19 juin : ouverture de la deuxième session de la 4e législature. Le discours du Trône annonce qu'un syndicat sera bientôt affermé au chemin de fer du Nord. Il annonce également une prochaine réforme de l'instruction publique[10].
22 juillet : lors de son discours du budget, le trésorier François Langelier annonce des dépenses de 2 895 000 $ pour un déficit escompté de 500 000[12].
12 août : le député libéral de Missisquoi, Ernest Racicot(en), demande une conférence des deux partis afin d'empêcher, dit-il, la banqueroute de l'État[15].
14 août : le gouvernement Joly de Lotbinière annonce le report de sa réforme de l'instruction publique. La crainte d'être renversé a dû être un argument majeur de cette décision[16].
15 août : un affrontement fait 2 morts et une trentaine de blessés entre débardeurs canadiens-français et irlandais à Québec. Le conflit aura comme résultat la promesse de leur employeur d'engager un nombre égal de Canadiens-français et d'Irlandais pour charger ou décharger un navire[11].
19 août : Chapleau attaque la politique ferroviaire du gouvernement. Selon lui, les recettes de l'État ne suffiront pas à couvrir les dépenses prévues. Il évalue le déficit à 700 000 $[17].
le ministre Alexandre Chauveau abandonne le gouvernement et annonce qu'il siégera désormais comme député conservateur. Il s'oppose à la politique ferroviaire des libéraux[7].
28 octobre : la session parlementaire reprend. Joly de Lotbinière présente une résolution demandant l'autorisation de dépenser des subsides sans l'accord du Conseil législatif. Le député libéral de Gaspé, Edmund James Flynn, se sépare de son parti et propose un amendement réclamant la formation d'un gouvernement de coalition[7].