Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Canche ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 391 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Canche. Le périmètre a été arrêté le 26 février 1999 et le SAGE proprement dit a été approuvé le , puis modifié le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte Canche et Authie (Symcéa)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 877 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Touquet-Paris-Plage à 12 km à vol d'oiseau[6], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 888,8 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
La commune est située dans le « paysage montreuillois » tel que défini dans l'atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 2],[10]. Ce paysage, qui concerne 98 communes, se délimite : à l'Ouest par des falaises qui, avec le recul de la mer, ont donné naissance aux bas-champs ourlées de dunes ; au Nord par la boutonnière du Boulonnais ; au sud par le vaste plateau formé par la vallée de l'Authie, et à l'Est par les paysages du Ternois et de Haut-Artois. Ce paysage régional, avec, dans son axe central, la vallée de la Canche et ses nombreux affluents comme la Course, la Créquoise, la Planquette…, offre une alternance de vallées et de plateaux, appelée « ondulations montreuilloises ». Dans ce paysage, et plus particulièrement sur les plateaux, on cultive la betterave sucrière, le blé et le maïs, et les plateaux entre la Ternoise et la Créquoise sont couverts de vastes massifs forestiers comme la forêt d'Hesdin, les bois de Fressin, Sains-lès-Fressin, Créquy…[11].
Milieux naturels et biodiversité
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3] : le coteau crayeux de Nesles-Verlincthun, le bois de Tingry et la motte féodale, d'une superficie de 664 ha et d'une altitude variant de 90 à 173mètres. Ce site appartient au complexe écologique de la cuesta du Boulonnais[12].
la vallée de la Course. Elle se situe dans le pays de Montreuil et plus précisément dans l'entité paysagère des ondulations montreuilloises[13] ;
la cuesta du Boulonnais entre Neufchâtel-Hardelot et Colembert. Cette ZNIEFF marque la séparation entre les terrains du Jurassiques du Bas-Boulonnais et les plateaux crayeux des hautes terres Artésiennes[14].
Au , Hubersent est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16].
Elle est située hors unité urbaine[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Boulogne-sur-Mer, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[17]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (67,8 %), prairies (25,2 %), forêts (3,9 %), zones urbanisées (3,1 %)[20]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Voies de communication et transports
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À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[22].
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Humboldinga[s]hem en 826; Hubertusin en 1129[23]; Helbessem en 1199; Helbodesehem au XIIIe siècle; Heubeessam en 1207; Heubessen en 1550; Hubessent en 1559; Hubessens en 1634; Hubersan en 1670; Hubersen au (XVIIIe siècle), Huber-Sant en 1739 et Hubersent en 1789[24].
Il s'agit d'une formation toponymique en -hem, appellatif issu du germanique *haim > ancien néerlandais et vieux saxon hēm, bien attesté dans la région, signifiant « foyer, maison », précédé du nom de personne Humbold, tombé dans l'attraction du plus fréquent Hubert[23].
La commune faisait partie du canton d'Étaples, depuis la loi du reprise par la constitution de 1791, qui divise le royaume (la République en ), en communes, cantons, districts et départements[1].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[37].
En 2022, la commune comptait 267 habitants[Note 6], en évolution de +0,38 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,2 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 135 hommes pour 135 femmes, soit un taux de 50,00 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[39]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,8
90 ou +
0,8
3,0
75-89 ans
7,5
17,3
60-74 ans
15,0
20,3
45-59 ans
16,5
24,1
30-44 ans
21,8
12,0
15-29 ans
13,5
22,6
0-14 ans
24,8
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[40]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,6
5,6
75-89 ans
8,9
16,7
60-74 ans
18,1
20,2
45-59 ans
19,2
18,9
30-44 ans
18,1
18,2
15-29 ans
16,2
19,9
0-14 ans
17,9
Économie
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De gueules au château essoré et flanqué de deux tours crénelées d'argent ; au chef d'or chargé de six fleurs de lys du champ rangées en fasce.
Détails
Évoque le château du lieu, qui a maintenant disparu, et reprend les couleurs des armes de la famille De Saveuse qui portait « de gueules, à la bande d'or, accompagnée de six billettes du même ». Le statut officiel du blason reste à déterminer.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d'interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d'une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d'espèces, d'association d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑"Remonter le temps" est un outil de comparaison de l'évolution de l'occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 206.
↑M. Cousin, « Trois voies romaines du Boulonnais », dans Mémoire de la société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Années 1858-1859, p. 404, lire en ligne.
↑Élise Chiari, « Bilan du maire d'Hubersent, Michel de Sainte-Maresville : « Trente ans c'est déjà pas mal, il est temps d'arrêter » : Des travaux à l'école et à la mairie, les inondations, des problèmes de santé… le cinquième et dernier mandat de Michel de Sainte-Maresville a été difficile », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Hubersent: Maurice Neuville élu par le nouveau conseil : La liste emmenée par Maurice Neuville étant passée dès le premier tour, les conseillers se sont réunis vendredi à la maison commune pour procéder à l'élection d'un nouveau maire puisque Michel De Sainte Maresville, maire sortant, ne se représentait plus. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑« À Hubersent, Michel Neuville veut « Prévenir les inondations qui gênent la vie des habitants » : Maurice Neuville veut travailler pour Hubersent dans la continuité de son prédécesseur Michel de Sainte-Maresville avec pour objectif que la commune soit la moins endettée possible. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Hubersent : une mairie plus grande et plus belle : La mairie d'Hubersent a été rénovée et agrandie. Et les habitants de la commune ont été conviés à l'inauguration marquant la fin des travaux. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).