Sa superficie de 213,75 km2 en fait la commune la plus étendue de Belgique, et elle est la plus importante en population du Hainaut occidental. Elle est située à 85 kilomètres à l'ouest de Bruxelles et à 25 kilomètres à l'est de Lille. Elle est constituée de 30 communes avant la fusion.
La ville est également divisée en cinq districts d'états civils où les registres d'état civil de la ville sont divisés et tenus séparément dans chaque district. C'est aussi le cas pour Anvers, mais à Anvers les districts sont des districts urbains, donc dotés d'un conseil élu, d'un bureau et d'un président.
Ceux-ci à Tournai sont:
La « cité aux cinq clochers » est traversée par l'Escaut et fait partie du sous-bassin Haut-Escaut. Elle fait partie du chapelet de villes scaldiennes, toutes distantes entre elles d'une trentaine de kilomètres : Cambrai, Valenciennes, Tournai, Audenarde, Gand, Termonde et Anvers. L'Escaut naît sur les plateaux de la Picardie. Après avoir divagué dans la plaine alluviale, le fleuve se resserre aux environs d'Antoing, en perçant le dôme du Mélantois, jusqu'à Tournai pour ensuite pénétrer la plaine flamande et continuer une route autrefois pleine de méandres. Tournai est donc entre deux régions duales : des plateaux au sud et des plaines au nord, régions de pierre calcaire propice à l'exploitation de carrières en amont et la plaine flamande propice au commerce en aval.
Grâce à cette ouverture de la vallée de l'Escaut, Tournai a eu dès sa fondation une vocation de ville de passage et de contact. La rive gauche est plus redressée que la rive droite, avec un point culminant à 77 mètres (le Pic-Au-Vent). Par contre, la rive droite est occupée par une plaine alluviale d'un petit rieu, le rieu d'Amour. La position surélevée de la rive gauche y a favorisé l'établissement de la ville, en plus de la rencontre entre la voie romaineArras-Asse et l'Escaut, ainsi qu'une voie romaine secondaire, la voie Bavay-Cassel-Boulogne-sur-Mer.
L'Escaut a eu un rôle économique important tout au long de l'histoire de la ville. Le tonnage autorisé de l'Escaut à Tournai est en 2019 de 1 350 tonnes. Des travaux d'agrandissement de l'Escaut ont commencé en 2015 à fin de laisser passer des bateaux à plus grands tonnages. Notons ainsi la démolition du Pont-à-Ponts et son remplacement par un gabarit plus moderne en 2018, la réfection des quais et l'agrandissement des arches du pont des trous.
La qualité de l'eau est contrôlée depuis le début des années 2000 grâce à la construction de stations d'épuration. Ainsi, l'eau est nettoyée régulièrement. Au début du XXe siècle, l'Escaut était réputé pour contenir énormément de poissons, particulièrement des saumons à la belle saison. Les populations de poissons sont assez faibles maintenant.
Nappes phréatiques
La ville est située au-dessus d'un réseau abondant de nappes phréatiques du calcaire carbonifère.
Cette grande nappe phréatique du calcaire carbonifère dépasse les frontières régionales et nationales et est surexploitée. Elle ne connaît pas de frontière administrative. Ce sont d’abord les Français qui ont puisé excessivement, puis les Belges (côté francophone et néerlandophone) sans tenir compte l'un de l'autre. Le niveau piézométrique diminue d’un mètre par an depuis les années 1960 (bien que ce niveau ait tendance à stagner ces derniers temps). La nappe a ainsi perdu près de 70 mètres en 50 ans. Les trois régions (wallonne, flamande et Nord-Pas-de-Calais) ont aujourd'hui[Quand ?] instauré une concertation pour mettre fin à cette surexploitation qui entraîne des puits karstiques, plus connus sous le nom de « puits naturels », dans la région de Tournai.
Géologie
Tournai est situé sur un anticlinal, l'Anticlinal faillé du Mélantois-Tournaisis. Cette structure géologique est orientée est ouest et ses failles longitudinales sont pour la plupart décrochantes dextres. Elle s'ennoie à l'est et passe à une dépression synclinale au nord : le Synclinal de Roubaix.
L'Anticlinal faillé du Mélantois-Tournaisis est entaillé par la vallée de l'Escaut, ce qui fait qu'entre Tournai et Antoing, la roche calcaire affleure plus ou moins la surface du sol. Cette roche du socle paléozoïque est appelée « Calcaire de Tournai » et fait partie d'un étage du Carbonifère inférieur, appelé Tournaisien. C'est un calcaire argilo-siliceux formant un ensemble assez monotone de couches dont l'épaisseur totale dépasse les 300 mètres et est large d'environ 25 mètres.
La roche calcaire servit dès l'Antiquité de matériau de construction à la fois brute et taillée mais également transformée en chaux et en ciment. Elle est toujours exploitée à notre époque, même si de nombreuses carrières ont fermé.
L'ensemble de la région de Tournai est recouvert par des limons éoliens du Pléistocène (lœss). Le fond des vallées est colmaté partiellement par des alluvions anciennes (Pléistocène) et récentes (Holocène).
Milieu naturel
Tournai se trouve entre deux parcs naturels, le parc naturel des Plaines de l'Escaut au sud et le parc naturel du Pays des Collines[4] au nord-est. La région de Tournai a donc vocation à être une zone de liaison entre ces deux parcs naturels.
Il y a quelques types de milieux naturels dans la commune de Tournai : les parcs, les friches, les haies, les zones humides comme les marais du rieu d’amour, les anciennes carrières comme celle de « l’Orient », les rieus et fonds de vallée, et les espaces boisés.
Climat
Tournai jouit d'un climat tempéré océanique. Les principaux traits de ce climat sont les faibles amplitudes thermiques saisonnières et des précipitations modérées tout au long de l'année.
Étymologie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Turris Nerviorum (au Ier siècle), Turnacum (vers 300), qui devient Turnaco (vers 365), ce qui signifie : lieu (suffixe celtique -āko(n) > -ACU) des collines (gaulois turno- « hauteur » [?], cf. breton torn-aot « hauteur du rivage », « falaise »)[5],[6],[7]. La racine *turn- « hauteur » serait préceltique pour Jean Loicq[8], celtique pour Xavier Delamarre[9].
La ville, fondée il y a plus de 2 000 ans, est d'origine gallo-romaine. Située sur la chaussée qui va de Boulogne à Cologne, elle est un poste important. Elle a changé bien souvent de culture dominante : gallo-romaine, franque (cité royale sous le règne de Childéric Ier et de Clovis Ier, et donc ainsi la première capitale du royaume franc).
Au IIIe siècle, saint Piat évangélise la ville qui passe au Ve siècle sous la domination des Francs Saliens. Aux alentours de 850, elle est intégrée dans le comté de Flandre, qui deviendra pays vassal du roi de France.
À partir de 1187, à la suite des luttes des Tournaisiens, la ville acquiert une certaine indépendance vis-à-vis du reste du comté en dépendant directement de la couronne de France (tandis que son pays, le Tournaisis, reste flamand jusqu’à son annexion par Philippe le Bel). Tournai résistera à deux tentatives d'annexion par les troupes du comte de Flandre en 1197 et 1213.
En 1316, la ville connaît une grave crise alimentaire, due aux intempéries qui ont touché une partie de l'Europe occidentale en 1314/1315, engendrant une famine intense. Gilles le Muisit, abbé de Saint-Martin-de-Tournai, a décrit les conséquences de ces intempéries sur Tournai, dans ses Chronique et ses Annales.
Au cours du XVe siècle, la ville est réputée pour sa production de tapisseries et pour ses peintres : Jacques Daret, Robert Campin et Rogier van der Weyden (d'abord appelé Roger de La Pasture). Commune libre et petite république à la manière des villes italiennes, la ville est convoitée par Henri VIII qui s'en empare en 1513 et y fait construire des fortifications (Tour Henri VIII). Tournai a alors une représentation au Parlement d'Angleterre. Henri VIII doit toutefois rendre la ville au royaume de France en 1519 à la suite du traité de Londres (1518).
En 1521, le siège de la ville la fait passer aux mains de Charles Quint. Tournai rejoint ainsi les Pays-Bas espagnols. Au XVIe siècle, Tournai, surnommée la Genève du Nord, est le foyer de la résistance contre le régime espagnol dans les provinces wallonnes des Pays-Bas. Elle est également le siège d'une université. La ville, où les protestants sont majoritaires, ratifie l'Union d'Utrecht.
Elle est reconquise par les Espagnols, en 1581, après une résistance héroïque sous la direction de Christine de Lalaing. La répression qui s'ensuit provoque l'exil d'une grande partie de la population.
En 1745 a lieu la bataille de Fontenoy (village situé à plus ou moins 10 km de Tournai), qui se solde par la victoire française contre les troupes anglaises et autrichiennes.
En 1830, la ville de Tournai est intégrée dans la Belgique indépendante.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, les bombardements de la ville par l'aviation allemande puis américaine détruisent une grande partie du centre historique. Par la suite, la ville fut un réel lieu de passage, surtout au niveau de l'aviation militaire.
Armoiries
Blason de Tournai avec la couronne murale reconnu en 1931 et confirmé en 1979.
Blasonnement :De gueules à la tour d’argent ouverte, crénelée d’une pièce et de deux demies, à la herse levée du même, percée de deux meurtrières, maçonnées de sable, au chef cousu d’azur chargé de trois fleurs de lis d’or rangées, l’écu timbré d’une couronne murale d’or à cinq créneaux[10].
Un diplôme néerlandais du 31 mars 1824, confirmé par un arrêté royal de 1838, accordait à Tournai les armoiries suivantes :
Blasonnement :De gueules à un fort d’argent, donjonné de 3 tours de même, au chef cousu d’azur chargé de 3 fleurs de lis d’or ; l’écu timbré d’une couronne d’or.
- AR 10 mars 1834
Parc de l’hôtel de ville - Pierre décorée du blason de la ville.
Démographie
Démographie: Avant la fusion des communes
Source: INS recensements population
Démographie: Commune fusionnée
En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante :
Source: INS, de 1831 à 1981=recensements population; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque 1 janvier[11]
Nombre d'habitants de 1992 à nos jours (au 1er janvier)
L'abbaye Saint-Martin, fondée vraisemblablement au VIIe siècle, s'est maintenue jusqu'en 1796. Le maître-autel de son église détruite a été transféré à la cathédrale de Tournai. Plusieurs confessionnaux sont à l'église Saint-Jacques et à l'église Saint-Nicolas. Le palais abbatial, érigé en 1763 par Laurent-Benoît Dewez, est maintenant l'hôtel de ville de Tournai[13].
L'église Sainte-Marie-Madeleine, de style gothique, est désaffectée depuis plusieurs décennies. Gauthier de Marvis, alors évêque de Tournai, souhaita la construction de cette église. Le chœur et le transept de l'édifice remontent au XIIIe siècle alors que les tours de la façade datent du XIVe siècle. La vie de sainte Marie Madeleine est retracée par les panneaux de bois sculptés du retable du maître-autel. Il s'y trouve un orgue Delmotte datant de 1897 et comportant 17 jeux sur 2 claviers et pédalier.
L'église Sainte-Marguerite, désaffectée depuis les années 1960 et vendue en 2004. (Le plus récent projet concernant ces deux dernières églises est leur éventuelle transformation en logements à caractère social.) Elle fut construite en 1760 sous l'égide du supérieur des religieux de Saint-Médard, l'abbé Jean-Baptiste Vanderheyden, afin de remplacer une église plus ancienne mais détruite par un incendie en 1733. Cette particularité fait que l'église Sainte-Marguerite est composée de deux styles d'architecture distincts : le gothique pour la tour du XIVe siècle et le néoclassique pour le corps principal et la façade du XVIIIe siècle. En 1965, elle fut rattachée à la paroisse Saint-Jacques ; puis, connut une restauration en 1998. Elle possédait un grand orgue Merklin de 19 jeux répartis sur 2 claviers et pédalier qui était vendu[pas clair] (maintenant est dans l'église Saint-Martin à Callosa de Segura (Espagne). En , l’église est vendue à un promoteur et entrepreneur. Des travaux de transformation et de rénovation de l’église sont confiés à un architecte de Tournai. Les travaux envisagés concernent la création d'appartements et d'un espace public.
L'église Saint-Piat a été édifiée au XIIe siècle à l'emplacement d'une basilique mérovingienne du VIe siècle. Elle doit son nom à saint Piat, premier missionnaire chrétien à Tournai, qui fonda la première église de la ville, dont l'évêque sera saint Éleuthère.
L'église Saint-Brice. D'abord hésitant, car nourrissant des ressentiments vis-à-vis de saint Martin (son prédécesseur), saint Brice, évêque de Tours, se décida à faire construire une chapelle en 437 à l'emplacement où sera érigée plus tard l'église médiévale portant son nom. Le , le tombeau de Childéric Ier, père de Clovis, fut découvert à côté de la dite église.
Les maisons romanes, rue Barre Saint-Brice no 12-14, datant du XIIe siècle.
Les maisons des Jésuites, rue des Jésuites,12 à 16, datant du début du XIIIe siècle.
Le quartier de la gare comprenant plusieurs maisons de style Art nouveau.
Un plan-relief de la ville de Tournai a été établi en 1701 par l'ingénieur Jean François de Montaigu. L'original composé de 11 tables (654 × 580 cm) se trouve au sous-sol du musée des beaux-arts de la ville de Lille. Il en existe une copie récente au Musée du Folklore de la ville de Tournai.
Il s'agit d'un ancien pavé de pierre sur lequel est gravée la lettre P. Il est situé au milieu de la placette du Bas Quartier, dans le centre historique de la ville. Lors de la transformation de cette placette en zone piétonne dans les années 1980, la décision est prise de garder cet élément particulier.
La Naïade : cette œuvre de George Grard fut installée sur le pont à Pont en 1950. Sa nudité fit scandale à l'époque et entraîna sa relégation en bas du pont. Elle regagna son emplacement d'origine en 1983.
Tournai est une ville belge de langue française. La langue locale est le picard, comme dans le reste des autres communes du Hainaut occidental et du nord de la France.
La ville de Tournai, qui a par le passé toujours profité d'une assez large autonomie, fait partie de la Flandre romane, tout comme Lille, Douai, Tourcoing ou Mouscron. Ces villes, bilingues ou non, font partie de l'espace culturel flamand et possèdent donc des caractéristiques flamandes que l'on retrouve dans leur héritage artistique (architecture, peinture, sculpture...)[14].
Tournai fut la capitale religieuse du Comté de Flandre durant plus de mille ans (de 496 à 1559).
La tapisserie et la draperie tournaisienne appartiennent à la grande école flamande et Tournai faisait même partie de la Hanse flamande de Londres qui regroupait les villes drapières de Flandre.
L'église Saint-Brice de Tournai est le premier exemplaire du style église-halle typique des villes et campagnes flamandes.
La tradition du lundi perdu ou parjuré (en néerlandais verloren maandag ou verzworen maandag) est une tradition flamande très vivace à Tournai.
Même si elle se situe dans l'espace culturel flamand, Tournai possède également des trésors de l'art mosan, style typique de l'espace culturel wallon. En effet, les deux plus importantes châsses de la cathédrale Notre-Dame de Tournai, les châsses de Notre-Dame et de saint Éleuthère (XIIIe siècle), sont deux œuvres de Nicolas de Verdun (orfèvre né à Verdun en 1130 et mort à Tournai en 1205) à qui l'évêque Étienne avait passé commande. Ces reliquaires témoignent de l'opulence de la ville au Moyen Âge. La châsse de Notre-Dame est considérée comme l'une des « sept merveilles de Belgique[15] ».
Rayonnement artistique
La ville de Tournai est le cadre de la farce du XIIIe siècle Le Garçon et l'Aveugle. La ville est citée au vers 30 et d’autres indications du texte le confirment[16]. Cette farce, antérieure de près de deux siècles à celle de La Farce de Maître Pathelin, est le plus ancien texte théâtral en français (picard).
Déjà connue pour son orfèvrerie à l'époque mérovingienne, la ville devint à la fin du Moyen Âge un centre artistique de grande importance, à partir du XIVe siècle organisée en confrérie de Saint-Luc. Avec la châsse de saint Éleuthère, les orfèvres tournaisiens se distinguent de nouveau dans l'art des métaux, et au XVe siècle, les dinandiers de Tournai concurrencent ceux du pays mosan.
Dès le XIIe siècle, l'emploi de la pierre locale dans l'architecture a donné naissance à une école florissante de sculpture. Au XVe siècle, fonts baptismaux et monuments funéraires sont taillés de façon magistrale dans cette pierre au grain très fin et à la couleur gris bleuté, voire dans une pierre blanche importée.
Au XVe siècle, Robert Campin (mort à Tournai en 1444), contemporain de Hubert van Eyck, et que certains identifient comme le Maître de Flémalle, est l'auteur anonyme d'un groupe de peintures découvertes dans cette localité vers 1900. Les œuvres de cet artiste charment par leur coloris, par la précision avec laquelle sont dépeints les intérieurs et les objets, et par leur sérénité. Dans les sujets les plus graves apparaît une expression plus dramatique, qui rapproche Robert Campin de son élève Rogier de la (ou le) Pasture. Connu également sous le nom de Van der Weyden, ce dernier, né à Tournai (1399–1464), devint peintre de la ville de Bruxelles en 1436.
Dès 1750 apparaissent les premières manufactures de porcelaine. Connue internationalement, la porcelaine de Tournai rivalisera avec celles de Limoges et de Sèvres, gagnant plusieurs concours de qualité dans l'Europe du XVIIIe siècle. L'écrivain réaliste Honoré de Balzac y fait d'ailleurs référence dans Le père Goriot lorsqu'il décrit la pension tenue par Mme Vauquier : « Elle est plaquée de buffets gluants sur lesquels sont des carafes échancrées, ternies, des ronds de moiré métallique, des piles d'assiettes en porcelaine épaisse, à bords bleus, fabriquées à Tournai"[17]. »
Né à Tournai en 1855, le poète belge Georges Rodenbach s'installera à Paris dès 1888.
Haute école Louvain en Hainaut (HELHa, regroupant l'École supérieure d’Ingénieurs techniciens, l'École d’Infirmières « Jeanne d’Arc » de l'Institut Don Bosco, et les départements GRH et Communication de l'ancienne Haute école Libre du Hainaut Occidental)
Haute école en Hainaut (HEH, historiquement l'École normale de Tournai, et l'Institut supérieur économique de Tournai)
Accueille l'arrivée de la deuxième étape (Charleville-Tournai) du Tour de France cycliste en 1966 remportée par Guido Reybroeck et accueille l'étape contre la montre par équipe (3e étape A) du même Tour, remportée par l'équipe hollandaise Televizier. Accueille l'arrivée de la troisième étape (Visé > Tournai) du Tour de France cycliste en 2012 remportée par Mark Cavendish. Tournai est la ville d'arrivée de l'Euro-Métropole Tour pour cycliste professionnels.
Le festival du film Ramdam a lieu chaque année à Imagix
Musique
La Messe de Tournai est la plus ancienne messe polyphonique qui nous soit parvenue jusqu'aujourd'hui. Elle rassemble dans un recueil anonyme des pièces datant de 1330 à 1340 environ.
Distinctions
La ville décerne le Prix artistique de la Ville de Tournai, et, ensemble avec la Commission provinciale des Fondations de Bourses d’Études du Hainaut, décerne le Prix Lucien Dasselborne, d'après le Concours du même nom.
Les apéritifs « Le tournaisien » et « La tournaisienne », « Le pont des trous »
Les produits de l'entité de Tournai :
La bière « La Tournay » de la Brasserie de Cazeau (seule brasserie de l'entité de Tournai)
La bière « Saint-Martin », blonde ou brune, trouve ses racines en 1096. Son verre représente un des nombreux vitraux de la cathédrale de Tournai. (de la brasserie de Brunehaut)
Les Archives de l'État à Tournai hébergent de nombreux documents produits en Hainaut occidental au cours des siècles. Plus récemment, elles ont notamment acquis les archives de l'imprimerie Casterman ou encore les archives d'Henri Vernes, auteur de Bob Morane.
Médias
Notélé, chaîne de télévision locale qui diffuse ses émissions depuis 1977 et couvre 23 communes autour de la ville.
Pacifique FM, radio locale lancée en et couvrant toutes les entités de la Wallonie picarde ainsi que des communes françaises proches du Tournaisis.
Sud Info - Nord Eclair, journal local du groupe Submedia créé le 16 décembre 1998.
Économie
Sur la Grand-Place de Tournai, il y a plusieurs commerces (restaurants, bars, bijouteries, etc.).
Tournai possède deux centres commerciaux (Les Bastions et le centre commercial de Froyennes).
Il y a plusieurs commerces dans la Rue Royale, entièrement réaménagée à partir de 2020[21].
Piétonnier
Le piétonnier est une ancienne zone commerciale qui se trouve dans le centre-ville de Tournai. Jusqu'à la fin des années 90, ce fût une artère commerciale importante dans la ville. Peu à peu depuis, le piétonnier se vida de ses magasins, la clientèle manquant[22]. Cela suit les tendances des principales villes wallonne qui voient leur piétonnier se déserter au profit des centres commerciaux[23].
Parcs d'activités économiques et zone industrielle
Trois parcs d'activités économiques se situent dans la commune de Tournai et plus précisément à Marquain et Blandain ; il s'agit des zonings Tournai Ouest I, Tournai Ouest II et Tournai Ouest III, gérés par Ideta[24].
Tournai est située sur la ligne 94 reliant Courtrai et Lille à Bruxelles ainsi que sur la ligne 78 reliant Tournai à Mons.
Réseau de bus
Tournai, et plus principalement la gare de Tournai, est le point de départ de nombreuses lignes de bus, gérées par le TEC Hainaut. La ville est aussi desservie par 7 lignes de bus sous l'appellation de « Le Tournai City »[25] :
Art et pierre du Tournaisis, ouvr. coll., Wapica, 2018. (ISBN : 978-2-87561-031-7).
Le Tournai artistique. Les œuvres d'art nous racontent l'histoire de Tournai, des origines à 1801, ouvr. coll., 2012? (ISBN : 978-287561-007-2).
Aurélie Montignie et Pierre Peeters : Le Tournai artistique. Artistes et courants stylistiques à Tournai de 1800 à 1940, Wapica, 2016. (ISBN : 978-2-87561-028-7).
Édifices religieux
Edwige Colin et Benoît Dochy : L'église Saint-Jean-Baptiste à Tournai, un édifice méconnu, éd. Pasquier Grenier, 2015.
Jean Dumoulin et Jacques Pycke : La cathédrale de Tournai hier et aujourd'hui, Tournai, Casterman, 1985 (ISBN : 2-203-28761-6).
Aimé-François-Joseph Bozière : Tournai ancien et moderne, description historique et pittoresque de cette ville, de ses monuments, de ses institutions, depuis ses origines jusqu'à nos jours, Tournai, Adolphe Delmée, 1964, rééd. Bruxelles, Culture et Civilisations, 1976.
Damien Breuls de Tiecken : Armorial de Tournais et du Tournaisis, 2010.
Alexandre-Guillaume Chotin : Histoire de Tournai et du Tournésis, Bruxelles, Culture et Civilisations, 1982.
Jean Cousin, Histoire de Tournay, ou quatre livres des chroniques annales, ou démonstrations du christianisme de l'évesché de Tournay, Douai, Marc Wyon, , 380 p. (lire en ligne)
Guy Demeulemeester et Serge Le Bailly de Tilleghem : La carte postale raconte Tournai de 1897 à 1914, éd. par Société Royale d'Histoire et d'Archéologie de Tournai, 1982.
Bernard Desmaele : Le tournoi d'Henry VIII, Tournai 1513-1913, éd. Société Royale d'Histoire et d'Archéologie de Tournai, 2013.
Yvon Gahide : Tournai sous les bombes, éd. Société Royale d'Histoire et d'Archéologie de Tournai, 1984.
Gaston Lefebvre : Biographies tournaisiennes des XIXe et XXe siècles, éd. par Archéologie industrielle de Tournai, 1990.
Paul Rolland : Histoire de Tournai, Tournai, Casterman, 1957.
Les ponts de Tournai, d'une rive à l'autre, ouvr. coll. éd. Pasquier Grenier, 2011.
Musique
Abel Delzenne : Le chanoine Nicolas Joachim (1872-1945), un maître de chapelle de la cathédrale de Tournai, Bibliothèque centrale de l'Université de Louvain, 1973.
Stéphane Detournay : L'Académie de Musique Saint-Grégoire à Tournai, in : L'orgue francophone no 63/64, revue de la FFAO, 2022.
Stéphane Detournay : La Société de Musique de Tournai (1888-1938), in : Le Courrier de Saint-Grégoire n°119, 2023-24/VIII[26].
Jean-Pierre Félix et Roland Servais : Les orgues de la cathédrale de Tournai, éd. Louvain-la-Neuve, 1991.
Bruno Lestarquit : Entretiens avec André Dumortier, Tournai, édition Culture, 2001.
Walter Ravez : Jean Noté, La vie d'un Artiste et d'un Philanthrope, Tournai, éd. Lucq et Delcourt-Vasseur, 1923.
Robert Dubois (1709–1769), céramiste, cofondateur de la Manufacture de Vincennes (porcelaine) ; travailla avec son frère à Valenciennes, Saint-Amand et Tournai où il dirigea la Manufacture en 1750 ; décédé dans cette ville.
Alphonse Stiénon du Pré (1853-1918), bourgmestre de Tournai (1900-1918), fondateur de la Société de Musique des grands concerts de Tournai et initiateur du Cortège-Tournoi de 1913.
↑Élisabeth Dhanens et Jellie Dilkstra, Rogier de le Pasture van der Weyden, La Renaissance du Livre, Collection Références, Tournai, 23 septembre 1999.
↑Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 2 : Communes wallonnes M-Z, Communes bruxelloises, Communes germanophones, Bruxelles, Dexia, , p. 749
↑ a et bJoseph Delmelle, Abbaye et béguinages de Belgique, Rossel Édition, Bruxelles, 1973, p. 57.
↑« Tournai, enclave de France dans les terres de Flandre, siège d'un évêché flamand et boulevard avancé de la France vers les Pays-Bas, ville flamande par ses tendances artistiques et française par sa langue ! » Mémoires de la société historique et littéraire de Tournai, vol. 21, Tournai, 1888, p. 270.
↑« La Châsse de Notre-Dame ou la perfection classique », dans Albert d'Haenens (dir.), Sept merveilles de Belgique, Elsevier,
Comedy panel show on Netflix The FixGenreComedy panel showDirected byRyan PolitoPresented byJimmy CarrStarring D. L. Hughley Katherine Ryan Mona Chalabi Country of originUnited StatesOriginal languageEnglishNo. of seasons1No. of episodes10ProductionExecutive producers Andrew Westwell Jimmy Carr Michael Davies Michael Naidus Jordan Watland Mohammed Ali Camera setupMulti-cameraRunning time23–30 minutesProduction companiesEmbassy RowNetflix StudiosOriginal releaseNetworkNetflixReleaseDecember&...
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John Cassavetes as Johnny Staccato, 1959 John Cassavetes began his career in film in 1953 and ended it in 1986, between which times he was involved in every aspect of the film, television, and stage arts, including acting, directing, scoring, shooting, editing, producing, and marketing.[1][2] As director Year Title Credited as Notes Director Writer Producer 1959 Shadows Yes Yes No Co-written with Robert Alan Aurthur 1961 Too Late Blues Yes Yes Yes Co-written with Richard Carr ...
Sporting event delegationGabon at theOlympicsIOC codeGABNOCComité Olympique GabonaisMedals Gold 0 Silver 1 Bronze 0 Total 1 Summer appearances19721976–198019841988199219962000200420082012201620202024 This is a list of flag bearers who have represented Gabon at the Olympics.[1] Flag bearers carry the national flag of their country at the opening ceremony of the Olympic Games. # Event year Season Flag bearer Sport 10 2020 Summer Aya Girard de Langlade Mpali Swimming [2] Antho...
Extreme fear of heights For the online game, see Acrophobia (game). For the amusement park ride, see Acrophobia (ride). For the fear of open spaces, see Agoraphobia. Fear of heights redirects here. For the Drake song, see Fear of Heights (song). Not to be confused with Fear of falling. Medical conditionAcrophobiaSome jobs require working at heights.Pronunciation/ˌækrəˈfoʊbiə/ SpecialtyPsychiatry Acrophobia is an extreme or irrational fear or phobia of heights, especially when one i...
Cet article est une liste des unités en activité dans l’Armée de terre française. Les grands commandeurs Commandement des forces terrestres (CFT) - Lille Commandement territorial de niveau zonal (COM ZT) comportant six « zones Terre » à Saint-Germain-en-Laye, Metz, Rennes, Lyon, Bordeaux et Marseille Direction centrale de la Structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres (DC SIMMT) - Versailles Direction des ressources humaines de l'...
КоммунаКориньякCorignac 45°15′00″ с. ш. 0°23′00″ з. д.HGЯO Страна Франция Регион Пуату — Шаранта Департамент Шаранта Приморская Кантон Монтандр История и география Площадь 11,57 км²[1] Часовой пояс UTC+1:00, летом UTC+2:00 Население Население 341 человек (2010) Цифровые ...
2021 jukebox musical Once Upon A One More TimePlaybill of the Broadway productionMusicVariousLyricsVariousBookJon HartmereBasisSongs recorded by Britney SpearsPremiereNovember 30, 2021 (2021-11-30): Sidney Harman Hall, Washington D.C.Productions2021 Washington, D.C.2023 Broadway Once Upon a One More Time is a jukebox musical based on songs popularized by Britney Spears. Set in a fantasy storybook realm, the plot follows numerous fairy-tale characters transformed by a feminist a...
АвтодорогаInterstate 90 I-90 и 90 Основная информация Страна Соединённые Штаты Америки Регионы Индиана, Массачусетс, Вайоминг, Вашингтон, Айдахо, Монтана, Южная Дакота, Миннесота, Висконсин, Иллинойс, Огайо, Пенсильвания и Нью-Йорк Статус Interstate Highwa...
Este nombre sigue la onomástica china; el apellido es Zhou. Zhou Yaqin Datos personalesNacimiento 12 de noviembre de 2005 (18 años)Carrera deportivaRepresentante de China ChinaDeporte Gimnasia artística Medallero Gimnasia artística femenina Evento O P B Campeonato Mundial 0 1 0 [editar datos en Wikidata] Zhou Yaqin (en chino: 周雅琴; 12 de noviembre de 2005) es una deportista china q...
American voice actress Sarah Anne WilliamsWilliams at Animate Miami in 2015BornIndiana, U.S.OccupationVoice actressYears active2009–presentWebsitewww.sarahwilliamsvo.com Sarah Anne Williams is an American voice actress. She currently resides in Los Angeles.[1] In anime, she is known for her performances as Nonon Jakuzure in Kill la Kill, Sayaka Miki in Puella Magi Madoka Magica, Lisbeth in Sword Art Online, Neferpitou in Hunter × Hunter, Felix Argyle in Re:Zero − Starting Li...
1972 studio album by BudgieSquawkStudio album by BudgieReleased1 September 1972Recorded1972StudioRockfield (Monmouth, Wales)GenreHeavy metalLength38:29LabelKapp Records/MCAProducerRodger BainBudgie chronology Budgie(1971) Squawk(1972) Never Turn Your Back on a Friend(1973) Squawk is the second studio album by the heavy metal band Budgie. It was released in September 1972 on Kapp Records. The album was certified Gold in 1973. The cover art was done by Roger Dean. Professional ratingsRe...
2010 film directed by Kiran Kumar For the Tamil movie directed by Jyothi Krishna and starring Ravi Krishna, see Kedi (2006 film). For the Turkish documentary directed by Ceyda Torun, about street cats in Istanbul, see Kedi (2016 film). This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: Kedi 2010 film – news · newspapers...