Fils d'un concierge de prison parisien, il est clerc de procureur pendant cinq ans. Au début de la Révolution, il vit misérablement dans une petite chambre de Paris, rue de Tournon. L'un des premiers membres du Club des cordeliers, il y occupe la charge de secrétaire-greffier.
Nommé secrétaire de l'Assemblée électorale de Paris le , il obtient, le , les fonctions de commissaire des guerres, qu'il refuse, préférant rester à Paris. Par la suite, il est nommé commissaire auprès de l'armée de Berruyer, fonction qu'il ne semble pas avoir occupé. En avril 1793, à son arrivée au ministère de la Guerre, Bouchotte le nomme secrétaire-général du département de la guerre, fonction qu'il occupe jusqu'à son arrestation le 27 frimairean II, sur ordre du comité de sûreté générale. Surtout, à ce poste, il remplit les bureaux du ministère de patriotes avancés.
Arrêté avec Hébert le 14 mars, il est condamné à mort par le tribunal révolutionnaire et exécuté avec les autres chefs cordeliers.
Source partielle
Jacques Guilhaumou, « Vincent François Nicolas », dans Albert Soboul (dir.), Dictionnaire historique de la Révolution française, Paris, Presses universitaires de France, 1989 (rééd. Quadrige, 2005, p. 1092)