Durant son épiscopat, il eut maille à partir avec les Philosophes, notamment Voltaire[1]. Ainsi publia-t-il un mandement contre l’édition projetée des œuvres de cet écrivain. Dans sa Lettre pastorale, il critique aussi les thèses de Jean-Jacques Rousseau. Ce dernier, dans une lettre à son éditeur Marc-Michel Rey souligne que « Le seul homme qui m’ait attaqué et qui ait paru m’entendre est M. l’évêque du Puy[2]. »
En 1747, il avait prononcé l’oraison funèbre de la Dauphine et, en 1768, celle de la reine Marie Leczinska. Il est nommément cité dans les Enfans de Sodome à l’Assemblée de 1790.
Député du clergé aux États généraux de 1789, Jean-Georges se joignit au Tiers état et fut président de l’Assemblée nationale de Versailles du 4 au . Il est appelé, le , par Louis XVI dans son conseil, comme ministre de la Feuille des bénéfices (chargé de conseiller le roi dans la désignation des titulaires ecclésiastiques)[3], il se démet de son siège épiscopal en et reçut l'abbaye de Buzay. Il mourut le 29 décembre 1790[4].
Notes et références
↑L'instruction pastorale ...sur la prétendue philosophie... (en ligne ici : [1] ) a été moquée par Voltaire dans sa lettre d'un Quaker :
↑Lettre à M.-M. Rey du 17/03/1764. in Jean-Jacques Rousseau, Lettres. Édition Champion/Slatkine, dite du Centenaire. Tome 3, lettre 1113, page 1604, Genève-Paris, 2012.