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Les atlas de paysages permettent de recenser et de qualifier les paysages, sur la base d'outils et méthodes plus ou moins standardisées de cartographie, d'observation et d'évaluation[1]. Son objet consiste à décrire et qualifier tous les paysages rencontrés, qu’ils soient ruraux, urbains ou péri-urbains, naturels ou construits, banals ou exceptionnels[2].
à identifier ses propres paysages, sur l’ensemble de son territoire ;
à analyser leurs caractéristiques ainsi que les dynamiques et les pressions qui les modifient ;
à en suivre les transformations ;
à qualifier les paysages identifiés en tenant compte des valeurs particulières qui leur sont attribuées par les acteurs et les populations concernés. (article 6-C.)
En France
La France, pour mettre en œuvre ces principes, incite les régions et départements à mettre en place un inventaire systématique de leurs paysages, au travers d'atlas de paysages. Cette démarche est coordonnée en général, au niveau administratif des régions, par les DREAL (Directions Régionales de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement), et les atlas sont réalisés par des bureaux d'études en paysage.
Les points suivants doivent figurer dans les atlas :
Identification des représentations culturelles du paysage (peinture, littérature, cartes postales…)
Évaluation des dynamiques et des enjeux du paysage.
Les atlas listent et cartographient les ensembles paysagés comprenant chacun des unités paysagères, portions de territoire offrant une homogénéité du paysage à l'échelle étudiée. Ces unités sont étudiées une par une en détaillant les aspects géomorphologiques, visuels, écologiques, culturels… On estime à environ 2 000 les unités paysagères en France ; on peut donc considérer que la France compte 2 000 paysages.
Sous l'égide des ministères concernés, du Museum d'Histoire naturelle et avec les DIREN (devenues DREAL) et les Régions et départements (CAUE…), etc. la France a élaboré quelques outils de description, de cartographie, d'évaluation[4] et d'observation de l'évolution des paysages et d'unités écopaysagères. Pour élaborer et mettre à jour les atlas de paysages (Atlas de paysages régionaux ou départementaux ou locaux), via les observatoires notamment, les acteurs peuvent s'appuyer aux échelles locales sur différents outils, en partie accessibles via le catalogue de données de l'IDCNP (Inventaire des dispositifs de collecte de la nature et des paysages[5]) et via la base de donnéesCARMEN
Il existe des paysages que l'on nomme "urbains" caractérisés par une scène de ville, de bâtiments, etc. La notion de paysage ne se résume pas seulement à un concept géographique.
En France, sur la base des retours d'expérience de 65 atlas déjà publiés couvrant environ 90 % du territoire français, un guide méthodologique (téléchargeable) a été actualisé en 2015, disponible pour tous les acteurs des territoires[6].
Les frontières
Les frontières politiques et/ou géographiques, les lieux de mémoire et de séquelles de guerre sont souvent des lieux particuliers en termes de paysage[7], avec parfois des no man's land
Véronique BRUNET-VINCK () Méthode pour les Atlas de paysages - Enseignements méthodologiques de 10 ans de travaux Ministère de l’écologie et du développement durable