Ngawang Sangdrol (tibétain : ངག་དབང་སངས་སྒྲོལ།, Wylie : ngag dbang sangs sgrol), née à Lhassa en 1977 est une nonne bouddhiste tibétaine et une militante pour la liberté du Tibet. Arrêtée à l’âge de 11 ans et condamnée à 24 ans de prison, elle est à présent libérée[1].
En , dans la prison de Drapchi à Lhassa, quatorze nonnes, dont Ngawang Sangdrol, enregistrent clandestinement des chants de liberté. L’enregistrement est distribué dans tout le Tibet. « Ces chants sont un témoignage des souffrances et de l’agonie des prisonniers politiques tibétains »[3]. Pour ces chants, elles sont accusées de propagande contre-révolutionnaire et leurs peines sont rallongées de 5 à 9 ans[4],[5].
Un livre de Philippe Broussard et Danielle Laeng, intitulé La prisonnière de Lhassa, est publié en 2001 avant sa libération.
Le film documentaire de Marie LouvillePrisonnière à Lhassa, consacré à Ngawang Sangdrol, sa vie et sa libération, relatant l'intervention déterminante de John Kamm, a été diffusé en 2006 sur France 2[12].
En 2013, Ngawang Sangdrol, inquiète de la restructuration des abords du barkhor à Lhassa[13], engage une pétition demandant la protection du site[14].
Hommage
Dans l'album Touché, paru en 1997, l'auteur compositeur interprète Yves Duteil lui rend un hommage, à travers la chanson "La tibétaine"[15].