Cet article traite des événements qui se sont produits durant l'année 1964 au Québec.
Événements
Janvier
3 janvier : la France et le Québec signent une entente dans le domaine de l'éducation, prévoyant des stages pour étudiants, professeurs et spécialistes dans les deux territoires[1].
8 janvier : une nouvelle commission d'enquête est instituée devant faire la lumière sur l'affaire Coffin[2].
14 janvier : ouverture de la troisième session de la 27e législature. Le discours du Trône annonce l'édification d'un régime de retraite spécifiquement québécois, une refonte de la loi sur les mines, le renforcement des droits juridiques de la femme mariée et la création d'un nouveau Code du Travail[3].
1er avril : lors d'une conférence fédérale-provinciale, Jean Lesage obtient l'opting out, c'est-à-dire le droit de retrait avec compensation du programme fédéral de régime de retraite[8].
10 avril : Jean Lesage rend public un programme de régime de retraite proprement québécois[9].
24 avril : le discours du budget annonce des dépenses de plus de 1 milliard de dollars pour 1964-1965[9].
15 mai : le comité interministériel d'études sur le régime de retraite recommande la création d'une Caisse de dépôt et placement, qui deviendrait l'un des pôles de l'essor économique du Québec.
22 juillet : l'Assemblée législative adopte la loi 54 qui crée un nouveau Code du Travail. Celui-ci accorde le droit de grève aux employés des hôpitaux, des commissions scolaires et des municipalités[15].
21 septembre : sept dissidents du RIN, dont Jean Garon, annoncent qu'ils formeront un nouveau parti indépendantiste, le Ralliement national. Ils se déclarent en désaccord avec les "tendances révolutionnaires" du RIN[18].
la ville de Québec reçoit la souveraine Élisabeth II. Elle se rend à l'Assemblée nationale du Québec et y prononce un discours faisant appel à une nouvelle « entente » entre le Québec et le reste du Canada pour continuer « l'œuvre » des Pères de la Confédération.
15 octobre : lors d'une conférence fédérale-provinciale, Ottawa et les provinces s'entendent sur la formule dite Fulton-Favreau: les changements fondamentaux à la Constitution devront obtenir l'appui unanime des onze gouvernements, les changements régionaux l'appui des provinces concernées, et tout autre changement celui de 7 des 10 provinces représentant la moitié de la population canadienne[20].
12 novembre : le président De Gaulle donne son accord à une entente culturelle France-Québec[22].
20 novembre : la Commission Parent sur l'éducation dépose la deuxième tranche de son rapport. Elle recommande la création d'un nouveau niveau d'études qui ferait le pont entre le secondaire et l'université[23].