Le réseau est exploité pour sa partie urbaine par la Régie des transports du Territoire de Belfort (RTTB) et pour sa partie suburbaine par des transporteurs privés via des contrats de délégation de service public (DSP), pour le compte de l'autorité organisatrice de la mobilité, le Syndicat mixte des transports en commun du Territoire de Belfort (SMTC 90)[1].
Plus de 9,5 millions de voyageurs ont été transportés en 2014.
Après 1952, une ligne de trolleybus a succédé à l'ancien tramway[2]. L'ancienne CTEB laisse sa place à la Société des trolleybus urbains de Belfort (STUB), société d'économie mixte dont la ville de Belfort détient 40 % des parts à partir de [2]. L'exploitation se fait à l'aide de trolleybusVétra VBR, au nombre de 9, sur l'unique ligne entre la gare de Belfort et Valdoie[2].
En 1958, la STUB achète son premier autobus pour assurer du transport scolaire, vers un établissement non desservi par le trolleybus[2]. En 1963, elle achète un Vétra VBRh d'occasion provenant de l'ancien réseau de trolleybus de Strasbourg[2]. Dans le même temps, les autocars Cardot mettent en place à titre expérimental une desserte du quartier des Résidences avec la ligne de la pépinière, en passant par Madrid et Blum[2].
En 1964, livraison de deux autobus Saviem : un AHH/V 522 de grande capacité et un SC 6 de moyenne capacité[2]. L'année suivante, l'exploitation à un agent (suppression du receveur) est instaurée et la billetterie simplifiée[2]. Une desserte du quartier des Glacis est mise en place à partir du [2].
En 1967, la ville décide, dans un souci de rationalisation des transports et de faire des économies, de rétrocéder à la STUB l'ensemble des lignes des autocars Cardot, ainsi que quatre autobus Verney[2]. En 1970 la STUB commande quatre Brossel BL 55 S[2].
L'année 1972 est marquée par la suppression du trolleybus[2]. Le matériel devenant obsolète et Vétra ayant fait faillite en 1964, la STUB se tourne alors vers l'autobus, plus flexible en termes d'exploitation[2]. Tout en conservant son sigle, le nom de la société est changé en Société des transports urbains de Belfort[2]. Un cinquième et dernier Brossel est mis en service[2].
En 1976, quatre BerlietPR 100 PA sont mis en service, et le réseau est réorganisé autour de cinq lignes[2] :
1 : Valdoie ↔ Gare ;
2 : Place d'armes ↔ Résidences ;
3 : Place d'armes ↔ Bavilliers (route de Froideval) ;
4 : Gare ↔ Glacis ;
5 : Place d'armes ↔ Le Mont.
La Compagnie des transports de la région de Belfort
Le SMTC 90 est créée en 1979 à la suite d'une volonté de réformer la gérance des transports départementaux[3],[4]. Mais aussi, au mois de novembre, est créée la CTRB qui remplace l'ancienne STUB. La ville de Belfort devient actionnaire majoritaire (51 %) de la CTRB, et le conseil général du Territoire de Belfort le devient aussi[3].
En , le réseau est restructuré autour de six lignes exploitées à l'aide de 29 autobus[3] :
1 : Valdoie ↔ Résidences
2 : Belfort ↔ Prés d'Aumont
3 : Glacis ↔ Cravanche
4 : Le Mont ↔ Danjoutin
5 : Essert ↔ Froideval
6 : Bavilliers ↔ Belfort
Un réseau est mis en place à Delle et le réseau périurbain est composé des lignes suivantes, complétés par le ramassage scolaire[3] :
15 : Belfort ↔ Vézelois
16 : Belfort ↔ Roppe
17 : Belfort ↔ Évette-Salbert
18 : Belfort ↔ Sermamagny
19 : Belfort ↔ Éloie
En 1983, l'ancien dépôt datant de l'époque des tramways est abandonné au profit de nouvelles installations à Danjoutin[3].
En 1989 le réseau est restructuré, tandis que le réseau suburbain est affrété à d'autres transporteurs[3] :
1 : Valdoie ↔ Résidences
2 : Prés d'Aumont ↔ Glacis
3 : Cravanche ↔ Pépinière
4 : Le Mont ↔ Bavilliers
5 : Essert ↔ Danjoutin
6 : Froideval ↔ Offemont / Roppe
En 1991, le réseau reçoit ses premiers Renault R312, l'identité visuelle change[3].
En 1997, le réseau reçoit ses premiers autobus à plancher bas : les Renault Agora. La CTRB fête un siècle de transports à Belfort[3].
L'année 2001 voit la mise en place de la billétique « Pass N'go » et de la nouvelle livrée « Un monde en commun »[3]. En juin, la communauté de l'Agglomération Belfortaine rachète les parts détenues précédemment par la ville de Belfort dans la CTRB[3].
En 2003, la ligne 10 est créée entre la vieille-ville et le quartier de la Méchelle[3].
La Régie des transports du Territoire de Belfort et Optymo
Ce réseau fait suite à la CTRB, la Compagnie de transports de la région de Belfort, qui avait été fondée en 1979[5]. L'ancien réseau devait se moderniser. En effet depuis sa création en 1979, il n'avait pas connu de véritables changements et n'était plus adapté aux attentes des utilisateurs. Il a nécessité plus de deux ans de réflexion[6].
Le nouveau réseau Optymo est mis en service le . Il est doté du système d'aide à l'exploitation (SAE), et de nombreux travaux réalisés durant le printemps et l'été 2007 permettent aux lignes urbaines d'avoir une fréquence de 10 min de 7 h à 19 h et de 40 min en soirée, une fréquence de 20 min le samedi matin et de 10 min l'après-midi. Des sites propres au centre-ville ont été créés, la voirie a été améliorée, et le nombre d'arrêts a été revu en respectant une distance de 300 m entre eux.
Le système de billetterie a également changé le . Le paiement à bord des bus a été supprimé. Les usagers peuvent opter entre des tickets à acheter auprès des commerçants dépositaires ou un abonnement avec une carte à puce gratuite. Avec la carte, seuls les voyages effectués sont facturés, mensuellement. Au-delà d'un certain nombre de voyages avec la carte à puce, les trajets supplémentaires sont gratuits. On peut également acheter à tout moment un titre de transport dématérialisé, à l'aide d'un téléphone portable : en cas de contrôle, il suffit de montrer le message reçu (SMS), qui atteste la transaction.
Le , le TAD est revu autour de trois zones couvrant 77 communes[11] : Nord (complément des lignes 3, 37 et 71/72), Est (complément des lignes 11, 21 et 71/72) et Sud Agglo (complément des lignes 3, 21 et 30/31).
Le , une nouvelle flotte de bus fonctionnant au GPL a été mise en service[12] sur les lignes urbaines et suburbaines. Le 7 janvier, le réseau subit ses premières adaptations[13] : Prolongement de la 37 jusqu'à Belfort 4 As, via Chaux, Valdoie et la zone Techn'hom, provoquant la suppression de la branche de la 3 jusqu'à Chaux, et des lignes 71 et 72 au lycée Courbet de Belfort. Un quatrième secteur TAD, Sud-Territoire, est créé en juillet pour les communes qui ne bénéficiaient pas encore du TAD[14].
Le le réseau Optymo a mis en place une nouvelle ligne, la ligne 8 « Cœur de Ville » qui dessert le centre ville de Belfort et sa vieille ville. Depuis le il est possible d’acheter son ticket de bus par SMS, ce qui constitue une première en France[15].
Le , les bus urbains furent prolongés jusqu'à 22 h 30, voire 23 h en fin de ligne. Le , un service plus complet le dimanche a été mis en place sur tout le département.
Le , le TAD est renommé Optymo à la demande[16], la ligne S11 disparaît[17]. Le , les lignes 6 et 7 fusionnent pour former une nouvelle ligne 6[18]. Le , la ligne S2 est supprimée[19]. Le , les lignes 3 et 30 sont prolongées jusqu'à 23h30 pour desservir la gare de Belfort - Montbéliard TGV.
Le , une partie du nouveau réseau a été mise en place, les lignes 8, S10 et les lignes directes (LD) de Beaucourt et Delle sont supprimées. Le , le système de vélo en libre service est mis en place sur 21 stations dans Belfort.
Le , le réseau urbain de Belfort et son agglomération est transformé en réseau Bus à haut niveau de service avec une fréquence de 5 min sur la ligne 1 et le tronc commun de la ligne 2, une fréquence de 10 min sur les lignes 4, 5, et le tronc commun de la ligne 3, et une fréquence de 30 min sur les lignes suburbaines, voire 15 min sur des tronçons communs. Pour cela, 4,5 km de transport en commun en site propre ont été aménagés sur 15 stations, soit 7,6 km de TCSP cumulés sur l'ensemble du réseau. Cinq lignes régulières empruntent les sites propres[20]. Les voies TCSP représentent environ 40 % du parcours de la ligne 1 et 30 % des parcours des lignes 2 à 5.
Différents aménagements urbains ont été également réalisés :
au centre-ville de Belfort, la mise en place de la plate-forme TCSP en béton strié ;
la création ou le réaménagement de pôles d'échanges dont Gare, Madrid-Follereau, République et Valdoie Mairie-Blumberg ;
la réorganisation du plan de circulation en centre-ville et la fluidification du trafic automobile en aménageant les carrefours saturés aux heures de pointe sur les boulevards qui contournent la ville ;
Depuis le , selon des raisons budgétaires invoquées, les fréquences des lignes urbaines passent à 7 min 30 s au lieu de cinq (ligne 1 et tronc commun de la ligne 2), celles à 10 min passent à 15 min (lignes 4 et 5), excepté la ligne 3 (qui dessert la gare TGV) qui reste inchangée (deux bus sur trois pour la gare TGV, un sur trois pour Châtenois-les-forges, mais desserte combinée le soir et pendant les vacances). Les lignes suburbaines ne sont pas affectées par cette diminution de services, à l'exception de la ligne B qui passe intégralement en transport à la demande. Par le même temps, quelques prolongements ponctuels ont lieu : ligne 2 prolongée jusqu'à Argiésans six fois par jour et la ligne 4 est prolongée jusqu'à Froideval six fois par jour également.
Depuis l'hiver 2015, le « Bus des neiges » à destination du ballon d'Alsace n'est plus effectué par le réseau Optymo en raison du coût jugée trop élevé pour le SMTC déficitaire et cherchant à faire des économies[21]. La régie du Ballon d'Alsace a signé une convention avec le conseil départemental du Territoire de Belfort et la Chambre de commerce et d'industrie pour reprendre le service, exploité par LK Horn[21].
En , le SMTC 90 rompt le contrat avec la société TRF, assurant une partie du réseau suburbain, en raison des défaillances à répétition et des plaintes nombreuses des usagers envers l'exploitant : retards, manque d'entretien des véhicules et même excès de vitesse[22]. Le la société TRF est placée en liquidation judiciaire, et cessera toute activité le [23].
Un nouvel appel d'offres a été lancé pour l'exploitation du nouveau réseau périurbain qui entre en service le et qui est principalement caractérisé par la suppression du transport à la demande en raison d'économies budgétaires, ce service coûtant 2,5 millions d'euros par an et ayant été, selon le directeur du SMTC, dévoyé de son but originel et le « transport à la demande est devenu un service de taxis surtout pour les jeunes » et qu'en conséquence « [les] bus tournent ainsi partout et parfois à vide »[24]. Cette restructuration entraîne une diminution de 13 % de l'offre kilométrique[25]. L'appel d'offres a été remporté par les compagnies LK / Horn et Transdev Grand Est pour les lignes régulières et une partie des scolaires, et les sociétés Autocars Maron et Saadibus pour les lignes scolaires[26]. Le , la ligne 9 est créée pour desservir le quartier de La Miotte à Belfort à la place de la ligne 24, en raison de la saturation de la circulation dans le quartier[27]. Le 6 juillet de la même année, la ligne N1 est renommée et devient la ligne 8[28].
Le réseau suburbain constitué de sept lignes principales (20 à 26) et de onze lignes secondaires (30 à 40) desservant le reste du Territoire de Belfort, dont Delle, et une commune du Doubs : Badevel, ce réseau est réduit à quatre lignes (90 à 93) les dimanches et jours fériés ;
La proximité avec le territoire de Pays de Montbéliard Agglomération fait qu'il est possible de faire des correspondances avec le réseau Evolity en dehors de la ligne X : Les lignes 26, 36, 37 et 93 desservant Beaucourt bénéficient d'une correspondance avec la ligne F d'Evolity. Le terminus de la ligne 3 à Châtenois-les-Forges offre une correspondance avec la ligne E d'Evolity qui y effectue elle aussi son terminus, sauf les dimanches et jours fériés.
Le transport des personnes à mobilité réduite est assurée par deux services. L'ensemble des bus urbains possède une rampe d'accès située sur la porte centrale qui, combinée au quai des stations, permettent un accès aisé aux bus. L'autre service est celui de navettes destinées aux personnes souffrant d'un handicap les empêchant d'utiliser le réseau classique[29]. Il fonctionne en porte-à-porte, sans arrêt prédéfini, du lundi au samedi et est accessible avec le Pass Optymo uniquement, un trajet coûtant 2. La plupart des bus suburbains possède aussi une rampe d'accès.
Arrêts
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Identité visuelle
Logos
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Mis en place le avec 200 vélos et 21 stations, ce service de vélos en libre-service est composé en 2016 de 260 vélos et de 30 stations réparties sur les communes de Bavilliers, Belfort, Cravanche, Essert, Offemont et Valdoie[30],[31]. Il est accessible en permanence tous les jours, même à des heures avancées de la nuit, quand le réseau de bus ne fonctionne pas[31].
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Mis en place le , ce service d'autopartage est composé en 2017 de 79 véhicules et d'une cinquantaine de stations réparties sur les communes de Bavilliers, Belfort, Essert, Cravanche, Danjoutin, Offemont et Valdoie[30],[33],[34],[35]. Il est accessible en permanence tous les jours, même à des heures avancées de la nuit, quand le réseau de bus ne fonctionne pas et permet même un usage pour des longs trajets comme Belfort-Paris par exemple[34].
Quatre modèles sont mis à disposition, avec un choix de carrosseries variés[34] :
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L'ensemble de la flotte de la RTTB destinée au réseau urbain est constitué de :
42 autobus standards MAN Lion's City dont : 38 exemplaires acquis en 2008, roulants au GPL et 4 exemplaires acquis en 2013, roulants au gazole et répondant aux normes Euro 6;
La grande majorité flotte au GPL sera remplacée en 2020 par 30 bus hybrides Diesel équipés d'une technologie d’hybridation légère, plus aucun constructeur ne produisant de bus au GPL, avec comme objectif à long terme de s'équiper de bus électriques[36]. Les nouveaux véhicules seront toujours des MAN Lion's City, avec cette fois-ci trois portes sur les standards ; en 2022 sept bus à hydrogène seront mis en service sur le réseau ou sur les liaisons Belfort-Montbéliard et 20 autres arriveront en 2025[37].
Des bus électriques de marque Van Hool, alimentés par pile à combustible à hydrogène, seront mis en service en 2023[38].
Dépôt
Le dépôt bus se situe Rue des 3 Réseaux à Danjoutin.
Accidents
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Sécurité
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Tous les bus du réseau urbain sont équipés de plusieurs caméras de vidéo surveillance.
Personnel d'exploitation
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Information aux voyageurs
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Tarification et financement
Le système tarifaire du réseau ne compte pas de zones tarifaire, ni de vente de titres à bord des bus. Il repose essentiellement sur une carte de transport unique, le pass Optymo, et sur le post-payement : l'usager ne paye qu'après avoir utilisé l'un des modes de transport du réseau, de ce fait il n'y a pas d'abonnements au mois ou à l'année sur le réseau Optymo, la facturation s'effectuant le cas échéant le 15 du mois suivant le mois où l'utilisateur a voyagé ; s'il n'a pas utilisé le réseau durant un mois, l'utilisateur ne paye rien[39].
Les utilisateurs occasionnels peuvent acheter des tickets classiques, des tickets par SMS ou par l'application smartphone Nord Franche-Comté Mobilités. Un ticket un trajet coûte 1,50 € si achat par SMS, via Nord Franche-Comté Mobilités, aux distributeurs à la gare TGV ou à la gare de Belfort-ville et 1 si achat via le pass Optymo, avec un coût plafonné à 36 € (13 € en tarif réduit) par mois[40],[41].
Le ticket journée coûte 3,60 €, 12 € pour dix voyages et 14 € en formule hebdomadaire, ils sont en vente dans les agences Optymo et dans les relais[41]. Le ticket groupe existe pour cinq, dix ou quinze personnes et vendu respectivement 5, 10 ou 15 €, dans les agences Optymo uniquement[41].
Pour les services de vélo et d'autopartage, dont l'accès nécessite la détention d'un pass Optymo, la tarification se décline comme suit[39] :
vélos en libre-service : 0,02 € la minute, soit 1,20 € pour une heure de location ;
autopartage : 1 € de l'heure + 0,20 € le kilomètre.
Les anciens combattants et les veuves de guerre ou d'anciens combattants, âgés de 70 ans ou plus, peuvent voyager gratuitement à condition de disposer de la carte Mimosa. D'autres titres spécifiques existent pour les utilisateurs se déplaçant dans l'aire urbaine Belfort-Montbéliard, dont des titres combinés avec le réseau Evolity de Montbéliard.
Impact socio-économique
Trafic
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Dans la culture
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