Issu d’une famille catholique, Voulland s’inscrivit, après des études de droit, au barreau d’Uzès. Il devint subdélégué de l'intendant du Languedoc. Son père était un financier, catholique, époux de Marie Larnac. Il épousa, en 1782, en l'église Saint Etienne d'Uzès, Victoire Charlotte Trinquelague, dont le frère Trinquelague-Dions, royaliste, sera fait baron sous la Restauration[1].
Voulland est élu secrétaire de l'Assemblée le 14 février 1791, aux côtés de Pétion de Villeneuve et du marquis de Sillery, sous la présidence de Duport[5]. Il vote en faveur du rattachement du Comtat Venaissin à la France[6], et en faveur de l'égalité entre les hommes blancs et les hommes libres de couleur dans les colonies[7].
Il siège sur les bancs de la Montagne. Lors du procès de Louis XVI, il vote la mort sans sursis ni appel au peuple. Il ne participe pas au scrutin sur la mise en accusation de Marat[9], étant envoyé en mission dans les départements du Gard et de l’Hérault, aux côtés de Bonnier. Il vote contre le rétablissement de la Commission des Douze[10].
Voulland appartient aux « dernier montagnards ». Il est décrété d'arrestation le 9 prairial (30 mai), à l'issue de l'insurrection du 1er prairial[15]. Il est amnistié en brumaire an IV lors de la clôture de la session de la Convention.