3 février : lors du discours du budget, le trésorier Jacob Nicol annonce des dépenses de 23 millions de dollars et des recettes de 25 millions pour l'année 1924-1925[1].
15 mars : le juge Louis Coderre remet son rapport d'enquête sur la police de Montréal, qu'il condamne sans appel. Selon lui, le système policier de la ville est « sans initiative, sans intelligence, routinier et arriéré de 50 ans ». De plus, la ville de Montréal, toujours selon lui, profite ouvertement « du régime de tolérance de la prostitution et de la vente de narcotique »[5].
25 mai : création du Conseil d'urbanisme de la ville de Québec dont les buts sont de résoudre les problèmes urbains grandissants de la Vieille-Capitale et de sauvegarder son patrimoine historique[8].
22 septembre : le feu rase tout le secteur sud-est à Saint-Camille-de-Lellis. Le coût des dommages est évalué à 250 000 $. 4 magasins généraux, 2 restaurants, l’autel (sic), le bureau de poste, la banque, des résidences privées furent brûlés; 21 familles sont sans abri. Les lignes de téléphone sont complètement désorganisées[15].
29 octobre : le Parti conservateur remporte l'élection fédérale avec 116 candidats élus contre 99 députés libéraux, 24 progressistes, 2 membres du Parti ouvrier et 2 candidats indépendants. Au Québec, le résultat est de 59 libéraux, 4 conservateurs et le candidat indépendant Henri Bourassa dans Labelle. Malgré ces résultats, Mackenzie King décide de s'accrocher au pouvoir, espérant compter sur l'appui du Parti progressiste et du Parti ouvrier[16].
Novembre
16 novembre : une grève dans l'industrie de la chaussure à Québec implique 3 000 ouvriers employés dans 14 manufactures différentes. Elle se termine le 30 novembre à la suite de l'arbitrage du conflit par un membre du clergé[17].
28 novembre : Georges Vézina, malade, s'effondre sur la glace pendant une partie de hockey. La tuberculose oblige le gardien de but à terminer sa carrière exceptionnelle[18].