De haut en bas, et de gauche à droite : l'Hôtel de Ville, la Gare, le Parc de l'Union, La tossée friche, le beffroi de l'ancienne chambre de commerce et de l'industrie et l'église Saint-Christophe.
La ville est notable pour l'essor économique qu'elle connaît grâce au textile durant la révolution industrielle au XIXe siècle. Certaines usines ont été transformées en lofts.
Géographie
Les limites communales de Tourcoing et celles de ses communes adjacentes.
Localisation
Représentations cartographiques de la commune
Mairie
1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique
Le relief de Tourcoing est donc essentiellement plat, à une altitude d'un peu moins d'une cinquantaine de mètres.
Par rapport aux villes voisines de moindre importance (Roncq, Halluin, Neuville-en-Ferrain et Mouscron), Tourcoing donne l'impression d'être un « vallon » entouré de quelques rares collines (Mont d'Halluin, Mont-à-Leux à Wattrelos...). La ville possède néanmoins des quartiers avec un peu plus de relief, tel le Brun-Pain et les Francs.
Tourcoing n'est traversée par aucune rivière d'importance. Cette terre humide comporte par contre de nombreux ruisseaux de plus ou moins grand débit d'eau, entre autres l'Espierre et la Becque de Neuville. Ces cours d'eau sont à présent souterrains à la suite de l'expansion urbaine. La seule voie navigable et actuellement à l'air libre est le canal de Tourcoing, creusé au XIXe siècle à la suite de l'industrialisation et du prodigieux essor économique de la ville. Ce canal, qui est une ramification du canal de Roubaix qui joint la Deûle à l'Escaut, a été en partie rouvert à la navigation touristique en 2008 (programme Blue Links). Il sert de cadre durant la saison estivale au festival de Tourcoing Plage jusqu'en 2015.
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Becque de Neuville, le canal de Roubaix bief de partage de l'écluse 7 Mazure à l'écluse 8 Union, l'Embranchement de Tourcoing et le ruisseau du Clinquet[3],[4],[Carte 1].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Marque Deûle ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 120 km2 de superficie, délimité par les bassins versants de la Marque et de la Deûle, formant une vaste cuvette sédimentaire de 40 km de long et de 25 km de large, où la pente est très faible. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la Métropole européenne de Lille[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 697 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lesquin à 15 km à vol d'oiseau[8], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,0 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
Typologie
Au , Tourcoing est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12].
Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française)[Note 2], une agglomération internationale regroupant 60 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[14]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (100 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (99,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (89 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,5 %)[17]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Morphologie urbaine
La démocratie locale à Tourcoing est organisée autour de 16 quartiers[18] :
Tourcoing, sinistrée par la crise des années 1970, remonte lentement la pente depuis quelque temps, malgré un taux de chômage élevé et une forte insécurité dans certains quartiers. Elle souffre cependant de la comparaison avec Lille, la capitale régionale qui a réussi sa reconversion économique, ainsi que Roubaix, la « rivale » de toujours, qui a enclenché le processus de relèvement plus tôt grâce à l'aide de la communauté urbaine Lille Métropole.
La ville a cependant accompli divers travaux de grande ampleur :
la prolongation de la ligne de métro jusqu'à l'hôpital Dron, situé près de la frontière belge avec Mouscron ;
la restauration complète de l'église Saint-Christophe, considérée comme le joyau de la ville, étant inscrite au titre des monuments historiques en 1981 ;
la récente rénovation de l'hospice d'Havré et sa reconversion en centre artistique et culturel en 2004[19] ;
la construction de la nouvelle piscine Tourcoing-les-Bains (dans le respect des façades anciennes de l'ex-caserne des pompiers du XIXe siècle, à côté de l'hôtel de ville), s'est achevée au premier semestre 2008. C'est un centre nautique multifonctions partagé en plusieurs espaces : aquatique (pataugeoire, toboggans, bassin sportif), zen (hammams, saunas, banquettes massantes…), power plate et fitness (entrainement cardiovasculaire, fitness).
Ce dernier projet répond à la tradition tourquennoise en matière de natation : c'est à l'initiative de Gustave Dron, le fameux maire de Tourcoing, que la première piscine de la ville fut construite en 1904 : ce bâtiment, typique de l'architecture locale du début du XXe siècle, accueille déjà dans une partie du bâtiment l'antenne régionale de l'Institut du monde arabe.
L'écoquartier de l'Union (ou zone de l'Union) à cheval entre Roubaix et Tourcoing est un grand projet de rénovation moderne pour la ville.
Le projet du quadrilatère des piscines en cœur de ville fait partie des projets d'aménagement en cours[20].
La ville de Tourcoing a entrepris de vastes projets de rénovation urbaine. C'est dans ce cadre que le président Emmanuel Macron s'est rendu à Tourcoing en pour annoncer les projets de la ville[21] avec l'ancien maire Gerald Darmanin, ministre de l'action et des comptes publics.
Les quartiers prioritaires[22] sont l'Epidème, la Bourgogne, les Phalempins, le Pont Rompu, le quartier intercommunal Roubaix-Tourcoing, le Blanc Seau, Croix Bas St. Pierre, les Virolois. Ce projet a pour but de réduire les inégalités sociales entre territoires.
Dès , le quartier de la Bourgogne[23] a été choisi parmi 200 autres quartiers prioritaires pour une rénovation urbaine nécessaire. Les travaux commenceront en 2019 et s'étaleront jusqu'en 2029. Ce projet a pour objectif d'améliorer l'image de ce quartier qui compte parmi les plus défavorisés de la ville. Pour accompagner la réhabilitation de ces quartiers, un dispositif expérimental d'emplois francs[24] a été annoncé. Il a débuté le [25] pour une durée d'un an et les entreprises recevront des primes d'environ 15 000 euros si elles embauchent des jeunes de ces quartiers afin de lutter contre les discriminations et de faire baisser le taux de chômage. En effet, celui-ci est particulièrement élevé à Tourcoing, 23,6 % de la population active était sans emploi en 2014 contre 10,8 % pour la France[26].
Tourcoing s'inscrit dans un vaste et dense réseau de transports en commun.
Depuis , Tourcoing est desservie par la ligne 2 du métro de Lille dont le terminus est située sur le territoire de la commune. Une ligne de tramway (cette ligne est surnommée par les locaux « le Mongy » du nom de son ingénieur, Alfred Mongy) dessert depuis Tourcoing les villes de Mouvaux, Wasquehal, Marcq-en-Barœul et La Madeleine, puis arrive à Lille. En outre, quatorze lignes de bus dont deux Lianes, ligne à haut niveau de services desservent toutes les villes frontalières à Tourcoing.
Depuis 2015 la gare de Tourcoing accueille le service Ouigo. Dans le premier temps, l'ensemble des Ouigo de la Métropole européenne de Lille partaient de Tourcoing. Depuis 2018, l'offre se déploie également sur Lille[29], ne laissant plus que 2 départs par jour depuis Tourcoing.
Tourcoing compte 25 stations de location de vélos V'Lille, vélos en libre-service, ce qui fait donc 200 vélos à disposition ainsi que des pistes cyclables aménagées.
Au , trois stations du service d'autopartage Citiz sont en place dans la commune.
Toponymie
Provient d'un nom de personne d'origine germanique : Turcoinus.
La première mention de Torcoin = Tourcoing dans un texte officiel remonte à 1080 : il s'agit d'un acte de donation de l'abbaye d'Harelbecque, qui a pour témoin un certain Saswalus de Turconium[30].
Au XIXe siècle, la ville prend un essor extraordinaire à la suite de la révolution industrielle et est l'une des « reines du textile »[33]. Sa population atteint bientôt les cent mille habitants. En 1860, l'église Saint Christophe est considérablement agrandie par l'architecte Charles Leroy. Elle devient l'un des plus beaux édifices néo-gothiques du Nord. De 1865 à 1885 est édifié l'actuel hôtel de ville par Charles Maillard. En 1906 enfin, à l'occasion de l'exposition internationale des industries textiles (qui se déroulent à Tourcoing), est édifié le beffroi de la Chambre de commerce[34]. La ville est particulièrement marquée par le mandat du maire Gustave Dron (maire de 1899 à 1919 et 1925 à 1930), qui entreprit une grande œuvre sociale[35].
Le , un aérostat décolle de la place de la République ; à son bord, Palmyr Duhem et son fils Louis, âgé de sept ans. On a suspendu un trapèze sous la nacelle, et, une fois en l'air, Palmyr descend sur le trapèze pour exécuter quelques acrobaties. Le trapèze heurte un pignon d'usine, et Palmyr tombe, passe au travers d'une verrière et survit. Le ballon prend de l'altitude avec Louis à bord. Je garçon ne s'affole pas et parvient à faire descendre l'aérostat, et réussira à poser le ballon en Belgique[36].(cf Gens et Choses de Tourcoing, Jean Christophe, 1975, Ed Georges Frère, p127)
En , à l'occasion des inventaires qui suivirent la séparation de l'Église et de l'État, à Notre-Dame de Tourcoing, le , les fidèles opposent aux fonctionnaires chargés de l'opération un barrage électrifié[37]. Le , une manifestation est organisée contre l'interdiction des processions. La gendarmerie à cheval charge durant deux heures, le curé est écroué[38].
Le , Tourcoing connaît un attentat anarchiste (anarchisme en France) contre un commissariat[39]. En juin de la même année, on arrête huit « faiseuses d'ange », autrement dit huit avorteuses, à une époque où l'avortement est sévèrement réprimé[39].
Par la suite, Tourcoing subit les difficiles occupations allemandes durant la Première Guerre mondiale.
Le , Tourcoing accueille une école pour les invalides de guerre afin de permettre leur rééducation[40].
En 1933, José-Carlos Padrao, originaire de São Pedro do Sul, de la section portugaise de Wasquehal et Augusto De Castro, de Tourcoing fondent Le groupement des anciens combattants portugais de Wasquehal, Croix et environs qui tient son siège à la Fraternelle, au 28 rue de Flers, à Wasquehal[41].
Elle est à nouveau occupée pendant la Seconde Guerre mondiale. Le QG de la 15e armée allemande y est installé pendant l'Occupation[42]. Un quartier de l'avenue de la Marne est réquisitionné par l'armée allemande pour y établir le quartier général de la plus importante armée allemande du front Ouest.
Le Tourcoing contemporain
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La « cité du Broutteux » est gravement touchée par la crise textile des années 1970. Il n'est pas rare à cette époque que les cafés servent de lieu de réunion comme l'Union Mutualiste de Tourcoing, société de secours mutuel, qui organisait ses manifestations au café de Jules Massa, Chez Léon, place Fénelon à Wasquehal[43].
Politique et administration
Ancien Régime
L'échevinâge de Tourcoing existe au moins depuis 1432. Le premier bailli fut Gautier des Prés, et les premiers échevins Pierrart de Falempin et Jean Noblet. En 1447, on trouve comme échevins : Jean du Castel, Arnoul le Maître, Jean Noblet et comme bailli Guillaume du Bus[44].
Il existait également un échevinage spécifique au quartier des Poutrains, qui était à l'époque une baronnie indépendante (il faut préciser que Tourcoing, sous l'Ancien Régime, constituait une seule et même paroisse mais se divisait en un véritable imbroglio de fiefs féodaux)[45].
Tourcoing et tous ses quartiers devinrent administrativement une commune avec conseil municipal lors de la Révolution, en 1790[45].
La commune est membre depuis sa création en 1967 de la communauté urbaine de Lille (Lille Métropole Communauté urbaine ou LMCU), transformée le pour former la Métropole européenne de Lille.
Au premier tour des élections municipales de 2014 dans le Nord, Michel-François Delannoy (PS-PC-EELV-PRG-MRC) est arrivé en tête à Tourcoing, dans le département du Nord. Le maire sortant a obtenu 40 % des suffrages et s'est placé devant Gérald Darmanin (UMP-UDI), qui a récolté 37,3 % des voix.
Au second tour, le candidat UMP Gérald Darmanin remporte néanmoins les élections municipales à Tourcoing avec 45,61 % des voix devant Michel-François Delannoy (PS) et Jean-François Bloc (FN)[47]. Il démissionne après sa nomination au gouvernement Édouard Philippe[48] et est remplacé comme maire de Tourcoing par son ancien premier-adjoint, Didier Droart en .
Celui-ci décède fin , et le conseil municipal du élit Jean-Marie Vuylsteker comme maire et Gérald Darmanin comme premier maire-adjoint. Celui-ci, qui avait envisagé de démissionner du gouvernement pour reprendre la direction de la ville, annonce son intention de conduire une liste municipale lors des élections de 2020 et de conquérir la présidence de la métropole européenne de Lille[49],[50].
1er adjoint chargé des Grands projets, de la Santé, de la Rénovation urbaine, de la Commande publique, des affaires juridiques et de la Commission d'appels d'offres
2
Isabelle Mariage-Desreux
Adjointe chargée du Patrimoine immobilier, de l'Urbanisme et des Affaires foncières
3
Bérengère Duret
Adjointe chargée de l'Habitat, du Logement, de la Commission de l'Amélioration de l'Habitat, de l'Hygiène, des Affaires administratives civiles et des Élections
4
Salim Achiba
Adjoint chargé des Finances et des Sports
5
Fabienne Chanteloup
Adjointe chargée de l'Éducation, de l'Enseignement supérieur, de la Régie d'Avances et de Recettes (DRE) et de la Restauration municipale locale et biologique
6
Peter Maenhout
Adjoint chargé de la Culture, de la Jeunesse et des Bourles
7
Christophe Blomme
Adjoint chargé des Commerces et Marchés, de la Foire et des Droits des Terrasses
8
Marie-Christine Lejeune
Adjointe chargée de la Vie associative, de la Politique de la Ville, des Jumelages et des Relations internationales
9
Maxime Cabaye
Adjoint chargé de la Propreté et du Cadre de vie, de l'Apprentissage et de la Formation
10
Églantine Deboosere
Adjointe chargée de la Communication, de l'Événementiel, de la Logistique, du Numérique, de l'Informatique et des Télécommunications.
11
Christophe Desbonnet
Vice-président du Centre communal d'action sociale (CCAS)
Adjoint chargé du Personnel municipal et des Affaires militaires
12
Olivier Candelier
Adjoint chargé des Entreprises, de l'Emploi et de l'Insertion
13
Jean-Baptiste Glorieux
Adjoint chargé des Parcs, des Jardins et de l'Environnement
14
Brigitte Lherbier
Adjointe chargée du Droit des victimes, de la Laïcité, des Valeurs républicaines et de la Condition animale
15
Martine Klein-Hollebeque
Adjointe chargée du Patrimoine culturel et du Label "Ville d'Art et d'Histoire"
Position
Les adjoints de quartiers
Aucune
Anaïs Dakhia
Adjointe de quartier chargée des quartiers : de la "Croix-Rouge", "Clinquet - Bois d'Achelles", Orions - Pont Rompu" et Pont de Neuville
Stéphanie Glorieux
Adjointe de quartier chargée des quartiers : du "Brun Pain - Les Francs", de "Malcense - Égalité", de "Phalempins" et du "Virolois"
Claire Maras
Adjointe de quartier chargée des quartiers : du "Blanc Seau", de "Gambetta", de l'"Epidème" et de "Flocon - Blanche Porte"
Dominique Vandaele
Adjoint de quartier chargé des quartiers : du "Centre-ville", de "Bellencontre - Fin de la Guerre" et de "La Marlière"
Pierric Desplechin
Adjoint de quartier chargé du quartier : de "La Bourgogne"
Adjoint chargé du Devoir de mémoire, du Suivi de la Ceinture verte et de Vitaville
Les conseillers municipaux délégués auprès du Maire
1
Pierre Dessauvages
Conseiller municipal délégué chargé de la Politique de la Ville
2
Jean-Marc Vangilvin
Conseiller municipal délégué chargé de l'Hygiène, de la Police funéraire et des Affaires administratives
3
Martine Fournie
Conseillère municipale déléguée chargée du Droit des femmes et des Actions préventives
4
Marjane Rousmans
Conseillère municipale déléguée chargée des Travaux de la Commission de Sécurité
5
Zina Dahmani
Conseillère municipale déléguée chargée des Relations avec les Centres sociaux et les Maisons des Jeunes et de la Culture (MJC)
6
Arnaud Le Blan
Conseiller municipal délégué chargé du Personnel municipal
7
Joao Abrantes Almeida
Conseiller municipal délégué chargé des Jeux traditionnels
8
Marie-Pierre Nony
Conseillère municipale déléguée chargée de l'Inclusion des personnes en situation de handicap
9
Éric Latacz
Conseiller municipal délégué chargé de l'Accueil des nouveaux habitants
10
Florence Tavernier
Conseillère municipale déléguée chargée de la Rénovation des écoles, de l'Accueil périscolaire, du tutorat et de l'Alimentation locale et biologique
11
Anne-Sophie Branquart
Conseillère municipale déléguée chargée du Contrôle de gestion, de l'Audit et du Mécennat
12
Fanny Clarisse
Conseillère municipale déléguée chargée des Juniors associations
13
Dalida Zeryouh
Conseillère municipale déléguée chargée des Relations transfrontalières avec la Belgique
14
Peggy Le Deaut
Conseillère municipale déléguée chargée des Enfants en situation de handicap
15
Olivier Deschuytter
Conseiller municipal délégué chargé du Lien intergénérationnel
16
Gérald Darmanin
Conseiller municipal délégué chargé de l'Attractivité
17
Coralie Hussenet
Conseillère municipale déléguée chargée des Foires et des Marchés
18
Eric Buyssechaert
Conseiller municipal délégué chargé des Déplacements, de la Voirie et Circulation, des Travaux, de l'Éclairage public, du Parc automobile et de son entretien
19
Aymeric Paco
Conseiller municipal délégué chargé des Rencontres avec les habitants et du Logement
20
Sarra Benhenni
Conseillère municipale déléguée chargée de la Petite enfance
21
Adrien Picque
Conseiller municipal délégué chargé de la Propreté urbaine
22
Romain Lazare
Conseiller municipal délégué chargé des Nouveaux modes de collectes des déchets
23
Laure Lepla
Conseillère municipale déléguée chargée du Numérique
24
Lionel Pereira
Conseiller municipal délégué chargé des Relations avec les commerçants
Les conseillers municipaux d'oppositions
Ambition commune
Franck Talpaert
Conseiller municipal
Conseillère municipale
Conseiller municipal
Conseiller municipal
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[72],[Note 5].
En 2021, la commune comptait 99 011 habitants[Note 6], en évolution de +2,27 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement jeune. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 44,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,1 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,7 % la même année, alors qu'il est de 22,9 % au niveau départemental.
En 2020, la commune comptait 47 310 hommes pour 51 855 femmes, soit un taux de 52,29 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,79 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2020 en pourcentage[74]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ou +
1,4
4
75-89 ans
6,5
11,1
60-74 ans
11,9
17,7
45-59 ans
16,8
20,8
30-44 ans
20,7
21
15-29 ans
21,2
25
0-14 ans
21,6
Pyramide des âges du département du Nord en 2021 en pourcentage[75]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,4
5,3
75-89 ans
8,1
14,8
60-74 ans
16,2
19,1
45-59 ans
18,4
19,5
30-44 ans
18,7
20,7
15-29 ans
19,1
20,2
0-14 ans
18
Immigration
En 2020, la population immigrée se compose de 12 513 habitants (5 906 hommes et 6 607 femmes), soit 12,62 % de la population[76]. Le nombre de personnes étrangères est de 9 777 habitants (4 603 hommes et 5 174 femmes), soit 9,86 %[77].
Tourcoing draine la majeure partie des élèves de son bassin de population, qui se compose des communes plus ou moins limitrophes de Roncq, Neuville-en-Ferrain, Halluin, Mouvaux, Linselles, Bondues, Bousbecque et Comines ; en témoigne le réseau de transport scolaire qui débouche toujours sur le centre-ville de Tourcoing.
La carte scolaire de Tourcoing est riche : une vingtaine d'établissements secondaires, dont deux lycées d'enseignement général, deux lycées d'enseignement technologique, et un lycée d'enseignement professionnel. On notera le nombre relativement important de collège privés catholiques.
En 2008, avec le projet le Virolois se réinvente le Lycée Le Corbusier Tourcoing a déménagé rue des Piats dans une structure design et technologique offrant à ses élèves spécialisés en BTP et Communication graphique la possibilité de travailler dans des ateliers modernes et professionnels.
le parc Clemenceau, conçu par le paysagiste René-Édouard André en 1927 à l'emplacement d'un ancien cimetière et ouvert en 1931. La porte flamande marquant l'entrée du parc est issue du château Masurel, tandis que des éléments du décor rocaille du palais Vaissier ont été réemployés pour orner la cascade du parc[82] ;
Le parc de l'Union.
Théâtres
Le Théâtre municipal Raymond Devos (à l'italienne), le Salon de Théâtre et le Théâtre de l'Idéal pour les infrastructures communales.
Institut du monde arabe de Tourcoing. Cette antenne de l'Institut du monde arabe créée en 2012, est destinée à la promotion de la culture arabe[88]. C'est un espace culturel qui vise à favoriser le dialogue interculturel et à enrichir la connaissance du monde arabe à travers expositions, conférences, ateliers, et spectacles[89]. Elle a d'abord occupé une ancienne usine textile avant de s'établir dans l'ancienne école de natation de la ville[90].
Tourcoing dispose de 4 médiathèques, 1 ludothèque et 1 Pôle multimédia. Ces structures sont organisées en réseau, appelé depuis 2013 le Réseau des idées[93].
La médiathèque André Malraux se situe dans le Centre-ville, la Médiathèque Aimé Césaire dans le quartier du Blanc-Seau, la Médiathèque Andrée Chedid dans le quartier de Belencontre et la Ludomédiathèque Colette dans le quartier de la Bourgogne.
La bibliothèque a été créée en 1844 sur les conseils de l'archiviste général du Nord. Elle ouvre en 1895 avec 2 254 volumes inscrits au catalogue[94].
Les médiathèques de Tourcoing proposent des livres, BD, mangas, comics, revues, livres à écouter, liseuses électroniques[95], CD, DVD, partitions et jeux.
Le fonds patrimonial de la Bibliothèque de Tourcoing se compose de 3 008 volumes imprimés du XVIe siècle au début du XXe siècle, de 35 manuscrits et d'une collection de 4 763 cartes postales. Trois thématiques sont particulièrement travaillées : le religieux, l'histoire locale et le textile. Le plus ancien ouvrage conservé est le texte de la Pharsale du poète Lucain dans une édition de Simon de Colines (1528), un des premiers imprimeurs humanistes parisiens du XVIe siècle. La médiathèque possède également des livres d'artistes[96].
Autre spécificité : le Service aux collectivités jeunesse est une médiathèque spécialisée pour les professionnels de l'enfance de Tourcoing. Elle s'adresse aux enseignants des écoles maternelles et élémentaires publiques ou privées, personnels des établissements de l'enseignement spécialisé, animateurs des centres de loisirs municipaux ou associatifs, personnels des structures d'accueil de la Petite Enfance associatives ou municipales et salariés et bénévoles des associations ou des institutions publiques qui souhaitent développer un projet autour du livre et de la lecture[97].
Arts
Le Fresnoy - Studio national des arts contemporains[98].
L'École régionale supérieure d'expression plastique (ERSEP) : enseignement supérieur des Beaux-Arts en collaboration avec le département arts plastiques de l'université de Lille.
Flux Flow Factory - lieux d'exposition de 600 m2 (peintures, photographies, lithographies, affiches de collections, musée du pain d'épices)[99],[100],[101].
La Plaine Image (éco-quartier de l'Union).
Santé
La ville de Tourcoing possède un centre hospitalier, le centre hospitalier Gustave-Dron[102].
Sports
Tennis : Le Tennis Club UST « Ma Campagne » est un club convivial situé dans un espace agréable (facilité d'accès pour les vélos et parking voitures). Le club vous offre la possibilité de pratiquer le tennis sur 3 courts couverts en moquette, ainsi que 2 courts extérieurs en Greenset. Le tournoi officiel se déroule chaque année de mi-novembre à mi-décembre[103].
Football : Tourcoing n'a brillé en football que lorsque ses clubs ont su s'unir à ceux de Roubaix pour créer le CO Roubaix-Tourcoing plus connu sous l'appellation CORT. Actuellement, l'Union Sportive Tourcoing Football Club évolue en Régional 1, et l'Union Sportive Portugaise Roubaix Tourcoing en Régional 2.
Volley-ball : La ville dispose d'un club de volley, le Tourcoing Lille Métropole Volley-Ball plus connu sous l'appellation TLM. Le club évolue en 2022-2023 en Ligue A masculine. Le club a évolué au plus haut niveau national (3 finales de championnat, 7 finales de coupe de France, dont une victorieuse en 2018) et européen en participant de nombreuses fois aux Coupes d'Europe réussissant à participer deux fois au final 4.
Basket-ball : La ville compte également un club jouant en Nationale 2 (quatrième division nationale: la Saint-Michel Tourcoing).
Athlétisme : Un club de haut niveau, l'Union sportive tourquennoise, entraînant notamment Robert Korzeniowski triple champion olympique, double champion du monde et détenteur du record du monde du 50 kilomètres marche[104].
Lutte : Un club de lutte réputé, le lutteur club de Tourcoing, dont est membre Vanessa Boubryemm, médaille d'or des championnats d'Europe 2006 (moins de 51 kg en lutte féminine)[105].
Danse : L'école de danse UST Vermont propose des cours tous niveaux en danse classique et jazz. Cette école réalise un gala en fin d'année avec tous les élèves.
Les Fêtes de fin d'année - Village féérique de Noël
Religions
Christianisme
Catholicisme
Le doyenné de Tourcoing, qui fait lui-même partie du diocèse de Lille, est subdivisé en cinq paroisses (Saint-Pierre, Saint-Éloi, Saint-Jean-l'Évangéliste, Notre-Dame-des-Peuples et Sainte-Famille).
église Saint-Christophe, Parvis Saint-Christophe[111] (XIe – XIIIe siècles, XVe – XVIe siècles et XIXe siècle) : remarquable association de pierres et de briques, récemment restaurée, agrémentée d'un clocher haut de 80 mètres et d'un carillon[Note 7] de 62 cloches, l'église Saint-Christophe est considérée comme l'un des plus beaux édifices néo-gothiques du Nord. Elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1981[112].
Église Notre-Dame de la Marlière, rue de la Marlière[113], ensemble des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, lieu de pèlerinage. La rotonde a été réalisée en 1875 par l'architecte de la ville Charles Maillard. La statue de la vierge qui la couronne est l'œuvre de Viollet-le-Duc.
Dans tous les quartiers de la ville, on remarque des églises généralement en briques, datant de la deuxième moitié du XIXe siècle ou du début du XXe siècle, notamment
L'église Sainte-Anne au Brun-Pain, rue du Brun-Pain.
L'église Saint-Louis (aujourd'hui désaffectée) au croisement de la rue de l'Épidème et des Cinq-Voies, présentant cinq verrières de 1900 réalisées par les ateliers Lorin de Chartres[115].
L'église Saint-Joseph, rue Blanche.
L'église Saint-Jean-l'Évangéliste, rue du Blanc-Seau.
La chapelle de l'hospice d'Havré, rue de Tournai (espace culturel).
La chapelle du Vœu du monastère des Bénédictines du Saint-Sacrement, rue Faidherbe, construite en 1921 par les architectes Jean-Baptiste et Henri Maillard (père et fils)[116]. Elle fut bâtie à la faveur d'un vœu formulé durant la Première Guerre mondiale (à savoir le souhait de voir Tourcoing épargné par les bombes). Sa façade est inspirée par la Renaissance française[117].
La chapelle du collège Notre-Dame Immaculée, place Notre-Dame.
La chapelle du collège catholique Charles Peguy, place du Théâtre.
La chapelle du collège catholique du Sacré-Cœur, rue de Lille.
La chapelle Notre-Dame des Victoires, rue Nationale.
MosquéeSalman El-Farisi, située dans le centre-ville.
Mosquée Es-Salam, située dans le quartier de la Croix-Rouge.
Mosquée Ibn-Taymiya, située dans le quartier du Clinquet.
Mosquée Othman Ibn Affan, située dans le quartier de la Bourgogne.
Économie
La ville de Tourcoing compte, en 2018, 21 grandes entreprises (chiffre d'affaires de plus de 10 M€)[118] avec une dominante dans la distribution.
Textile
Le Peignage de la Tossée : aux heures de gloire du textile français, en 1870, Adolphe Binet construit un atelier de peignage de laine qui après s'être appelée la société Binet fils devient en 1896 la société anonyme du Peignage de la Tossée. En 1968 le Peignage de la Tossée situé au 157 rue de Roubaix, absorbe le Peignage et Carbonisage de Mouvaux. En 1982 le Peignage de la Tossée est repris par la Société Dewavrin qui absorbe également le Peignage de l'Epinette, façonnier d'Alphonse Six. La fusion en 1988 des sociétés Alphonse Six et Dewavrin père et Fils donnera la Société Standard Wool France, filiale du groupe américain Standard Commercial Corporation (Caroline du Nord). L'activité principale de peignage de la laine (15 % de la production française), ira de 6 000 t de laine par an en 1949, pour atteindre 15 320 t en 1973 et jusque 160 000 t/an. S'y est ajoutée l'exploitation de la lanoline et de la suintine (graisses de la laine) qui sont raffinées pour les industries pharmaceutiques et cosmétiques, celle de la lanoline ira jusque 2 800 t/an. Le peignage de la Tossée occupera jusque 1 200 ouvriers en 1949. Fermé définitivement le , le site de l'ancienne usine de la Tossée se trouvant sur la Zone de l'Union a vocation à redevenir une "cité intégrée" mêlant en son sein logements, services, commerces de proximité, entreprises et équipements[119].
L'entreprise Vestiaire collective est installée depuis 2017 à la Tossée[120], permettant de redonner au site une identité textile[121].
Secteur tertiaire
Longtemps en retard sur le tertiaire, la ville de Tourcoing bénéficie depuis une petite dizaine d'années d'une dynamique tertiaire avec notamment 2 pôles :
- L'ensemble tertiaire appelé Alhena[122]: composé de 2 pépinières d'entreprises (structure accompagnement de projet de création d'entreprise), ces 4 bâtiments d'activité sont destinés à un public professionnel diversifié tel que des artisans ou encore les professions libérales.
- L'entreprise Booking.com : D'abord installé à partir de 2016 rue de Tournai grâce aux fonds de la communauté urbaine, l'entreprise a déménagé en place Sébastopol[123] dans un nouveau bâtiment, plus grand, permettant d'accueillir de nouveaux salariés[124].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Édifices tourquennois majeurs
L'église Saint-Christophe ; le premier édifice fut construit au XIIIe siècle et au XIVe siècle, mais a fait l'objet d'une restauration (impliquant d'importantes reconstructions) lors d'une première campagne de travaux entre 1856 et 1865, puis entre 1895 et 1898. Les vitraux du chevet ont été réalisés quant à eux entre 1871 et 1873[82] ;
L'hôtel de ville[125] (1885) : construit sur les plans de l'architecte Charles Maillard, l'hôtel de ville de Tourcoing est caractéristique du style Beaux-Arts. De vastes proportions, il s'agit d'un des plus beaux témoignages de la réussite économique de l'époque industrielle. Son grand hall en atrium et la décoration intérieure des salles sont remarquables. Il est inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 1981[126] ;
L'ancienne chambre de commerce construite par l'architecte Charles Planckaert entre 1903 et 1906. L'édifice, alliant la pierre et la brique dans un style néo-flamand, comporte un beffroi d'angle. La pierre traitée en bossage domine dans le soubassement, l'aspect sévère de ce dernier est contrebalancé par la présence de la brique et d'une pierre calcaire blonde aux niveaux supérieurs. On y retrouve des fenêtres à meneaux ainsi que des frontons brisés surmontés d'un oculus. L'étage en attique est couronné par des lucarnes aux formes diverses, dont certaines comportent un obélisque. Il fut édifié à la gloire de la prospérité de Tourcoing à l'occasion de l'Exposition internationale des Industries textiles de 1906. L'architecte Charles Planckaert a tenu à ne pas être payé pour son travail[127], se contentant du bonheur qu'il éprouvait à servir sa commune. Le beffroi, terminé en 1910, est haut de 50 mètres[128].
Architecture d'origine civile
Au centre-ville et ses alentours (particulièrement rue Nationale et rue de Lille), un grand nombre d'hôtels particuliers (anciennes résidences des familles industrielles textiles) en cours de restauration (notamment l'hôtel Rasson-Wattine), ont été construits à la fin du XIXe siècle dans un style éclectique inspiré de la Renaissance ; il subsiste encore rue de Lille quelques demeures industrielles construites dans la première moitié du xixe siècle associant résidence et commerce côté rue et ateliers côté cour, avant que le zonage ne sépare les fonctions et conduise à la spécialisation des édifices[82].
La gare de Tourcoing (1906), construite à l'occasion de l'Exposition internationale textile sur le modèle de la gare de Roubaix. Le quartier qui l'environne a fait l'objet d'un réaménagement urbain qui s'acheva en 1928[82]. La gare est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1984[129] ;
L'école de natation (1904)[130] située 9 rue Gabriel Péri, fermée en 1999, qui a abrité la première école de natation de France[88] et accueillant désormais l'Institut du Monde Arabe depuis 2016[131] ;
Les Arcades, immeuble de style Art Déco construit entre 1930 et 1932 par les architectes Maurice Batteur et Léon Chandèze sur l'avenue Gustave Dron[134]. Il se distingue par ses dimensions imposantes et par son décor de brique et de céramique ;
De nombreux bourloires, inscrits à l'inventaire des monuments historiques depuis 2003 : Bourloire La Nouvelle Bourloire[135], Bourloire Saint-Louis[136], Bourloire Saint-Christophe[137], Bourloire Notre-Dame de Consolation[138], Bourloire Saint-Eloi[139], Bourloire La Concorde[140], Bourloire Saint-Charles[141], Bourloire Saint-Raphaël[142] ;
La Villa Paula est un hôtel particulier Art Déco, imaginé par l'architecte tourquennois Charles Bourgeois (propriété privée) ;
La maison du collectionneur, construite en 1913 dans le style néo-renaissance flamande par l'architecte Jean-Baptiste Maillard. Elle fut édifiée pour le compte de l'industriel Ernest Desurmont, qui collectionnait des antiquités et qui fit réemployer pour la construction de sa maison divers éléments architecturaux qu'il avait pu acquérir[82], elle fut classée en 2021 au titre des monuments historiques[143] ;
La maison du Broutteux, construite en 1909 par Jean-Baptiste Maillard. Sa façade imite la construction en pans de bois[82].
Le monument aux morts de la place de la Victoire a été réalisé entre 1924 et 1931 par le sculpteur Lucien Brasseur, représentant une victoire triomphante emportée par un cheval ailé[82].
L'hospice d'Havré[145] (XVIIe siècle) : fondé en 1260 par Mahaut de Guisnes, le cloître date du XVIIe siècle. La chapelle du couvent Notre-Dame des Anges a été construite au XVe siècle et rebâtie entre 1644 et 1654. Réhabilité en « Maison Folie » à l'occasion de Lille 2004 (capitale européenne de la culture), l'hospice d'Havré est actuellement un haut lieu culturel tourquennois[82] ;
L'ancienne usine Masurel, construite par Marcel Forest en 1945 était une bonneterie d'architecture moderniste mâtinée d'Art déco, rattachée aux établissements François Masurel Frères. Elle fut restructurée en 1995 sous la direction de l'architecte Patrice Cau avant d'être classée monument historique. L'usine est la propriété aujourd'hui de la Société Anonyme des Usines, qui emploie l'édifice comme immeuble de bureaux[82] ;
L'ancienne usine Tiberghien, construite aux environs de 1900 et réhabilitée en 2006 par Boualem Chelouti au 98 rue de Paris puis en 2009 par l'agence Tao pour le 96[82].
Les francs châteaux d'eau, deux réservoirs d'eau situés rue de Lille construits en 1863 sous la direction de l'ingénieur Varennes, directeur du service d'eau de Roubaix et de Tourcoing. Ces châteaux d'eau sont construits en brique pour le soubassement et en fonte pour la cuve, adoptant une architecture d'inspiration néogothique[82] ;
Le canal de Roubaix a été remis en navigation en 2008 (programme Blue Links). Il desservait notamment le site la « Zone de l'Union », un des plus grands chantiers de France de réhabilitation d'une friche industrielle de 80 ha environ s'étendant sur Roubaix, Tourcoing et Wattrelos (comprenant l'ancienne brasserie Terken) pour y aménager une zone d'activités de haute qualité environnementale, en associant les habitants des quartiers au projet, dans une dynamique de démocratie participative.
Maison de Lannoy dont descend Jean de La Noye, seigneur de Tourcoing. Son fils Jonathan de La Noye se marie à Mercy Warren, petite-fille de Richard Warren, un des passagers du Mayflower. De La Noye fut orthographié en « Delano », laissant une nombreuse et illustre descendance, outre Ulysses S. Grant et Franklin Delano Roosevelt
Henri Cuvelier (1908-1937), joueur de water-polo français, médaillé olympique en 1928.
Georgina Roty (1908-1940), nageuse, vice-championne de France en 1926 du 400m et participante aux Jeux olympiques d'été de 1928, morte sous les bombardements de mai 1940.
Mamadou Ndiaye (1909-1985), boxeur et chiropracteur d'origine sénégalaise installé à Roubaix en 1931.
Hervé Leroy, Tourcoing, l'audace de la discrète éditions Light Motiv (59110 La Madeleine), coll. Passages en ville. Photographes : Jean-Pierre Duplan, Eric Le Brun. 112 pages. (ISBN9782952471732)
Histoire de Tourcoing Sous la direction d'Alain Lottin (Editions des beffrois 1986) (ISBN2-903077665)
Emile Vignoble, Tourcoing, la Victoire de l'An 2, Éditeur : Office de Tourisme de Wasquehal, 1993 (ISBN2-9507495-0-X)
Histoire de Tourcoing, 1855, Charles Roussel-Defontaine (historien et maire de 1857 à 1879) Lire en ligne (ISBN978-1241357771)
Guy Chatiliez, La force généreuse, Jean-François Roussel, (Les Editions du Net 2016) (ISBN978-2-312-04201-5)
L'idéalisme en action, Jean-Pierre Balduyck, Entretiens avec Jean-François Roussel Préface de Lionel Jospin (Les Editions du Net 2019) (ISBN978-2-312-06674-5)
Gustave Dron Une statue vivante, roman biographique de Jean-François Roussel Préface de Jean-Pierre Balduyck Postface de Martine Gabriel archivistes de la ville de Tourcoing (Les Editions du Net 2020) (ISBN978-2-312-07844-1)
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Lille (partie française) comprend une ville-centre et 59 communes de banlieue.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Le carillon est un des plus importants de France. Deux carillons ont été construits aux XVIIe et XVIIIe siècles avant la destruction pendant la Révolution française. Un carillon restauré en 1819 et 1823 disparait pendant la Première guerre mondiale en 1917 où il est réquisitionné par les Allemands. L'actuel date de 1961. Une école nationale de carillon a été créée en 1971. A CL. « Pourquoi le carillon de Tourcoing est-il l'un des plus importants de France ?», dans La Voix du Nord du 5 août 2020, Tourcoing et la métropole C.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (ISSN1278-3366, DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« Nouveau visage pour la Bourgogne », tourcoing.fr, (lire en ligne, consulté le ).
↑« La carte des 7 territoires qui testent le retour des emplois francs en banlieue », Le Huffington Post, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Emplois francs : début de l'expérimentation - Actualité fonction publique territoriale », Actualité fonction publique territoriale, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bAFP, « Ministre, Gérald Darmanin abandonne son fauteuil de maire de Tourcoing : Comme l'a imposé l'Élysée, Gérald Darmanin a cédé samedi son fauteuil de maire de Tourcoing. Son premier adjoint est désormais le premier édile de la ville nordiste », Europe 1, (lire en ligne, consulté le ).
↑AFP, « Gérald Darmanin choisit de ne pas redevenir maire de Tourcoing et reste au gouvernement : Le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin reste 1er adjoint à Tourcoing et annonce sa candidature en 2020 », France 3 Hauts-de-France, (lire en ligne, consulté le )« J'aime Tourcoing, c'est là où je retournerai quand mon expérience gouvernementale se terminera. Et je serai bien sûr candidat aux élections municipales en 2020, car je n'imagine pas la vie politique sans passer par le suffrage universel, sans avoir un ancrage local", a poursuivi M. Darmanin, qui a "tout de suite écarté" l'hypothèse d'un cumul de fonctions de maire et de ministre. ».
↑ a et bQ. V., AFP, « Tourcoing : Jean-Marie Vuylsteker élu maire après le décès de Didier Droart, Darmanin reste premier adjoint : Jean-Marie Vuylsteker est élu de Tourcoing depuis 1971. », France 3 Hauts-de-France, (lire en ligne, consulté le )« Âgé de 75 ans, M. Vuylsteker, élu de droite tourquennois depuis 1971, succède au gaulliste Didier Droart, décédé fin janvier à 71 ans des suites d'un cancer ».
↑Jean-Marc Rivière, Jean-François Rebischung et Anne Courtel, « M.-F. Delannoy : « Je n'ai pas vécu la défaite comme un drame », La Voix du Nord, (lire en ligne).
↑Jean-François Rebischung, « Tourcoing : Michel-François Delannoy ne se représente pas aux régionales », Nord Éclair, (lire en ligne).
↑« Michel-François Delannoy (PS) reconnaît la victoire de la droite à Tourcoing », Le Parisien, (lire en ligne).
↑Jean-François Rebischung, « Tourcoing : Gérald Darmanin élu conseiller régional : La liste de Xavier Bertrand l'emporte avec 67,9 %. Le report des voix de gauche a donc pleinement fonctionné. Mais la liste de Marine Le Pen (32,10 %) progresse de plus de mille voix par rapport au premier tour », Nord Éclair, (lire en ligne).
↑Anne Courtel, « Didier Droart, maire… en attendant le retour de Gérald Darmanin : Ce samedi, Didier Droart (LR) va mener les débats du conseil municipal en tant que maire pour la première fois et dans la ligne de Gérald Darmanin (LR) dont il assure qu'il sera candidat aux municipales en 2020 », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Le maire de Tourcoing, Didier Droart, est mort : Premier adjoint de Gérald Darmanin après son élection à la tête de la ville, en 2014, il lui avait succédé après sa nomination au ministère des comptes publics. », Le Monde, (lire en ligne).
↑Anne Courtel et Florence Moreau, « Tourcoing Jean-Marie Vuylsteker élu maire de Tourcoing : Dans une salle du conseil bondée, les élus tourquennois se sont réunis, jeudi soir, pour élire le nouveau maire. Sans surprise, c'est Jean-Marie Vuylsteker, 75 ans, qui prend les commandes de la troisième ville des Hauts-de-France », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le )« Via un vote à main levée (avec deux voix contre à gauche et l'abstention du FN), J.-M. Vuylsteker prend donc les commandes de la ville de 98 000 habitant ».
↑Par tradition séculaire, encore surnommée simplement Collège de Tourcoing.
↑le plus souvent surnommé lycée de Tourcoing ; le "Collège" ecclésiastique et le "Lycée" laïc se livraient autrefois une lutte féroce, ce qui n'est plus le cas de nos jours.
↑ abcdefghijk et lDidier-Joseph François, Guide d'architecture de la métropole lilloise, Paris, Le Passage, , p. 125, 162, 166, 182, 189, 216, 218, 244, 246
↑Patrimoine religieux, sur le site de l'office de tourisme de Tourcoing [L'église Notre-Dame de la Marlière, sur le site de l'Office de Tourisme de Tourcoing [10]