Le Ternois se caractérise sur le plan géomorphologique par un sol perméable dû à l'omniprésence de la craie. Ce sol est recouvert d'un mélange de silex et d'argiles, et, par endroits, de limons[1]. La vallée de la Canche se caractérise par des craies marneuses. Ces formations géologiques datent du Crétacé[2].
Les plateaux du Ternois montrent une structure tabulaire et une altitude assez régulière, avec des points culminants entre 150 à 160m[3]. Le plateau ternésien présente un relief assez plat. Le Ternois fait l'intermédiaire entre le Haut-Artois au nord et le Ponthieu au sud.
Hydrographie
Le principal cours qui le traverse est la Canche. D'une longueur de 100,2 km[4], elle prend sa source au niveau de la commune de Gouy-en-Ternois, près du lieu-dit Les Pierrettes[5]. Le fleuve traverse 33 communes, dont la ville de Frévent.
La Ternoise, cours d'eau non navigable d'une longueur de 41,43 km, prend sa source dans la commune d'Ostreville et se jette dans la Canche au niveau de la commune d'Huby-Saint-Leu[6]. C'est le principal affluent de la Canche.
En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine, dans laquelle la région est exposée à un climat océanique ; elle est, dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an), une forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver) et des vents violents[10]. Le Ternois ne reçoit que 700mm à 900mm par de pluie annuellement contre 1000 mm et plus dans l'Artois[3].
Ces paysages, avec trois pôles d'attraction que sont Hesdin à l'ouest, Saint-Pol-sur-Ternoise à l'est et, dans une moindre mesure, Frévent en lisière sud, sont délimités par deux cours d'eau : la Canche au Sud et la Ternoise au Nord. Ces paysages sont composés de plateaux, de vallées et de bocages. L'openfield est un paysage très présent dans la région.
Les rivières et les ruisseaux ne sont plus canalisés, et ils courent au fond des vallées.
La position excentrée, en l'absence de grands axes autoroutiers ou ferrés structurants, a permis au Ternois de conserver un caractère rural et une certaine qualité de paysage.
Au niveau de l'occupation des sols, les surfaces cultivées sont omniprésentes sur les plateaux, avec majoritairement la culture de la betterave et de la pomme de terre ; elles représentent près de 72 % de la surface totale de ces paysages du Ternois ; les espaces artificialisés, cantonnés dans les fonds de vallée, représentent 13 % ; les surfaces boisées, présentes dans les deux principales vallées de la Ternoise et de la Canche, ne représentent que 6 %[18].
L'autoroute A24 est un projet d'autoroute entre Amiens et la Belgique, qui devait traverser le Ternois. Ce projet a été l'objet de controverses entre partisans et opposants, les premiers arguant de son utilité en tant qu'axe de déchargement de l'autoroute A1, les seconds mettant en cause son impact écologique et l'alternative du ferroutage[19].
Le Ternois est une région agricole riche, mais sensible à l'érosion et parfois au manque d'eau. Le sous-sol crayeux est en outre localement propice à des transferts rapides d'eaux polluées vers la nappe.
Une plateforme partenariale dite Plateforme Agriculture Durable et Habitats du Ternois (PADHT) a été créée avec le CPIE Val d’Authie, le GEDA du Ternois (anciennement GRDA), la Fédération des Chasseurs du Pas-de-Calais, la Maison du Bois et le Pays du Ternois.
Un des projets de cette plateforme est de mieux lier l'espace agricole du Ternois à la Trame verte et bleue, via notamment l’Agro-écologie au travers du projet PreValTerA (Prévention et Valorisation du Ternois par l’Agro-écologie). Ce projet associe des étudiants (Institut polytechnique de LaSalle-Beauvais ; ex-ISAB) qui doivent dresser une carte du risque érosif pour les parcelles agricoles, en lien avec la réalisation d'un outil d’aide à la décision pour le choix des solutions Agro-Écologiques (SAE) les plus pertinents. Ils s'appuyent notamment sur la TVB existante ou à restaurer[22].
Ternois est la forme française du latin Teruanensis, nom d'un pagus qui tirait son nom de celui de la ville de Thérouanne et comprenait notamment le territoire du Ternois[23].
Le nom de la région du Ternois est attesté sous les formes Pagus Taroanensis en 648 ; Pagus Taruanorum en 685 ; Pagus Taruanninsis en 704 ; Pagus Tarwanorum vers 725 ; Pagus Terwaninsis en 788 ; Pagus Terruanensis en 800 ; Pagus Terragonensium en 831 ; Pagus Targonensis en 844 ; Tarwaninsis pagus en 868 ; Pagus Taruennensis en 873 ; Pagus Ternensis en 877 ; Pagus Tardanensis en 877 ; Pagus Tarnensis et Pagus Tarvennensis au IXe siècle ; Pagus Tarouuanensis au Xe siècle ; Ternoiz en 1036 ; Terguanense territorium et Pagus Targuanensis au XIe siècle ; Ternesium en 1226 ; Tiernois en 1294 ; Tervanensium fines que usque hodie Sancti Pauli vocantur comitatus au XIIIe siècle ; Le Tierenois en 1346 ; Comitatus Taruannensis au XIVe siècle ; La Conté de Sainct-Pol en 1527 ; Le Ternois a Terna flumine cognominatus en 1675[24].
En picard, Ternois se dit Térnoé[25], par transformation du son final -oi en -oé[26].
Histoire
Moyen-Âge
Jusqu'en 965, le Ternois fait partie du pagus Teruanensis. Celui-ci paraît alors avoir été démembré : la partie septentrionale, y compris la ville épiscopale de Thérouanne, fut conservée par les comtes de Flandre : ils la divisèrent en deux châtellenies, dont les chefs-lieux étaient Thérouanne et Saint-Omer ; et, dès le milieu du XIe siècle, la partie méridionale de l'ancien pagus fut tenue en fief des comtes de Flandre par un comte qui prenait habituellement, du lieu de sa résidence, le titre de comte de Saint-Pol. Ce comte est aussi parfois désigné sous celui de « comte de Ternois » (équivalent français de Teruanensis). De là, la restriction du nom de Ternois à ce comté, qui ne comprenait pourtant pas la capitale de l'ancien pagus ; cette restriction fut si prononcée que le plus fort des cours d'eau qui arrosait le comté de Saint-Pol en prit le nom de Ternoise[28].
Le comté de Saint-Pol est une seigneurie de frontière, apparue vers l'an mil aux confins de la Flandre, de l'Artois et de la Picardie. Au terme de son développement territorial, il s'étirait sur environ 80 kilomètres, depuis la source de la Lys jusqu'au cours moyen de la Somme ; autour de son noyau primitif, le sud du pagus Teruanensis, sont venues s'agréger les seigneuries d'Aubigny-en-Artois et Bucquoy, ainsi que les châtellenies d'Encre (Albert) et Lucheux en Amiénois.
Ses bâtisseurs - le lignage des Campdavène, relayé après 1205 par les seigneurs champenois de Châtillon-sur-Marne n'ont joué qu'un rôle discret sur la scène princière du nord de la France, mais sont parvenus à construire une autorité régionale forte et durable[30].
Époque contemporaine
Première Guerre Mondiale
Lors du conflit, le Ternois était à proximité de la ligne de front. La région abritait plusieurs bases de la Triple Entente, dont une à Saint-Pol-sur-Ternoise[31]. Frévent a accueilli le commandement de l'armée du Nord dans le château de Cercamp[32].
Certaines communes ont subi de nombreuses destructions, comme le centre-ville de Saint-Pol-sur-Ternoise.
Politique et administration
Le Ternois est rattaché administrativement au département du Pas-de-Calais. De 1972 à 2016, il faisait donc partie de la région Nord-Pas-de-Calais. Bien que le Ternois ne soit pas flamand, la région, centrée sur Lille adopte officieusement les emblèmes des Flandres sur son drapeau[36],[37]. Depuis 2016, la région fait partie des Hauts-de-France.
Le musée d'Art et d'Histoire Bruno Danvin a ouvert en 1838 puis fermé en 1887 pour rouvrir en 1907, sous l'impulsion d'Edmond Edmont[43]. Il conserve tableaux, lithographies, sculptures, objets religieux entre autres. Un musée local des Arts et traditions populaire existe à Auxi-le-Château, uniquement en été[44].
Santé
Le Centre Hospitalier du Ternois et la Polyclinique du Ternois sont les seuls hôpitaux présents dans le Ternois.
La Polyclinique est spécialisé dans l'accueil des personnes âgées et offre des consultations médicales sans rendez-vous[45]. Le CH est le résultat de la fusion en 2012, du Centre Hospitalier de Saint-Pol-sur-Ternoise, du Centre Hospitalier de Frévent et de l'EHPAD d'Auxi-le-Château[46].
Le centre médical de Frévent, ouvert au début des années 60, et le plus ancien de France, va fermer le 31 mars 2025, ce qui provoque colère et tristesse chez les habitants[47].
Postes et télécommunications
On retrouve une plateforme de distribution du courrier à Maresquel-Ecquemicourt implantée sur l'ancienne papeterie[48].
Saint-Pol-sur-Ternoise est la capitale du Ternois. Bien qu'étant située à l'est de la région, elle occupe une place majeure par sa taille et ses nombreuses infrastructures (collèges, lycée, gare...)[58]. La commune abrite le siège de Communauté de communes du Ternois. C'est la ville la plus peuplée de la région, mais elle est petite à l'échelle du département.
Ville du sud-est du Ternois, elle est un pôle d'attraction pour la partie sud du territoire. Disposant de nombreux commerces, de monuments historiques comme l'ancienne abbaye Notre-Dame de Cercamp et d'un chic centre-ville, elle est une ville touristique[61].
La ville se situe à l'extrême sud du Ternois, limitrophe du Ponthieu. Auxi-le-Château est une ville de 2 500 habitants, d'une importance capitale pour le sud du territoire faiblement peuplée. On peut y retrouver le collège du Val d'Authie[62], des commerces, et l'église Saint-Martin, classée monument historique[63].
Fruges est située dans le nord du Ternois. En se situant au centre du Pas-de-Calais, elle se trouve à égale distance des plus grandes villes comme Arras ou Saint-Omer. La ville est considérée comme l'une des plus belle du Nord-Pas-de-Calais[64].
Manifestations culturelles et festivités
À Saint-Pol-sur-Ternoise, chaque premier samedi de septembre, la traditionnelle ducasse a lieu, avec un défilé folklorique composé de la troupe des Pères-la-Joie[65]. Ce sont des musiciens et danseurs habillés avec les costumes traditionnels des meuniers. Cette parade se termine par la traversée du géant Binbin.
D'autres animations sont présentes : une brocante, ou encore, un feu de joie[66].
La fête de la Saint-Simon à Auxi-le-Château est organisée pendant le dernier week-end d'octobre. Elle perdure depuis le XVe siècle. Philippe le Bon, duc de Bourgogne, contrôlait le comté d'Artois ; à la fin de la Guerre de Cent Ans, il a autorisé la ville à organiser une fête afin de se reconstruire. Aujourd'hui, la Saint-Simon regroupe plusieurs activités chaque année, comme le marché et la fête foraine ; une foire agricole a lieu un an sur deux[67].
On peut retrouver à Hesdin-la-Forêt les fêtes du Cochon Rose. Son nom proviendrait des Espagnols : en 1639, lors du siège d'Hesdin par les Français, des soldats auraient clamés : « Quand la truie filera son lin, les Français prendront Hesdin »[68]. Les fêtes durent 6 jours, mi-août, depuis 2020 (contre 10 jours auparavant) ; une brocante, un marché et un lancer de cochons en pain d'épice depuis l'hôtel de ville y prennent place[69].
Azincourt, lieu de la bataille du même nom en 1415 lors de la Guerre de Cent Ans, organise une fête médiévale mi-juillet. On peut y retrouver une reconstitution de la bataille, un spectacle d'artillerie médiévale ou encore des campements[70],[71].
Vie associative
Radio-Club Hesdin Evasion est une radio créé à Brévillers le 8 mars 1994 et enregistrée à la sous-préfecture de Montreuil-sur-Mer, sous la numérotation RNA W624001106.
Le Centre historique du Ternois est une société savante ; elle vise à étudier l'histoire locale et le patrimoine ternésien[72]. Les Pères la Joie sont une association composée de musiciens et de danseurs du folklore local, à but carnavalesque.
La région ne recense aucun lieu de culte différent du catholicisme.
Sports et loisirs
Les sports automobiles sont populaires dans le Ternois. On y retrouve une course unique dans la région, le rallye tout-terrain des 7 Vallées d'Artois[79], une course dans les chemins d'environ 140 km autour de Fruges.
Le meunier saint-polois était habillé d'un bonnet bleu, d'une roulière en toile bleue, d'un haut faux-col et d'un pantalon blanc[91].
Architecture
Les maisons ternésiennes traditionnelles sont caractérisés par l'utilisation de la pierre blanche et de la brique. Le rouge barre est un style architectural typique de la Picardie au même titre que les pignons à couteaux. Certaines bâtisses sont à colombages.
Langue
La langue régionale est le picard. La commune de Douriez a signé la charte « Oui au picard » de l'Agence régionale de la langue picarde, et propose diverses actions comme des panneaux bilingues (Douriez-Dorié), ou un accueil en chti lors de cérémonies[92].
Contes et légendes
Ech goblin, qu'vau blanc[93] ou ch'gvo blanc est une légende folklorique de Saint-Pol-sur-Ternoise. Il s'agit d'un gobelin capable de se transformer à ce qui s'apparente à une licorne. La créature été évoqué pour les enfants turbulents[93].
Gastronomie
Le Ternois possède, à l'image de la région, de nombreuses friteries comme L'othentique à Frévent[94]. Les délices des 7 Vallées sont produits à Tincques dans l'Artois mais sont vendus et appréciés à Saint-Pol-sur-Ternoise[95]. Les bières sont célèbres dans la région, notamment l'Arrageoise produite à Aubigny-en-Artois et distribuée largement dans les bars-tabac[96].
L'abbaye de Belval produit le Belval, anciennement appelé le Trappiste ou Trappe de Belval, le Floral de Belval, les épicés de Belval, l'Enclos de Belval et le Belval Bière[99]. La bière de Belval est également originaire de Troisvaux[100].
Dans la commune de Loison-sur-Créquoise, a lieu la fête de la groseille ; elle se déroule en juillet. Le Perlé de groseille est une liqueur créée en 1985 par Hubert Delobel dans la commune[102].
François Édouard Joachim Lhoste de Villeman, fils d'Oudart François, gentilhomme d'Artois, seigneur de Willeman, est élevé marquis en octobre 1761 en récompense des services de ses ancêtres et de ceux de son frère. Il a épousé Élisabeth Bail dont toute la famille est au service du roi[105].
Louis Joseph Vichery (1767-1841), général français de la Révolution et de l’Empire, né à Frévent.
François Robitaille (1800-1886), supérieur du grand séminaire d'Arras, doyen du chapitre d'Arras, membre de l'Académie d'Arras, est né à Fruges.
Alphonse Sagebien (né à Wavans en 1807 et mort à Amiens en 1892), inventeur d'une roue hydraulique dite Sagebien.
Désiré Letellier-Belladame dit Beldame (1809-1887), artiste peintre, fut directeur de l'école des Beaux-Arts d'Amiens, né à Frévent.
Edmond Edmont (1849-1926), maire de Saint-Pol-sur-Ternoise, de 1918 à 1925, philologue, historien et linguiste. Il participa en tant qu'enquêteur à l'Atlas linguistique de la France[106], en collaboration avec Jules Gilliéron, linguiste suisse, titulaire d'une chaire à l'école des hautes études de Paris. Ses 992 cahiers de notes sur la langue, l’histoire, la géographie et le folklore des régions traversées, sont conservés à la Bibliothèque nationale de France[107].
Marcel Hénaux (1909-1945), avocat, résistant mort à Dachau, est né à Fruges.
François Dalle (né à Hesdin en 1918, mort à Genève en 2005), chef d'entreprise, PDG de L'Oréal.
Raymond Hoorelbeke, (1930-2022) à Auxi-le-Château, est coureur cycliste professionnel, ayant terminé 8 Tours de France, 1 Tour d'Italie et 3 Tours d'Espagne.
Les armoiries du Ternois se blasonnent ainsi : "De gueules à trois pals de vair ; au chef d'or chargé d'un lambel d'azur."
Pour approfondir
Bibliographie
Léon Vanderkindere, La Formation territoriale des principautés belges au Moyen Âge, vol. I, Bruxelles, H. Lamertin, (réimpr. 1981), 481 p. (lire en ligne).
Auguste Longnon, Étude sur les pagi de la Gaule, Paris, librairie A. Franck, .
↑La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d'interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Jean-Luc Leleu, Françoise Passera, Jean Quellien, Michel Daeffler, La France pendant la Seconde Guerre mondiale, Fayard-ministère de la Défense, 2010, p. 113. (ISBN978-2-213-65461-4)
↑Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, Nord - Pas-de-Calais : Picardie 2015 (avec cartes, photos + avis des lecteurs), Paris, Petit Futé, , 528 p. (ISBN978-2-7469-8604-6, lire en ligne)
↑Claire de Vregille (photogr. Séverine Courbe), « La bataille d'Azincourt comme si vous y étiez, au centre historique médiéval », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bSociété de mythologie française, Mythologie française: bulletin de la Société de mythologie française, Numéros 181-184, (lire en ligne), p. 61.
↑Claire de Vregille, « Des vignes vont être vendangées pour la première fois dans le Montreuillois », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le )
↑Fabrice Leviel, « À Loison-sur-Créquoise, le week-end est placé sous le signe de la groseille », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le )
↑Anne-Claire Guilain (photogr. Ludovic Maillard), « Paroles d’archives : Il y a tout juste 20 ans, Dany Boon était à Barlin pour le tournage de « Joyeux Noël » », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Films tournés à Équirre », sur L2TC.com - Lieux de Tournage Cinématographique (consulté le ).
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↑Claire Couillez-Brouet, « Elle participe à un congrès à Hernicourt sur la tombe rénovée d’un pilier de l’espéranto », La Voix du Nord, (lire en ligne).