« Ce dernier prince et son auguste épouse avaient, à leur avènement, témoigné au duc de Liancourt une confiance d'autant plus honorable, qu'elle était le prix de la conduite ferme et sage que ce seigneur avait tenue sous le dernier règne, en s'isolant de toutes les intrigues dont madame du Barry était devenue l'âme ou le prétexte[5]. »
— Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France
Mais le duc de Liancourt ne fait à Versailles que de courtes apparitions, et vient mettre en pratique dans sa terre de Liancourt les améliorations industrielles et agricoles qu'il avait observées dans ses voyages[1]. Il fonde d'abord une ferme modèle dans laquelle il cherche à propager la culture des prairies artificielles, à supprimer le système des jachères, et à élever des bestiaux venus de Suisse et d'Angleterre.
En 1780, il fonde à Liancourt, une école pour instruire les enfants des soldats pauvres de son régiment. Cette institution prendra une grande extension et comptera en 1788 (année où elle devient l'École des Enfants de la Patrie[6] sous la protection du roi) jusqu'à 130 élèves[1]. Elle deviendra en 1806 l'École d'Arts et Métiers de Châlons-sur-Marne, à l'origine de l'actuelle école d'ingénieursArts et Métiers ParisTech et de toute l'histoire de ses élèves, les gadzarts.
Plaque au-dessus de l'entrée de la ferme de la Montagne à Liancourt (60)
Critique de l'esclavage colonial
Entre 1781 et 1783, François de La Rochefoucauld-Liancourt effectue deux voyages d'études à travers la France. À chaque étape, il relate avec soin tout ce qu'il a vu dans un journal très détaillé, Voyages en France, qu'il destine à son père. Lors de son passage par Nantes, alors deuxième port négrier français après Bordeaux, il critique particulièrement la traite négrière et l'esclavage dans les colonies :
« La manière dont les pauvres noirs sont traités fait vraiment tort à notre humanité. Premièrement, ce sont des prisonniers de guerre, pris avec nos armes, avec celles que nous leur donnons en échange. Ils sont chargés au nombre de quatre ou cinq cents sur un de nos vaisseaux à l’entrepont sans voir le jour, les fers aux pieds et aux mains toute la journée. On les conduit, l’un après l’autre, sur le pont, pour respirer le bon air et se dissiper de l’ennui qui les dévore ; on les nourrit avec des haricots, principalement, et du pain ; arrivés aux îles, on les vend sur le pied de mille à douze cents francs. Le capitaine du vaisseau a dans la main le succès de cette entreprise. Si son bâtiment marche bien, s’il traite les nègres avec douceur, s’il les nourrit, il en meurt peu et il n’y a pas de révolte. Aussi sont-ils pour l’ordinaire, intéressés du tiers dans le chargement. Mais pour revenir aux nègres, il faut qu’on les traite bien cruellement pour que sur 80 000 nègres que l’on compte à la Martinique il en meurt quinze à vingt mille par an. Il faut bien, il est vrai, que les lois soient sévères pour maintenir 80 000 noirs sous la domination de 10 000 blancs, mais il faut aussi qu’on les traite avec une cruauté bien affreuse pour qu’il en meurt une quantité annuelle aussi considérable. »[7]
Chevalier des ordres du Roi et maréchal-de-camp
Le duc de Liancourt est nommé et reçu chevalier des ordres du Roi les 1er janvier et 30 mai 1784[5]. En 1786, il fait visiter à Louis XVI les établissements agricoles et industriels de la Suisse[1]. Il est créé maréchal-de-camp le [5].
Lors de l'insurrection populaire du 14 juillet, le duc de Liancourt, « craignant pour les jours du roi et pour sa couronne[5] », va éveiller ce prince dans la nuit de ce même jour au 15, lui fait part des événements de Paris et de la prise de la Bastille. Son mot au roi est bien connu[1] :
« — Mais c'est donc une révolte ? s'écriait Louis XVI effrayé de l'agitation du peuple. — Non, sire, fit gravement le duc ; c'est une révolution[8] »
Et après lui avoir dépeint le caractère menaçant de cette fatale insurrection, il conjure S. M. de se rendre à l'Assemblée Nationale, d'accorder le rappel de M. Necker, l'« idole du jour[5] », au principal ministère, enfin d'ordonner le départ des troupes étrangères cantonnées aux environs de Versailles et de Paris[5]. On peut lire dans Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, tome VIII, p. 64-66 :
« Ce conseil, dont les suites étaient au-dessus de toutes prévisions, fut adopté par le roi. L'enthousiasme que la présence de ce prince infortuné excita dans la capitale, acquit au duc de Liancourt une popularité à laquelle il était loin d'aspirer, et qui nécessairement devait motiver l'éloignement de ceux des conseillers du prince qui s'étaient opposés à ce voyage. Désormais désigné dans l'opinion comme l'un des appuis des prétentions populaires, le duc de Liancourt, dont le zèle et l'attachement pour le roi ne s'étaient jamais démentis, donna l'exemple d'un rare dévouement en servant la monarchie dans les rangs de ceux mêmes qui se proposaient de la renverser. »
Commandant en Normandie lors du projet du départ du roi concerté avec M. le Fort, maréchal-de-camp, en , le duc de Liancourt, qui déjà avait eu l'occasion de faire offrir à S. M., par l'organe de M. Bertrand de Molleville, son ministre, toute sa fortune sous la seule réserve de 100 louis de rente, et qui même avait été assez heureux pour faire accepter un premier prêt de 190 000 livres avec la promesse de réaliser et d'y joindre 900 000 livres dans la première quinzaine d'août, avait désigné Gaillon comme la ville où par son grade, sa fortune et son crédit, il pouvait servir le plus utilement la famille royale. La reine avait d'abord approuvé ce projet ; mais partageant les préventions de la cour contre le chef chargé de l'accomplir, cette princesse finit par en dissuader le roi et par faire rejeter une mesure dont le succès eût probablement empêché l'affreuse catastrophe que la France n'a cessé de déplorer[non neutre]. Il est vrai que le roi seul connaissait les véritables sentiments du duc de Liancourt : car lorsqu'il fit à M. Bertrand de Molleville l'offre d'un million pour être mis à la disposition de S.M., ce ministre ne fut pas maître de contenir sa surprise. Le duc de Liancourt en parut affecté, et lui dit :
« Vous avez peut-être cru, comme beaucoup d'autres, que j'étais démocrate, parce que j'ai été du côté gauche ; mais le roi, qui a connu jour par jour mes sentiments, ma conduite et mes motifs, et qui les a toujours approuvés, sait mieux que personne que je n'étais pas plus démocrate qu'aristocrate, mais que j'étais tout uniment un franc et loyal royaliste ; il n'ignorait pas que je n'aurais pu lui être d'aucune utilité en me plaçant dans le côté droit, parce qu'un individu de plus ou de moins ne l'aurait rendu ni plus fort ni plus faible, tandis qu'en gagnant la confiance du côté gauche, j'étais à portée d'être plus tôt informé des complots ou des manœuvres qui pouvaient se tramer, et d'en instruire S.M. Je ne vous dirai pas que je n'aie désiré plusieurs réformes que je croyais utiles, mais je n'ai jamais voulu une révolution ; et, quoique je fusse toujours placé du côté gauche, je défie qu'on puisse dire que j'aie jamais appuyé une motion violente, ou que je me sois jamais levé pour faire passer un décret contraire aux véritables intérêts du roi, ou à son autorité que j'ai toujours distinguée de l'abus que pouvaient en faire ses ministres. On m'a reproché d'avoir empêché le roi de partir à l'époque du 14 juillet, et de lui avoir conseillé de se rendre à l'assemblée ; mais qui pouvait prévoir les suites funestes qu'a eues cette mesure, et ces suites ne doivent-elles pas être attribuées à toutes les fausses ou faibles démarches qui l'ont accompagnée, et sur lesquelles je n'ai pas été consulté ? Au reste, j'ai conseillé à S.M. de prendre ce parti, parce que c'était celui que j'aurais pris moi-même, si j'avais été à sa place ; si je me suis trompé, c'est la faute de mon esprit ou de mon jugement, mais ce n'est certainement pas celle de mon cœur, que le roi sait bien lui être et lui avoir toujours été entièrement dévoué. »
— M. Bertrand de Molleville, Mémoires particuliers pour servir à l'histoire de la fin du règne de Louis XVI, t. II, , p. 110-111, 132-134.
Toute la vie politique du duc de Liancourt est tracée dans ce passage et dans le discours qu'il prononça à la tribune le . Alors il défendait de tous ses moyens la monarchie constitutionnelle, comme depuis la Restauration il n'a cessé de concourir au maintien de la monarchie selon la Charte.
Après la prise de la Bastille, le duc de Liancourt fut investi de la présidence de l'Assemblée, qui accueillit « avec faveur[1] » ses rapports sur la mendicité, sur l'état des hôpitaux du royaume, sur la formation d'ateliers de secours pour les indigents, etc. Adversaire de la loi contre les émigrés, il se prononce d'autre part pour la liberté de conscience et pour la liberté individuelle, et s'honore, en proposant le premier l'abolition du supplice de la corde[1].
En même temps il continuait de s'occuper avec ardeur de la fondation à Liancourt d'une filature de coton, où de nouveaux procédés furent mis en œuvre[1].
Le 6 octobre 1789 de la même année, le duc de Liancourt accompagna la famille royale et demeura auprès du roi à l'Hôtel-de-Ville de Paris[9]. Le 16 janvier 1790, il défend à l'assemblée nationale le comte d'Albert de Rions, chef d'escadre, contre lequel le peuple de Toulon s'était soulevé[9], s'oppose à ce que les clubs révolutionnaires ou autres assemblées délibérantes puissent admettre dans leur sein les militaires retirés du service.
Le 16 juin 1791, sur la proposition de La Rochefoucauld, l'Assemblée nationale confirme la décision de démolir conjointement le château de la Tournelle et la porte Saint-Bernard (qui était située juste à côté) pour la somme d'un million de francs[10]. Peu de jours après le « fatal retour »de Varennes, il ose démasquer à la tribune les projets des démagogues, dans la séance du 14 juillet 1791[11] : « Disons la vérité tout entière, le roi n'est bravé que par des factieux ; c'est à la royauté qu'on en veut. C'est le trône qu'on veut renverser. » Chargé après la session du commandement d'une division militaire en Normandie, le duc de Liancourt s'efforce d'y pacifier les esprits[1]. Il commandait à Rouen comme lieutenant-général à l'époque du 10 août 1792. Lorsque la nouvelle de ces événements lui parvient, il fait prêter serment de fidélité au roi et à la constitution, par toutes les troupes régulières et milices sous son commandement[11].
Destitué peu de jours après et vivement poursuivi par ses ennemis, il ne parvient à leur échapper qu'en s'embarquant au Crotoy[12],[note 1] et en passant en Angleterre, où il séjourne jusqu'en 1794 dans la petite ville de Bury[11]. Il s'y lie avec le célèbre Arthur Young[1]. De l'exil il écrit, lors du jugement du roi, à Barère, président de la Convention, pour lui demander à témoigner en faveur du roi ; mais cette démarche est vaine[1].
Le duc de La Rochefoucauld (il avait repris ce titre depuis la mort de son cousin germain tué à Gisors, le 4 septembre 1792, qui fit du duc de Liancourt le chef des nom et armes de sa maison[3]) quitte alors l'Europe en 1794, et parcourt en observateur et en philosophe les États-Unis[1].
Il publie pendant cette période, plusieurs essais relatifs à ses expériences : Notice sur l’impôt territorial en Angleterre (1790) et Des prisons de Philadelphie (1796).
En 1795, il entame avec cinq compagnons un voyage[17] qui couvre une grande partie des États du Nord et du Canada. Lui et ses compagnons traversent le Niagara pour Fort Érié et croisent aussi le Fort Chippawa. À Newark (Niagara-on-the-Lake), avec Aristide du Petit-Thouars, il est accueilli par le lieutenant-gouverneur John Graves Simcoe[17]. Mais il n'obtient pas l'autorisation de poursuivre son voyage et reçoit de Lord Dorchester, gouverneur du Canada, un ordre d'expulsion. Dépité il s'en retourne aux États-Unis en rejoignant Albany.
Au cours de ses différents voyages en Amérique septentrionale, il a rédigé une dizaine de volumes de carnets[18], qu'il annotera ensuite durant toute sa vie. Ces manuscrits sont conservés aux Archives Nationales à Paris. Une édition en 8 volumes[18] en a été publiée dès son retour en France en 1799, dans l'indifférence générale. Quelques exemplaires en subsistent aujourd'hui, dont l'un est conservé aux Archives gadzarts de Liancourt, dans l'Oise. En 2009, la Fondation Arts et Métiers en a réédité une version brochée, à quelques centaines d'exemplaires.
« Vers cette époque », écrit un biographe[Lequel ?], « Louis XVIII, du fond de sa retraite, lui fit demander, comme s'il avait été déjà sur son trône, de renoncer à la charge de grand-maître de la garde-robe que son père avait payée 400 000 livres. Le duc répondit aussitôt par un respectueux refus, et telle fut sans doute l'origine de la disgrâce dans laquelle il tomba plus tard sous la Restauration[1]. »
Peu apprécié du Comte de Provence, futur Louis XVIII, il ne se mêle que peu à son entourage exilé et en 1797 il sollicite sans succès l’autorisation de rentrer en France. Réfugié chez son fils à Altona près de Hambourg en février 1798, il attendra jusqu'à la fin de 1799 l'autorisation de rentrer en France, sans doute avec l'aide de Talleyrand qu'il avait côtoyé pendant son exil à Philadelphie[19].
En l'an VI, étant à Hambourg, il fit des démarches et rédigea un Mémoire pour rentrer en France :
« Cette démarche, écrivait-il, me coûte horriblement ; elle semble un acquiescement à ce que je croirais devoir appeler une injustice. Mais je suis rongé de chagrins, accablé de malheurs, et je sens qu'il me faut promptement ou sortir ou y succomber. »
Alors il reprit à Liancourt la direction des institutions qu'il avait fondées et que la Révolution avait respectées, et « attendit ainsi le retour des Bourbons[1] ».
Il rentra en France après le 18 brumaire (novembre 1799) et vécut dans la retraite, s'occupant seulement d'œuvres de bienfaisance jusqu'au jour où sa radiation de la liste des émigrés fut prononcée. Il rentra alors dans la possession de la seule partie de ses biens qui avait été conservée par le gouvernement comme biens nationaux[11].
Dans cette restitution se trouvait compris le château de Liancourt où, dès l'année 1780, il avait fondé une vaste école dans laquelle 25 fils de soldats recevaient l'entretien et l'éducation nécessaires pour devenir dans l'armée de bons ouvriers ou des sous-officiers instruits. Le gouvernement accordait une solde de 7 sous par jour pour la nourriture de chacun des élèves ; tout le reste était à la charge du fondateur. Telle a été l'origine de la célèbre école des Arts et Métiers qui, après avoir doublé la richesse et la population du village de Liancourt[11], a été transférée successivement à Compiègne et à Châlons-sur-Marne, toujours dirigée par le duc de la Rochefoucauld, sous le titre d'inspecteur général du Conservatoire national des arts et métiers.
En 1800[20] il est le premier à importer en France la vaccination qui sert à prévenir de la variole ; le procédé, mis au point par l'anglais Edward Jenner, consiste à inoculer à l'être humain la vaccine de la vache, maladie qui est bénigne chez l'homme et qui le préserve ensuite de la variole, qui elle peut être mortelle. Il est décoré de la Légion d'honneur en 1810[2].
Louis XVIII ne lui rendit pas sa charge et se contenta de l'appeler à la Chambre des pairs le , le créant pair de France, sous le titre de duc de la Rochefoucauld, « qui lui était dévolu comme réunissant en sa personne les deux premières branches ducales de sa famille », depuis la mort du duc de la Rochefoucauld, son cousin-germain massacré à Gisors le .
Mais au second retour de Louis XVIII, il reprend sa place parmi les pairs, s'abstient au procès du maréchal Ney, et reste l'ami de la royauté tout en repoussant les opinions des ultras[1].
Nommé en 1816 membre du conseil général des hôpitaux, il s'occupe activement de la Société de la morale chrétienne qu'il préside, et qui poursuivait l'abolition de la traite des Noirs et la suppression des loteries et des jeux. Inspecteur général de l'École des Arts et Métiers transférée à Châlons sous les auspices du gouvernement, membre du conseil général des manufactures, du conseil d'agriculture, du conseil général des prisons, du comité de vaccine, il se voit privé en 1823 par le ministère Villèle, qu'il combattait à la Chambre des pairs, de huit fonctions publiques et gratuites[1]. En revanche, l'Académie des sciences l'admet au nombre de ses membres[1].
Au titre d'inspecteur-général et de président du conseil de perfectionnement du conservatoire des Arts et Métiers, il joignait ceux de membre du conseil général des prisons, du conseil général des manufactures, du conseil général d'agriculture, du conseil général des hospices de Paris et du conseil général de l'Oise. Toutes ces fonctions étaient sans traitement, et exigeaient au contraire de continuels sacrifices. Le duc de la Rochefoucauld en a cessé l'exercice depuis l'ordonnance royale du 14 juillet 1823, et au mois d'août il a cessé d'être président du comité de vaccine[24]. « Tout le monde sait que ce fut du château de Liancourt que s'était répandue dans toute la France la vaccine, cette découverte importante, qui a tant ajouté aux droits que la maison de la Rochefoucauld s'était acquis depuis six siècles à la reconnaissance publique; ce fut encore dans ce château que fut fondée l'une des premières écoles les mieux ordonnées d'enseignement mutuel[24]. »
Tombeau familial du duc au cimetière de Liancourt.
Le duc de La Rochefoucauld-Liancourt, qui venait de faire les premiers essais de l'enseignement mutuel et de fonder la première caisse d'épargne de France, jouissait d'une extrême popularité, lorsqu'il est atteint brusquement, le , de « la maladie » qui l'emporte le [1] au 9 rue Royale.
Ses funérailles sont marquées par de pénibles incidents[25]. Les élèves de l'École des Arts et Métiers s'étant rendus en foule à l'église et ayant voulu porter son cercueil sur leurs épaules, sont chargés dans la rue Saint-Honoré par la gendarmerie ; le cercueil tombe dans la boue et se brise, laissant apparaître le corps. Les insignes de la pairie qui le décoraient, sont foulés aux pieds. On réclame vainement une enquête : l'affaire est étouffée par le ministère[25]. Suivant ses dernières volontés, le duc de La Rochefoucauld est enterré à Liancourt. Aujourd'hui son premier monument funéraire a été remonté dans la ferme de Liancourt, propriété de le Fondation Arts et Métiers et son corps transféré dans un monument funéraire familial au cimetière de Liancourt. Il est écrit sur son monument funéraire : "Heureux celui qui a compris les besoins du Pauvre".
À la fin du XXe siècle, ses descendants ont transféré sa riche bibliothèque (plusieurs milliers d'ouvrages) dans une salle aménagée dans une tour du château de La Rochefoucauld (Charente), berceau de la famille[26]. Son portrait par Gros et un buste de lui y sont également visibles[27].
Voyage dans les Etats-Unis d'Amérique fait en 1795, 1796 et 1797, an VII [1799], Paris, 8 tomes in 8°, tome 1[29], tome 2[30], tome 3[31], tome 4[32], tome 5[33], tome 6[34], tome 7[35], tome 8[36].
Quelques articles sur l'abolition de la peine de mort : XVIIIe – XIXe siècle : 1747-1827, Paris, Imp. de A. Henry, s.d., 122 p., in-8° (BNF30742702) ;
Société d'agriculture de Seine-et-Oise, Comité du 29 fructidor an IX (16 septembre 1801) : Sur le plantage du blé, Versailles, Imp. de Jacob, 12 p., in-8° (BNF30742706, lire en ligne) ;
Opinion du député de la noblesse de Clermont-en-Beauvoisis [le duc de La Rochefoucauld-Liancourt], en faveur de la réunion des trois ordres en une chambre unique, lue dans la séance du 27 juin 1789, le matin, dans la Chambre de la noblesse, (BNF30742715) ;
Finances, crédit national, intérêt politique et de commerce, forces militaires de la France : XVIIIe siècle : 1747-1789, Paris, 1789, 2 parties, 1 volume in-8 (BNF30742694, lire en ligne)[37] ;
Notice sur l'impôt territorial en Angleterre, Paris, (1re éd. 1790), in-8° ;
Utilité de la caisse nationale, proposée dans le livre du crédit national, appliquée à tous les systèmes de finances, à tous les partis que pourront prendre les États généraux pour consolider la dette publique, , 16 p., in-8° (BNF40028676) ;
Titre de départ. - Imprimé en France. - Filets typogr. - Le Livre du crédit national, en réalité intitulé Finances, crédit national, intérêt politique et de commerce, forces militaires de la France
Caisse d'épargne et de prévoyance. Rapport fait à l'Assemblée générale des fondateurs et administrateurs, le 4 août 1819, par M. le duc de La Rochefoucauld, (BNF30742691) ;
Discours du duc de La Rochefoucauld. Caisse d'épargne et de prévoyance. Assemblée générale des fondateurs et administrateurs de la caisse, convoquée par le Conseil des directeurs, le , pour entendre le compte rendu des opérations de la Caisse, du 30 septembre 1820, Paris, Hacquart, (BNF30742692) ;
Recherches sur le nombre des habitants de la Grande-Bretagne, Traduit de l'anglais, ;
Statistique industrielle du canton de Creil, Senlis, Impr. de Tremblay, , in-8° ;
Plan du travail du comité pour l'extinction de la mendicité, présenté à l'assemblée nationale, , in—4° ;
Travail du comité de mendicité, contenant les rapports faits à l'assemblée nationale : rapport du comité de mendicité : exposé des principes généraux qui ont dirigé son travail, Paris, Imp. nationale, 1789-1790, 15 p., in-8 (BNF30742724, lire en ligne) ;
Des prisons de Philadelphie, par un Européen, vol. 1 vol. in-8, Mme Huzard (Philadelphie, 1796), Moreau de St Méry (Paris, 1819) (BNF30742698, lire en ligne) ;
État des pauvres, ou histoire des classes travaillantes de la société en Angleterre, depuis la conquête jusqu'à l'époque actuelle, Londres (1797), Paris (an VII), Agasse
Extrait de l'ouvrage publié en anglais par sir Horion Eden. Fait partie de la collection Duquesnoy. Cet extrait aurait dû propager davantage la connaissance du livre, qui est excellent, et qui devrait servir de modèle à toutes les recherches sur l'état des pauvres. Malheureusement l'ouvrage de sir Horion Eden n'a pas moins de trois volumes in-*
Le Bonheur du peuple, almanach à l'usage de tout le monde (1819) ;
Écartelé: aux 1 et 4, de gueules à la bande d'argent (de Roye) ; au 2 et 3, d'or au lion d'azur armé et lampassé de gueules (de Roucy) ; sur le tout, burelé d'argent et d'azur à trois chevrons de gueules brochant[40], celui du chef écimé (de La Rochefoucauld)[38].
En 1849, un baleinier français, Le Liancourt (nommé en son honneur), « découvrit » un archipel coréen le 27 janvier 1849. Cet archipel fut appelé Rochers Liancourt.
François Alexandre Frédéric de La Rochefoucauld était le fils aîné de Louis François Armand de La Rochefoucauld de Roye (22 septembre 1695 † 28 mai 1783), 1erduc d'Estissac[43] et de Marie de La Rochefoucauld (1718-1789), dite « Mademoiselle de La Rocheguyon », dame d'Aubijoux, du Luguet, de Belesta et de Bernis, fille d'Alexandre de La Rochefoucauld (1690-1762), duc de La Roche-Guyon, duc de La Rochefoucauld (1728-1762). Il avait pour frères et sœurs :
Émilie Alexandrine (Paris, 31 décembre 1742 - Paris, 29 janvier 1814), mariée le 3 mars 1761 avec Anne Louis Alexandre de Montmorency (1724-1812), prince de Robech ;
Le comte Olivier Joseph Marie Alexandre de La Rochefoucauld (Altona, 4 mai 1797, Paris 22 avril 1885), marié le 27 septembre 1825 à Villebon (Eure-et-Loir), avec Rosine (1808-1852), fille de Pierre François Cuillier-Perron (1753-1834), sans postérité, puis, à Paris le 19 septembre 1853 avec Augustine Euphrosine Montgomery (1827-1909), dont postérité ;
Fanny-Marie-Blanche-Françoise de la Rochefoucauld (Paris, 29 novembre 1807 - Paris, 19 novembre 1848), mariée le 25 février 1828 avec Armand Alexis (1804-1891), comte de Montault, dont postérité. Elle eut aussi, en 1837, une relation avec Anatole Demidoff (1813-1870), dont elle eut fils naturel ;
Aglaé Émilie Joséphine de La Rochefoucauld (Paris, 28 mai 1774 - Paris, 15 janvier 1789 - Paris) ;
Frédéric Gaëtan de La Rochefoucauld (1779-1863), marquis de Liancourt, dont il racheta le domaine à ses frères, marié en 1808 avec Marie Caroline Petronilla Schall de Bell (vers1794/1795-1870), « gräfin » von Schall-Riaucour, dont :
Jean-Marc Nattier, Portrait de la duchesse d'Estissac (1742), Marie de La Rochefoucauld (1718-1789), dite « Mademoiselle de La Rocheguyon », mère du duc de La Rochefoucauld.
Félicité de Lannion (1745-1830), duchesse de La Rochefoucauld, son épouse.
7. Élisabeth de Bermond du Caylar, comtesse d'Aubijoux (1691-1752)
30. Louis de Bérard, marquis de Vestric
15. Françoise Louise de Berard, dame de Bernis ( † 1734)
31. Louise de Saint-Bonnet ( † 1707)
Notes et références
↑Si certains auteurs citent Le Havre[11],[13], une lettre autographe du duc du 23 septembre 1819, reproduite dans la revue La Picardie, qu'il écrit dans l'intérêt d'un Crotellois qui l'a aidé à prendre la fuite, atteste que c'est bien du Crotoy qu'il s'agit[14]. Du reste, le fils du duc évoque dans la biographie de son père le « patois picard » de ce pêcheur qui par la suite se rend parfois à la demeure familiale de Liancourt[15].
↑Alexis-François Artaud de Montor, Encyclopédie des gens du monde, Treuttel et Würtz, 1842, p. 222
↑François de La Rochefoucauld, Voyages en France (1781-1783), Paris, Jean Marchand,
↑Guy Chaussinand-Nogaret, La Bastille est Prise, Paris, Éditions Complexe, 1988, p. 102 ; cette phrase célèbre mais douteuse est rapportée comme une rumeur par son fils Frédéric Gaëtan dans sa Vie du duc de la Rochefoucauld-Liancourt (1747–1827) (Paris 1827, in-8, p. 26.) Selon cette même source, le duc de Liancourt n'aurait pas réveillé le roi ; au matin du 15, au lever de Louis XVI, il aurait fortement représenté à son maître les dangers de l'État ; il lui aurait expliqué qu'une union franche et intime avec l'Assemblée nationale ne pouvait que sauver le royaume
↑ a et bGérard Bergeron, Quand Tocqueville et Siegfried nous observaient, PUQ, 1990, p. 85
↑ a et bFrançois-Alexandre-Frédéric, duc de La Rochefoucauld-Liancourt, Voyage dans les États-Unis d'Amérique, fait en 1795, 1796 et 1797, Dupont, Paris, 1799
↑Créé duc d'Estissac à brevet le 24 novembre 1737. Ce titre lui fut confirmé à titre héréditaire par lettres patentes d'août 1758, en vertu des lettres de 1732.
« François De La Rochefoucauld, duc d'Estissac », dans Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. VIII, , 378 p. [détail de l’édition] (lire en ligne) ;
La vie du duc de la Rochefoucauld Liancourt par son fils Frédéric Gaetan, 1831 [1]
Michel Popoff (préf. Hervé Pinoteau), Armorial de l'Ordre du Saint-Esprit : d'après l'œuvre du père Anselme et ses continuateurs, Paris, Le Léopard d'or, , 204 p. (ISBN2-86377-140-X) ;
Luc-Normand Tellier, Face aux Colbert : les Le Tellier, Vauban, Turgot, et l'avènement du libéralisme, P.U.Q., , 806 p. (ISBN978-2-7605-0461-5, lire en ligne), p. 600 ;
Charles Coquelin et Guillaumin (dir.), Dictionnaire de l'économie politique : contenant l'exposition des principes de la science, l'opinion des écrivains qui ont le plus contribué à sa fondation et à ses progrès, la bibliographie générale de l'économie politique par noms d'auteurs et par ordre de matières avec des notices biographiques et une appréciation raisonnée des principaux ouvrages…, vol. 2 (XVIIe – XIXe siècle : 1650-1854), t. 2d (185), Paris, Guillaumin et Cie (lire en ligne), Compléments de la Bnf : (BNF30557794)) ;
(en) Association of Caribbean Historians (Gérard Lafleur, Susan Branson, Grace Turner), Amerindios, africanos, americanos, Jamaïque, Canoe Press, University of the West Indies Mona, Dept. of History, , 2e éd., 165 p. (ISBN978-976-8125-14-9, lire en ligne), p. 137 ;
[Bourquin 2007] Jacques Bourquin, « La Rochefoucauld-Liancourt et le projet de prison d’essai pour jeunes détenus », Revue d'histoire de l'enfance “irrégulière”, no Hors série, , p. 195-206 (lire en ligne)
Jean-Charles Daumy, François XII de La Rochefoucauld-Liancourt: l'imaginaire nobiliaire dans la vie quotidienne d'un grand seigneur éclairé, Paris, Editions de l'Epargne, 2019, 323 p. ;
Jean-Dominique de La Rochefoucauld, Le Duc de La Rochefoucauld-Liancourt : 1747-1827, de Louis XV à Charles X, un grand seigneur patriote et le mouvement populaire, Éditions Perrin, 1980, 457 p. ;
Bola de PrataMehdi Taremi won the award in the 2022–23 season.SportAssociation footballCompetitionPrimeira LigaCountryPortugalPresented byA BolaHistoryFirst award1952–53First winner MatateuMost wins Eusébio (7)Most recent Mehdi Taremi The Bola de Prata (Portuguese for Silver Ball) is a Primeira Liga award for the top scorer.[1] In case two or more players have the same number of goals, the award goes to the footballer with the fewest games played.[citation needed] It was ...
Svante PääboPääbo di hari penerimaan Royal Society di London, Juli 2016Lahir20 April 1955 (umur 68)Stockholm, SwediaAlmamaterUniversitas Uppsala (PhD)Dikenal atasPaleogenetikaSuami/istriLinda Vigilant (m. 2008)Anak2Penghargaan Gottfried Wilhelm Leibniz Prize (1992) Max Delbrück Medal (1998) Louis-Jeantet Prize for Medicine (2005)[1] Pour le Mérite (2008) Kistler Prize (2009) Great Cross of Merit with star (2009) Gruber Prize in Genetics (2013)...
Кіт Дмитро Дмитрович Старший сержант Загальна інформаціяНародження 24 квітня 1974(1974-04-24)КобелякиСмерть 15 жовтня 2014(2014-10-15) (40 років)Муратове, Новоайдарський районВійськова службаРоки служби 2014Приналежність УкраїнаВид ЗС Сухопутні військаРід військ Територіальна о...
Ten artykuł od 2022-09 wymaga zweryfikowania podanych informacji.Należy podać wiarygodne źródła, najlepiej w formie przypisów bibliograficznych.Część lub nawet wszystkie informacje w artykule mogą być nieprawdziwe. Jako pozbawione źródeł mogą zostać zakwestionowane i usunięte.Sprawdź w źródłach: Encyklopedia PWN • Google Books • Google Scholar • Federacja Bibliotek Cyfrowych • BazHum • RCIN • Int...
Diplomatic missions of Ecuador This is a list of diplomatic missions of Ecuador, excluding honorary consulates. Africa Egypt Cairo (Embassy) South Africa Pretoria (Embassy) Americas Argentina Buenos Aires (Embassy) Bolivia La Paz (Embassy) Brazil Brasília (Embassy) São Paulo (Consulate) Canada Ottawa (Embassy) Toronto (Consulate-General) Chile Santiago (Embassy) Colombia Bogotá (Embassy) Ipiales (Consulate) Costa Rica San José (Embassy...
British Trotskyist political organisation formed in 1978 Not to be confused with Revolutionary Communist Party (UK, 1944) or Revolutionary Communist Party of Britain (Marxist–Leninist). Revolutionary Communist Party Founded1978; 45 years ago (1978)Dissolved1997; 26 years ago (1997)Split fromRevolutionary Communist GroupNewspaperThe Next StepLiving MarxismIdeology1978–1991CommunismTrotskyism1991–1997LibertarianismPolitical position1978–1991...
Este artículo o sección necesita referencias que aparezcan en una publicación acreditada.Este aviso fue puesto el 10 de septiembre de 2011. El Paseo Peatonal Alonso de Ercilla y Zúñiga, llamado coloquialmente simplemente Paseo Peatonal o Paseo Barros Arana (por una de las calles que la alberga), es un paseo peatonal que está en el centro de la ciudad de Concepción, Chile. Su nombre se debe a Don Alonso de Ercilla y Zúñiga, escritor español de la obra La Araucana. En torno a él se c...
Artikel ini perlu diwikifikasi agar memenuhi standar kualitas Wikipedia. Anda dapat memberikan bantuan berupa penambahan pranala dalam, atau dengan merapikan tata letak dari artikel ini. Untuk keterangan lebih lanjut, klik [tampil] di bagian kanan. Mengganti markah HTML dengan markah wiki bila dimungkinkan. Tambahkan pranala wiki. Bila dirasa perlu, buatlah pautan ke artikel wiki lainnya dengan cara menambahkan [[ dan ]] pada kata yang bersangkutan (lihat WP:LINK untuk keterangan lebih lanjut...
У этого термина существуют и другие значения, см. Алтай (значения). сомонАлтаймонг. Алтай 45°48′28″ с. ш. 92°17′30″ в. д.HGЯO Страна Монголия Входит в аймак Ховд Адм. центр Бор-Ундур История и география Площадь 13 144 км² Высота 1312 м Часовой пояс UTC+7 Население Насе...
Wybory generalne w Republice Chińskiej w 2016 roku Państwo Republika Chińska Rodzaj wybory generalne Data przeprowadzenia 16 stycznia 2016 Ordynacja wyborcza Wybory bezpośrednie Głosowanie Wyniki wyborów prezydenckich:Ing-wen56,1%Chu31%Soong12,8% Frekwencja:66,27% poprzednie:2012 następne:2020 Multimedia w Wikimedia Commons Wybory generalne odbyły się w Republice Chińskiej w sobotę 16 stycznia 2016 roku. Wyłoniły 14. prezydenta i wiceprezydenta Republiki Chińskiej oraz 113...
This article does not cite any sources. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: Singles Deacon Blue album – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (September 2017) (Learn how and when to remove this template message) 2006 greatest hits album by Deacon BlueSinglesGreatest hits album by Deacon BlueReleased16 October 2006RecordedMarch 2006 (N...
هذه المقالة يتيمة إذ تصل إليها مقالات أخرى قليلة جدًا. فضلًا، ساعد بإضافة وصلة إليها في مقالات متعلقة بها. (أغسطس 2022) فيضانات إيران 2022 المعلومات البلد إيران بدأ 23 يوليو 2022 الخسائر الوفيات 95 المفقودين 200 تعديل مصدري - تعديل فيضانات إيران 2022 في أواخر يوليو 2022 تعرضت إيران...
Army commander of the Ethiopian Empire RasGugsa WelleShum of BegemderMonarchsMenelik IIZewditu IShum of SemienMonarchZewditu I Personal detailsBorn1875Begemder, Ethiopian EmpireDied21 March 1930(1930-03-21) (aged 54–55)Debre Zebit, Ethiopian EmpireNationality EthiopianSpouseZewditu IMilitary serviceAllegiance Ethiopian EmpireBattles/warsGugsa Wale's rebellion Battle of Anchem † Gugsa Welle (1875 – 31 March 1930), also known as Gugsa Wale, Gugsa Wolie and Gugsa W...
Historical overview article This article includes a list of general references, but it lacks sufficient corresponding inline citations. Please help to improve this article by introducing more precise citations. (April 2019) (Learn how and when to remove this template message) The Circuit de Monaco was the venue for the support race. The Formula One Monaco Grand Prix has had a support race in many of its editions, the longest running of which was the Monaco Grand Prix Formula Three, held each ...
Devina HermawanDevina Hermawan - April 2019Lahir11 November 1993 (umur 30)Bandung, Jawa Barat, IndonesiaKebangsaanIndonesiaNama lainChef Devina HermawanAlmamaterInstitut Teknologi BandungPekerjaanJurutama masakpenulisinstruktur memasakKarya terkenalIndonesian Fusion Foods Yummy! 76 Menu Favorit AnakGayaMasakan Indonesia Masakan Jepang Masakan Barat Masakan FusionKota asalBandungTinggi170[1] cm (5 ft 7 in)TelevisiDapur Devina Indonesian Flavour[2]...
Gary Payton dan Jason Williams Gary Payton PosisiPoint guard JulukanThe GloveTinggi6 ft 4 in (1,93 m) Berat190 lb (86 kg)KlubFree agentNegara Amerika SerikatLahir23 Juli 1968Oakland, CaliforniaKuliahUniversitas Oregon StateDraftke-2 secara keseluruhan, 1990 Seattle SuperSonicsKarier pro1990 – sekarangKlub sebelumnya Seattle SuperSonics (1990–2003)Milwaukee Bucks (2003)Los Angeles Lakers (2003–2004)Boston Celtics (2004–2005)Miami Heat (2005–2007)Pen...
Bob-Europameisterschaft 2015 Männer Frauen Sieger Zweierbob Deutschland Francesco FriedrichMartin Grothkopp Deutschland Anja SchneiderheinzeFranziska Bertels Viererbob Lettland Oskars MelbārdisDaumants DreiškensArvis VilkasteJānis Strenga ← 2014 2016 → Die Bob-Europameisterschaft 2015 wurde vom 30. Januar bis 1. Februar 2015 in La Plagne ausgetragen. Sie fand parallel zum sechsten von acht Weltcup-Saisonrennen sowie zur Skeleton-Europameisterschaft 2015 statt. Inhaltsverzeichnis 1 Zw...
Eva CassidyFødtEva Marie Cassidy2. feb. 1963[1][2]Washington Hospital CenterDød2. nov. 1996[1][2] (33 år)BowieBeskjeftigelseSanger, jazzmusiker, gitarist Utdannet vedBowie High SchoolPrince George's Community CollegeFarHugh CassidyNasjonalitetUSA Eva Marie Cassidy (født 2. februar 1963, død 2. november 1996) var en amerikansk sanger og gitarist. Mens hun levde var hun stort sett ukjent, og hun ga ut bare ett soloalbum, som hun produserte for egen regn...