29 janvier : le Conseil privé de Londres statue que le gouvernement fédéral a le pouvoir de légiférer afin de restaurer les droits des catholiques manitobains, que leur a fait perdre le gouvernement de cette province au niveau de la langue et de l'éducation[3].
9 avril : l'archevêque de Montréal, Édouard-Charles Fabre, fait publier une circulaire pastorale dans laquelle il énonce que l'épiscopat québécois est satisfait de l'intention du gouvernement fédéral de rendre leurs écoles aux catholiques manitobains[6].
24 avril : le gouvernement Taillon approuve le projet d'organiser une exposition universelle à Montréal en 1896 et promet une subvention. Ce projet fera finalement long feu[7].
30 octobre : ouverture de la cinquième session de la 8e législature(en). Le Discours du Trône se veut une critique acerbe des politiques de l'ancien gouvernement Mercier, dont le gouvernement actuel cherche à corriger les erreurs[1].
Novembre
26 novembre : Louis-Olivier Taillon, qui cumule les postes de premier ministre du Québec et de trésorier, prononce le discours du budget. Il y déclare que les dépenses de l'année en cours ont été de 4 506 000 $ et les recettes de 4 343 000 $[15].