La commune d'Auby est située dans une plaine basse, presque au pied du coteau de Pévèle. C'est dans cette partie de l'ancienne Pévèle que s'étend la commune.
Le terrain sur lequel s'élève Auby est une plaine formée de couches sédimentaires recouvertes d'une couche d'alluvions plus ou moins épaisses dans presque toutes ses parties. Le sous-sol d'Auby est argilo-calcaire, dans les terres anciennement marécageuses, le sol arable et noirâtre, le sous-sol en général, repose sur de la marne calcaire. Cette marne calcaire a servi bien longtemps à faire la chaux nécessaire aux vieilles bâtisses de la ville, car on retrouve la trace du chemin des Marlières et d'un chaufour dans quelques actes des Archives.
Dans la plupart des terres marécageuses, le sol repose sur une couche d'argile. Cette drève d'un gris verdâtre est fort imperméable, ce qui explique l'humidité persistante du sol et sa transformation en marécages. Suivant la coupe du Puits no 8 que la Compagnie des Mines de l'Escarpelle a fait foncer sur Auby, au lieu-dit Port Arthur, nous connaissons la composition des assises sur lesquelles nous marchons :
couches imperméables : drève argileuse, drève blanche avec pyrites de fer (tourtia) ;
couches perméables accidentelles : calcaire ou marbre (on y rencontre deux fissures remplies d'eau salée ayant donné 600 m3 en 24 heures. D'après les techniciens, ce sont des révolutions terrestres non comblées, des poches qui se sont trouvées enfoncées par les mouvements du sol) ;
couches imperméables et houillères : terrain houiller (la première veine de charbon épaisse de 0,30 m à 0,82 m et inclinée à 28° y fut trouvée à la profondeur de 232 mètres).
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par le canal de la Deûle, le Filet Maurant Amont, le Filet Maurant Aval, le Courant Brunel[2], le Courant de la Vieille la rivière[3], le fossé des Asturies[4], l'Auby[5], le ruisseau Courant Brunel[6] et divers autres petits cours d'eau[7],[Carte 1].
Le canal de la Deûleest un canal, chenal navigable, d'une longueur de 59 km, prend sa source dans la commune de Douai et se jette dans la Lys à Deûlémont, après avoir traversé 40 communes[8].
Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : le plan d'eau du Paradis (2 ha)[Carte 1],[9].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Marque Deûle ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 120 km2 de superficie, délimité par les bassins versants de la Marque et de la Deûle, formant une vaste cuvette sédimentaire de 40 km de long et de 25 km de large, où la pente est très faible. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la Métropole européenne de Lille[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 710 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 5 km à vol d'oiseau[13], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
Le contournement d'Auby est terminé et a été inauguré en afin de réduire le passage des camions, en créant une route de la Zone Industrielle des Prés Loribes à la rue Jean-Jacques Rousseau.
Urbanisme
Typologie
Au , Auby est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17].
Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[18],[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[19]. Cette aire, qui regroupe 61 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (70,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (51,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (38,9 %), terres arables (14,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,3 %), mines, décharges et chantiers (11,6 %), zones agricoles hétérogènes (8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,6 %), forêts (5,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %)[22]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Quartiers
La commune d'Auby est composée de plusieurs quartiers :
Le Bon-Air : ancien quartier des mineurs mais aussi des Engrais d'Auby, de la Société Lorraine de Carbonisation (Cokerie) et de la Potasserie ;
La Vallée : l'entrée de la fosse 8 d'Auby se trouve rue Francisco Ferrer et quartier HLM construit dans les années 1970.
Le Champ Fromentin/Cité du Moulin : là où se trouvait un ancien moulin, toujours présent, mais en ruine. La Cité du Moulin est une ancienne cité minière alors que le Champ Fromentin est un quartier résidentiel du début des années 1977 ;
Le Grand Marais : quartier résidentiel ;
Le centre-ville : quartier regroupant la Place de la République et la Départementale 120, représenté par les rues du Général de Gaulle, Léon Blum et Jean Jaurès. Il s'agit du quartier où se trouvent la plupart des commerces de la ville (alimentation, la Poste, pharmacies…) et les services publics (Mairie, CCAS, Médiathèque, Maison de Services, Centres sociaux).
La commune abrite un important complexe industriel métallurgique, l'usine Les Asturies, l'une des plus grandes raffineries de
zinc dans le monde (avec de 245 Mt/an), appartenant au groupe Umicore France qui produit essentiellement du zinc et du cadmium.
Deux sites pollués ont fait l'objet d'une attention particulière :
le terrain de dépôt d'Auby no 80 de VNF. Ce bassin a reçu dans les années 1970 des sédiments prélevés dans la gare d'eau de Courcelles-lès-Lens. Ces sédiments étaient très pollués, notamment par du plomb et du zinc provenant du site de l'usine Métaleurop-Nord. Il a fait l'objet en 2009 d'importants travaux de restauration paysagère ;
le Bois des Asturies, situé près de l'usine, est très pollué par du zinc, du plomb et du cadmium (jusqu'à plusieurs centaines à plusieurs dizaines de milliers de mg/kg de sol sec[23]). Une peupleraie y a été plantée en deux vagues, d'abord sur la partie la moins proche de l'usine (boisée de 1974 à 1977) puis sur les parcelles les plus proches (de 1981 à 1983)[23]. Dans les parties moins polluées, le sous-bois est caractérisé par des associations de plantes indicatrices de sols pollués (Arrhenaterum elatius et Arabidopsis halleri, mais aussi par un humus, de type Mull, riche en diplopodes (Polydesmus angustus) et vers de terre. Sur les parties polluées, la Viola calaminaria, plante métallicole, pousse sur un humus dégradé (Mor« sans activité visible de la faune »[23] et sur les parties très polluées (à quelques centaines de mètres de l'usine, les arbres poussent mal, et la strate herbacée est riche en Armeria maritima halleri qui indique une forte pollution par le plomb. Des Phragmites australis montrent la présence d'une nappe superficielle. On y a trouvé une espèce de collembole particulièrement résistante aux sols pollués (Mesaphorura macrochaeta, dont les populations constituent jusqu'à 94 % de la communauté de collemboles sur les parties polluées étudiées, contre 1,7 % sur la partie moins polluée[23]).
On retrouve le nom d'Auby sous différentes orthographes :
- 1143 : ALBI, cartulaire de l'abbaye de Marchiennes ;
- 1241 : ALBIACUM, 1er cartulaire d'Artois ;
- 1284 : AUBI, inform. judic. du comte de Flandre ;
- 1290 : AUBIG, 1er cartulaire d'Artois ;
- 1323 : OBIES, 3e cartulaire du Hainaut ;
OBY, OPPY, AUBI, documents divers.
C'est probablement un nom propre, Albus, Albius, qui lui a donné son nom.
Histoire
Origines
On trouve depuis le XIIe siècle assez souvent le nom d'Auby, mais avec des orthographes variées. Ces formes varient suivant les époques, mais aussi suivant les individus. En 1143, Albi, dans un cartulaire de l'abbaye de Marchiennes. En 1241, Albieum dans le premier cartulaire d'Artois. En 1248, Aubi, dans une information judiciaire du comte de Flandre. En 1323, Obies dans le troisième cartulaire d'Artois.[réf. nécessaire]
Il faut d'abord retenir qu'en ces temps-là, il n'y avait pas d'orthographe bien arrêtée. Par exemple, dans une requête adressée par les gens du pays au lieutenant-général de la gouvernance en on trouve écrit Auby et dans sa réponse le lieutenant-général a écrit Oby.
Le nom de la ville signifie « Domaine d'Albius » comme pour d'autres villes avec la même racine toponymique telles Albi ou Auby-sur-Semois[24]
Depuis 2002, à l'occasion de travaux de constructions communales, de nombreuses fouilles opérées par le service d'archéologie de la communauté d'agglomération ont permis de mettre en évidence une occupation antérieure à celles mentionnées dans les textes anciens. Des vestiges d'occupations du haut Moyen Âge et moyenâgeuse viennent d'être découverts, de nombreuses tombes et objets notamment près de l'église actuelle ou a d'ailleurs été localisée la motte féodale mais aussi sur la place actuelle et autour de l'ancienne mairie. [réf. nécessaire]
Révolution française
En 1790, lors de la formation des départements, elle est rattachée à l'arrondissement de Douai et ensuite au département du Nord dont Douai fut le chef-lieu jusqu'en 1804.
Sous la Révolution française, un prêtre jureur (ayant prêté le serment de fidélité à la constitution civile du clergé) dessert l'église du village. Mais il n'est pas accepté par tout le monde : il demande aux autorités quelle mesure prendre en constatant que des habitants n'ont pas fait baptiser leurs enfants par lui mais sont allés faire réaliser la cérémonie ailleurs (autrement dit par un membre du clergé réfractaire)[25].
Politique et administration
Situation administrative
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Tendances politiques et résultats
Lors du premier tour des élections municipales le , vingt-neuf sièges sont à pourvoir ; on dénombre 4 975 inscrits, dont 2 545 votants (51,16 %), 59 votes blancs (2,32 %) et 2 434 suffrages exprimés (95,64 %). La liste étiquetée divers gaucheAuby pour un nouvel élan menée par Christophe Charles recueille 1 345 voix (55,26 %) soit vingt-trois sièges tandis que la liste communiste Ensemble naturellement menée par le maire sortant Freddy Kazmarek remporte quant à elle six sièges avec 1 089 voix (44,74 %)[26],[27].
Administration municipale
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
En , Freddy Kaczmarek l'ancien maire d'Auby et le chef d'entreprise Mohammed Zazoua sont placés en garde à vue pour des soupçons de favoritisme[29]. Ils sont jugés tous deux par le tribunal correctionnel au mois de mai 2022[30]. L'ancien maire Freddy Kaczmarek est innocenté[31].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[38].
En 2021, la commune comptait 7 188 habitants[Note 5], en évolution de −1,9 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,2 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 491 hommes pour 3 765 femmes, soit un taux de 51,89 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[41]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,3
5,5
75-89 ans
8,8
14,7
60-74 ans
17,4
18,7
45-59 ans
17,0
18,8
30-44 ans
18,1
18,3
15-29 ans
17,3
23,4
0-14 ans
20,2
Pyramide des âges du département du Nord en 2021 en pourcentage[42]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,4
5,3
75-89 ans
8,1
14,8
60-74 ans
16,2
19,1
45-59 ans
18,4
19,5
30-44 ans
18,7
20,7
15-29 ans
19,1
20,2
0-14 ans
18
Santé
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
La ville possède plusieurs établissements selon les quartiers.
Au Centre :
- École Maternelle Gérard Philipe
- École Primaire Jules Guesde
Au Bon-Air :
- École Maternelle Jacques Prévert
- École Primaire Georges Brassens
Aux Asturies :
- École Maternelle et Primaire Marcel Pagnol
La ville est également dôtée d'établissements secondaires :
- Collège Victor Hugo. De la 6e à la 3e avec une SEGPA (Section d'Enseignement Général et Professionnel Adapté) et une classe ULIS (unités localisées pour l'inclusion scolaire).
- Lycée Professionnel Ambroise Croizat (Bac Professionnel Administratif, Bac Professionnel Métiers de la Mode et du Vêtement, Bac Professionnel AASP, CAP Agent Polyvalent de Restauration, CAP Assistant Technique en Milieu Familial, CAP APR en contrat d'apprentissage)
Média
Radio-Quinquin est une ancienne station radio qui émettait depuis Auby.
Cultes
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Islam:
Avec une grande communauté musulmane, Auby dispose d'une mosquée depuis 2008.
Christianisme :
Auby possède également deux églises , Église catholique Notre-Dame-de-la-Visitation au centre-ville d'Auby et l'église catholique Saint Joseph au quartier des Asturies.
Sports
Auby regroupe maintenant plus de cinq associations sportives et club de sport[43]
L'une des associations sportives historiques de la ville d'Auby, créée en 1913 est La Fraternelle Aubygeoise qui propose des cours de gymnastique et de danse à partir de 3 ans.
Vous pourrez également retrouver à Auby l'Auby AC qui propose de l'athlétisme, Auby Basket Loisirs, Auby Forme, Auby Plongée Club, ainsi que plusieurs associations proposant du Futsal.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Château d'Auby : du XVIIIe siècle dont la plus ancienne propriétaire connue reste la marquise de Leyde, Dame du Forest et d'Auby ; puis le Sieur Plaisant, trésorier de la ville de Douai ; Simon de Maibelle, professeur de droit à l'Université de Douai qui se maria avec la fille de M. Plaisant, Auguste Dubois, intendant militaire qui assura la rénovation de l'édifice dans les années 1854-1857 pour lui donner son état actuel. Ce château revint à la famille Cardon de Montigny à la suite du décès d'Auguste Dubois en 1875 et fut racheté en 1921 par les Houillères nationales lors d'une vente promulguée par le tribunal civil de Bernay à la suite de la liquidation de la succession de Norbert Cardon de Montigny, les Houillères le transformèrent alors en centre d'apprentissage pour galibots mineurs. En 1968, la municipalité d'Auby en fit l'acquisition, il accueillit successivement des salles de classe, une cantine scolaire, une bibliothèque qui fut transformée en médiathèque en 1989. L'ancienne bibliothèque a été incendiée lors des émeutes des banlieues en 2005. Le château est constitué d'une partie centrale de médiocre apparence à laquelle sont flanquées deux ailes de style espagnol bâtard flanquées de tourelles décoratives. Son parc et ses jardins sont vastes (actuel parc du château ) et une ferme composait ses annexes.
Après l'incendie de 2005, les élus locaux programmèrent la rénovation et la transformation de l'édifice en Hôtel de Ville dont l'inauguration se déroula le .
L'ancienne mairie est une ancienne église bâtie en 1810 par l'architecte néo-classique spécialisé dans les constructions d'églises Benjamin Joseph Dewarlez, bâtisseur aussi des églises Saint-Matin de Roost-Warendin et de Vieux-Condé. Ce bâtiment remplaça celui de 1761 fortement dégradé. En 1875, une nouvelle église fut construite sur un terrain appelé "Les mottes", cédé par Auguste Dubois conseiller municipal de la ville. Le clocher situé sur la partie arrière fut supprimé, un étage fut construit dans le bâtiment où furent ouvertes des classes, des ouvertures furent faites sur la façade afin d'y accueillir les services administratifs de la mairie.
Kiosque à musique du début du XXe siècle construit en 1921 par l'entreprise Maerstens sur les vestiges de l'ancien parc du château dit « Laloux » démantelé sur décision du conseil municipal lors des réflexions sur le devenir de cet immense espace situé en centre-ville et laissé en ruine par les occupants. Ce château dont il est fait mention au XVIIIe siècle aurait été construit par le chevalier Reytier Bailli d'Auby dont la lignée occupa jusqu'en 1830 le bâtiment dont il ne subsiste aucun élément. C'est dans cette propriété que fut installée en 1811 la toute première sucrerie utilisant la betterave suivant un procédé instauré par le docteur Reytier, membre de la société horticole de Douai.
Façade principale du château, faisant partie de la mairie.
L'ancienne mairie.
Le kiosque à musique sur la place
Église paroissiale Notre-Dame-de-la-Visitation de 1967 construite sur l'emplacement d'un édifice datant de 1875, profondément remanié après les dégâts de la Première Guerre mondiale notamment pour son clocher entièrement reconstruit en 1921. En 1957, les affaissements miniers eurent raison de la partie arrière du chœur qui s'effondra totalement. Une église provisoire en bois fut reconstruite à proximité.
Église des cités de la fosse no 6 des mines de l'Escarpelle.
Chapelle Saint-Joseph du XIXe siècle, au quartier des Asturies.
La chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours dédiée du XIXe siècle, comme le prouve la date de 1856 inscrite sur le porche, construite par Auguste Dubois, intendant militaire et époux de Léocadie Bouziers d'Estouilly, propriétaire avant la baronne de Montigny. Cette chapelle est dédiée à Notre-Dame-de-Bonsecours et a été édifiée sur une crypte qui devait accueillir la dépouille d'Auguste Dubois, propriétaire du château, mais il n'en fut rien, la crypte resta entièrement vide, Auguste Dubois fut un des premiers à poser son monument funéraire dans le nouveau cimetière situé à l'entrée d'Auby. Le ont été posées trois statues dans les niches restées vides après la guerre de 1914-1918.
L'église des cités de la fosse n° 6 des mines de l'Escarpelle
La chapelle Saint-Joseph
La chapelle N.D. de Bon Secours
Ancien moulin à grain du XVIIIe siècle à l'entrée de la ville (en venant de Flers-en-Escrebieux) détruit avant 1914. Tour droite en briques supportant le mécanisme en toiture tournante. Un autre moulin est mentionné sur un plan ancien, il devait se trouver dans les parcelles occupées par l'ancien terril de la fosse 8.
Pont du canal de la Deûle, lieu stratégique de franchissement de la Deûle, les ponts de bois existants furent remplacés au XIXe siècle par un pont tournant en fer monté sur un axe central, ce dernier fut remplacé en 1910 par un pont de fer construit par l'entreprise Five Cail qui fut détruit par les Allemands lors de leur départ en 1918. Un pont-levis en bois fut construit en hâte à l'emplacement de l'ancien pont tournant afin d'assurer les liaisons ce n'est qu'en 1923 qu'un nouveau pont en fer vit le jour celui même que les voies navigables viennent de remplacer en 2012 pour le passage du trafic fluvial de conteneurs sur deux couches.
Hercule du Hem (1535 - 1600) seigneur d'Oby, fils de Jean du Hem (mort en 1538) et beau-frère de Salomon de Landas (1543-1574) procureur gouverneur de Lille.
Louis de La Tramerie, est seigneur de Le Forest et d'Auby en 1667, lorsque la terre de Le Forest est érigée en marquisat à son profit. Il descend d'une des plus anciennes et plus illustres familles du comté d'Artois. Ses ancêtres et lui ont rendu de grands services à leurs souverains[45].
Pierre Delattre (- Auby 1709)[46], ingénieur du roi Louis XIV[47].
Roger Bergerat (1908 - Auby 1997), organiste de N.D. de la Treille à Lille, ancien élève de Marcel Dupré
Les armes d'Auby se blasonnent ainsi : « Ecartelé aux 1 et 4, d'argent à l'aigle éployée de sable, becquée et membrée de gueules ; aux 2 et 3, contre-écartelé d'or et de sable. »
Manifestation ou fêtes
Février : carnaval d'Auby avec la cérémonie des Cacheux... cette manifestation n'existe plus depuis 2004
Mai : brocante, fête foraine, historiquement programmée le 3e dimanche de mai;
13 et : retraite aux flambeaux, pique-nique républicain, feu d'artifice... le pique nique republicain n'existe plus;
Fin juillet/début août : Auby Plage (parking de la Piscine, rue Alexandre-Dubois) ;Cette manifestation n'a plus été reconduite
: Libération de la Commune d'Auby ;
Septembre : Brocante, fête foraine historiquement prévue le 1er dimanche après le 15 du même mois
Alphonse et Zulma, construits primitivement en osier dans les années 1980, puis en aluminium en 1982, les têtes ont été réalisées par et sur une idée de Gérard Laurent, employé communal, voulant rendre hommage à la corporation des mineurs et à son grand-père, meneux qu'chevaux à la fosse no 8 d'Auby ; Il construit également les géants Jean-Miche et Merdouille et anime pendant de nombreuses années avec sa bande « Les cacheux » et ses géants le carnaval d'Auby. Leur fils est Alexandre[48]. Alphonse et Zulma ont disparu[49].
Zin-Zinc[48], symbolisant la corporation des fondeurs de zinc de la Compagnie royale Asturienne des Mines, ce géant est toujours en activité (nouvelle version dévoilée le 27 janvier 2024, réalisée par le facteur de géants Fabrice Simon);
Jean-Miche[48], représentant Jean-Michel Blervaque, ancien compagnon de la troupe de Cacheux d'Auby, disparu tragiquement ; Ce géant inactif et âbimé repose aux ateliers municipaux et attend un avenir meilleur.
Éric le pâtissier[48], représentant Éric Camart, pâtissier local ; Ce géant n'existe plus, il a été démonté par manque de sorties.
Merdouille[48], sur une idée des parents d'élèves du centre, il avait été créé au moment d'Halloween en 2003 et avait été notamment sorti pour lutter contre la fermeture d'une classe. Merdouille repose également aux ateliers municipaux et est totalement inactif.
Pour approfondir
Bibliographie
Jean-Marc Gasperi, « La ferme expérimentale d'Auby-Écosite : une des 4 réalisations proposées au titre du Projet de Reconquête Environnementale », La Lettre du Pôle, n° spécial, oct. 2000
Jean Paul Marlaire, Auby, coll. « Mémoire en images », éditions Alan Sutton, 2000
François Cattoen, « Monographie historique, agricole et industrielle de la commune d'Auby (Nord) », Bulletin géographique du nord de le France, 1911, 88 p.
Aldebert Valette, Parcours (On sème pour la vie), Geai Bleu Éditions, autobiographie de l'ancien maire d'Auby
Edmond Deldique, Histoire locale de la ville d'Auby, imprimerie OSAP à Lille (1945), 46 p.
Edmond Deldique, Études historiques et locales d'Auby lez Douai, 109 pages, Imprimerie commerciale Douai, 1978
Edmond Deldique, A l'ombre du château d'Auby, Imprimerie Maulde et Renou-Sambre Maibeuge, 1987, 158 p.
Laurence Dubois et Pierre Outteryck, Résistances à Auby : Un jour dans notre vie le printemps refleurira, Geai Bleu Éditions, , 142 p. (ISBN978-2-914670-71-5).
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Douai-Lens comprend quatre villes-centres (Douai, Hénin-Beaumont, Lens, Liévin) et 63 communes de banlieue.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ abc et dGillet Servane, Ponge Jean-François, Dynamique du peuplement de Collemboles sous l'effet d'une pollution croissante par des ETM (The impact of increasing pollution by zinc, lead and cadmium on collembolan communities (Arthropoda, Hexapoda), in "Contaminations métalliques des agrosystèmes et écosystèmes péri-industriels, Cambier (P.), Schvartz (C.) & Van Oort (F.) (Ed.) (2009) 219-227".
↑Les Dialectes belgo-romans, vol. 18 à 21, Centre interuniversitaire de dialectologie wallonne, Amis de nos dialectes, (lire en ligne).
↑Christian Bonnet, « La résistance à la Déchristianisation de l'An II en Flandre française », dans Église, vie religieuse et Révolution dans la France du Nord, Publications de l'Institut de recherches historiques du Septentrion, coll. « Histoire et littérature du Septentrion (IRHiS) », (ISBN978-2-905637-88-8, lire en ligne), p. 89–99.
↑« Élections municipales, Auby », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24165, , p. 30.
↑Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Auby : C. Kaczmarek élu maire sans surprise », L'Observateur du Douaisis, no 586, , p. 11.
↑Richard Gotte, « À Auby, Christophe Charles est enfin maire, l'opposition montre déjà les dents : Vainqueur surprise dans les urnes le 15 mars, Christophe Charles a été élu maire d'Auby ce jeudi matin dans un climat pesant. La campagne a laissé des traces et la nouvelle opposition, emmenée par le maire sortant Freddy Kaczmarek, a montré un état d'esprit revanchard. Très revanchard », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le )« Démis de ses fonctions d'adjoint il y a un an après sa rupture avec la précédente majorité, Christophe Charles n'a pas caché son émotion au moment d'endosser pour la première fois l'écharpe de maire ».
↑Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 45, lire en ligne.
↑Félix Brassart, Statistique archéologique du département du Nord, (lire en ligne).
↑Romain-Hippolyte Duthillœul, Petites histoires des pays de Flandre et d'Artois, Foucart, , 212 p. (lire en ligne), Pierre Delattre devint par l'observation un très habile ingénieur mécanicien. Ses premiers travaux qui s'appliquèrent au dessèchement des marais de Flers et d'Auby étonnèrent les hommes de l'art et bientôt il eut un nom. Sa réputation grandit et fut telle que la connaissance de ses talents supérieurs arriva jusqu'à Louis XIV. Le roi voulut voir Delattre, il l'appela à Versailles et ayant apprécié son mérite il lui confia la conduite de travaux importants tant à Versailles qu'à Maintenon. Pour récompenser son habileté ce prince lui fit une pension de quinze cents livres sur le trésor royal et lui fit l'honneur de le ceindre d'un ceinturon chargé d'une épée qu'il fut autorisé à porter durant sa vie.
↑ abcd et eArnaud Déthée, « Tristan, le p'tit Belge qui veut sortir les géants de l'oubli », La Voix du Nord, no 24102, , p. 10 (lire en ligne) :
« En décembre, le jeune homme de 17 ans a fait escale à Auby où il s'est ému du sort réservé à Jean-Miche, Zin-Zinc et Merdouille, tombés dans l'oubli. »
.
↑Benjamin Dubrulle, « Le SOS de passionnés pour sauver des géants abandonnés », La Voix du Nord, no 24596, , p. 14-15