Le territoire communal est constitué de deux ensembles, le premier ensemble (à l'ouest, avec la ville ancienne de Menin) situé au nord de la Lys, le deuxième au sud. Ils sont reliés par une sorte d'isthme de quelques centaines de mètres (quartier de Barakken/Les Baraques, au sud de la Lys)[1].
Situation
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Le centre de Menin est situé à 10 km au sud-ouest du centre de Courtrai, à 10 km à l'est d'Ypres, à 10 km au nord de Tourcoing (France) et à 15 km au nord-est de Lille (France).
Bruges se trouve à 40 km au nord, Gand à 40 km au nord-est, Bruxelles à 50 km à l'est.
Relief et hydrographie
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Menin est arrosée par la Lys, qui fait la frontière avec la France à Malplaquet. La frontière suit ensuite non pas le cours principal, mais un ancien méandre (De Leie), déterminant une zone industrielle relevant de la commune d'Halluin.
Géographie administrative
La commune inclut la ville de Menin elle-même et les sections de Lauwe et de Rekkem.
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Les principales routes passant par Menin relient :
Roulers à Lille (N32, puis, en France M617)
Courtrai à Ypres (Autoroute A19)
Menin à Ypres (N8)
Gand à Lille (E17 puis A22)
Bruges à Tournai (E403)
Une ligne de chemin de fer dessert la gare de Menin.
Histoire
Une Histoire de Menin a été écrite en français par un médecin, Aimé Louis Rembry-Barth (1832-1894). Cet ouvrage monumental (quatre volumes) a été réédité en 1968[3]
Des Pays-Bas des Habsbourg aux Pays-Bas espagnols (1482-1668)
Héritier des ducs de Bourgogne, Charles de Habsbourg (1500-1558), qui devient aussi roi d'Espagne sous le nom de Charles Ier en 1516 et est élu empereur sous le nom de Charles Quint en 1520, met fin à l'appartenance du comté de Flandre (et du comté d'Artois) par le traité de Madrid (1526), confirmé par le traité de Cambrai (1529). Le comté devient donc un fief du Saint-Empire. En 1555, il transmet les Dix-Sept Provinces des Pays-Bas des Habsbourg à son fils Philippe II, roi d'Espagne.
En 1578, au cours de l'insurrection des Pays-Bas contre Philippe II, Menin, jusque là ville ouverte, est fortifiée par les calvinistes de la république de Gand instaurée en septembre 1577. Le 1er octobre 1578, Emmanuel de Lalaing, baron de Montigny, qui se désolidarise des États généraux à la suite de la défaite de Gembloux (31 janvier 1578), s'empare de Menin pour son compte personnel, en liaison avec le mouvement des malcontents, puis pour le compte du roi d'Espagne après le traité d'Arras (17 mai 1579). La ville est reprise en octobre 1579 par le colonel écossais Henri Balfour, venu de Courtrai au nom des États généraux. Elle est finalement reprise par le gouverneur généralAlexandre Farnèse en 1582, au début de la grande offensive qui l'amènera à la prise d'Anvers en août 1585. Menin et le comté de Flandre restent possession du roi d'Espagne (Pays-Bas méridionaux, Pays-Bas espagnols), tandis que les provinces du nord forment un nouvel État, les Provinces-Unies[4].
Un plan-relief de Menin établi en 1702 est aujourd'hui conservé et exposé au Palais des beaux-arts de Lille. Il est composé de six tables en bois de 5,4 m sur 3,7 m, à l'échelle 1/600e.
Période des Pays-Bas autrichiens (1713-1789)
Le traité de la Barrière de 1715 accorde aux Provinces-Unies le droit d'avoir une garnison à Menin, ainsi que dans cinq autres places de Flandre[pas clair], afin de constituer une « barrière » contre une éventuelle attaque française.
En 1744, pendant la guerre de Succession d'Autriche (1740-1748), l'armée française prend Menin après un siège assez court (18 mai-4 juin), au tout début de son offensive dans les Pays-Bas autrichiens. Menin reste occupée jusqu'au traité d'Aix-la-Chapelle (1748), qui met fin à ce conflit.
Le , 1 700 Français renforcés par 700 à 800 hommes de la Légion belge, commandés par le maréchal de camp François Jarry, prennent la ville, défendue par 43 hommes seulement[5].
La ville possède des armoiries qui lui ont été octroyées le 30 mai 1953 et légèrement modifiées le 1er octobre 1980. Les armoiries originelles lui avaient été octroyées le 14 avril 1824 et confirmées le 7 avril 1838. À l'époque, les chevrons étaient noirs au lieu d'être rouges. Elles étaient inspirées des armoiries des seigneurs de Menin du XIIIe siècle. Elles sont utilisées par la ville depuis de nombreux siècles et figuraient déjà sur le sceau de la ville du XVIe siècle. Elles n'ont jamais changé depuis lors mais avaient été octroyées sous de mauvaises couleurs en 1824. Ce qui a été corrigé en 1953. En 1980, la couronne a été changée en couronne de ville.
Blasonnement :D'argent à trois chevrons de gueules. L'écu sommé d'une couronne murale à cinq tours d'or.
↑Histoire de Menin, Familia et Patria, 1968 lire en ligne.
↑La république des Sept Provinces-Unies des Pays-Bas est reconnue par le roi d'Espagne Philippe IV en janvier 1648 (traité de Münster), à la fin de la guerre de Quatre-Vingts Ans.
↑Arthur de Ganniers, « Le Général Jarry et l’incendie de Courtrai par l’armée française en 1792 », Revue des questions historiques, tome XXIII, livre LXVII, 1900, p. 533 lire en ligne sur Gallica