Nord Éclair est un quotidien régional du département du Nord en France. Son siège est situé à Lille. Il fait partie du groupe de presse Groupe La Voix, qui lui-même appartient au groupe belge Rossel depuis 2000.
Histoire
Le journal est issu de la confiscation des biens de l'ancien journal le Journal de Roubaix à l'issue de la Seconde Guerre mondiale. Le directeur du Journal de Roubaix est condamné en 1946 à deux ans de prison et son éditorialiste à cinq ans de prison[1]. Charles Tardieu, qui sur demande de l’Allemagne avait été nommé au Grand Écho est condamné aux travaux forcés à perpétuité et à l’indignité nationale.
Dès le lendemain de la Libération, Nord Matin (socialiste) et Liberté (communiste), avec André Pierrard comme rédacteur en chef, réclament une « justice impitoyable » et parlent des « Nazis du Grand Écho » ou de « Kollaborateurs du Journal de Roubaix »[1]. En septembre 1945, le quotidien communiste estime que la direction de Nord Éclair est en fait dominée par d’anciens adjoints, sous l'Occupation, du directeur du Journal de Roubaix[1], en s'appuyant comme Nord Matin sur deux lettres de l'actionnaire révélant que la nouvelle formule apparue à la Libération avait été préparée, moins d'un an et demi plus tôt, par une équipe recrutée par lui-même, à partir de novembre 1943[1].
Diffusion quotidienne moyenne, source OJD puis ACPM
Titre
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
Totale
30 770
30 191
28 622
26 884
25 882
24 651
22 229
21 357
19 709
17 900
16 929
15 305
13 901
Payée
18 797
17 080
16 151
14 691
13 355
Notes et références
↑ abc et d"Entre sévérité et clémence. L'épuration de la presse lilloise" par Jean-Paul Visse, aux Publications de l’Institut de recherches historiques du Septentrion, en 2017 [1]