17 décembre : après la chute de Gawilgarh (), le raja du Berar Raghuji Bhonsle II signe le traité de Deogaon avec les Britanniques. Il leur cède la province de Cuttack avec Balasore et tous les territoires à l’ouest de la rivière Warda[6].
30 décembre : le raja de Gwâlior Daulat Râo Sindhia signe le traité de Surji Anjangaon et cède aux Britanniques tous les territoires entre la Jumna et le Gange[6].
À la mort du roi Naba Sagha Ier (1787-1803), le Royaume Mossi du Yatenga connaît des conflits dynastiques sanglants, la règle de succession du père au fils se substituant à la coutume de dévolution en faveur d’un frère[15]. La crise de succession dégénère en guerre civile (1825-1834)[16].
Abd el-Kérim, dit Saboun, après l’assassinat de son père Saleh Derret, devient sultan du Ouadaï (fin en 1813)[17]. Il élimine tous les prétendants au trône ou les fait aveugler afin de ne pas être victime d’une conjuration. Il constitue une puissante armée et combat pour l’indépendance du Ouadaï. Avec 5 000 cavaliers et 50 000 fantassins, il vassalise le Baguirmi en 1812 et une partie des Toubou avec le concours du Bornou, puis il conquiert les pays du sud, Dar Runga et Dar Kouti. Il porte le pays à son apogée. Abd el-Kérim développe le commerce en assurant la sécurité des pistes reliant son pays au Nil et à la Cyrénaïque. La principale ressource du Ouadaï est le commerce des esclaves capturés parmi les tribus animistes du sud.
Afrique du Sud : Chaka, fils non reconnu de Senzangakona (Ifenilendja), un sous-chef de la tribu Nguni des Abattethwa (Natal) et de Nandi (la Délicieuse), une princesse du groupe langeni, est en butte aux vexations de son entourage pendant son enfance en raison de son état de fils illégitime. En 1803, alors adolescent, il se réfugie avec sa mère chez le chef MthethwaDingiswayo, le suzerain de son père. Il devient son chef des armées, puis lui succède en 1818[18].
19 février : l'Ohio devient le dix-septième État de l'Union américaine[19]. C’est le premier État à se doter d’une loi interdisant officiellement l’esclavage.
4 mars ( du calendrier julien), Russie : oukase sur les agriculteurs libres[23] ; les maîtres qui émancipent leurs serfs doivent leur donner une terre à racheter (peu d’effet : 47 000 affranchis sous le règne d’Alexandre Ier de Russie).
12 mai : Henry Addington, sous la pression des Communes et de l’opinion, travaillée par la presse, rompt les relations avec la France, en prenant pour prétexte la question de Malte : le Royaume-Uni refuse d’évacuer l’île, malgré les dispositions du traité d’Amiens[29].
16 mai : le Royaume-Uni déclare la guerre à la France et rétablit le blocus des côtes françaises[29].
↑ a et bMaḥmūd Kāmil, L'arabisme, fondement socio-politique des relations internationales panarabes, Organisation égyptienne générale du livre, (présentation en ligne)
↑Le massacre de Karbala est souvent placé en 1802 ; il semble que 1801 soit la bonne date notamment selon Hamadi Redissi, Le Pacte de Nadjd : Ou comment l'islam sectaire est devenu l'islam, Seuil, , 349 p. (ISBN978-2-02-112431-6, présentation en ligne)
↑Jack Sweetman, American Naval History : An Illustrated Chronology of the U.S. Navy and Marine Corps, 1775-Present, Naval Institute Press, , 386 p. (ISBN978-1-55750-867-6, présentation en ligne)
↑Yenouyaba Georges Madiéga, Burkina Faso : cent ans d'histoire ; 1895 - 1995 ; actes du premier Colloque International sur l'Histoire du Burkina, Ouagadougou, 12 - 17 décembre 1996, vol. 1, Karthala Éditions, , 2206 p. (ISBN978-2-8111-3759-5, présentation en ligne)
↑Guillaume Pauthier, Les Îles Ioniennes pendant l'occupation française et le protectorat anglais, Benjamin Duprat, (présentation en ligne)
↑Ami Boué, La Turquie d'Europe, A. Bertrand, (lire en ligne)
↑Jean-Marie Thiébaud, La Russie, l'URSS, la Biélorussie, les Pays baltes, l'Arménie, la Géorgie et l'Ukraine : dictionnaire bibliographique, biographique, généalogique, héraldique et historique du Moyen Âge au XXIe siècle, vol. 2, J.-M. Thiébaud, (présentation en ligne)