Comines (Nord)

Comines
Comines (Nord)
L'hôtel de ville et le beffroi (1923).
Blason de Comines
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Lille
Intercommunalité Métropole européenne de Lille
Maire
Mandat
Éric Vanstaen
2020-2026
Code postal 59560
Code commune 59152
Démographie
Gentilé Cominois
Population
municipale
12 671 hab. (2021 en évolution de +2,02 % par rapport à 2015)
Densité 791 hab./km2
Population
agglomération
1 058 474 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 50° 45′ 42″ nord, 3° 00′ 31″ est
Altitude Min. 11 m
Max. 24 m
Superficie 16,02 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Lille (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lambersart
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Comines
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Comines
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Comines
Liens
Site web http://www.ville-comines.fr/index.html

Comines (en néerlandais : (Frans-)Komen/Comen[1]) est une commune française du département du Nord (59) et de la région Hauts-de-France, située en Flandre romane. Elle est limitrophe de Comines section de Comines-Warneton en Belgique, avec qui elle ne faisait qu'une jusqu'en 1668, date à laquelle la partie au sud de la Lys devient française. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille.

Géographie

Vue panoramique de Comines.

Situation

Comines dans son canton et son arrondissement.

La ville de Comines est située à la frontière franco-belge. La Lys forme la frontière naturelle qui sépare Comines (France) de Comines (Belgique).

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Comines
Comines (be) Comines (be) Wervik (be)
Warneton Comines Wervicq-Sud
Deûlémont Quesnoy-sur-Deûle Linselles

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Becque des Bois, la Blanche Bannière[2], la Ferme des Deux Treilles[3], la rivière la Lys[4] et divers autres petits cours d'eau[5],[Carte 1].

La Lys, d'une longueur de 134 km en France, prend sa source dans la commune de Lisbourg, à l'altitude de 114,7 mètres, et se jette dans l'Escaut à Gand à 4,45 mètres d'altitude[6]. Les caractéristiques hydrologiques de la Lys sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 26,3 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 17 903 janvier 2 024 235 m3/s, atteint le [7].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Comines[Note 2].

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Marque Deûle ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 120 km2 de superficie, délimité par les bassins versants de la Marque et de la Deûle, formant une vaste cuvette sédimentaire de 40 km de long et de 25 km de large, où la pente est très faible. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la Métropole européenne de Lille[8].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 675 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lesquin à 20 km à vol d'oiseau[11], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,0 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Urbanisme

Typologie

Au , Comines est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française)[Note 3], une agglomération internationale regroupant 60 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[16],[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[17]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18],[19].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (80,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,8 %), zones urbanisées (16,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,9 %), prairies (3,9 %)[20]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

La gare de Comines était desservie, jusqu'en 2019, par des TER Hauts-de-France assurant la liaison vers Lille. Cette liaison a été remplacée par des autocars à la fermeture de la ligne.

La commune est desservie, en 2023, par la Liane 90, les lignes 75, 82, 84, 86, 88, 940, 942, 943 et 944, et par les lignes de transport à la demande 22R, 75R et 82R du réseau Ilévia[21].

Histoire

Jusqu'aux Traités d'Utrecht en 1713, Comines Belgique et Comines France ont une histoire commune.

Les traités d'Utrecht (1713) confirment la frontière sur la Lys. Deux Comines subsistent : Comines Belgique et Comines France. Au détriment du flamand, la langue devient officiellement le français. Profitant de la paix, des manufacturiers belges s'installent dans Comines Sud. Vers 1719, Philippe Hovyn fonde sa rubanerie.

En 1768, Louis-Philippe d'Orléans, duc d'Orléans, prince du sang, est propriétaire des terre, ville et baronnie de Comines, et en cette qualité, est un des quatre anciens haut justicier et ayant entrée et préséance dans l'ordre de la noblesse aux États de la province d'Artois[22].

Révolution française

De nouveau, durant la Révolution de 1789, Comines change de statut.

En 1792, la ville est occupée par les Autrichiens qui ont occasionné de nombreux dégâts[23].

Avec la guerre puis avec la victoire française sur l'Autriche et l'annexion de la Belgique, elle fait face aux nombreux problèmes dus aux partages des dépenses des lieux de cultes.

En 1830, avec la révolution en France et avec l'indépendance de la Belgique, le progrès amène la naissance des ateliers et des usines. À Comines France, l'industrie textile se développe fortement avec la rubanerie, le tissage et la filterie. La gare est ouverte en 1876 avec la ligne Lille-Comines. À partir de 1906, sous l‘influence du maire Désiré Ducarin, un nouvel hôpital, un dispensaire et un orphelinat sont construits. Le jardin public, la piscine et l'abattoir sont bâtis à la même époque.

Première Guerre mondiale

Le , la mobilisation générale est décrétée. Très rapidement, Comines est occupée par les Allemands. En mai 1917, les Anglais préparent une vaste opération et les bombardements s'intensifient, pulvérisant les abords de Comines. Fin mai, les Anglais imposent l'évacuation totale des civils, qui a lieu les 27, 28 et 29 mai 1917[24]. Mais peu à peu, le front avance. Et enfin, en octobre 1918, Comines est libérée. Malheureusement la ville a été complètement détruite par les bombardements alliés et les dynamitages allemands.

La ville est rebâtie, dans les formes que nous lui connaissons actuellement. Le centre est modifié avec des rues plus droites et une place plus grande. Selon les plans de Maurice Storez et de Dom Bellot, l'église est reconstruite dans son style si particulier néo-byzantin. L'architecte Louis Marie Cordonnier garde au beffroi ses traits de 1623 avec son bulbe caractéristique. En 1922, la centrale électrique est achevée mais de nombreuses usines ayant disparu, Comines ne retrouve pas toute son aura industrielle.

Seconde Guerre mondiale

De nouveau, en septembre 1939, lors la « drôle de guerre », la ville est envahie puis occupée. Elle subit les bombardements alliés qui visent la centrale thermique. De nombreuses victimes sont à déplorer. Le 24 juin 1941, un bombardement de la R.A.F. britannique fait 35 tués et 150 blessés[25].

Enfin, le 6 septembre 1944 sonne la Libération. La ville, moins meurtrie durant ce second conflit, retrouve une certaine croissance, en particulier dans le textile, jusqu'à la crise de celui-ci. La concurrence mondiale, ainsi que la fin des centrales thermiques, mettent un terme à cette période d'expansion.

Aujourd'hui, Comines se tourne vers d'autres industries et services. Elle développe de nouvelles zones d'activités ou résidentielles pour faire face à l'accroissement constant de sa population.

En 2018, la mairie rachète des terrains afin d'y faire bâtir d'importants immeubles à différents endroits de la ville.

Héraldique

Armes de Comines

Les armes de Comines se blasonnent ainsi :D'argent à une clef de sable mise en pal, le panneton en haut et à dextre, et accompagnée de cinq quintefeuilles de gueules, deux à dextre, deux à senestre et une en pointe.

Comines comme chef-lieu du quartier du Ferrain « De gueules au chevron d'or accompagné de trois coquilles du même et à la bordure aussi d'or »

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Liste des maires successifs[26]
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1946 Maurice Delporte   Entrepreneur
Président de la délégation municipale
1946 octobre 1947 Léon Simoens PCF Rubanier
octobre 1947 février 1970
(décès)
Charles Legrand   Représentant
février 1970 mars 1971 André Montaigne DVD Cultivateur
Conseiller général de Quesnoy-sur-Deûle (1963-1970)
mars 1971 mars 1977 Michel Rubben   Clerc de notaire
mars 1977 novembre 1988
(décès)
Marcel Château PCF Agent EDF
novembre 1988 mars 1989 Jean Dillies PCF Agent EDF
mars 1989 mai 2006
(démission)
Henri Segard DVD Pharmacien
Conseiller général de Quesnoy-sur-Deûle (1991-2001)
juin 2006 juin 2020 Alain Detournay UMP-LR Chef d'entreprise
Vice-président de la MEL[27]
juin 2020 En cours Éric Vanstaen Centre Policier
Les données manquantes sont à compléter.

Politique de développement durable

La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2003[28].

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[29],[Note 6].

En 2021, la commune comptait 12 671 habitants[Note 7], en évolution de +2,02 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4 7044 5674 7775 1815 3165 4185 1615 2255 298
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
5 3805 8386 2466 3536 4096 6377 0357 4227 527
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
8 1298 4318 5754 2486 3976 8126 9647 1998 288
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
9 04010 12810 48510 91511 32011 95212 10712 63712 369
2021 - - - - - - - -
12 671--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,0 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 6 086 hommes pour 6 412 femmes, soit un taux de 51,3 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[32]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,2 
4,4 
75-89 ans
7,9 
14,4 
60-74 ans
15,2 
21,9 
45-59 ans
20,6 
18,1 
30-44 ans
19,7 
18,9 
15-29 ans
16,1 
21,7 
0-14 ans
19,2 
Pyramide des âges du département du Nord en 2021 en pourcentage[33]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,3 
75-89 ans
8,1 
14,8 
60-74 ans
16,2 
19,1 
45-59 ans
18,4 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,7 
15-29 ans
19,1 
20,2 
0-14 ans
18 

Economie et industrie

La commune est le siège d'un certain nombre d'entreprises industrielles, dont :

  • Venator Pigments (ex-Holliday Pigments)[34]; cette usine fabrique notamment les pigments de bleu outremer, ayant repris dans les années 1960 cette fabrication à la société Guimet de Fleurieu (Rhône).

Lieux et monuments

Le Beffroi vu du clocher de l'église Saint-Chrysole en septembre 2006.
  • L'hôtel de ville et son Beffroi, classé à l'UNESCO. L'hôtel de ville est également inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 2001[35]. À partir du XIIe siècle, avec l'obtention par leur seigneur, du droit de s'administrer seules, les communes érigent leur premier Beffroi, signe de puissance, d'autonomie et de liberté. Il est le gardien des chartes et la cloche qui rythme l'organisation de la cité. En 1297, 1382, 1427, 1579, le feu détruit le Beffroi, du fait de guerres ou d'incendies, car à l'époque il était fait de bois ; à chaque fois il est reconstruit. En 1623, il prend globalement sa forme actuelle. Classique pour l'époque, il se compose d'une imposante tour carrée flanquée de tourelles en saillie et surmontée d'un bulbe à huit pans, égrenant l'heure aux quatre points cardinaux. Pendant près de trois siècles, ce Beffroi résiste jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale. En mai 1918, on le retrouve encore sur une aquarelle d'Albert Reich, dessinateur pour l'armée allemande[36]. Il sera détruit en octobre 1918 dans la fuite de l'armée allemande[Note 8]. Il faut attendre 1924 pour commencer sa reconstruction quasi identique à celle de 1623, de l'autre côté de la place en vis-à-vis de l'église ; il est l'œuvre de l'architecte Louis Marie Cordonnier. Par la suite, il traverse sans encombre le second conflit mondial. En 2004, le Beffroi de Comines pose sa candidature avec 22 autres beffrois en vue d'une inscription au patrimoine de l'UNESCO. En juin 2005, la réponse officielle est positive et ainsi sont classés 11 beffrois dans le nord, 6 dans le Pas-de-Calais et 6 dans la Somme.
  • Les tombeaux conjugués de Jean de Comines et Jeanne de Ghistelle, autrefois dans l'ancienne église et actuellement dans le jardin public au nord de la nouvelle église, classés monuments historiques depuis 1926[37].

Patrimoine chrétien

Églises

  • Église Saint-Chrysole de style néo-byzantin inaugurée le 7 juillet 1928. Créée par Maurice Storez et Dom Bellot, elle est classée monument historique depuis le 9 septembre 2002[38].
  • Eglise Saint Chrysole de Comines - l'église et la place
    Église Saint-Chrysole de Comines - l'église et la place.
  • Eglise Saint Chrysole de Comines - façade
    Église Saint-Chrysole de Comines - façade.
  • Eglise Saint Chrysole de Comines - extérieur
    Église Saint-Chrysole de Comines - extérieur.
  • Eglise Saint Chrysole de Comines - Toiture du dôme
    Église Saint-Chrysole de Comines - Toiture du dôme.
  • Eglise Saint Chrysole de Comines - Toiture du dôme
    Église Saint-Chrysole de Comines - Toiture du dôme.
  • Église Sainte-Marguerite de style néo-gothique. La pose de sa première pierre eut lieu le 19 mars 1858. Son parvis porte le nom de l'abbé Dervaux, qui en fut le premier curé. Fortement endommagée pendant la première guerre mondiale, elle a été rénovée et rouverte au culte en 1923.

Calvaires

  • Le calvaire de la route de Wervicq - Mentionné sur des documents datant du XIXe siècle, il a été restauré durant les années 1990.
  • Le calvaire du hameau de Sainte-Marguerite - Il a été érigé en 1931. Il est situé à l'angle de la rue de Lille et du chemin du Calvaire.
  • Le calvaire du Christ-Roi - Détruit en 2004, il a été reconstruit en mai 2018. Il est situé à l'angle des rues Gambetta et Carnot, à côté du collège Saint-Joseph.

Chapelles

  • La chapelle Ave Maria dite « de la Rouge Porte » - Elle a été construite durant la seconde moitié du XXe siècle. Elle est située chemin du Hel, à proximité de la ferme et des gîtes de la Rouge Porte.
  • La chapelle de L'Immaculée Conception - Elle a été reconstruite après la Première Guerre mondiale. Elle est située au chemin du Hel à l'entrée de la Ferme du Hel.
  • La chapelle Notre-Dame de la Délivrance - Reconstruite après 1918 et rénovée en 1994, elle est située à l'angle du chemin du Rossignol et du chemin du Grand-Perne.
  • La chapelle Notre-Dame de Grâces - Construite en 1900, une chapelle se trouvait déjà à cet endroit au XVIIIe siècle. Elle a été restaurée en 1990. Elle est située rue du Hurlupin.
    Comines - Chapelle Notre Dame de Grâces
    Comines - Chapelle Notre Dame de Grâces.
  • La chapelle Notre-Dame du Rosaire - dite « chapelle Goeman », elle a été construite en 1882. Elle est située chemin Sainte-Marguerite, face au chemin de la chapelle Goeman.
  • La chapelle Notre-Dame-de-la-Paix - Elle a été érigée en 2011 à l'initiative de la famille Vermès. Elle est située rue du Petit-Enfer à l'entrée des gîtes « les Verts Près ».
  • La chapelle Notre-Dame-du-Saint-Rosaire - Elle a été construite en 1946 à l'initiative des paroissiens de Sainte-Marguerite. Elle est située rue de Lille.
  • La chapelle Notre-Dame-du-Sacré-Cœur en Vieil Dieu - Elle a été construite en 1965 à l'initiative du doyen Delesalle et conçue par l'architecte Maurice Salembier. Elle est située rue du Vieil-Dieu.
  • La chapelle de la Vierge - Elle a été construite après la guerre 1914-1918 à la demande de Madame Hassebroucq-Desurmont, femme de Lièvin Hassebroucq, ancien maire de Comines. Elle est située route d'Armentières.

Toponymie chrétienne

Au fil de l'histoire, le christianisme a laissé son empreinte dans la toponymie de Comines

Personnalités liées à la commune

Philippe De Commynes, portrait fantaisiste dessiné par Pierre Chasselat, gravé par Migneret.
  • Saint Chrysole ou Chryseuil († 303), d'origine arménienne, saint chrétien qui évangélisa le nord-est de la Gaule et mourut martyr en Flandre, vers Comines, où deux églises lui sont consacrées (une en France et une en Belgique). Il est fêté le 7 février.
  • Philippe de Commynes ou Philippe de Commines, né en 1445 ou 1447 et mort en 1511, est un homme politique, chroniqueur et mémorialiste français d'origine flamande.
  • Jean Despautère (en flamand Jean Van Pauteren, en latin Johannes Despauterius) est un grammairien flamand de langue latine, né vers 1460 ou 1480 à Ninove (province de Flandre-Orientale), mort à Comines en 1520. Il fut surnommé "Le prince des grammairiens". Voir aussi l'épitaphe de Jean Despautère dans l'église Saint-Chrysole de Comines.
  • Ogier Ghislain de Busbecq, (1522-1592), ambassadeur de l'empereur du Saint Empire auprès de Soliman le Magnifique puis secrétaire d'Élisabeth d'Autriche. Lors du mariage de celle-ci avec le roi de France Charles IX en 1570, il rapporta d'Orient un sac contenant une trentaine d'oignons de tulipes et l'offrit à son ami Clusius. Celui-ci, devenu professeur de botanique à l'Université de Leyde, propagea la tulipomanie. Ogier introduisit aussi le lilas, le seringa et bien d'autres végétaux.
  • Charles-Albert-Joseph Lecomte, (1867-1934), évêque d'Amiens[39].
  • Gaston Moutardier, né le 4 mars 1889 à Comines, mort le 6 juillet 1944 à Amiens, est un résistant français.
  • Edmond Decottignies (1893-1963), champion Olympique d'haltérophilie lors des Jeux de Paris en 1924.
  • Martha Desrumaux (1897-1982) est une militante de la CGT, résistante dans le Nord, déportée au camp de Ravensbruck puis députée.
  • Yolande Plancke (1908-1991), athlète et sprinteuse, participante aux Jeux olympiques d'été de 1928.
  • Isabelle Plancke (1910-1997), nageuse et première Française à obtenir le brevet de maître-nageur en 1929
  • Maurice Schumann, (1911-1998), conseiller municipal à Comines de 1971 à 1977 et ministre des Affaires Étrangères durant la même période.
  • Pascal Delannoy, né le 2 avril 1957, est un évêque catholique français. Il est archevêque de Strasbourg depuis 2024.
  • Suzanne Iskandar, née en 1964, est élue Miss Alsace en 1984, puis Miss France en 1985.
  • Nathalie Marquay, née en 1967, est élue Miss Alsace en 1986, puis Miss France en 1987.
  • Nicolas Ghesquière, (1971- ), styliste et directeur artistique de la maison de couture Balenciaga de 1997 à 2012.

Divers

Fête des Louches

La Fête des Louches[40] se déroule chaque 2e dimanche d'octobre. Des chars parcourent le centre de la ville et à cette occasion, des louches en bois sont lancées du haut de l'hôtel de ville par centaines. C'est un trophée très convoité.

Le char de la damoiselle des louches en octobre 2006

« Louche » en Wallon signifie « cuillère » en français.

Il existe beaucoup de légendes sur l'origine de la fête mais celle-ci est une des plus connues :

Il y a une foire le jour de la St Denis, le 9 octobre. Dans le même temps, on célèbre la fête des Louches, dont la tradition nous apprend l'origine : on avait enfermé un seigneur dans une tour pour le soustraire au reste de ses hommes et jouir de son bien. S'étant fait connaître par le moyen d'un couvreur travaillant au-dessous de son cachot, il jeta par la fenêtre tout son petit ménage de bois, avec quoi on lui servait à manger.

Chaque année, un thème différent, historique ou commémoratif, est choisi pour la fête ; il est illustré dans le défilé. Ce défilé est franco-belge ; de nos jours, il commence en Belgique et se termine sur la place de Comines en France. Ce défilé est l'occasion pour les sociétés sportives, associatives et les différents quartiers de créer un char et de participer ainsi à des tableaux historiques, à la fin de celui-ci se trouve « le char de la Damoiselle de Comines et de ses dauphines » (ou plutôt la louche, car ce char à la forme d'une louche) ; puis, fermant la marche, le char du comité, depuis lequel les membres de la confrérie en habit jettent des louches. Le défilé terminé, la foule se rassemble au pied de l'hôtel de ville. Les louches sont lancées depuis le balcon et les fenêtres du salon d'honneur par les membres de la confrérie ainsi que par le maire de Comines France et le Bourgmestre de Comines Belgique. Attraper les louches enrubannées, dont l'imposante « Louche du maire ».

La fête dure trois jours : le samedi après-midi, ouverture de la fête foraine ; le dimanche, le grand défilé ; et le lundi matin, le franc marché (une braderie commerçante) suivi l'après-midi d'une course cycliste.

Le jet des louches remonte à la coutume de la franche foire instaurée au XVe siècle.

La version « moderne de la fête des louches » remonte à 1884 avec la création de la ducasse du château et du « comité des louches et des fêtes du quartier du château ».

Géants de Comines

Les géants accompagnent toutes les festivités de la ville et notamment la fête des Louches.

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Pratiquement depuis l'origine de la fête en 1884, deux géants se distinguent : « Grande Gueuloute », une épeuleuse (de épeule, bobine utilisée dans le tissage) surnommée ainsi car elle a le verbe haut, et « P'tite Chorchire », un marchand de macarons (gâteau traditionnel) en habit de rubannier, sarrau bleu portant un écheveau de rubans jaunes et rouges. Ce dernier est surnommé P'tite Chorchire car la barque qui lui sert à frauder d'une rive à l'autre de la Lys porte ce nom.

En 1984 apparaît * Buchard de Comines en costume de croisé de 1099, en mémoire du célèbre seigneur de Comines parti aux croisades.

Puis vint * Messire de Comines, il a été baptisé en 1987 entouré d'une vingtaine de géants des environs, il porte le costume de la confrérie des louches aux couleurs rouge et or, il brandit fièrement sa louche lorsqu'il défile.

Un autre géant est présent dans l'église Saint-Chrysole et représente le saint du même nom.

En mars 2016, un nouveau géant ou plutôt une géante, une première à Comines, fait son apparition pour le Carnaval. Elle est baptisée Alys de Comines le 13 mars 2016. Elle représente une jolie drapière du XIIIe siècle. Elle est née de l'association '"les amis d'Alys" présidée par Pierre Loyer. Elle a pour parrain Georges Delizée et comme marraine, Jeanne Maillote.

Météorite

Le 8 juin 1962 vers 18 h, une météorite, chondrite de type H4, est tombée sur le territoire du hameau de Sainte-Marguerite[41].

Pour approfondir

Bibliographie

  • Pascal Delmotte, Michel Sence, Comines, volume 1, L'Harmattan, 2005

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:05 TU à partir des 117 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/07/2005 au 01/06/2024.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Lille (partie française) comprend une ville-centre et 59 communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Les archives évoquent deux possibilités, soit un effondrement dû à l'explosion des mines posées dans la fuite allemande, soit un dynamitage volontaire par l'armée allemande.

Cartes

  1. « Réseau hydrographique de Comines » sur Géoportail (consulté le 20 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

  1. Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
  2. Sandre, « la Blanche Bannière »
  3. Sandre, « la Ferme des Deux Treilles »
  4. Sandre, « la rivière la Lys »
  5. « Fiche communale de Comines », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
  6. Sandre, « la Lys »
  7. « Station hydrométrique La Lys à Bousbecque », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le )
  8. « SAGE Marque Deûle », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  12. « Station Météo-France « Lille-Lesquin » (commune de Lesquin) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Lille-Lesquin » (commune de Lesquin) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  15. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
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  17. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Comines ».
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  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
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  21. « Plan du réseau Ilévia 2022-2023 » [PDF], sur ilevia.fr, (consulté le ).
  22. Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12,‎ 1906-1909, p.302 (lire en ligne).
  23. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 55, lire en ligne.
  24. Ces p'tits bouts de la Grande Guerre : Comines - 1914, documentaire de Yves et Damien Ghesquière, Les Films du Paradoxe, 2004
  25. Cent ans de vie dans la région, tome 3 : 1939-1958, La Voix du Nord éditions, hors série du 17 juin 1999, p. 41
  26. Les maires de Comines (France) depuis 1790, Société d'Histoire de Comines-Warneton et de la Région
  27. La fiche d'Alain Detournay sur le site de la MEL, www.lillemetropole.fr, Métropole européenne de Lille
  28. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Comines, consultée le 26 octobre 2017
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Comines (59152) », (consulté le ).
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  34. https://industrie.usinenouvelle.com/fiche/etablissement/venator-pigments-france-sas-59514289
  35. Notice no PA59000068, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  36. André Schoonheere, « Le dernier avatar du beffroi de Comines-France reconstruit en 1927 », Mémoires de la Société d'Histoire de Comines-Warneton, t.17,‎
  37. Notice no PA00107434, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  38. Notice no PA59000075, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  39. http://www.nordeclair.fr/Locales/Lille/Environs/2011/07/25/mgr-lecomte-benisseur-d-eglises-et-de-cl.shtml
  40. Fête historique des Louches
  41. https://mrdata.usgs.gov/meteor/metbull.php?code=23099