
دختر
dokhtar
Jour
روز
rouz
Nuit
شب
chab
Terre
زمین
zamin
Ciel
آسمان
âsemân
Eau
آب
âb
Feu
آتش
âtach
Pain
ﻧﺎﻦ
nân
Riz
برنج
berendj
Pomme
سیب
sib
Fleur
گل
gol
Chat
گربه
gorbé
Marché
ﺑﺎزﺍﺭ
bâzâr
Magasin
دکان
dokkân
Centre
مرکز
markaz
Ville
شهر
chahr
Maison
خانه
khâné
Lit
تخت
takht
Santé
سلاﻤﺖ
salâmat
État
حال
hâl
Nom, prénom
نام
nâm
Ami
دوست
doust
Jeu
بازی
bâzi
Persan
فارسی
fârsi
Grand
بزرگ
bozorg
Petit
كوچک
koutchak
Chaud
ﮔﺮﻡ
garm
Froid
سرد
sard
Bon
خوب
khoub
Mauvais
بد
bad
Facile
آسان
âsân
Difficile
سخت
sakht
Sachant
بلد
balad
Adverbes et pronoms interrogatifs
Qui
کی
ki
Que, quoi
چه
tché
Comment
چطور
tchétor
Peu
ﻛﻢ
kam
Un peu
یک کمی
yek kami ou kami
Beaucoup, très
خیلی
khéyli
Bien
خوب
khoub
Mal
بد
bad
Dehors
بیرون
biroun
Où
کجا
kodjâ
Prépositions
À
ﺑﻪ
bé
Avec
با
bâ
Dans
ﺩر
dar
De
از
az
Sous
زیر
zir-é
Conjonctions
Et
و
va / o
Le kh correspond au j espagnol (jota) ou au ch allemand dans Bach.
↑H. Pilkington,"Islam in Post-Soviet Russia",Psychology Press, Nov 27, 2002. p. 27 :
"Among other indigenous peoples of Iranian origin were the Tats, the Talishes and the Kurds".
↑T. M. Masti︠u︡gina, Lev Perepelkin, Vitaliĭ Vi͡a︡cheslavovich Naumkin, "An Ethnic History of Russia: Pre-Revolutionary Times to the Present",Greenwood Publishing Group, 1996 . p. 80:""The Iranian Peoples (Ossetians, Tajiks, Tats, Mountain Judaists)".
↑Gilbert Lazard, « The Rise of the New Persian Language », dans R. N. Frye, The Cambridge History of Iran, vol. 4, Cambridge, , 595–632 p. :
« The language known as New Persian, which usually is called at this period (early Islamic times) by the name of Dari or Farsi-Dari, can be classified linguistically as a continuation of Middle Persian, the official religious and literary language of Sassanian Iran, itself a continuation of Old Persian, the language of the Achaemenids. Unlike the other languages and dialects, ancient and modern, of the Iranian group such as Avestan, Parthian, Soghdian, Kurdish, Balochi, Pashto, etc., Old Persian, Middle and New Persian represent one and the same language at three states of its history. It had its origin in Fars (the true Persian country from the historical point of view) and is differentiated by dialectical features, still easily recognizable from the dialect prevailing in north-western and eastern Iran. »
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↑Ulrich Ammon, Norbert Dittmar, Klaus J. Mattheier et Peter Trudgill, Sociolinguistics: An International Handbook of the Science of Language and Society, vol. 3, Walter de Gruyter, , 2nd éd., p. 1912 :
« The Pahlavi language (also known as Middle Persian) was the official language of Iran during the Sassanid dynasty (from 3rd to 7th century A. D.). Pahlavi is the direct continuation of old Persian, and was used as the written official language of the country. However, after the Moslem conquest and the collapse of the Sassanids, Arabic became the dominant language of the country and Pahlavi lost its importance, and was gradually replaced by Dari, a variety of Middle Persian, with considerable loan elements from Arabic and Parthian (Moshref 2001). »
↑Prods Oktor Skjærvø, « Iran, vi. Iranian languages and scripts », dans Encyclopædia Iranica, vol. XIII, , 344–377 p. (lire en ligne) :
« (...) Persian, the language originally spoken in the province of Fārs, which is descended from Old Persian, the language of the Achaemenid empire (6th–4th centuries B.C.E.), and Middle Persian, the language of the Sasanian empire (3rd–7th centuries C.E.). »
↑Richard Davis, « Persian », dans Josef W. Meri et Jere L. Bacharach, Medieval Islamic Civilization, , 602–603 p. :
« Similarly, the core vocabulary of Persian continued to be derived from Pahlavi, but Arabic lexical items predominated for more abstract or abstruse subjects and often replaced their Persian equivalents in polite discourse. (...) The grammar of New Persian is similar to that of many contemporary European languages. »
soit d'une confusion entre les paramètres périodique et éditeur.
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↑ a et bJ.T.P. de Bruijn, « Persian literature », dans Encyclopædia Britannica, (lire en ligne)
↑Prods Oktor Skjærvø, « Iran vi. Iranian languages and scripts (2) Documentation », dans Encyclopædia Iranica, vol. XIII, 348–366 p. (lire en ligne) (consulté le )
↑Gernot Windfuhr, "Persian Grammar: history and state of its study", Walter de Gruyter, 1979. pg 4:""Tat- Persian spoken in the East Caucasus"".
↑V. Minorsky, "Tat" in M. Th. Houtsma et al., eds., The Encyclopædia of Islam: A Dictionary of the Geography, Ethnography and Biography of the Muhammadan Peoples, 4 vols. and Suppl., Leiden: Late E.J. Brill and London: Luzac, 1913–38.
↑V. Minorsky, "Tat" in M. Th. Houtsma et al., eds., The Encyclopædia of Islam: A Dictionary of the Geography, Ethnography and Biography of the Muhammadan Peoples, 4 vols. and Suppl., Leiden: Late E.J. Brill and London: Luzac, 1913–38.
Excerpt: Like most Persian dialects, Tati is not very regular in its characteristic features".
↑C Kerslake, Journal of Islamic Studies (2010) 21 (1): 147-151. excerpt:"It is a comparison of the verbal systems of three varieties of Persian—standard Persian, Tat, and Tajik—in terms of the 'innovations' that the latter two have developed for expressing finer differentiations of tense, aspect and modality..." [1]
↑Borjian, Habib, "Tabari Language Materials from Il'ya Berezin's Recherches sur les dialectes persans", Iran and the Caucasus, Volume 10, Number 2, 2006 , p. 243-258(16). Excerpt:"It embraces Gilani, Ta- lysh, Tabari, Kurdish, Gabri, and the Tati Persian of the Caucasus, all but the last belonging to the north-western group of Iranian language".
↑Windfuhr, Gernot. The Iranian Languages. Routledge. 2009. p. 417.
Dominique Halbout et Muhammad-Hossein Karimi, Le Persan, Chennevières-sur-Marne, Assimil, coll. « Sans peine », , 828 p. (ISBN978-2-7005-0525-2)
Christophe Balaÿ, Hossein Esmaïli , Le Persan au quotidien, Paris, L'Asiathèque, 2012. (ISBN978-2-36057-024-9)
Gilbert Lazard, Grammaire du persan contemporain, Téhéran, Institut français de recherche en Iran, 2006 [1957]. Nouvelle édition avec la collaboration de Yann Richard, Rokhsareh Hechmati et Pollet Samvelian. (ISBN2- 909961-37-0)