Positif est fondée en mai 1952 par quatre étudiants du lycée du Parc à Lyon[1]. Le premier rédacteur en chef est Bernard Chardère. Le magazine est alors tiré à trois mille exemplaires[1]. Le caractère du magazine à ses débuts réside dans une systématisation de la révolte contre la bien-pensance, le gaullisme et le stalinisme[2]. La revue est entièrement rédigée par des bénévoles[3]. Ils sont propriétaires du titre et restent indépendants[3].
Positif s'oppose souvent aux Cahiers du cinéma aux débuts des deux revues durant les années 1950, formant deux écoles distinctes dans la cinéphilie française de l'époque[4]. Par exemple, Positif est plus polémique que les Cahiers et ne soutient pas la Nouvelle Vague[4].
Dans les années 1960, forte d’un tirage qui se stabilise à 9 000 exemplaires, le magazine se mue en une revue d’actualité, d’information diverses et encyclopédique[5]. Dans les années 1970, le magazine quitte Lyon pour Paris. Une série de désaccords émaille cette décennie et sape la cohésion du groupe de rédacteurs[6].
En 2012, pour les soixante ans du magazine, le directeur de la publication Michel Ciment affirme que la revue tire 12 000 à 13 000 exemplaires et compte 4 000 abonnés[3].
Edouard Sivière, L'Esprit Positif : histoire d'une revue de cinéma, 1952-2016, Paris, Euredit, , 308 p. (ISBN978-2-84830-215-7).
Édouard Waintrop, « Flash-back : l'actualité de la cinéphilie. Positif, contre la ligne Cahiers. Réédition des quinze premiers numéros de la revue créée en 1952. Positif, n° 1 à 15, édité par Jean-Michel Place, 375 F. », Libération, (lire en ligne).