selon le dernier recensement, le Québec a maintenant 1 004 401 habitants. La population de Montréal est maintenant de 107 225 et celle de Québec de 59 699[5].
2 avril : le député fédéral de Shefford, Lucius Seth Huntington, déclare en Chambre être en mesure de prouver que des ministres conservateurs ont promis par écrit à l'homme d'affaires Hugh Allan le contrat de construction du chemin de fer du Canadien Pacifique en échange de grosses contributions à leur caisse électorale à la veille des dernières élections fédérales. C'est le début de ce que l'on a appelé le scandale du Pacifique[7].
7 avril : Pierre Fortin, commissaire provincial des Terres de la Couronne, est réélu sans opposition dans le district de Gaspé[2].
8 août : le contrat de construction du chemin de fer du Nord devant mener à Saint-Jérôme est rendu public. Les travaux devront commencer avant le et se terminer le . La longueur du chemin de fer sera de 142 milles et le taux moyen de construction est fixé à 29 500 $ par mille[13]. (Le P’tit train du nord)
21 octobre : la rumeur court que Louis Riel sera à Montréal le lendemain. Certaines loges orangistes adoptent des résolutions demandant au gouvernement de le faire arrêter dès son arrivée. Finalement, Riel ne viendra pas[18].
23 octobre : dans un rapport au gouverneur général, le premier ministre Macdonald reconnaît qu'il a bien reçu 25 000 $ de Hugh Allan mais qu'il n'a rien promis en échange[19].
24 octobre : la ville de Hull adopte des résolutions de sympathie envers Riel. Plusieurs politiciens demandent l'amnistie pour toutes les personnes qui ont été impliquées dans la crise de 1870 au Manitoba[20].
↑Christtian Blais, Gilles Gallichan, Frédéric Lemieux et Jocelyn Saint-Pierre, Québec, quatre siècles d'architecture, Québec, Les Publications du Québec, , p. 355.