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Liste des seigneurs de Sainte-Suzanne

Le château et la cité de Sainte-Suzanne (Mayenne) a connu en 1000 ans une cinquantaine de seigneurs ou propriétaires successifs dont les familles de Beaumont, de Beaumont-Brienne, Chamaillard, d'Alençon-Valois, d'Albret, le roi de France et de Navarre Henri IV, les familles Fouquet de La Varenne, de Champagne-(Parcé et Villaines), de Choiseul-Praslin, celles de Beauvau-Craon ou de Vaulogé, ou encore la famille princière sicilienne de La Grua Talamanca. Le château est aujourd'hui propriété du département de la Mayenne.

Écartelé, au 1er de France à la bordure de gueules chargée de 16 besants d'argent (famille d'Alençon), au 2e chevronné d'or et de gueules de 8 pièces (famille Hubert de Beaumont), au 3e d'hermines à 3 quintefeuilles de gueules (Ambroise de Loré), au 4e de gueules au lévrier d'argent colleté de France (famille Fouquet de la Varenne)

Xe siècle

  • 1 (Hypothèse) L'histoire de la terre de Sainte-Suzanne à la fin du IXe siècle et au début du Xe siècle est mal connue. : ? x Lucie de Sainte-Suzanne[1] ?

XIe siècle

XIIe siècle

XIIIe siècle

XIVe siècle

XVe siècle

XVIe siècle

  • 26 Henri de Navarre - † assassiné par François Ravaillac), x 1/  : Marguerite de France (1553-1615) dite aussi Marguerite de Valois ou la reine Margot, fille d'Henri II roi de France , et de Catherine de Médicis. Divorce le  ; x 2/  : Marie de Médicis1573 - † 1642), fille de François Ier de Médicis et de Jeanne de Habsbourg, nièce de Charles Quint .
    • NB: Henri de Bourbon, roi Henri III de Navarre , devient Henri IV roi de France en 1589. Il avait hérité de Sainte-Suzanne à la mort de sa mère Jeanne d'Albret en 1572; Le roi fut donc baron de Sainte-Suzanne durant 22 ans. En 1586, quoique des terres eussent été aliénées par Henri IV, comme la féodalité avait été réservée, le sceau des contrats est aux armes de France et de Navarre , avec ces mots pour légende : Seel du roy de Navarre establi à Sainte-Suzanne. Sous le règne de Louis XIII, par la continuation des mêmes réserves, on se sert du sceau aux armes de France et de Navarre avec la lettre L couronnée et en exergue : Sceau de la Cour de Sainte-Suzanne (1626).

XVIIe siècle

  • 28 Guillaume Fouquet marquis de La Varenne1560 - † 1616), x 1/: Catherine Foussard ; x2/: Jeanne de Poix Veuve Girard. Guillaume Fouquet, seigneur de la Varenne, rachète le l'engagement fait à la reine Margot (Fouquet rembourse le à la reine les 14 200 écus qui lui restaient dus) et le transmet à ses descendants. Il construit le château de La Flèche (il était devenu le gouverneur-capitaine héréditaire, puis le seigneur engagiste de La Flèche) et le Château de Sainte-Suzanne.
  • 29 René Ier Fouquet de La Varenne1586 - † 1656), x Jeanne Girard, fille de Jeanne de Poix et de Guy Girard (Voir : Saint-Romans-lès-Melle).
  • 30 René II Fouquet de La Varenne (° - † 1697, mort en duel)
  • 31 Claude II Fouquet de La Varenne1635 - † 1699), frère de René II, x Marie-Françoise de Froulay de Tessé, fille de René III de Froulay seigneur de Tessé, grand d'Espagne, maréchal de France, et de Marie-Françoise Aubert d'Aunay. Louis XIV échange des terres que le maréchal détient à Versailles et Marly contre les terres royales de Beaumont et Fresnay.

XVIIIe siècle

  • 32 « Anonyme » de La Varenne1699 - † 1714), Naît quelques semaines après la mort de son père. Sous tutelle du maréchal de Tessé son grand-père, puis de sa mère Marie-Françoise, qui se remarie avec Jean-François de Briqueville, seigneur de la Luzerne
  • 33 Catherine-Françoise de La Varenne (° ~1625 - † 1661), x Hubert de Champagne marquis de Villaines, Baron de Tucé (° ~1605 - † ?), [17] fils de Brandelis (IV) de Champagne, marquis de Villaines (° ~1556 - † 1619), Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit (), (maréchal de France ?), et d'Anne de Feschal (° ~ 1580 ou 1585 - x - † ?), fille de Jean de Feschal 1554 - † 1610). Catherine-Françoise de La Varenne fut héritière posthume.
  • 34 René-Brandelys de Champagne de Villaines (° ~1645 ou 1650 - † ), x Thérèse Le Royer des Forges - † ? )
  • 35 Anne Marie de Champagne de Villaines - La Suze (° ~ 1705 - † ) x César Gabriel de Choiseul-Praslin, - † )[18], fils d'Hubert de Choiseul, Comte de Chevigny et d'Henriette-Louise de Beauvau. Secrétaire d'État aux affaires étrangères, à la Marine ; Lieutenant général, Ambassadeur[19].
  • Les vassaux de la baronnie relevaient directement du roi comme duc de Beaumont. En 1771 la baronnie est donnée pour partie en apanage au frère cadet du roi Louis XVI, le comte de Provence, futur Louis XVIII.
  • 36 Armand-César-Louis ou Renaud-César de Choiseul duc de Praslin - † ), x Suzanne- ou Guyonne-Marguerite-Philippine de Durfort de Lorges1737 - † 1806), fille de Guy-Louis de Durfort, duc de Lorges1714 - † 1775) et de Randan, et de Marie Marguerite Butault de Marsan. Député et ambassadeur à Naples.
  • 37 Antoine-César de Choiseul-Praslin - † ), comte de Sainte-Suzanne, x Charlotte Antoinette O'Brien[20] de Thomond, fille de Charles O'Brien comte de Thomond[20], et de Marie-Geneviève Gaultier de Chiffreville. Pair de France, député de la noblesse pour la sénéchaussée du Maine aux États généraux le , Maréchal de camp le , sénateur (1799 - 1808), Commandeur de la Légion d'honneur, inhumé au Panthéon[21] ; le frère cadet d'Antoine-César : César-Hippolyte de Choiseul-Praslin (1757-93), comte de Ste-Suzanne, héritier de Villaines (avec postérité) ; leur sœur, Julie-Alix de Choiseul-Praslin (1777-99) : voir ci-dessous.
    • À l'époque révolutionnaire, le château de Sainte-Suzanne est déclaré bien national, mais rien n'indique qu'il ait été vendu, car le duc Antoine de Choiseul-Praslin se porte de nouveau acquéreur de Sainte-Suzanne par acte du 2 ventôse an XI ().

XIXe siècle

  • 38 Lucie Virginie (ou Lucie Marie) de Choiseul-Praslin1794 - † 1834), fille d'Antoine-César de Choiseul-Praslin, x juin 1815 prince Charles de Beauvau-Craon - † ), marquis de Harouël, Grand d'Espagne, fils du prince Marc Étienne Gabriel de Beauvau-Craon, chambellan de Napoléon Ier, et de "Nathalie" Henriette Victurienne de Rochechouart. Le prince Charles de Beauvau, gendre du duc de Choiseul ci-dessus, vend le château le au baron de Damas, dont la femme descendait des Choiseul-Praslin ; après les Damas, le château de Sainte-Suzanne élevé par Fouquet de La Varenne cesse d'appartenir à ses descendants[22].
  • 39 Le général-baron de Damas1795 - † 1862), fils de Charles de Damas et de Marie-Gabrielle-Marguerite de Sarsfield, x Sigismonde Charlotte de Hautefort 1799 - † ), fille du comte Armand-Louis-Amédée de Hautefort1776 - † 1809) et de Julie-Alix de Choiseul-Praslin (° 1777 - † 1799), la sœur d'Antoine-César et de César-Hippolyte ci-dessus. Le Baron de Damas, Lieutenant Général (), Pair de France (), Grand Maréchal du Palais (1830), Grand Croix de l'ordre de Saint-Louis, Grand-officier de la Légion d'honneur, Bailli de l'ordre de Malte, fut ministre de la Guerre puis des Affaires étrangères, Gouverneur du duc de Bordeaux (petit-fils de Charles X). Vente le à Mme Hélène Ollivier veuve Lespinasse.
  • 40 Hélène Marie Anne Ollivier1788 - † 15.11.1873) veuve d'Édouard Delespinasse (° ~1791 Ingrandes - † Sainte-Suzanne , ancien régisseur du château d'Antoine-César de Choiseul-Praslin puis de Sigismonde-Charlotte-Laure de Hautefort épouse du Baron de Damas ci-dessus, Maire de Sainte-Suzanne en 1814-1815. Fils d'Auguste de Lespinasse et d'Anne Lachesnaie). Vente le à M. Henri-Louis Picot de Vaulogé, mais Mme Delespinasse s'était réservé le droit d'habitation (bail gratuit[23]) au château jusqu'à sa mort, qui survint le . Sa fille Hélène, née le à Sainte-Suzanne, se maria le à Sainte-Suzanne avec Pierre Jean Baptiste Charles de Cointoux1807 - † 1881) et habita au Mans, où elle résidait en 1882.

XXe siècle

  • 41 En droit à partir du , en fait à partir du  : Marie-Louise Nelly de Girardin[24]1821 - † 1903), fille de Numance de Girardin (° 1794 - † 1851) et de Sidonie Ferdinande Isabelle d'Yve de Bavay (° ? - † 1873) x 1844 Henri Louis Picot de Vaulogé1814 - † 1891), fils de Henri Jean Baptiste Élisabeth Charles Picot de Vaulogé (° 1783 - † 1862) x 1808 Madeleine Victoire Le Clerc de la Provôterie (°1788 - † 1860)
  • 42 Henri François Edgard "Frantz" Picot de Vaulogé1845 - † 1928) x 1873 Céline Julie Thérèse de Menou1851 - † 1914), fille d'Octave de Menou (° ? - † 1903) et de Céline Langlois d'Amilly (° 1829 - † 1904)
  • 43 Renée Thérèse Picot de Vaulogé1878 - † 1966) x 1904 Filipe (Philippe Jacques Marie) de La Grua et Talamanca, prince de Carini, (° 1880 - † 1952) fils de César III La Grua et Talamanca de Carini (° 1843 - † 1884) et d'Isabelle d'Ornano (°1850 - † 1874).
  • 44 Princesse Marie-Béatrice de Carini1917 - † 2011) x 1946 comte Scévole Pocquet de Livonnière1912 - † 2003), fils de Scévole Pocquet de Livonnière (° 1876 - † 1914) et de Marie Loisel de Douzon (° 1887 - † 1957). Vente en 1969.
  • 45 SCI animée par Aude Fonquernie, médecin, psychanalyste, est fondatrice de la Maison sur le Monde à Mazille, et de Cluny, chemins d'Europe à l'abbaye de Cluny. Vente en 1980.
  • 46 Syndicat intercommunal et départemental pour le développement du tourisme, représenté par la commune de Sainte-Suzanne. Vente le .

XXIe siècle

  • 47 Département de la Mayenne . Le Conseil général de la Mayenne a entrepris depuis 2000 de très importants travaux (réfection du donjon, du pont-levis, de la porte de fer, des remparts et du logis) qui ont abouti à l'ouverture dans le logis, en juin 2009, d'un Centre d'interprétation de l'architecture et du patrimoine.

Notes et références

  1. Ref. Marquis de Beauchêne in "Les seigneurs et la baronnie de Sainte-Suzanne" : Les plus anciens seigneurs connus de la terre qui nous occupe sont les vicomtes de Beaumont. D'après le chanoine André René Le Paige, cette terre avait été portée en dot par Lucie de Sainte-Suzanne à un membre de cette famille. Mais certaines généalogies inexactes rapportées par le chanoine Le Paige peuvent faire douter de cette affirmation. Cette Lucie de Sainte-Suzanne a-t-elle pu être confondue avec Luce de Laigle, épouse de Richard Ier de Beaumont, vicomtesse de Sainte-Suzanne ?...
  2. ref. Marquis de Beauchêne in "Les seigneurs et la baronnie de Sainte-Suzanne" : Comme la plupart des historiens qui se sont occupés de la question, nous appelons Raoul Ier le père de celui par qui Ménage et le Père Anselme font commencer "la Généalogie des anciens Beaumont".
  3. a et b Hypothèse résultant des Comtes du Maine, d'Étienne Patou, 2007 ([PDF] lire en ligne).
  4. Raoul, attaché à la cause de Roger que M. Robert Latouche reconnaît pour le premier comte héréditaire du Maine, serait, d'après le même auteur et d'après dom Briant, le premier vicomte ayant possédé sa charge non plus à titre viager, mais avec garantie de succession pour ses descendants. Cette opinion est soutenable sans être absolument sûre.Raoul, vicomte, que M. Depoin prétend avoir accompagné Hugues Ier du Maine, comte du Maine, dans un gouvernement momentané du Poitou, en 937, est donné sans aucune référence, et les auteurs de l'histoire de Poitiers les plus récents n'en parlent pas ; on ne saurait donc l'admettre. Il est certain d'ailleurs qu'il y eut un degré intermédiaire entre Raoul II et Raoul III. Dans la charte de restauration d'Évron, Raoul III de Beaumont affirme qu'il possédait les terres de cette dotation de succession paternelle. Mais ne connaissant que son existence, nous ne saurions le nommer à son rang. Nous ne pouvons en dire qu'une chose, c'est qu'il était lui-même vicomte du Maine.
  5. L'évêque Mainard avait été marié, était père de nombreux enfants et avait porté les armes avant d'aspirer à l'épiscopat qu'il occupa de 940 à 960 ou de 951 à 971 selon les sources.
  6. Autre hypothèse : Godeheult fut, croit-on (cf. l'abbé Angot), la seconde des sœurs de l'évêque Avesgaud, et la belle-sœur de Gervais de Château-du-Loir, son successeur. C'est ainsi que Raoul III, frère de l'évêque Mainard, serait allié à trois évêques successifs du Mans, à l'époque où ils furent, en même temps que des prélats, de puissants seigneurs temporels.
  7. On a voulu lui ravir cet honneur au profit du vicomte de Blois, mais, quoique la tentative ait réussi, le fait est contre toute vraisemblance et démenti par de nombreux monuments.
  8. Fidèle de Foulques Nerra, dit Célestin Port, il aurait conquis avec lui les Mauges.
  9. Veuf d'Emma de Montreveau, Raoul V épousa Cana de Pontlevoie, d'origine anglaise, semble-t-il ; laquelle paraît depuis la fondation du Prieuré de Vivoin, dans nombre d'actes de son mari; elle lui survécut, car on la trouve avec le titre de vicomtesse, tenant sa cour de justice dont faisait partie son beau-fils, Hubert.
  10. Avec elle s'éteint la première famille de vicomtes du Maine, celle des Beaumont.
  11. Jean II de Beaumont-Brienne fut l'objet de plaintes graves et de censures de la part de Guillaume Ouvroing, évêque de Rennes de 1329 à 1345. Non content d'injurier le prélat, son suzerain, de s'emparer de son manoir de Ranée où il faisait apportrer ses grains, il avait maltraité plusieurs clercs et prêtres, en avait pris et détenu d'autres; quant au messager, porteur des lettres de l'évêque contre lui, il l'avait saisi dans le cloître de Saint-Melaine et, l'épée à la main, l'avait forcé de manger ces lettres. L'interdit jeté sur ses terres aux diocèses de Rennes et du Mans, il l'avait violé et fait violer à ses gens. Enfin, il retenait en prison Jean Baratin, archidiacre du Désert et vicaire général. Le pape Benoît XII ordonna, le 18 juillet 1341, aux évêques du Mans et d'Angers de citer devant lui dans 40 jours ce terrible homme. L'évêque Guillaume Ouvrouing, le 28 août 1341, pria les évêques de Dol, de Léon et de Tréguier, de l'excommunier, lui et ses complices, nommément Bonabbe de Rougé, chevalier. Le mécréant se rendit et fut absous le 24 novembre 1341, à condition de payer une amende de 3000 florins, de rendre le manoir de Ranée et de réparer les injustices commises. Ref : abbé Angot, Dictionnaire historique, archéologique et biographique de la Mayenne, tome IV, page 834 article "Sainte-Suzanne" (édition impr. Floch, Mayenne, de 1962) et Lettres de Benoît XII, 1096, 9109, 9152).
  12. Jean II de Beaumont ne laissait qu'un fils, Louis II de Beaumont, qui fut tué lors de la bataille de Cocherel, et sa fortune échut, soit légalement, soit par disposition testamentaire, à Marie de Beaumont, sa nièce. Beaumont-le-Vicomte, Fresnay, Sainte-Suzanne, Argenton, Nogent-le-Rotrou, La Flèche, Château-Gontier et Pouancé s'ajoutèrent ainsi au patrimoine des Chamaillard.
  13. « Notice sur la seigneurie de Martigné-Ferchaud, p. 426-427 », sur Mémoires pour servir de preuves à l'Histoire ecclésiastique et civile de Bretagne, t. II, par Dom Hyacinthe Morice, chez Charles Osmont à Paris, 1744
  14. Entré dans le métier des armes dès l'âge de 7 ans, il se réfugie en Bretagne en 1417, chassé par l'invasion anglaise; il s'empare de Montmirail et de Ballon et, l'année suivante (1424), prend part à la bataille de Verneuil, mais, renversé de son cheval, il est fait prisonnier et envoyé au Crotoy. Les Anglais se sont emparés du comté du Maine. Le duché d'Alençon et la vicomté de Beaumont, appartenant au duc, sont donnés au comte de Salisbury le 26 juin 1425 : Jean II perd Sainte-Suzanne pendant l'occupation anglaise (1425-1439), et ne retrouvera véritablement sa Cité qu'en 1447. Libéré en 1427, il participe aux côtés de Jeanne d'Arc au siège d'Orléans (mai 1429). Mais condamné par Charles VII pour crime de lèse majesté, il est emprisonné et dépouillé de ses biens au profit du roi. A l'avènement de Louis XI (1461), il est libéré et récupère ses biens, mais ne tarde pas à prendre parti, lors de la guerre du Bien public, contre le roi. Condamné à mort deux fois, deux fois gracié, finalement rendu à la liberté le 28 décembre 1475, il meurt en † 1476.
  15. Il recouvre ses terres à la mort de son père, sauf Beaumont, Fresnay et Sainte-Suzanne, qui demeurent entre les mains du roi (Louis XI) en qualité de places frontières. Soupçonné par Louis XI de vouloir se retirer à la cour du duc de Bretagne, il est enfermé à Chinon dans une cage en fer (1481).Ce n'est qu'en 1483 que le nouveau roi Charles VIII lui en accorde la mainlevée. Marguerite de Lorraine, veuve de René d'Alençon, administre la baronnie au nom de ses enfants en 1494, 1503.
  16. Blasonnement : Ecartelé : au 1 et au 4, de sable fretté d'argent au chef d'argent chargé d'un lion issant de gueules armé et lampassé d'or, au 2 et au 3 d'or à la croix de gueules chargée de 5 coquilles renversées d'argent, cantonnée de seize alérions d'azur, quatre par canton; sur le tout parti : au I d'azur à la bande d'argent accostée de deux cotices doubles d’or, potencée et contre-potencée en dedans, qui est de Champagne et au II : d'azur fleurdelysé d'or au lion d'or.
  17. Blasonnement : Écartelé, au Ier de gueules au lion d'or armé et lampassé d'azur, au IIe fascé de sable et d'or de six pièces, au IIIe d'rargent à la fasce de gueules, au IVe d'or au lion de sable, un ecusson d’azur à la croix d’or accompagné de dix-huit billettes du même, cinq et cinq en chef posées en sautoir, quatre et quatre en pointe posées deux et deux brochant sur le tout.
  18. Il fut lieutenant général et ambassadeur à Vienne. Il fut reçu comme chevalier du Saint-Esprit le 1er janvier 1762. Il fut nommé membre honoraire de l'Académie des sciences le . Cousin d'Étienne François de Choiseul-Stainville, il fut secrétaire d'État aux Affaires étrangères du au .
    Le , Choiseul reprit le portefeuille des Affaires étrangères et son cousin se chargea du département de la Marine qu'il conserva jusqu'au , date à laquelle, Choiseul ayant été disgracié, il fut remplacé par l'abbé Terray.
  19. a et b de Clare en Irlande.
  20. Son frère, César-Hippolyte de Choiseul-Praslin (° 1757 - † 1793), comte de Sainte-Suzanne (x Joséphine de Choiseul d’Esquilly )voit son château de La Flèche dévasté pendant la Révolution et meurt à 36 ans.
  21. Au sein de la Famille de Beauvau, Charles est le petit-neveu de Charles Juste qui donna son nom à l'hôtel de Beauvau, actuel siège du Ministère de l'intérieur à Paris.
  22. Chartrier des Vaulogé, 55J Archives de la Sarthe 1999.
  23. Arrière petite-fille de René-Louis Marquis de Girardin, (° 1735 - † 1808), ami de Jean-Jacques Rousseau, et créateur du parc d'Ermenonville (actuel parc Jean-Jacques-Rousseau, MH). Mme de Girardin vendit sa part dans le château d'Ermenonville et acheta celui de Sainte-Suzanne, où elle vécut jusqu'à sa mort.

Sources

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