Le Racing 92 est sextuple champion de France (1892, 1900, 1902, 1959, 1990, 2016) dont le premier championnat de l'histoire en 1892, un de Pro D2, une Coupe de l'Espérance et quinze titres de champions de France dans les catégories de jeunes, en incluant le palmarès des deux clubs fondateurs. Il est depuis 2006 présidé par Jacky Lorenzetti, actuel actionnaire majoritaire du club après avoir racheté la majorité des parts de la SASP. L'équipe première évolue dans le Top 14 depuis 2009. Elle est championne de France 6 fois, dont la dernière en 2016 au Camp Nou, devant 99 124 spectateurs (record mondial de spectateurs pour un match de rugby entre clubs).
Histoire
Triple champion de France 1892, 1900 et 1902
Le Racing Club, fondé en 1882, était à l’origine une association vouée à l’athlétisme. Devenu Racing club de France en 1885, il ajoute régulièrement de nouvelles sections (17 en 2006, pour 20 000 licenciés), dont celle de rugby à XV, créée en 1890. Le Racing devient alors un protagoniste majeur du rugby français. Le club remporte le premier championnat de France en un match unique, le 20 mars 1892[1], en battant le Stade français Paris rugby 4-3. L’année suivante, les stadistes prennent leur revanche (7-3). Le Racing termine deuxième de la compétition disputée uniquement par les clubs parisiens jusqu’en 1898 avant d’être sacré à deux reprises en 1900 et en 1902 face au Stade bordelais. Enfin, il s’incline en finale contre le Stade toulousain en 1912. Il remporte la Coupe de l'Espérance, qui fait office de championnat pendant la Première Guerre mondiale en 1918, puis participe à la première finale d’après-guerre, qu’il perd contre le Stadoceste tarbais.
En 1907, le club délaisse Paris pour s'installer au stade du Matin, tout juste construit et situé dans la banlieue ouest de Colombes.
Le club connaît à nouveau le succès dans les années 1950, avec deux finales perdues en 1950 contre Castres et 1957 contre Lourdes, et un titre en 1959, sous la houlette du Béarnais François Moncla, avec à ses côtés Michel Crauste qui devait partir pour Lourdes la saison suivante (où il remporte aussitôt un nouveau titre).
Vice-champion de France 1987
Il faudra attendre près de 30 ans avant de revoir le maillot ciel et blanc en finale. En 1987, 3 ans seulement après sa remontée en première division, le club s’incline face à Toulon après avoir éliminé le Stade toulousain en demi-finale.
Champion de France 1990
Le Racing est battu en quart de finale 1988 puis en huitièmes de finale en 1989 avant de connaître, en 1990, sa cinquième consécration en battant successivement Grenoble en quart sur un essai refusé à tort aux alpins[5],[6], le Stade Toulousain 21-14 comme 3 ans plus tôt en demi-finale puis le SU Agen en finale (22-12 après prolongations).
Le Racing était alors emmené par une génération exceptionnelle avec notamment Franck Mesnel, Jean-Baptiste Lafond, Philippe Guillard, Laurent Bénézech ou Éric Blanc.
L’année suivante, le Stade toulousain prendra sa revanche en éliminant les Franciliens en demi-finale du Championnat à Bordeaux 13-12 et en quart de finale du Challenge 25-15 à Brive.
Déclin et rétrogradation
Le déclin s’amorce peu après car les changements des années 1990 dans le rugby ne se firent pas sans heurts au sein d’une institution aussi attachée à l’esprit amateur et qui rejeta longtemps le professionnalisme.
En 1992, le Racing est éliminé en huitième de finale du Championnat par Grenoble et en demi-finale du Challenge par Narbonne.
La saison 1993 offrait de grands espoirs avec notamment la reconstitution de la paire de centre toulousainne Denis Charvet et Éric Bonneval mais ce dernier, handicapé par une ancienne blessure au genou jouera finalement peu et le Racing échouera à se qualifier pour le Top 16 en Championnat.
Christian Lanta quitte alors son piste et Robert Paparemborde revient comme entraîneur principal.
Deuxième de sa poule de Championnat en 1994, le Racing se qualifie pour le Top 16 mais échoue à se qualifier pour les quarts de finale, devancés par les mammouths de Grenoble, revanchards après avoir perdu une finale de championnat
controversée[7]la saison précédente et Montferrand, futur vice-champion de France.
Robert Paparemborde se retire pour laisser la place à Bob Dwyer, l'entraîneur champion du monde avec l'Australie en 1991 mais c'est un échec.
Dernier de sa poule, l’équipe est ensuite relégué une première fois en 1996.
Propriétaire du club depuis 1999, l'entreprise Eden Park, fondée par des anciens du club (Franck Mesnel, Éric Blanc et Jean-Baptiste Lafond entre autres) tente de donner un nouveau souffle, en se rapprochant de l’US métro, le club sportif de la RATP. Les deux équipes seniors fusionnent en 2001, sous le nom de Métro Racing 92, dans le cadre d’une Société anonyme sportive professionnelle appelée Racing Club de France rugby. Le club est repêché en Pro D2 malgré sa dernière place derrière le Istres et Nîmes lors du championnat 2000-2001.
Ancien du club, Éric Blanc devient le président. L’équipe est rebaptisée Racing Métro 92 en 2005. Le Racing club de France et l’US Métro conservent leurs équipes de jeunes.
Seule la section professionnelle du Racing club de France et celle de l'US Métro se sont associées pour former le Métro Racing 92 puis le Racing Métro 92, une entité à but purement professionnel. Les sections amateurs continuent à évoluer indépendamment au sein de leur club respectif. Le Racing club de France a signé une convention le 21 novembre 2006 permettant au Racing Métro 92 d'utiliser l'intitulé « Racing » et les couleurs du Racing club de France à l'exclusion de tout autre prérogative. Ce droit a été accordé pour 21 ans, renouvelable une fois.
En décembre 2005, le club embauche l’ancien international Didier Camberabero, puis en juillet 2006 Philippe Benetton, qui entraînait Cahors, pour s’occuper des avants. En 2006, c’est aussi l'arrivée de Jacky Lorenzetti, patron et fondateur du géant de l'immobilier Foncia, qui reprend la majorité des parts. Avec lui, le club se fixe pour objectif la montée dans le Top 14 d'ici 2008 et la qualification pour la Coupe d'Europe d'ici 2011. Éric Blanc devient manager du club.
La première saison du Racing Métro 92 en Top 14 se fait avec ambition grâce à un recrutement de luxe. Ainsi les internationaux français Lionel Nallet et Sébastien Chabal rejoignent le groupe ainsi que le champion du monde sud-africain François Steyn. Malgré un début de saison difficile et une performance décevante en Amlin Cup le Racing trouve un rythme en milieu de saison pour finir sixième de la saison régulière, se qualifiant ainsi pour les barrages ainsi que pour la H-Cup.
La saison 2010-2011 a pour objectif de continuer sur la lancée de la précédente et le Racing Métro 92 renforce son objectif dans ce but avec, notamment, les arrivées de l'international français Benjamin Fall ainsi que de l'ouvreur argentin Juan Martín Hernández. Le Racing termine deuxième de la saison régulière et sa qualifie donc ainsi directement pour les demi-finale du championnat de France et en H-Cup.
La saison 2011-2012 est en deçà de la précédente[9]. Après un bon début de saison, le Racing Métro 92 connaît des résultats irréguliers et oscille entre la cinquième et la septième place. La campagne européenne est un fiasco avec une victoire pour cinq défaites dont trois à domicile. Dès novembre, les mauvais résultats et une mésentente entre le manager général Pierre Berbizier et l’entraîneur des trois-quarts Simon Mannix[10] conduisent le club à remplacer ce dernier par Gonzalo Quesada. Malgré le divorce croissant entre Pierre Berbizier et une partie des joueurs[9], le club parvient à obtenir une place en barrages où il est éliminé par le RC Toulon. À l'issue de la saison, le président Lorenzetti nomme Gonzalo Quesada comme entraineur en chef du groupe professionnel. Pierre Berbizier reste au club en qualité de "directeur du rugby".
La saison 2012-2013 est contrastée. Après un début de championnat difficile, le club réussit une très bonne seconde partie de championnat, marquée par une série de 9 victoires consécutives. Il parvient à se qualifier pour la quatrième fois consécutive pour les phases finales mais est éliminé par le Stade toulousain en barrages[11]. Pierre Berbizier, entraîneur emblématique de la remontée du Racing au plus haut niveau quitte le club à l'issue de la saison. L’entraîneur Gonzalo Quesada est également remercié et remplacé par les anciens entraîneurs de l'US Montauban et du Castres olympique, Laurent Travers et Laurent Labit.
Le , 26 ans après sa précédente finale, au terme d'un match durant lequel l'équipe joue à quatorze pendant plus de 60 minutes après le carton rouge reçu par Maxime Machenaud, le Racing 92 s'impose face au RC Toulon sur le score de 21 à 29 à l'occasion de la finale du championnat de France jouée au Camp Nou de Barcelone devant 99 124 spectateurs (record mondial de spectateurs pour un match de rugby entre clubs[16]).
Abandon du projet de fusion avec le Stade français 2017
Le 13 mars 2017, le Racing 92 et le Stade français annoncent le projet de fusion des deux équipes professionnelles pour la saison 2017-2018[17]. Quelques jours plus tard, à la suite de nombreuses contestations notamment des joueurs du Stade français, l'annulation du projet est annoncée par Jacky Lorenzetti via un communiqué[18] le .
En Coupe d'Europe, compétition à laquelle il participe de manière continue depuis la saison 2010-2011, le Racing obtient ses premiers grands succès en se qualifiant une première fois en finale durant la saison 2015-2016 après avoir battu Leicester en demi-finale (16-19). Les Racingmen sont défaits 21-9 par les Saracens à Lyon dans un match sans essais. Après avoir échoué à se qualifier pour les quarts de finale lors de la saison 2016-2017, le Racing accède de nouveau en finale lors de l'édition 2017-2018 après avoir disposé de Clermont en quart (17-28) et du Munster en demi (27-22). Les Racingmen sont défaits 15 à 12 face au Leinster, dans un match une nouvelle fois sans essais à Bilbao.
Les Racingmen, vice-champions d'Europe et deuxième la saison régulière, échouent de peu en demi-finale du Top 14 en 2018 contre le Castres Olympique, futur champion de France, à Lyon (19-14).
En 2019, le Racing 92, quatrième de la saison régulière, s'incline à domicile en barrage contre La Rochelle (13-19) , dans un match joué au stade Yves-du-Manoir pour la première fois depuis deux ans et demi.
En Coupe d'Europe, le Racing 92, premier de sa poule, est éliminé à domicile dès les quarts-de-finale par le Stade toulousain au terme d'un match très disputé sur le score de 21 à 22.
En 2020, le Racing 92 se qualifie pour la troisième fois de son histoire en finale de la Coupe d'Europe contre les Exeter Chiefs à Bristol, après avoir battu Clermont en quart de finale et les Saracens en demi-finale. Les phases finales de cette édition de Champions Cup se sont jouées en septembre et octobre 2020, en raison de la pandémie de Covid-19. Lors d'un match ouvert avec 4 essais de chaque côté, le club s'incline une nouvelle fois en finale, après des erreurs individuelles et collectives sur le score de 31 à 27.
Le championnat de France, interrompu par la pandémie en mars ne reprendra pas contrairement aux autres championnats européens. À l'interruption du championnat, le Racing 92 occupait la troisième place du classement, derrière Bordeaux et Lyon.
En Coupe d'Europe, le Racing parvient à se qualifier pour les huitièmes de finale dans le nouveau format de la compétition et bat largement le club d'Édimbourg 56 à 3. Les Racingmen sont cependant éliminé en quarts par Bordeaux Bègles (21-24).
En 2021-2022, les Racingmen sont éliminés en demi-finale de la Coupe d'Europe (13-20) contre le Stade rochelais vice-champion d'Europe. En Top 14, le Racing 92 s'incline en barrage contre l'Union Bordeaux Bègles (36-16).
En 2022-2023, les ciels et blancs terminent la saison régulière du Top 14 à la 5ème place du championnat. En Barrage, ils éliminent le Stade Français Paris chez eux, au stade Jean-Bouin, 33 à 20. Ils seront cependant éliminés en demi-finale par le Stade Toulousain (41-14) à la Reale Arena (Stade d'Anoeta) de San Sebastian (Espagne). En Coupe d'Europe, le Racing termine 10ème de leur poule sur 12.
Après une saison en Challenge européen, suivant sa remontée en Top 14 en 2009, le Racing se qualifie chaque saison pour la grande Coupe d'Europe, compétition dont il est trois fois finaliste en 2016, 2018 et 2020, et trois fois quarts de finaliste, en 2015, 2019 et 2021. Il effectue un rapide passage (1 match) en Challenge Cup, s'étant qualifié directement pour les huitièmes de finale à la suite des phases de poule de Champions Cup.
Dans la France de la fin du XIXe siècle, l’organisation du sport « à l’anglaise », par le biais de clubs, est avant tout affaire de riches, bourgeois et aristocrates. Le Racing n’échappe pas à la règle. Niché au cœur du Bois de Boulogne, sur le domaine de la Croix-Catelan, il est le symbole de l’exclusivité et il faut toujours être parrainé pour intégrer certaines sections. Le succès du rugby fut immédiat auprès des membres du club, issus des classes aisées, notamment aristocratiques (quatre nobles participent à la première finale côté Racing), pour qui le sport en général et le rugby en particulier portent en eux les vertus développés dans leurs associations sportives par les Britanniques, dont on admire l’insistance sur l'union du corps et de l’esprit (« Un esprit sain dans un corps sain »).
L’autre grande dimension de l’« esprit Racing » est son attachement aux valeurs les plus pures du sport, l’esprit de compétition, la noblesse de l’effort, le respect de l’adversaire et l’amateurisme[réf. nécessaire]. Soucieux de maintenir l’esprit du jeu, le Racing club de France s’investit dans cette voie à la fin des années 1920, alors que le rugby français souffre de la violence sur les terrains, de matchs fermés et d’un professionnalisme qui ne veut pas dire son nom. Champion de l’esprit amateur[réf. nécessaire], il lance le Challenge Yves du Manoir pour répondre à cet idéal. Yves du Manoir symbolisait le côté romantique du rugby, sa dimension ludique et libre, celle du jeu pour le jeu. Comme les participants étaient invités par le Racing, il n’y avait aucune pression relative à une éventuelle relégation. Afin de favoriser encore le jeu, les règles interdisaient de tenter les coups de pied placés. Paradoxalement, le Racing ne gagna jamais « son » challenge.
Plus récemment, cet esprit fut réveillé, sous une forme différente, dans les années 1980 grâce à la dernière grande génération sportive du Racing. Désireux de faire parler d’eux et de leur club, ces joueurs savaient que les résultats étaient essentiels, mais aussi que pour réussir cela à Paris, où les sportifs vivent dans l’anonymat le plus complet, il fallait attirer les feux des médias. Ce sont les lignes arrière, composées de personnalités fortes et originales, qui provoquèrent cette révolution, mélangeant sport, humour, provocation, camaraderie et autodérision. Dans le cadre du très célèbre « Show-Bizz », sorte de club dans le club, Éric Blanc, Jean-Baptiste Lafond, Philippe Guillard et Franck Mesnel décidèrent de bousculer le rugby français par une série d’actions spectaculaires. Ils jouèrent ainsi avec des bérets à Bayonne, en hommage à la tradition des attaquants d’antan du club basque, mais cela fut pris comme une provocation par une partie du public. Ils jouèrent aussi entièrement maquillés de noir, pour que l’un de leurs coéquipiers, noir, ne se sente plus en minorité. Ils portèrent des perruques, se teignirent les cheveux en jaune, jouèrent en pantalons blancs de pelotari ou avec des chaussettes roses etc. Ils enregistrèrent même un disque, Quand tu marques un essai[19].
Néanmoins, leur marque de fabrique fut le célèbre nœud papillon rose. Désireux de frapper un grand coup lors de la finale du championnat 1987, ils décidèrent de jouer avec un nœud papillon rose autour du cou, symbole de l’élégance et de la dérision, avec une couleur en apparence pas du tout virile. Jean-Baptiste Lafond offrit un exemplaire du nœud papillon au président de la République, François Mitterrand, durant la présentation des équipes sur la pelouse du Parc des Princes. Ils firent sensation mais furent battus. Trois ans plus tard, ils récidivèrent. Poussant la provocation, ils se firent apporter du champagne sur la pelouse pendant la mi-temps, par Yvon Rousset, blessé, vêtu d’un blazer frappé des armes du « Show Bizz ». Cela ne les empêcha pas de gagner, et après prolongations encore, contre Agen. Ce nœud papillon donna naissance en 1988 à la marque Eden Park, lancée par les cinq compères, et dont Franck Mesnel est aujourd’hui le président du directoire. La marque compte de nombreuses boutiques en France et à l’étranger (plus de 200 points de vente, dont Cardiff ou encore Richmond upon Thames, où la marque s’est associée au club londonien des Harlequins) et est devenue fournisseur officiel de l’équipe de France, de l’équipe du pays de Galles et même des Lions britanniques.
Les logos affichent les couleurs ciel et blanc, ainsi que le slogan « depuis 1882 », année de la création du club.
Le chiffre 92 marque l'identité du club dans le département des Hauts-de-Seine. Ce dernier dispose de longue date d'installations sportives dans la banlieue ouest de la capitale comme à Colombes et plus récemment au Plessis-Robinson et à Nanterre.
Le 10 juin 2015, le logo est adapté au changement de nom du club[15].
Évolution du logo
Logo du Racing Club de France.
Logo du Racing Club de France avant la fusion.
Logo du Métro Racing 92 de 2001 à 2005.
Logo du Racing Métro 92 adopté en 2005.
Logo du Racing Métro 92 abandonné en 2010.
Logo du Racing Métro 92 de 2010 à 2015.
Logo du Racing 92 depuis 2015.
Mascotte
Depuis 2012, le club s'est doté d'une mascotte représentant un mammouth au couleur du club nommé "Mahout". Reprenant l'identité visuelle du club, la mascotte est de couleur bleue et porte un maillot de l'équipe ainsi qu'un casque d'avant. Le costume mesure un peu moins de deux mètres et est équipé d'une batterie de deux kilos, faisant fonctionner une soufflerie permettant de tendre le tissu de la mascotte.
Le choix du mammouth est réalisé par le président Jacky Lorenzetti pour symboliser la famille et la puissance. Le nom "Mahout" provient du breton et représente "celui qui se distingue dans une discipline physique ou intellectuelle"[20].
Lors des saisons aux Stade olympique Yves-du-Manoir, Mahout est régulièrement accompagné de Mahout Junior, version réduite de la mascotte.
À l'arrivée du club dans son nouveau stade de la Paris La Défense Arena, une nouvelle version de la mascotte est réalisée. Décrit « vif comme les ¾ Ciel et Blanc à l’approche de l’en-but adverse »[21], le costume de cette nouvelle mascotte s'adapte à ce stade fermé, permettant plus de mobilité afin de réaliser des animations sur le terrain, ainsi que dans les tribunes.
L'ancienne version de la mascotte est toujours visible à l’extérieur du stade lors des avant-matchs.
Palmarès
Le tableau suivant récapitule les performances du club dans les diverses compétitions françaises et de jeunes.
Les Racingmen ont été trois fois finaliste en Coupe d'Europe entre 2016 et 2020.
Côté hexagonal, le Racing possède six titres de champions de France, et également trois en Championnat de France de 2e division.
Il est également le premier champion de France de rugby à 7 professionnel.
Palmarès du Racing Club de France / Métro Racing 92 / Racing Métro 92 / Racing 92
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Le Racing joue dans le stade olympique Yves-du-Manoir depuis le début de son histoire. Sa capacité variera selon les périodes pour finir actuellement à 14 000 spectateurs[28]. Devant l'incapacité de rénover en profondeur le stade pour le futur, Jacky Lorenzetti décide de quitter le vétuste stade de Colombes pour l'U Arena, à Nanterre.
Ouverte en , l'U Arena, renommée Paris La Défense Arena en 2018, devient le stade permanent du Racing 92 lors de la saison 2017-2018. Le club évolue dans une salle modulable pouvant accueillir jusqu'à 32 000 spectateurs en configuration rugby. Sa construction est financée principalement par la holding du président du Racing 92 Jacky Lorenzetti, Ovalto Investissement.
Délocalisation
En 2011, avant la construction de son stade ultramoderne sur le site de La Défense à Nanterre, le Racing Métro 92 applique une politique de délocalisation de certains matchs du Top 14 ou de coupe d'Europe afin d'augmenter la capacité d'accueil et de promouvoir son nom.
Depuis l'ouverture de la Paris La Défense Arena, le Racing 92 délocalise ses matches lorsque cette dernière n'est pas libre[30]. Cette pratique permettra au club de jouer un dernier match au stade olympique Yves-du-Manoir de Colombes en mai 2019, stade historique du club[31].
Le tableau suivant liste les matchs délocalisés par le Racing 92 depuis 2011.
↑Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
↑Pour les joueurs formés au club, année de leur première apparition en équipe professionnelle.
Ce championnat est appelé Top 16 entre 2003 et 2005, puis Top 14 depuis 2005. Les éditions non disputées (de 1914 à 1919) et les « championnats de guerre » (de 1939 à 1945) sont en gris.