La commune est limitrophe, au sud, du canal navigable de la Deûle, d'une longueur de 58,75 km, qui prend sa source dans la commune de Douai et se jette dans la Lys au niveau de la commune de Deûlémont[10].
Deux petits cours d'eau traversent également la commune :
le Grand Courant, canal non navigable de 3,89 km, qui prend sa source dans la commune de Libercourt et se jette dans le canal de la Deûle au niveau de la commune de Carvin[11] ;
les Préaux, cours d'eau de 1,28 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans le canal de la Deûle au niveau de la commune de Courrières[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 697 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cappelle-en-Pévèle à 15 km à vol d'oiseau[15], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 736,6 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].
Milieux naturels et biodiversité
Eden 62, syndicat mixte s'occupant de la protection des sites naturels du Pas-de-Calais, répertorie deux sites naturels sur la commune dont le département est propriétaire : la Tour d'Horloge[19] et la Gare d'eau[20]. Le premier est un bois, le second un étang, la faune et la flore ne sont pas identiques. Il y a 177 espèces de flore au site de la Gare d'eau parmi lesquels le séneçon qui était déjà cité en 1857[21].
Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] : l'étang et le bois de l'Epinoy Cette ZNIEFF, qui se situe au cœur de la région minière, dans un secteur urbanisé et traversé de nombreux axes routiers possède une grande diversité de biotopes[22].
Urbanisme
Typologie
Au , Carvin est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[23].
Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens[Note 3], une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[24],[25]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[25]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[26],[27].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (69,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (60,3 %), zones urbanisées (26,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10 %), forêts (2,8 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
Le site, sur les bords de la Deûle, est à l'origine un vaste marécage dont l'assèchement progressif permettra une riche exploitation agricole. Le seul relief notable est une butte sur laquelle sera bâti le château d'Épinoy, au sud-est de l'actuelle commune. Cette butte est aujourd'hui indécelable. En revanche, des reliefs artificiels sont apparus aux XIXe siècle et XXe siècle avec les terrils de la Compagnie des mines de Carvin, dont le plus élevé est celui de la fosse n°4.
Le territoire de la commune est étendu, mais densément urbanisé uniquement en son centre avec une excroissance à l'est. L'histoire de l'urbanisation est celle de la jonction des deux pôles (Carvin au nord, Épinoy au sud), puis de l'apparition d'un troisième à l'est (appelé par extension « Fosse 4 ») avec l'exploitation minière. Les caractéristiques d'une urbanisation plus lâche, le long des axes de sortie de la ville (notamment vers le nord) ne sont apparues qu'à la fin du XXe siècle.
Lieux-dits, hameaux et écarts
Sur le territoire communal, se trouvent :
les hameaux de : Brulart, Bucqueux, Magenta, Pont-Maudit et Sainte-Barbe.
le lieu-dit la Chapelette, Château-Courouble et le Vieux-Château.
l'écart la ferme Brulart, la Pène, le Ronchois et Wacheux[29].
S'étant de tous temps trouvée sur la route des invasions, la ville a été traversée à partir du XXe siècle par un intense trafic routier, celui de Lille à Arras et à Paris, qui provoqua une certaine forme de congestion dans les années 1940 et 1950. Le problème fut résolu par la construction de l'autoroute du Nord, nommée autoroute A1 (Paris-Lille), dont la construction du premier tronçon, reliant Lille à Carvin, commence en septembre 1950 et fut mise en service en 1954[31]. Carvin est accessible par la sortie 18 de l'autoroute A1.
Carvin est également desservi par l'ancienne route nationale 319 (RN319), devenue route départementale 919 (RD919), reliant la commune à celle d'Hénin-Beaumont vers le sud et par l'ancienne RN 25, devenue RD 917 dans le Pas-de-Calais et RD 925 dans le Nord, reliant Lens à Lille du sud-ouest au nord-ouest.
Carvin est desservie par le réseau du syndicat mixte des transports Artois-Gohelle Tadao, dont l’un des pôles de correspondance se trouve place Jean-Jaurès.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Caruin (1120) ; Charuin (XIIIe siècle) ; Carvin (1306) ; Carvent (1314) ; Carvend (1420) ; Carvens (1441) ; Carvins-en-Carembaut (1507) ; Carvins-lez-Epinois (XVIIe siècle)[32], Carvin (1793) et Carvin-Espinoy et Carvin depuis 1801[33].
Selon Hippolyte-Romain-Joseph Duthillœul, l'étymologie de Carvin proviendrait de « Car », signifiant charriot et de « Win », rappelant le vinage, le droit seigneurial sur les vins[34]. Le nom aurait ainsi des origines gauloises[2].
Une autre hypothèse, défendue par l'historien local Henri Couvreur, est que Carvin, qui s'orthographiait Carvent en 1314, est un nom d'origine celte qui signifierait « place de marché » ou issu de Caer-Vent, « ville de marchés » (mot d'origine germanique).
D'importantes fouilles ont révélé en 2008 l'ancienneté du peuplement local qui remonte au néolithique[35]. Ce peuplement est lié à l'existence de la vaste dépression humide située au large de l'ancien château d'Épinoy. Les recherches en cours permettront d'en savoir davantage dès que les archéologues de l'INRAP remettront leurs conclusions définitives qui concerneront aussi le peuplement à l'époque gallo-romaine.
Moyen Âge
Du plus loin que l'histoire puisse remonter, Carvin fait partie intégrante du Carembault, territoire résultant du démembrement du royaume franc devenu par la suite un des quatre « quartiers » de la châtellenie de Lille.
Au début du XIIe siècle, Épinoy est donné comme la terre natale de saint Druon. À l'autre bout de la ville actuelle, l'église du bourg est vouée à saint Martin. La ville actuelle est pour l'essentiel formée à partir de ces deux sous-ensembles, celui d'Épinoy où se trouvait aussi le château du seigneur et celui de Carvin où s'élevaient les halles et la maison des échevins, centre administratif de la seigneurie.
La seigneurie d'Épinoy (De Spineto) fut successivement possession de la famille d'Antoing, puis de la maison de Melun et enfin de celle des Rohan. Les seigneurs d'Épinoy furent faits chevalier de l'ordre de la Toison d'or. Ils devinrent comtes, puis, sans pour autant être de sang royal, furent faits prince. Leur château fut démantelé au début du XVIIIe siècle. En Belgique, le titre de Prince d'Amblise et d'Epinoy a été relevé par la Maison de Ligne.
Ancien régime
À l'époque de Louis XIV, le rattachement de la châtellenie et principauté d'Épinoy à la France s'accompagna de changements profonds. Devenus grands du royaume de France, les princes d'Epinoy confièrent l'administration de Carvin et celle des paroisses environnantes aux Robespierre. Ceux-ci s'y succédèrent aux postes de notaires et procureurs pendant plusieurs générations avant que, devenu avocat, l'un d'entre eux ne s'en aille se fixer à Arras et fonder ainsi la lignée dont est issu le célèbre conventionnel Maximlien de Robespierre. En 1783, celui-ci rendit visite à ses parents de Carvin et relate son voyage et son séjour dans une lettre méconnue enjouée et divertissante.
Au XVIIIe siècle, contre l'avis des habitants, les princes d'Epinoy entreprirent une urbanisation à marche forcée[36] des quartiers nord ainsi que de l'espace situé en rase campagne entre Epinoy et le bourg, qui vit ainsi la création de la grand-place actuelle. Les États d'Artois créant une nouvelle chaussée qui, reliant Arras à Lille, réunit les différents hameaux en pleine prospérité. En vue des États généraux de 1789, la paroisse de Carvin-Epinoy rédigea des cahiers de doléances. Puis l’administration révolutionnaire fit de ce chef-lieu d'ancien régime le chef-lieu d'un canton, regroupant alors dix communes, au sein de l'arrondissement de Béthune. Au plus fort des guerres révolutionnaires qui agitèrent la frontière nord de la France, la tour de l'église fut surmontée d'une cabine de relais du premier télégraphe optique mis au point par les frères Chappe pour la ligne Lille-Paris.
XIXe siècle
L’histoire de ce bourg agricole et marchand sera ensuite marquée par l'exploitation minière, démarrée au milieu du XIXe siècle et achevée en 1975. Une des plus petites compagnies minières privées concessionnaires de l'exploitation du sous-sol avait son siège à Carvin même, non loin de la gare. Les compagnies voisines des mines d'Ostricourt et de Courrières s'étaient vu également concéder l'exploitation d'une partie du sous-sol de la commune. Une magnifique série de photographies prises au fond de la mine à Carvin en 1902 immortalise les différents postes de travail présentés sous forme de scènes de travail. Ces prises de vue de l'ingénieur Corriol ont été éditées en cartes postales et diffusées en nombre par l'imprimerie carvinoise Plouvier, qui édita aussi des poèmes patoisants écrits par Jules Mousseron et les brochures du maire Charles Baggio.
La mémoire locale récente est riche d'une culture de guerre propre aux civils des régions envahies. Pendant la Première Guerre mondiale, d'octobre 1914 à octobre 1918, Carvin se trouve en région occupée. Située à l'arrière du front d'Artois, c'est une ville de garnison et de soutien à l'effort de guerre allemand où cohabitent civils et militaires[37],[38]. Les corps d'un peu plus de six mille soldats reposent dans un des plus grands cimetières allemands du Nord-Pas-de-Calais. La commune reçut la croix de guerre 1914-1918 le 25 septembre 1920, en reconnaissance de toutes les souffrances endurées.
En mai 1940, lors de l'invasion du Nord de la France, tout le secteur dont Carvin constitue la ville-centre est le théâtre d'une importante bataille de retardement qui permet au gros des troupes françaises et anglaises encerclées de gagner la poche de Dunkerque. Dès que les alliés se furent dérobés, les troupes de la Wehrmacht se livrèrent à des représailles féroces sur les populations des cités minières de la fosse 4, tout comme dans les villes voisines de Courrières et Oignies[39]. À la suite de la grande grève des mineurs de mai et juin 1941 qui se répandit dans tout le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, de nombreux mineurs communistes pour la plupart furent arrêtés et fournirent un contingent important d'otages exécutés à Arras.
C'est l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation nazie en France et le plus important en nombre, qui se solda par 414 arrestations en 3 vagues, la déportation de 270 personnes[41], 130 mineurs étant par ailleurs fusillés à la Citadelle d'Arras.
Carvin est libérée le 2 septembre 1944. En 1946, à la nationalisation, les fosses et installations minières carvinoises sont regroupées au sein du groupe d'Oignies.
En 1947, Carvin perd près d'un tiers de son territoire avec la séparation de la commune de Libercourt (y compris le hameau de Garguetelle), qui avait réclamé son indépendance.
L'exploitation charbonnière et le développement du chemin de fer ont modifié la géographie de la commune, faisant naître notamment le quartier des cités de la fosse 4, dans l'Est de la ville, en démarquant aussi un peu plus le hameau de Libercourt. La gare de Libercourt se retrouva placée sur la ligne du chemin de fer du Nord qui relie Lens à Lille, tandis que la ville de Carvin, dotée elle aussi d'une gare en centre-ville, se trouvait sur le barreau ferroviaire reliant Hénin-Liétard à Don, avec ramification vers les gares d'eau des mines d'Ostricourt et de Meurchin. Ce barreau servit jusqu'en 1950 au transport de voyageurs, puis jusque dans les années 1990 à l'industrie. Son exploitation s'étant arrêtée, ces voies n'existent plus.
Fin du XXe siècle
La ville a perdu la majeure partie de son industrie dans les années 1970 à 1990 : les mines, dont l'exploitation s'arrête en 1975, et les constructions mécaniques (CMC, groupe Poclain). La circulation ferroviaire s'est également arrêtée, les voies ferrées étant démantelées dans les années 1990. C'est aujourd'hui une commune de services et résidentielle, proche de la capitale régionale, Lille.
Sous la IIIe République, les électeurs de Carvin optent pour le républicanisme. Par la suite, avec la montée du mouvement ouvrier mineur, les élections locales conduiront les radicaux et les socialistes aux commandes de la ville, tandis qu'au niveau des élections législatives Carvin devient un fief socialiste[45]. Dans l'entre deux guerres, dans les années 1930, l'influence grandissante des communistes conduit à l'élection de Cyprien Quinet, premier député communiste du Pas-de-Calais[46]. Sous la IV et la Ve République, Carvin reste une ville de gauche dans une région ancrée à gauche dirigée alternativement par des maires socialistes et communistes.
Ces dernières années comme dans tout l'ex-bassin minier, le Front national se met à recueillir des suffrages de plus en plus nombreux aux élections politiques, Marine Le Pen, arrivant en tête au premier tour des législatives de 2012[47], seconde aux élections régionales de 2010[48], troisième aux élections européennes de 2009[49]. Aux élections cantonales de 2011, le candidat du FN termine second, derrière le groupe socialiste[50].
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Santé
Carvin est doté d’un centre hospitalier[68] de 150 lits, spécialisé en gériatrie et alcoologie[69] et d'un collège national d'audioprothèse[70].
Justice, sécurité, secours et défense
Le tribunal d'instance, situé à côté de l'église Saint-Martin, est une survivance de la justice qu'opéraient les échevins en Épinoy. Installé dans un bâtiment du XVIIe siècle, il est compétent sur l'ensemble de la communauté d'agglomération d'Hénin-Carvin. Le tribunal de Carvin relevait de la cour d'appel de Douai. Le 12 octobre 2007, la garde des Sceaux Rachida Dati a annoncé sa suppression dans le cadre de la réforme de la carte judiciaire. La fermeture eut lieu le 31 décembre 2009[71].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[74],[Note 7].
En 2022, la commune comptait 17 966 habitants[Note 8], en évolution de +4,65 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 8 353 hommes pour 9 046 femmes, soit un taux de 51,99 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[76]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,3
5,0
75-89 ans
8,7
15,4
60-74 ans
16,6
19,7
45-59 ans
19,0
19,9
30-44 ans
19,1
17,2
15-29 ans
17,5
22,2
0-14 ans
17,7
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[77]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,6
5,6
75-89 ans
8,9
16,7
60-74 ans
18,1
20,2
45-59 ans
19,2
18,9
30-44 ans
18,1
18,2
15-29 ans
16,2
19,9
0-14 ans
17,9
Manifestations culturelles et festivités
Semi-marathon en mars.
Ducasse (fête foraine) de la semaine pascale place Jean-Jaurès.
Contest roller : championnat Sunride Tour indoor au skate park troisième dimanche de juillet ;
Festival des arts de la rue et du cirque Les Éclectiques, quinzième édition en juillet 2019[78],[79] ;
Convention de jonglerie de Carvin, qui fait office chaque année depuis 1999 de convention régionale durant la troisième semaine du mois de juillet. Pour sa sixième organisation, la ville a accueilli en 2004 la convention européenne de jonglerie avec une affluence record de 4 500 personnes. En 2008, la convention de Carvin a inauguré la première convention nationale de jonglerie française[80].
M2 et Opus 13 : Cirque en avril : M2 est un Spectacle organisé en coréalisation avec : Culture Commune, la ville de Harnes, le centre culturel Jacques-Prévert, Scène nationale du bassin minier du Pas-de-Calais, la ville de Montigny-en-Gohelle, Le Centre Eiffel/Ville de Carvin.
Sports et loisirs
Carvin possède plusieurs salles de sport (Deschauwer, Dauchez, Rabelais, Pascal, Copernic), de deux salles et stades (Plantigeons, Cordier), d'un skatepark et d'un mur d'escalade. Le complexe sportif régional comporte deux terrains de tennis.
En 1999, Carvin a accueilli la première coupe du monde de Yoseikan Budo, art martial d'origine japonaise. Seul un petit nombre de nations étaient toutefois représentées.
Cultes
Catholicisme
L'église Saint-Martin est excentrée dans les quartiers nord de l'agglomération.
La chapelle Saint-Druon du quartier d'Épinoy-Vieux château a été érigée en église en 1937.
La chapelle Sainte-Barbe est dans le quartier minier de la fosse n° 4 et a été récemment désacralisée par le diocèse d'Arras.
La chapelle Notre-Dame-de-Lourdes qui desservait la cité Saint-Paul (pour les mineurs de la Fosse n° 24 - 25 des mines de Courrières), fermée par le diocèse, est toujours debout, mais totalement délabrée menace ruine.
Ancienne chapelle Notre-Dame-de-Lourdes de la cité Saint-Paul
Église Saint-Druon
Portail de l'église Saint-Martin
Protestantisme
Une église évangélique est située rue Cyprien-Quinet.
Médias
Le quotidien régional La Voix du Nord publie une édition locale pour la communauté d'agglomération d'Hénin-Carvin, ajoutée à celle du communaupole de Lens-Liévin.
Les habitants de Carvin reçoivent, outre certaines stations de radio nationales, les programmes de Nostalgie Lens et de Chérie FM Haut de France[81]. Elle reçoit également des radios régionales comme Fréquence Horizon, Metropolys, Contact et Mona FM.
La ville est couverte par les programmes de France 3 Nord-Pas-de-Calais et les chaînes nationales de la TNT. Elle reçoit également la chaîne régionale Wéo.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
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L'économie de la ville est traditionnellement tournée vers l'agriculture, dépeinte sur des vitraux de l'hôtel de ville, et le commerce, avec des marchés renommés (sur les actuelles places Jean-Jaurès et Jules-Guesde). L'agriculture (pommes de terre, betteraves, endives, céréales) garde une place importante sur le territoire de la commune, avec plusieurs fermes en activité et une coopérative agricole (UNÉAL) située à Carvin Saint-Paul[83].
Pendant un siècle et demi, s'y ajoute l'exploitation minière, la ville étant située au centre du territoire Houillères du Nord-Pas-de-Calais. La Compagnie des mines de Carvin est l'une des plus petites de la région. Cette activité minière est également représentée sur un vitrail de l'hôtel de ville, qui a pour atlantes deux mineurs de fond.
Parmi les industries qui se sont implantées à Carvin, on relève l'agro-alimentaire (vinaigrerie), les constructions mécaniques (engins de chantier avec les Constructions mécaniques carvinoises puis Poclain, le sondage du sol[84], machines agricoles avec Sulky Burel) et les matériaux de construction (Bonna Sabla).
La Vinaigrerie de Carvin, fondée en 1848 par Jules Duquesne, était à l’origine une amidonnerie. Elle est implantée au cœur de la commune sur une emprise de 20 000 m. Elle produit 24 millions de bouteilles chaque année reparties à 55 % de vinaigre cristal, 25 % de vinaigre de vin et 20 % de vinaigre coloré. La vinaigrerie de Carvin représente environ 30 % de la production française en vinaigre courant, avec 120 000 hectolitres à 10°.
Carvin a vu plus récemment l'implantation d'entreprises de logistique, attirées par sa situation géographique et ses disponibilités foncières.
En revanche, son commerce en centre-ville a eu tendance à décliner à partir des années 1980, concurrencé par les vastes zones commerciales en périphérie.
En mars 2010, l’union des commerçants de la ville (ACTIV) met en ligne sur le réseau Internet, une galerie marchande numérique afin de redynamiser les boutiques urbaines (projet porté par la ville de Carvin).
Depuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial l’UNESCO. Parmi les 353 sites, répartis sur 109 lieux inclus dans le périmètre du bassin minier, le site de Carvin no 40 est composé de l'hôtel de ville, il est relié à l'histoire de la mine par ses deux atlantes, des mineurs de fond, et son vitrail, qui dépeint la tradition agricole et minière de la ville, et le site no 50 est formé par la cité moderne Saint-Paul, bâtie à Carvin pour les mineurs de la fosse nos 24 - 25[85],[86],[87].
Bâti en position centrale par rapport au bourg médiéval (quartiers nord aujourd'hui), à ce qui fut le village d'Épinoy et aux cités ouvrières entourant la fosse 4 des mines d'Ostricourt, le château Delehelle a appartenu à une famille de notables locaux, brasseurs et notaires. Il est, quand il sort de terre, le bâtiment d'habitation le plus imposant de la ville. Il est racheté vers 1930 par la Ville, qui se trouvait à l'étroit et excentrée dans ses locaux municipaux près de l'église Saint-Martin[88]. Il devient le siège de la mairie, inaugurée le par le maire Marcel Paget, et voit une extension de ses locaux sur les deux ailes.
L'église Saint-Martin et sa tour érigée en 1702, dont le style baroque tardif, d'inspiration espagnole, est rare dans la région et totalement unique dans l'arrondissement de Lens, est le principal monument de la ville. Des pierres tombales des membres de la famille Robespierre sont insérées dans le dallage de l'église.
En octobre 1793, Claude Chappe installa sur la plateforme au sommet de la tour un relais de son télégraphe reliant Paris à Lille.
L’église possède un grand orgue, construit en 1847 par François-Joseph Carlier, restauré et reharmonisé par le facteur d’orgue Michel Garnier en 1989. C'est l'un des instruments les plus renommés de la région.
L’ensemble a été classé monument historique par arrêté du 13 juin 1921[91].
Église et puits Saint-Druon
L'origine de l'église Saint-Druon, du puits, ainsi que celle du château d'Epinoy remontent au Moyen Âge. La chapelle qui surmonte le puits a été bâtie en plein milieu d'un champ, attenant à la ferme et à l'église.
Monuments aux morts
Le monument aux morts de 1914-1918[92]., inauguré en 1922 à l'un des carrefours les plus importants de la ville (rue de la Gare et rue du Centre), porte la mention « La ville de Carvin à ses enfants morts pour la France ». Y sont gravés les noms de 271 soldats morts pour la France, ce qui ne représente qu'une partie des souffrances endurées par la population civile d'une ville occupée par l'ennemi. À côté des noms des victimes militaires figurent aussi les noms d'une soixantaine de victimes civiles.
Au premier plan, une femme et ses deux enfants sur les ruines de leur maison. Au second plan, l'allégorie de la ville de Carvin grave dans la pierre la dédicace à ses enfants morts. Un bas-relief représentant la mairie, l’église et un puits de mine. En avant un poilu sans armes, offre sa poitrine pour la défense de son foyer et de son pays. Signé du sculpteur Laouet à Roubaix[93], Carré militaire français.
Ce cimetière de la Première Guerre mondiale, situé rue Victor-Hugo et accolé au cimetière civil, fut conçu par l'occupant allemand dès 1914. Y reposent 6 113 soldats allemands, dont 26 inconnus, et trois Russes prisonniers de guerre[94],[92].
Carrés militaires britanniques
Au sein du cimetière communal ont été regroupés au sein de carrés militaires des tombes avec stèles commémoratives dédiées aux combattants britanniques et du comonwealth tués lors des deux guerres mondiales
Brasserie Moderne
La Brasserie a été ouverte avant 1900 par trois associés : Émile Daubresse, Paul Dupont et Germain Thiry. Elle a obtenu une médaille d'or à l'exposition internationale de Lille de 1902 [cité en-tête lettre du directeur de la brasserie moderne]. Les bâtiments d'origine ont été construits rue Florent-Évrard (appelée rue d'Arras à cette époque). C'est l’un des témoignages de cette activité dans la région. Elle produisait une bière brune.
Dirigée par Germain Thiry [information familiale], l'entreprise a été transformée en société anonyme en 1908, et la direction en a été confiée à M. Éloi Vincent Imbrassé.
Les bâtiments ont été partiellement détruits sous l'occupation allemande pendant la Première Guerre mondiale, et ont été reconstruits après la guerre. M. Georges Labisse en était le directeur jusqu'à son décès accidentel dans les locaux de la brasserie, le 17 juillet 1929 [document décès de G. Labisse]. La brasserie a ensuite été dirigée par M. Godin, puis par Albert Hennart.
En 1927, l'usine produisait de la bière de fermentation haute ; en 1946, la production s'élevait à 30 000 hectolitres de bière de fermentation haute et mixte[95].
La production de bière cesse vers 1961. Dans les années 1980, les locaux de la brasserie ont été transformés en un ensemble de logements et certaines de ses parties ont été détruites.
Gastronomie
Le Carolo, pâtisserie créée en 1962 à Carvin par Michel Delattre, est une meringue aux amandes garnie d’une crème pralinée. D’abord apprenti dans les Ardennes, c’est à Charleville-Mézières qu’il imaginera cette pâtisserie.
Le Carvinois est un gâteau aux framboises et au chocolat, qui prend la forme d'un écusson rappelant les armes de la ville.
La Garvinoise, bière de garde, est de fermentation haute, généralement ambrée, moelleuse et caramélisée.
Le centre culturel municipal Jean-Effel accueille des expositions (histoire, arts) et des activités culturelles (peinture, musique, sculpture, danse, théâtre, cinématographie et arts audio-visuels, cirque, etc.), et est doté d'une bibliothèque. L'association Ose Arts !, dont le siège social est au centre Jean-Effel, propose à ses adhérents une gamme d'activités comprenant arts plastiques, expression corporelle, accompagnement de projets culturels, et une programmation variée.
La ville est dotée de trois cyber-centres intégrés au sein d'écoles primaires (Apollinaire, Aragon et Bara).
Carvin est la ville où Françoise Sagan situe l'action du roman Le Chien couchant. Tous les lieux y sont fictionnels : une grande usine de bois, le tramway, la route des Plaines, etc.
Carvin est décrit comme la ville d'origine d'un des protagonistes de Ni toi ni moi, par Camille Laurens.
Folklore
Le géant Métisségalée, baptisé le 14 juillet 2010 est à la fois homme et femme, blanc et noir, jeune et vieux (comme le montre sa canne). Sa taille est de 4,20 m. Il a été conçu et fabriqué par une trentaine de jeunes de 13 à 17 ans, les mercredi et samedi de décembre 2009 au 7 juillet 2010, au sein du centre d'animation jeunesse.
Personnalités liées à la commune
Druon de Sebourg (1118-1186), ermite du XIIe siècle et saint de l'église catholique, serait né à Épinoy.
Jo Manix, de son vrai nom Joëlle Guillevic, (1966-2001), autrice de bande dessinée, née à Carvin.
Cédric Berthelin (1976-), footballeur professionnel né à Courrières en 1976 et résidant à Carvin toute sa jeunesse, commençant le football à l'US Ruch Carvin.
Mikaël Devogelaere (1983-), champion d'Europe de billard, formé à Carvin.
D'azur à sept besants d'or ordonnés 3, 3 et 1 ; au chef du même[99].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918 obtenue par Carvin le pour « citation à l’ordre des armées au cours de la campagne de 1914-1918 contre l’Allemagne et ses alliés ».
Devise
Carvin, la ville du bien vivre ensemble.
Détails
Les armes carvinoises sont composées de l’écu et de son ornement, qui, réunis, forment le blason. L’écu carvinois, « d’azur à sept besants d’or et au chef de même », représente également les armes de la maison de Melun, dont le fief a longtemps été la Terre d’Épinoy. L’ornement de l’écu a, lui, une histoire qui s’est forgée principalement au XVIe siècle :
au XVIe siècle, Épinoy est une seigneurie rattachée à l’Empire (allemand) par les liens féodo-vassaliques ;
en 1541, Hugues, fils de François de Melun (seigneur d’Épinoy), voit sa terre élevée au rang de principauté impériale par l’empereur Charles Quint. Hugues est alors fait chevalier de la Toison d’or, et, par privilège spécial, reçoit le droit de « coucher ses armes sous une tente ».
Finalement, l’écu « d’azur à sept besants d’or et au chef de même » est donc « abrité sous un manteau de pourpre doublé d’hermine, brodé et frangé d’or, surmonté de la couronne princière. » Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Le blason d'Illies est quasi identique, et celui de Wingles très proche.
Henri Couvreur, Le Haut Moyen Âge en Artois : les puits de Carvin, 1965.
Henri Couvreur, Les Puits de Carvin. Moyen Âge, Étude de la faune, études des restes osseux, KPMA.
Georges Foulon, La Motte féodale de Carvin.
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Pierre Heliot, Notice sur l'église de Carvin, Imprimerie nationale, 1942.
Régine Lefebvre, Comptes de la communauté de Carvin et d’Épinoy en 1617, Bulletin de la Société de recherche et d’histoire d’Hénin-Carvin, 1984.
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Arsène Duquesne Charles Baggio et la vie politique à Carvin Société de recherches historiques
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Arsène Duquesne La vie quotidienne en région envahie d'après la chronique de guerre de Joséphine Dujardin (2008) Société de Recherches historiques
Charles Chartreux, Les Allemands sur le front d'Artois (1933 réédité partiellement en deux fascicules par la Société de Recherches historiques)
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Jean-Marie Minot et Léon Simon Les Mines de Carvin au sein du groupe d'Oignies Société de Recherches historiques
Collectif de la Société de recherches historiques de Carvin sous la direction d'Arsène Duquesne, Regards sur Mai 1940, Mémoires de Carvin et du Carembault (deux tomes). (ISSN0398-2661)
Arsène Duquesne La Résistance à Carvin et dans les environs à la libération (1994) Société de recherches historiques
Collectif de la Société de Recherches historiques sous la direction d'Arsène Duquesne - Images, témoignages en hommage au travail des femmes (2014)
Plouvier, Plouvier 1867-1967, imprimeurs À Carvin. Cent ans de collaboration et de sympathie
Paul Daudin Clavaud Voix du Nord, Carvin, à travers cent rues, places et lieux-dits.
Jean-Pierre Lemoine, Carvin en cartes postales, édition Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », 2008.
IGN, Carte géologique du BRGM Carvin (Echelle :1:50 000 Référence : G0020 Édition : 001).
Lucien Wasselin, « Élégie pour Carvin », Faites entrer l'infini (revue de la Société des amis de Louis Aragon et Elsa Triolet), no 36 (décembre 2003).
Alain Georges Leduc, Et nous voilà ce soir, édition l'Atelier des Brisants (ISBN2-84623-065-X).Jacques Krier, Carvin à livres ouverts, nouvelle, poèmes, photographies, reproductions de peintures avec TEC/CRIAC et les écoliers et collégiens de Carvin, édition Le temps des cerises, Pantin, 1998 (ISBN2-84109-088-4).
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Douai-Lens comprend quatre villes-centres (Douai, Hénin-Beaumont, Lens, Liévin) et 63 communes de banlieue.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑"Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
↑Hippolyte-Romain-Joseph Duthillœul, Douai et Lille au XIIIe siècle : D'apres̀ des Manuscrits originaux, reposant aux Archives de la Flandre orientale à Gand, Adam d'Aubero, (lire en ligne), p. 193.
↑Charles François Hyacinthe Esmangart, Etat par ordre alphabétique des villes, bourgs, villages et hameaux de la généralité de Flandre et d'Artois, C.-M. Peterinck-Cramé, (lire en ligne), p. 42.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« Philippe Kemel : « poursuivre le sillon de la transformation de Carvin » », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Isabelle Conynck, « Carvin : en ballottage favorable, Philippe Kemel réélu au second tour : Maire depuis 2001, Philippe Kemel briguait un troisième mandat pour 2014. Aux précédentes élections de 2008, il n’avait eu besoin que d’un tour pour asseoir sa suprématie face au Parti communiste. Cette fois, c’est face au Front de gauche mené par Manuel Tourbez et à un nouvel adversaire, le frontiste Alain Beghin qu’il a dû batailler. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).