Localisée dans l'est du département du Pas-de-Calais, Norrent-Fontes est une petite ville située à 6 km au nord-ouest de la commune de Lillers et à 19 km à l'ouest-nord-ouest de la commune de Béthune (chef-lieu d'arrondissement). Elle est desservie par l'ancienne RN 43 (actuelle RD 943) et aisément accessible, par la sortie no 5, à l'Autoroute A26.
Les limites du territoire communal. Carte interactive (double-cliquer sur la carte).
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 781 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lillers à 6 km à vol d'oiseau[6], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,5 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
le marais pourri et marais groette (parcelle en maitrise d'usage), terrain géré (location, convention de gestion) par le Conservatoire d'espaces naturels du Nord et du Pas-de-Calais, d'une superficie de 5,842 ha[12],[13].
Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3] : le complexe humide du Guarbecque et marais Pourri, d’une superficie de 136 ha et d'une altitude variant de 15 à 20mètres. Cette ZNIEFF présente une mosaïque de prairies, de fourrés, de haies de saules têtards, d’ourlets et de boisements, et le marais pourri est bordé de puits artésiens, ce qui a permis le développement de la cressiculture[14].
Au , Norrent-Fontes est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[Insee 1].
Elle appartient à l'unité urbaine de Norrent-Fontes[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 5],[Insee 2],[Insee 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aire-sur-la-Lys, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6],[Insee 3]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[Insee 4],[Insee 5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (52,2 %), prairies (18,8 %), zones urbanisées (14 %), forêts (10 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Lieux-dits, hameaux et écarts
À l'origine se trouvait le bourg de Norrent et trois hameaux : Fontes, la Goulay et le Malznoi.
Voies de communications et transports
La commune de Norrent-Fontes se situe à 500 m de la station-service autoroutière Saint-Hilaire-Cottes servant d’aire de repos à un certain nombre de camions qui parcourent l’autoroute A26 reliant Reims à Calais, ou venant de Paris par l’A1.
Norrent-Fontes est desservi par la ligne no 538 « Norrent-Fontes - Saint-Hilaire-Cottes - Lillers - Gonnehem - Béthune » du réseau de transport interurbain départemental Oscar par le transporteur « groupement Artesiens-Mullie-Inglard-Westee ».
Le nom de la localité est attesté sous les formes Norhem en 1182 ; Norhen en 1259 ; Norrem en 1281 ; Norem en 1294 ; Norham au XIIIe siècle ; Noireng en 1306 ; Norens en 1474 ; Noirem vers 1512 ; Noerrem en 1559 ; Norran en 1559 ; Norremum au XVIIe siècle ; Norren-lès-Aire en 1670 ; Norem en 1720 ; Nourent en 1739[17] ; Norrent Fontes en 1793 ; Norrent-Foules et Norrent-Fontes depuis 1801[1].
La commune instituée sous la Révolution française sous le nom de Norrent Fontes, prend le nom de Norrent-Foules avant de prendre définitivement celle de Norrent-Fontes[1], regroupement au nom de Norrent de celui du hameau, le plus peuplé, de Fontes attesté sous les formes Adfondenis dans la donation d'Aroald à Saint-Omer en 654, Fontenes en 1207 (chap. d’Aire) Fontes en 1222 (cart. de Saint-Barthélemy, no 47), Fontes en 1386 (arch. du Nord, comptes de la bailie de Lens), Fontenes-lez-Aire en 1615 (arch. du Nord, B. 1801)[20] ; Norrent Fontes en 1793 ; Norrent-Foules et Norrent-Fontes depuis 1801[1]. Dérivé de l'ancien françaisfont (source, fontaine).
À l'origine se trouvait le village de Norrent et trois hameaux : Fontes, la Goulay et le Malznoi.
Sous Charles Quint, plusieurs habitants du village ont été pendus dans l'église. La raison reste inconnue.
Lors de la guerre franco-espagnole, en 1651, une troupe française venue piller le village a mis le feu à l'église ; 142 personnes y étaient réfugiées[21]. L'Artois était alors une province des Pays-Bas espagnols et le théâtre de nombreuses guerres.
Malbrancq rapporte que, au XVIIe siècle, on a trouvé un sarcophage de pierre blanche avec un vase de forme ronde, scellé au plomb. Des lacrymatoires de verre étaient mêlés aux ossements[réf. nécessaire]. À l'époque, pareilles découvertes étaient courantes dans les environs. Les Romains enterraient leurs morts importants le long des grands chemins[réf. nécessaire].
Entre les deux guerres mondiales, le territoire accueillait l'un des plus grands camps d'aviation militaire du Nord de la France. Créé en 1939, le groupe de chasse III/1 y était basé. Au début de la Bataille de France, le , parti de l'Aéroport du Bourget), le général Weygand a atterri à Norrent-Fontes. Il en a profité pour déjeuner dans une auberge avant de repartir, le soir, pour Calais puis pour Ypres (Belgique) afin d'y rencontrer le roi Léopold.
Abandonné, le camp a été réutilisé par les Allemands. Ils y ont installé des rampes de lancement de V1. Ses restes sont visibles de la route de Rely. Un livre a été publié sur ce camp d'aviation[réf. nécessaire].
En , une unité avignonnaise, le 5e bataillon de Pontonniers, sous les ordres du commandant Farget arrive à Norrent-Fontes. Elle le quitte le pour se rendre à Anvers (Belgique). L'unité s'est ensuite repliée dans le nord de la France. La totalité des effectifs a été fait prisonnier à la bataille des Flandres le , à Sailly-sur-la-Lys (Nord).
Installation d'un camp de réfugiés près de l’aire de repos
Quotidiennement harcelé par la police, des exilés de la jungle de Calais se sont installés en 2006 à quelques centaines de mètres de Saint-Hilaire-Cottes, le long d’une haie à la limite de deux champs agricoles[23]. Le camp est accessible par un chemin piéton de plusieurs centaines de mètres qui rejoint la rue de Rely partiellement goudronnée sur 2 km puis la départementale RD 943 qui traverse Norrent-Fontes. Le prix du passage clandestin serait beaucoup moins élevé qu’à Calais.
Le [24], à la demande du propriétaire, le camp est détruit pour la deuxième fois avec 2 tractopelles, 2 broyeurs et un camion de 38 tonnes. Les forces de l’ordre ont arrêté vingt migrants : quinze ont été remis en liberté et cinq placés en CADA de Coquelles pendant 24 heures, puis relâchés. Une cinquantaine d’habitants de Norrent-Fontes ne craignant pas d’être mis en examen pour délit de solidarité ou aide au séjour irrégulier, ont créé l’association « Terre d’errance »[25]. Après des négociations difficiles avec les propriétaires des parcelles, un nouveau camp s’est installé à quelques dizaines de mètres du précédent. Le camp appartient aux Kurdes qui le « sous-louent » aux Soudanais. Le Secours populaire français du village voisin de Lillers leur apporte de la nourriture.
Entre janvier et , toutes les semaines, la police arrête les exilés et détruit le camp. Pour échapper au règlement Dublin II, les migrants qui ont leurs empreintes digitales enregistrées, se brûlent les doigts à l’acide. En , 80 Érythréens reprennent le parc aux Kurdes. La police détruit le camp. Les élections municipales et cantonales de mars inversent la tendance politique, Joël Fily remplace Didier Lauga comme sous-préfet de Béthune. Après quelques mois, la sous-préfecture accepte le principe de la réhabilitation du camp sur un terrain communal au lieu-dit « La Marnière »[26]. En accord avec les municipalités environnantes, les migrants peuvent utiliser les douches publiques de chaque village. Selon les périodes, 10, 30 ou 80 migrants de nationalité érythréenne, quelques Soudanais et Éthiopiens vivent dans le camp. En mi-avril, 25 personnes vivent dans 7 tentes. En mai, l’effectif n’était plus que de 20 personnes. Deux jours plus tard, seulement 8 dont 3 femmes, parmi lesquelles, Hellen, une éthiopienne, qui a traversé le Soudan, la Libye, l’Italie, Paris puis enfin Calais. Le , l’effectif était de 19. Pendant la nuit du 22 au , sur l’aire de repos, un groupe de 7 Kurdes assassine Mansour, un jeune Érythréen, a failli tuer un autre, et a terrorisé le reste des Érythréens pour reconquérir le site, sans succès, car des Érythréens de Calais sont venus secourir leurs compatriotes.
Le , 23 Érythréens sont hébergés dans la salle paroissiale ouverte par la mairie[27]. La SANEF a déposé plainte pour cause de dégradations du grillage. La même année, la police et la gendarmerie ont fait 497 interpellations de migrants en situation irrégulière sur cette aire[28]. Le , profitant que le froid hivernal ait fait vider le camp de la cinquantaine d’étrangers en situation irrégulière, Pierre de Bousquet, préfet du Pas de Calais, écrit à Marc Boulnois, maire EELV de Norrent-Fontes, de raser le camp et de demander l’expulsion en cas de réinstallation des migrants. Le préfet relève que les conditions sont insalubres, sans point d'eau, ni toilettes et ni ramassage des ordures. Pendant tout l’hiver, les autorités municipales et des habitants de la commune se mobilisent pour permettre aux migrants de se protéger du froid.
En , l’État détruit le camp de la Marnière ou vivent 160 exilés[29]. Le maire EELV, Marc Boulnois fait voter la construction de quatre chalets pour 12 000 euros, dont 10 000 euros subventionnés par le conseil régional PS-Verts[30],[31],[32]. Le premier chalet s’appelle « Liberté », le deuxième « Égalité », le troisième « Fraternité » et le quatrième « Hospitalité ». Ils sont entourés par des dizaines de tentes. En 2015, deux chalets sont détruits par un incendie[33]{, les migrants sont ensuite hébergés dans une salle communale réquisitionnée.
Le , le commandant de la compagnie de gendarme de Béthune, Didier Michaud, a déclaré que le nombre de migrants du camp de la Marnière est passé de quelques dizaines à 150-200 selon les semaines[35].
Le village a été reconnu « village patrimoine du pays de la lys romane » en 2012 mais a perdu son label en 2016[42].
La commune fait partie des villages labellisés Village Patrimoine[43], qui œuvrent à mettre en avant leurs patrimoines matériels et/ou immatériels (historique, culturel, naturel, architectural, etc.).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[46].
En 2022, la commune comptait 1 372 habitants[Note 7], en évolution de −2,7 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,1 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 676 hommes pour 711 femmes, soit un taux de 51,26 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[Insee 7]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ou +
0,4
7,4
75-89 ans
12,1
17,0
60-74 ans
18,7
24,4
45-59 ans
20,1
18,8
30-44 ans
20,0
12,9
15-29 ans
12,0
19,1
0-14 ans
16,7
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[48]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,6
5,6
75-89 ans
8,9
16,7
60-74 ans
18,1
20,2
45-59 ans
19,2
18,9
30-44 ans
18,1
18,2
15-29 ans
16,2
19,9
0-14 ans
17,9
Économie
Réputé pour la culture du cresson, le village comptait autrefois plusieurs hectares de cressonnières et des dizaines de cressiculteurs[49].
Un marais commun existait entre Ham, Norrent-Fontes, Mazinghem, Molinghem, Guarbecque et Berguette. Un plan de lotissement de ce marais (a été dressé le - 2 messidor an II), cité par L'archiviste départemental[50],[49].
À la suite du drainage généralisé des zones humides et de l'industrialisation lourde (avec pompages) de la région, le niveau des nappes d'eau a fortement baissé. Les puits artésiens ne donnant plus assez d'eau, de nombreuses cressonnières sont aujourd'hui asséchées et comblées. Il reste trois cressiculteurs en activité[51]. La confrérie du cresson de Norrent-Fontes a été créée en 2012. Elle a vocation à valoriser cette plante au niveau de la gastronomie française et les puits artésiens, particularité de leur culture[49].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Vaast. Sa cloche datée de 1743 est classée au titre d'objet des monuments historiques[21],[52]. Dans l'église, le monument aux morts paroissial avec sa pietà, commémorant la guerre de 1914-1918 ; un dessous d'autel au relief de l'adoration des mages ; un chemin de croix.
Le monument aux morts communal, commémorant les guerres de 1914-1918 et de 1939-1945[53].
La chapelle Marie-Reine-de-la-Paix.
La Pierre plate est une pierre de grès de 2,75 mètres de long sur 0,9 mètre de large, épaisse de 20 centimètres. Longtemps située dans un champ entre la Goulée et Fontes, près du chemin de l'ermitage, c'est en 1716, lors de la vente du terrain de Monsieur Foubert au profit de Monsieur Louchart, qu'il est fait mention de la pierre plate[54]. Plus tard, lorsque le propriétaire des lieux trouva la pierre trop gênante pour la culture du champ, il la fit enlever et constata que des piliers de grès qui supportaient la pierre s'étaient enfoncés sous son poids. Ce plateau fut déplacé et servit de pont au-dessus d'un fossé d'écoulement pour les cressonnières. Ensuite, vers 1950, lorsque les fossés sont comblés, la pierre faillit servir de table d'autel pour l'église Saint-Vaast, mais le marbrier trouva le grès trop dur et renonce au travail. La pierre se trouve aujourd'hui dans le nouveau cimetière et sert de piédestal à la nouvelle croix.
H. Chevalier, Un aérodrome du Pas-de-Calais en guerre. Rély-Norrent-Fontes, 1939-1944, Lillers, Les Échos du Pas-de-Calais, 2003.
J.-M. Dissaux, Chroniques villageoises (1919-1939), Isbergues, Association locale pour l'histoire de l'Artois, 2000.
P. Guillemant, Mémoires d'école... Les écoles primaires de la région de Norrent-Fontes de 1833 à 1940, Bully-les-Mines, Association pour la Découverte d'un Coin d'Artois, 1999.
↑Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Norrent-Fontes comprend deux villes-centres (Norrent-Fontes et Saint-Hilaire-Cottes) et une commune de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Ce dossier de l’Insee reprend, pour la commune,le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d’études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d’étude, etc.).
↑"Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ a et bBruno Decrock, « L’Église Saint Vaast », Découvrir Norrent-Fontes, sur norrent-fontes.fr (consulté le ).
↑ ab et cComte Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale, , 499 p. (lire en ligne), p. XXVIII-XXIX, XLVI, 279 sur Gallica.
↑Loi des « jungles », La situation des exilés sur le littoral de la Manche et de la Mer du Nord, Rapport de mission d'observation mai-juillet 2008[réf. incomplète].
↑AFP, « Norrent-Fontes : le maire empêche la reconstruction d'un abri pour migrants : Le maire de Norrent-Fontes, petite commune du Pas-de-Calais proche de l'autoroute menant à Calais, a pris un arrêté jeudi contre la reconstruction par une association d'un abri pour migrants qui avait brûlé en avril », France 3 Hauts-de-France, (lire en ligne, consulté le )« Le maire précédent, écologiste, avait donné son accord à la création de l'ancien abri, cinq cabanes en placoplâtre pour accueillir les 150 migrants présents dans la commune. Ceux-ci tentent de monter dans les poids lourds s'arrêtant sur une aire autoroutière proche avant de gagner l'Angleterre via le tunnel sous la Manche. Mais le nouvel édile, divers droite et élu l'an dernier, a pris un arrêté jeudi pour interrompre la reconstruction du camp détruit en avril par un incendie dans cette bourgade de 1.000 habitant ».
↑Anne-Sophie Hourdeaux, « Norrent-Fontes : un nouveau délit de solidarité : Deux plaintes pour construction illégale ont frappé l'association Terre d’Errance, solidaire du camp de migrants existant depuis 2008 », Lille actu, (lire en ligne, consulté le ).
↑Haydée Sabéran, « Dans le Pas-de-Calais, la solidarité en chantier : Depuis mardi, des bénévoles construisent des abris pour les migrants », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et b« Un maire s’oppose à la reconstruction illicite d’un abri pour clandestins : Immigration. Le maire de la commune de Norrent-Fontes s’oppose à la reconstruction d’un abri pour clandestins sur une zone non constructible », Valeurs actuelles, (lire en ligne, consulté le )« En juillet 2012, cinq abris en bois avaient été construits pour accueillir les 150 migrants de la commune avec l’accord du maire de l’époque, écologiste. Deux de ces constructions avaient brûlé en avril dernier. Leur reconstruction avait été initiée début juillet par l’association Terre d’errance. Une initiative stoppée ce jeudi par l’arrêté du nouveau maire divers droite, Bertrand Cocq élu l’an dernier. En effet, ces cabanes ont été érigées sur une zone non constructible, comme le justifie au Figaro Bertrand Cocq ».
↑Hélène Abalo, « Bilan de Gynécologie Sans Frontières à Calais : viols, prostitution, grossesses non désirées… : "C'est une réelle crise humanitaire qui s'organise sous nos yeux", l'association Gynécologie Sans Frontières, dirigée par le Corrézien Claude Rosenthal dresse un bilan de sa présence dans les camps de réfugiés à Calais depuis mi-novembre 2015 », France 3 Nouvelle-Aquitaine, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Tout savoir sur l’activité de la Communauté de brigades de gendarmerie d’Isbergues : Le village devait accueillir les gendarmes pour la Sainte-Geneviève mais, à la suite des attentats de Paris, tout avait été annulé. Mais ils sont venus jeudi pour la réception à l’occasion de l’inspection annuelle de la communauté de brigades d’Isbergues », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le )« Le commandant de la compagnie de Béthune, Didier Michaud, a de son côté évoqué deux dossiers importants pour les gendarmes. Tout d’abord les migrants « avec une hausse du nombre sur place. De quelques dizaines à 150-200 selon les semaines aujourd’hui sur le camp de la Marnière » à Norrent-Fontes ».
↑Sheerazad Chekaik-Chaila, « Marc Boulnois, maire de Norrent-Fontes : « Pour être trivial, en fait ça m’emmerderait de décider tout seul » : Demain, c’est loin pour Marc Boulnois. Le maire de Norrent-Fontes ne sait pas encore s’il sera candidat à sa succession en 2014. Nouveaux rythmes scolaires, lutte contre les inondations ou encore travaux de la mairie, les projets en cours sont nombreux. L’élu fait un (premier) bilan de son action », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Sarah Binet, « À Norrent-Fontes, Bertrand Cocq veut avancer dans son premier mandat à pas mesurés : Bertrand Cocq est maire de Norrent-Fontes depuis avril. Après avoir mis le nez dans les comptes, il élabore un plan d’action avec un credo, « ne pas foncer tête baissée » », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Sarah Binet, « NORRENT-FONTES Début de mandat chargé pour Bertrand Cocq : Des trois listes, il était sorti en tête : après avoir été dans l’opposition, Bertrand Cocq s’est assis dans le fauteuil majoral en 2014. Et ces deux premières années ont été menées tambour battant, dans la continuité du prédécesseur mais, dans un contexte qui s’est durci, il a fallu s’adapter et lâcher parfois la feuille de route », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Norrent-Fontes : un nouveau conseil municipal : Le conseil municipal, élu le 15 mars dernier, s’est réuni pour la première fois jeudi 28 mai », L'Écho de la Lys, (lire en ligne, consulté le ).
↑Églantine Lebrun, « Norrent-Fontes perd le label Village patrimoine, mais pas son charme », La Voix du Nord, (lire en ligne).
↑ ab et cIsabelle Mastin (photogr. Ludovic Maillard), « À Norrent-Fontes, se mettre au vert avec le cresson des fontaines », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Rapport de M. L'archiviste départemental sur la situation des archives de la préfecture, des sous-préfectures, des communes et des hospices du Pas-de-Calais et sur la bibliothèque départementale durant l'exercice 1893-1894, Arras, 1894 (extrait du volume du Conseil Général du Pas-de-Calais de la session d'aout 1894) (consulté 2009 12 30)(voir p. 287)
↑« Les cressonnières », Découvrir Norrent-Fontes, sur norrent-fontes.fr (consulté le ).