Pour améliorer la vérifiabilité de l'article ainsi que son intérêt encyclopédique, il est nécessaire, quand des sources primaires sont citées, de les associer à des analyses faites par des sources secondaires. Motif : Huit références renvoient au CSPT lui-même, deux à Jean-Paul Ribes, le président du CSPT, et une à l'Alliance Tibet-France, dont le CSPT fait partie.
Le Comité de soutien au peuple tibétain (CSPT) est une association française solidaire du peuple tibétain, fondée le 17 décembre 1987 par Anne de la Celle, Jean-Paul Ribes, Muriel Huster et Anne Ribes, dont le siège est à Maule[1]. L’association œuvre pour la libération de prisonniers politiques tibétains[2]
Objectif
Le CSPT se donne comme objectif d’informer l’opinion française, ainsi que les personnalités politiques et les médias sur la situation au Tibet[3].
Origine et activités
En 1985, Jean-Paul Ribes se rend à Lhassa au Tibet depuis Katmandou. C’est à la suite de ce voyage qu’il fonde avec Muriel Huster, Anne de la Celle et Anne Ribes en 1987 le CSPT[4], association solidaire du peuple tibétain dont il est aujourd’hui le président[5].
Le CSPT a organisé des manifestations et des conférences. Il a promu la constitution du Groupe d'études sur le problème du Tibet à l’Assemblée Nationale ainsi que des rencontres entre des membres du gouvernement français et des responsables tibétains[3].
En 1991, le CSPT participe à l'Année internationale du Tibet[3]. C'est dans ce cadre qu'il soutient la conférence internationale des journalistes, parrainée par le Groupe d'études sur le problème du Tibet, à l'Assemblée Nationale le 25 mai 1991[6]
Depuis 1992, le CSPT organise une campagne pour que les municipalités parrainent des prisonniers d’opinion tibétains et crée des groupes régionaux, en région parisienne, en Bretagne, en Eure-et-Loir, et en Midi Pyrénées[3].
Danielle Laeng, représentante du CSPT en Inde, a publié La prisonnière de Lhassa avec Philippe Broussard, retraçant la vie de Ngawang Sangdrol, alors condamnée à 35 ans de prison[7].
En 1988, le 14e dalaï-lama déclara à l’attention du CSPT[3]: « En réalité, je suis persuadé que la sauvegarde et le maintien des droits du peuple tibétain sont entre les mains de l’Humanité tout entière. Ainsi, je me réjouis de vous voir œuvrer dans ce sens [...] et je vous prie instamment de poursuivre vos efforts jusqu’à ce que mûrissent les fruits de la vérité »
CSPT en Suisse
Une autre association, présidée par Claude Levenson, ayant son siège en Suisse, porte le même nom[11].