D' azur à la croix d'or, cantonnée de dix-huit billettes du même, cinq dans chaque canton du chef, ordonnées 2, 1 et 2, et quatre dans chaque canton de la pointe, ordonnées 2 et 2.
Sur l'origine de la Maison de Choiseul, Gustave Chaix d'Est-Ange écrit que deux hypothèses ont été soulevées : soit une branche cadette des comtes de Bassigny soit des comtes de Langres, mais qu'il n'y a pas, selon ses termes, de preuves rigoureuses[réf. nécessaire].
Le premier seigneur de Choiseul connu est Renier de Choiseul, mort vers 1100. Ses proches successeurs sont donnés par l'ascendance de Renaud/Renard III de Choiseul : sous toute réserve (le tableau généalogique présenté plus bas ne fait d'ailleurs de Renard III et Renard II qu'un seul personnage, ce qui fait de Renard II, né vers 1175, le père de Jean Ier, † 1309 !) : fils de Renaud/Renard II, † 1239 ; lui-même fils de Fou(l)ques II, † avant 1200 ; fils de Renaud/Renard/Raynard/Rainard Ier (dont un frère cadet, Renier, semble la souche des seigneurs de Bourbonne[2]) ; fils de Foulques d'Aigremont seigneur de Choiseul († vers 1140/1150 ; son frère Renier continue la 1re branche des sires ou princes d'Aigremont) ; neveu maternel de Roger de Choiseul († vers 1105) par sa mère Adeline, femme d'Olry d'Aigremont ; Roger et Adeline étant les enfants dudit Renier de Choiseul. La descendance de Renier a formé les branches de Lanques, de Clefmont, d'Aigremont, de Beaupré, de Daillecourt, de Francières, de Praslin, de Stainville, du Plessis, etc.
Le noyau premier des possessions des sires de Choiseul se trouve en Bassigny, à l'est de Chaumont : Choiseul, Aigremont et Bourbonne, Lanques, Meuse, Parnoy, Isches... Puis viendront par des mariages Daillecourt et Clefmont (au XVe siècle, par l'union de Raouline/Roline de Clefmont avec Gérard/Girard de Choiseul fils puîné de Guy Ier seigneur de Choiseul et Jeanne de Noyers de Joigny, évoqués ci-dessus et ci-dessous), ou Laferté-sur-Amance et Pressigny, encore Fouvent, vers le sud et le sud-est, ainsi qu'Ambonville au nord-ouest...
Gérard de Choiseul, fils cadet de Guy Ier seigneur de Choiseul et Jeanne de Noyers-Joigny au XIVe siècle, est l'auteur de la branche des barons de Clefmont jusqu'à René, † 1621,
d'où le rameau cadet des barons puis marquis de Lanques de la fin du XVe au début du XVIIIe siècle, avec Amplepuis en Beaujolais venu du mariage de Philibert de Choiseul-Lanques en 1487 avec Louise de Sully, fille de Guillaume IV de Sully de Vouillon et de Marguerite de Beaujeu, elle-même fille d'Edouard de Beaujeu-Amplepuis, petit-fils de Guichard VI ; La Ferté-sur-Amance et Pressigny venues du mariage de leur fils Antoine Ier de Choiseul-Lanques avec Anne de Ray en 1528 ; et Fouvent venu du mariage du fils d'Antoine et Anne, Jean de Choiseul-Lanques, avec Antoinette de Vergy,
dont les Choiseul-Pressigny aux XVIe et XVIIe siècles.
Les Choiseul d'Aigremont viennent de Rénier Ier de Choiseul d'Aigremont à la fin du XIIIe siècle, fils cadet de Jean Ier sire de Choiseul et d'Alix d'Aigremont (héritière issue en lignée féminine de la 1re branche d'Aigremont évoquée plus haut), et durent jusqu'au XVIIIe siècle ; Les Choiseul d'Aigremont possédaient Fresnoy-en-Bassigny, Ambonville, Meuse...
un rameau cadet fut celui d'Esclances[3] du XIVe au XVIe siècle,
dont sont issus les Choiseul sires de Chéry-en-Thiérache du XIe au XVIe siècle (fief venu au XIVe siècle du mariage de Rénier III de Choiseul d'Aigremont avec Isabelle de Salm dame de Chéry et de Prouvy (et sans doute aussi de Maulonne/Montloué[4]), fille de Guillaume Salm-Vianden et de Catherine de Prouvy (des pairs de Valenciennes) et de Chéry), aussi sires de Senailly et St-Germain,
Les Choiseul d'Aigremont avaient une autre branche cadette, les barons de Beaupré depuis le XVIe siècle (fief des Joinville, passé par mariage aux Haraucourt (car Mathilde de Joinville-Beaupré marie Charles de Haraucourt) au XIVe siècle, puis à Anne de Saint-Amour/Saint-Amadour, d'abord femme d'Henri de Haraucourt en 1512, puis de Pierre III de Choiseul d'Aigremont). Les aînés des Choiseul barons de Beaupré vont prendre le titre de comte de Stainville en héritant de ce fief par le mariage de François-Joseph de Beaupré († 1711), avec sa cousine germaine Nicole de Stainville : leur petit-fils Etienne-François (1719-1785), duc de Stainville et d'Amboise, est le célèbre ministre de Louis XV,
Les Choiseul-Beaupré eurent pour branches cadettes : aux XVIIe – XVIIIe siècles, les seigneurs de Fremestroff et Frémonville en Lorraine, venus de l'oncle paternel de François-Joseph de Beaupré qu'on vient de citer : François-Albert, époux de Marie de Lorraine de Moy, fille naturelle de François de Lorraine-Chalignyévêque de Verdun ;
et les seigneurs de Francières en Picardie (sans doute Francières, le blason est identique : d'argent à la bande de sable, c'est-à-dire noire).
Les Choiseul d'Aigremont eurent une autre branche puînée : les seigneurs de Chevigny-en-Auxois (à Millery), de Praslin et de/du Plessis (-Praslin), par le mariage en 1479 de Pierre Gallehaut sire de Doncourt et de Fresnoy, fils cadet de Pierre Gallehaut II de Choiseul d'Aigremont, avec Catherine dame de Chevigny-en-Auxois, héritière de/du Plessis et de Praslin, fille de Thibaut du Plessis et d'Antoinette de Jaucourt-Villarnoult :
les cadets sont seigneurs puis barons de Praslin, enfin titrés marquis de Praslin ; ils prennent aussi le nom de Choiseul-Praslin (voir plus bas le tableau généalogique détaillé ; cf. Charles),
d'où le rameau cadet des sires de Dracy-le-Fort et de Saint-Uriège.
Au XXIe siècle, seule subsiste la branche des Choiseul-Praslin, après l'extinction au XXe siècle des Choiseul-Gouffier, des Choiseul-Daillecourt et des Choiseul-Beaupré.
Marie César Gabriel de Choiseul-Praslin, 8e duc de Praslin, ( à Ryde- à Paris) est le fils de Gaston Louis Philippe de Choiseul-Praslin, 6e duc de Praslin, et de Marie Elisabeth Forbes. Ancien militaire ayant combattu durant la Grande Guerre, membre de l'Action française et Maurassien convaincu [7], il entend l'appel du général de Gaulle, interpelle Maurras et lui reproche son antigaullisme. Il s'engage dans la voie de la résistance et devient l'un des fondateurs[Note 1] du mouvement de résistance Combat de la Région no 5 (R5) qui a organisé le maquis A.S. local, formé le 50e et le 26e R.I.[8],[9],[10] à Périgueux. Avec toute sa famille, il anima l’action du mouvement Combat en Dordogne. En , il arrêté et interrogé par la Gestapo, il leur répond : « Votre führer, je m'en fous ». Il décède à Paris le à l'âge de 86 ans.
Charles Marie Nicolas Antoine de Choiseul-Praslin ( à Paris - à Saintes) est le fils de Gabriel de Choiseul-Praslin, 8e duc de Praslin, et de Maria Cagninacci. Il quitte la France, en , pour continuer la lutte. Engagé volontaire au FNFL il atteint le grade d'Enseigne de vaisseau et est tué le , à bord de la vedette MTB 239 [11]. Résistant, il parvient toutefois à se marier le , Beynat, avec Galliane Marie Antoinette Haudry de Soucy.
Adeline de Choiseul (née vers 1075 - † après 1126), dame de Choiseul à la mort de son frère. Par son mariage avec Olry d'Aigremont, seigneur d'Aigremont, fils de Foulques de Serqueux (premier seigneur d'Aigremont connu) et d'Eve de Reynel (fille d'Aubry de Reynel, comte de Reynel), la seigneurie de Choiseul passe à la maison d'Aigremont.
Gérard d'Aigremont (né vers 1100, † après 1160), dit Sans Terre : il a quatre enfants (le nom de sa femme est inconnu, peut-être de la famille de Bourmont) :
Olry d'Aigremont († 1209/1214) : marié avec Damette de ???, il a deux enfants :
Gérard d'Aigremont († avant 1214) : cité dans une charte de 1189 de l'abbaye de Cherlieu, probablement mort avant 1214.
Marie d'Aigremont († après 1189): citée dans une charte de 1189 de l'abbaye de Cherlieu.
Gertrude d'Aigremont († après 1170) : mentionnée dans une charte de 1170.
Reine d'Aigremont († après 1170) : mentionnée dans une charte de 1170.
Michelle d'Aigremont ou Milette d'Aigremont († après 1176) : mariée avec Gérard de Bourmont, avec qui elle a au moins quatre enfants (Foulques, Renier, Vilain et Louis de Bourmont).
Foulques Ier de Choiseul (né vers 1095 - † après 1147), seigneur de Choiseul à la mort de son père. Il épouse une femme dont le nom est inconnu, probablement une fille de Renard III, comte de Toul, dont il a au moins quatre enfants :
Renard Ier de Choiseul, qui succède à son père en tant que seigneur de Choiseul et qui suit.
Renard Ier de Choiseul (né vers 1125 - † en 1157 ou 1158), seigneur de Choiseul à la mort de son père. Il accompagne le roi Louis VII au cours de la deuxième croisade[16],[17]. Il épouse Havide (ou Héloïse), dont le nom de famille est inconnu, dont il a deux enfants :
Helvide de Choiseul, citée dans des chartes de 1192 et de 1210. Elle épouse un seigneur de Beaujeu-sur-Saône, dont elle a au moins un fils : Foulques.
Ide de Choiseul, citée dans des chartes de 1192 et de 1210. Elle épouse Pierre de Mereville, dont elle a au moins un fils : Renard.
Alix de Choiseul, citée dans une charte de 1192.
Barthélemy de Choiseul († après 1263), seigneur de Vrécourt. Le nom de son épouse est inconnu mais il a au moins deux enfants : Barthélemy et Renard, tous deux probablement morts jeunes et sans descendance.
Yolande de Choiseul († 1310), elle épouse en premières noces Jean de Ray, seigneur de Ray, fils d'Othon de la Roche, seigneur de Ray, et de Marguerite (nom de famille inconnu), dont elle a deux enfants (Othon et Guillaume de Ray). Veuve, elle épouse en secondes noces Étienne II d’Oiselay, fils de d'Étienne Ier, seigneur d’Oiselay, et de Clémence de Faucogney., d'où descendance.
Agnès de Choiseul († 1293), elle épouse en premières noces Simon IV, seigneur de Sexfontaines et de Jonvelle, fils de Simon III de Sexfontaines et d'Isabelle de Jonvelle, dont elle a quatre enfants (Guy, Simon, Élisabeth et Alix de Sexfontaines). Veuve, elle épouse en secondes noces Pierre, seigneur de La Fauche, fils d'Hugues IV de La Fauche, dont elle a des enfants. De nouveau veuve, elle épouse en troisièmes noces Jacques, seigneur de Bayon, fils d'Henri de Lorraine, seigneur de Bayon, et de Damete de Pesmes, dont elle a un enfant (Henri de Bayon).
Alix de Choiseul, qui épouse Guy de La Ferté-sur-Amance, fils de Gautier de Vignory, seigneur de La Ferté-sur-Amance, et de son épouse Jeanne, dont le nom de famille est inconnu, d'où postérité.
Renard de Choiseul, qui succède à son père en tant que seigneur de Bourbonne et qui suit plus loin en tant que tige de la deuxième branche de Bourbonne. Il semble y posséder une part plus importante que ses cousins dit de Coublant ou de Bourbonne.
Alix ou Yolande de Choiseul, qui épouse Étienne III, seigneur d’Oiselay, fils de Guillaume d’Oiselay et de Marguerite de Vienne, d'où postérité.
Jean II de Choiseul (né vers 1255 - † en 1336), seigneur de Choiseul à la mort de son père. Il épouse Alix de Grancey, fille de Guillaume de Grancey, seigneur de Grancey, et d'Isabelle de Tilchâtel, dont il a cinq enfants :
Marie de Choiseul, qui épouse Godemar du Fay, seigneur de Baucheron, bailli de Chaumont et sénéchal de Beaucaire, d'où postérité.
Jean de Choiseul, cités dans des chartes de 1320 et 1323, mais mort avant son père vers 1330, probablement sans union ni postérité.
Guy de Choiseul, qui épouse Jeanne d'Annegray, mais qui meurt avant 1338, probablement sans postérité.
Jeanne de Choiseul, qui épouse Hervé de Saffres, d'où postérité.
Gautier de Choiseul (né vers 1305 - † en 1342), seigneur de Choiseul à la mort de son père. Il fait partie de l'armée du roi de France et combat les Anglais dans les Flandres françaises au début de la Guerre de Cent Ans. Il épouse Alix de Nanteuil, probable fille de Gaucher IV de Nanteuil-la-Fosse et de Marguerite de Roucy, dont il a quatre enfants :
Jean III de Choiseul, qui succède à son père en commun avec son frère puîné et qui suit.
Henri de Choiseul, qui succède à son père en commun avec son frère aîné et qui suit.
Gui de Choiseul, qui succède à ses frères et qui suit plus loin.
une autre fille qui aurait été moniale à Soissons.
Jean III de Choiseul (né vers 1325 - † en 1358), seigneur de Choiseul à la mort de son père, de concert avec son frère puîné Henri de Choiseul, qui suit, jusqu'en 1350. Il n'a pas d'union ni de descendance connue et est remplacé par son plus jeune frère Gui de Choiseul, qui suit également.
Henri de Choiseul (né vers 1325 - † en 1350), seigneur de Choiseul à la mort de son père, de concert avec son frère aîné Jean III de Choiseul, qui précède. Il n'a pas d'union ni de descendance connue et à sa mort son frère aîné dirige seul la seigneurie de Choiseul.
Gui de Choiseul (né vers 1330 - † vers 1417), seigneur de Choiseul à la mort de ses frères. Il épouse Jeanne de Joigny, fille de Jean de Noyers, comte de Joigny, et de sa première épouse Jeanne de Joinville, dont il a quatre enfants :
Gaucher de Choiseul, cité dans une charte de 1407. Probablement décédé avant son père sans union ni descendance.
Alix de Choiseul, citée dans une charte de 1407. Elle épouse en premières noces Gérard de Dinteville, seigneur d'Echenay d'où postérité. Veuve, elle épouse en secondes noces Pierre de Choiseul, seigneur d'Aigremont, d'où postérité.
Aymé de Choiseul (né vers 1365 - † vers 1425), seigneur de Choiseul à la mort de son père. Il épouse Claude de Grancey, fille de Robert de Grancey , seigneur de Courcelles et de Meursault, et de Jeanne de Beaujeu-sur-Saône, dont il a une fille :
Jeanne de Choiseul (née vers 1365 - † vers 1425), dame de Choiseul à la mort de son père. Elle épouse en premières noces Étienne d'Anglure, fils d'Ogier IX, dit le Voyageur, seigneur d'Anglure, et d'Alix de Toucy, dont elle a sept enfants. Veuve, elle épouse en secondes noces Jean de Blaisy, seigneur de Villecombe, dont elle n'a probablement pas de postérité. De nouveau veuve, elle épouse en troisièmes noces Jacques de Louhans, dont elle a deux autres enfants :
de (1) : Antoine d'Anglure, qui succède à son père comme baron d'Anglure et avoué de Thérouanne. Il épouse Jeanne de Rochebaron, fille d’Antoine, seigneur de Bersay et conseiller du Roi. Il meurt en 1462 avant sa mère sans laisser de postérité.
de (1) : Antoine d'Anglure, abbé de Saint-Antoine de Lagny.
de (1) : Guillaume d'Anglure, seigneur de Donjeux, Chacenay et Choiseul, puis baron d'Anglure et avoué de Thérouanne à la mort de son frère. Il épouse Jeanne de Vergy, d'où postérité.
de (1) : Claudine d'Anglure, qui épouse Jean de Blaisy, seigneur de Villecomte, Galéas de Salazar, d'où postérité.
de (1) : Guye d'Anglure, qui épouse Claude de Rochebaron.
de (1) : Marguerite d'Anglure, qui épouse Mahiet de Guigné.
de (1) : Marie d’Anglure, qui épouse Mile de Grancey, seigneur de Larrey.
de (2) : Philippe de Louhans.
de (2) : Jean de Louhans.
Avec Jeanne de Choiseul s’éteint la ligne directe des Choiseul et elle est également la dernière de sa maison à posséder les terres de Choiseul.
Renier d'Aigremont († 1182/1183) seigneur d'Aigremont à la mort de son père. Le nom de son épouse est inconnu mais il a au moins trois enfants.
Agnès d'Aigremont († après 1170), qui épouse Olry de Vaudémont, seigneur de Deuilly, dont elle a une fille (Helvis Damiette de Deuilly), puis une fois veuve elle épouse en secondes noces Olry de Neuviller, dont elle a trois enfants (Joethe de Neuviller, Olry de Neuviller et Renier de Neuviller).
Guerry ou Werry de Nully, qui succède à son père. Le nom de son épouse est inconnu, mais il a au moins un enfant :
Gautier de Nully, qui suit.
Gautier de Nully († après 1174), qui succède à son père. Il épouse Adeline d'Arzillières, fille de Vilain d'Arzillières et d'Yvette de Vitry, dont il a plusieurs enfants :
Vilain de Nully, qui suit.
Guillaume de Nully, qui accompagne son frère Vilain lors de la quatrième croisade. Il est probablement fait prisonnier par les Turcs vers 1204 et est surement mort en captivité sans avoir contracté d'union ni avoir eu de descendance.
une fille qui épouse Baudoin de Bricon, dont elle a au moins deux enfants (Wiart et Hugues).
Vilain de Nully († 1202/1204), qui succède à son père. Il est présent au tournoi d'Écry où il décide partir en croisade. En 1202, il accompagne Renard II de Dampierre-en-Astenois en terre-sainte où il trouve la mort en bataillant contre les Turcs. Il épouse Ada de Montmirail, veuve de Clarembaud de Noyers, fille d'André de Montmirail, seigneur de Montmirail et de La Ferté-Gaucher, et d'Hildiarde d’Oisy, vicomtesse de Meaux, dont il a plusieurs enfants :
Jean de Nully, qui suit.
Élisabeth de Nully († après 1225), qui épouse en premières noces Guillaume de Vergy, seigneur d'Ormoy-sur-Aube, fils de Simon de Vergy, seigneur de Beaumont-sur-Vingeanne, et d'Ermengarde de Til-Châtel, d'où postérité ; puis en secondes noces Garnier de Sombernon, d'où postérité.
peut-être Ada ou Ode de Nully[13], qui épouse Geoffroi de Villehardouin, fils de Geoffroi de Villehardouin, dit le Chroniqueur, et de Channe de Lézinnes, mais qui n'a probablement pas de postérité.
Marguerite de Nully. Étant fille unique et comme son oncle Gautier de Rosières est sans enfant, elle est héritière des baronnies de Passavant et d'Akova, dans la principauté d'Achaïe. En 1261, elle est envoyée comme otage à la cour byzantine de Constantinople, en échange de la libération du princeGuillaume II de Villehardouin. Elle est de retour en 1275 et réclame son héritage qui avait été confisqué. Elle épouse en premières noces Gilbert d'Escors, tué à la bataille du mont Karydi en 1258. Veuve, elle épouse en secondes noces Jean de Saint-Omer, frère de Nicolas II de Saint-Omer, seigneur de Thèbes, dont elle a un enfant :
Nicolas III de Saint-Omer.
Première branche de Bourbonne
Renier Ier de Bourbonne (né vers 1130 - † entre 1203 et 1207), seigneur de Bourbonne à la mort de son père. Il épouse Alix de Dramelay, dame de Fresnes, fille d'Humbert de Dramelay et sœur de l'archevêque de Besançon Amédée de Dramelay, dont il a six enfants :
Frédéric de Bourbonne († après 1214), qui deviendra seigneur de Coublanc par mariage avec Guyette de Coublant.
Foulques de Bourbonne († après 1163), cité dans une charte de 1163.
Renard de Bourbonne († après 1182), cité dans une charte de 1163 et une autre de 1182.
Renier II de Bourbonne († avant 1225), qui succède à son père comme seigneur de Bourbonne.
Guillaume de Bourbonne († après 1182), cité dans une charte de 1182.
Henri de Bourbonne († après 1207), cité dans une charte de 1207.
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Branche de Traves
Robert de Choiseul (né vers 1236 - † après 1300), seigneur de Traves après sa mère. Il épouse Isabelle de Rougemont, veuve de Guillaume de Montferrand, seigneur de Montferrand, fille de Thibaut III de Rougemont, seigneur de Rougemont et vicomte de Besançon, dont il a cinq enfants :
Renard de Choiseul, qui décède avant son père. Il épouse Marguerite de Brancion, fille d'Henri III de Brancion le Gros et de Fauque de Cortevais, dont il a au moins quatre enfants :
Pierre de Traves, qui suit.
Isabelle de Traves, qui reçoit Cortevais en dot et qui épouse le sire de Neublans.
Thibaud de Traves, qui devient seigneur de La Porcheresse. Il est qualifié de damoiseau en 1304 puis d'écuyer en vers 1316. Il épouse Jeannette de Chamblanc, dont il a au moins un enfant :
Guillaume de Traves, qui devient seigneur de La Porcheresse après son père. Cette lignée continuera encore pendant plusieurs siècles.
Thibaut de Choiseul, cité dans une charte de 1276.
Renier de Choiseul, cité dans une charte de 1295.
Jean de Choiseul, cité dans des chartes de 1295, 1300 et 1302.
Anne (1607 - Troyes, ), mise au monastère en , elle prit l’habit le et fit profession de foi le , elle fut élue coadjutrice de sa sœur en 1627 et élue abbesse de Notre-Dame-de-Troyes le ;
Françoise (vers 1609 - ), mariée en avec Alexandre de Canonville († avant 1686), marquis de Raffetot, dont postérité (notamment Marie-Claire de Canonville-Raffetot, moniale à Notre-Dame-de-Troyes puis abbesse de Notre-Dame de l'Eau en 1678) ;
Marie Françoise (1653-1721), marquise de Praslin, mariée : ∞ (1°) ( : elle se laisse enlever par son premier mari) Louis Armand de L'Abadie de Sautoir (-), capitaine de cavalerie, sans postérité ; ∞ (2°) () Jean Baptiste Gaston de Choiseul (Blois, 1659 - Milan, ), comte d'Hostel, marquis de Praslin (1690-1706), lieutenant général des armées du roi, chevalier de Saint-Louis, lieutenant général au gouvernement de Champagne, gouverneur de Troyes ; ∞ (3°) (1711) Nicolas Martial de Choiseul († 1760), « chevalier de Choiseul Beaupré », marquis de Praslin (du fait de son épouse), capitaine de vaisseau du roi, sans postérité ;
(2°) Charlotte Françoise (vers 1690 - Praslin (Champagne), ), marquise de Praslin, mariée le avec Claude de Pons (1683-1770), comte de Rennepont, marquis de Praslin (du fait de son épouse), dont postérité ;
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D'azur, à la croix d'or, cantonnée de dix-huit billettes, cinq dans chaque canton du chef posées 2, 1 et 2, et quatre dans chaque canton de la pointe posées 2 et 2).[20],[21]
On trouve aussi
D'azur, à la croix d'or, cantonnée de vingt billettes du même, cinq dans chaque canton, 2, 1 et 2. (Alias: Au lieu de: vingt billettes, lisez: dix-huit billettes, cinq dans chaque canton du chef posées 2, 1 et 2, et quatre dans chaque canton de la pointe posées 2 et 2).[20]
Tenants : deux hommes sauvages ceints et couronnés de feuillage, armés de leur massue[20].
Écartelé, au I et IV d'azur à la croix d'or, cantonnée de dix-huit billettes du même, cinq dans chaque canton du chef, ordonnées 2, 1 et 2, et quatre dans chaque canton de la pointe, ordonnées 2 et 2 (de Choiseul) ; au II et III, de gueules au lion couronné d'or.[22]
Écartelé, au I et IV d'azur à la croix d'or, cantonnée de dix-huit billettes du même, cinq dans chaque canton du chef, ordonnées 2, 1 et 2, et quatre dans chaque canton de la pointe, ordonnées 2 et 2 (de Choiseul) ; au II et III, de gueules au lion d'or (Aigremont), sur le tout parti d'argent à la fasce de gueules (de Béthune) et d'argent au lion de sable[23].
Écartelé, au I de gueules au lion d'or armé et lampassé d'azur (Aigremont), au II fascé d'or et de sable de six pièces (du Plessis), au III d'argent à la fasce de gueules (Béthune), au IVe d'or au lion de sable, un écusson d’azur à la croix d’or accompagné de dix-huit billettes du même, cinq et cinq en chef posées en sautoir, quatre et quatre en pointe posées deux et deux brochant sur le tout (Choiseul).[25]
Écartelé, au I de gueules au lion d'or armé et lampassé d'azur (Aigremont), au II fascé d'or et de sable de six pièces (du Plessis), au III d'argent à la fasce de gueules (Béthune), au IVe d'or au lion de sable, un écusson d’azur à la croix d’or accompagné de dix-huit billettes du même, cinq et cinq en chef posées en sautoir, quatre et quatre en pointe posées deux et deux brochant sur le tout (Choiseul).[26]
D'azur, à la croix d'or, cantonnée de vingt billettes du même, cinq dans chaque canton, 2, 1 et 2, et ch. en cœur d'une croix ancrée de gueules qui est de Stainville[20].
Alias
Écartelé: aux 1 et 4, de Choiseul; aux 2 et 3, de Stainville[20].
D'azur à la croix d'or, cantonnée en chef à dextre et à sénestre de cinq billettes en sautoir et en pointe à dextre et à sénestre de quatre billettes deux et deux le tout d'or, ombré de gueules : franc quartier des comtes officiers de Notre Maison[34],[35].
D'azur à la croix d'or cantonnée de vingt belettes du même, cinq dans chaque canton en sautoir : franc-quartier des barons tirés de l'armée brochant sur le tout[36].
D’azur à la croix d’or accompagné de dix-huit billettes du même, cinq et cinq en chef posées en sautoir, quatre et quatre en pointe posées deux et deux[12].
D’azur à la croix d’or accompagné de dix-huit billettes du même, cinq et cinq en chef posées en sautoir, quatre et quatre en pointe posées deux et deux[12].
D’azur à la croix d’or accompagné de dix-huit billettes du même, cinq et cinq en chef posées en sautoir, quatre et quatre en pointe posées deux et deux ; sur le tout d’or à trois jumelles de sable (famille Gouffier)[12],[20].
D’azur à la croix d’or accompagné de dix-huit billettes du même, cinq et cinq en chef posées en sautoir, quatre et quatre en pointe posées deux et deux[12].
Écartelé au premier des comtes officiers de notre maison ; au deuxième de gueules à la marmotte debout d'argent (de Marmier) ; au 3e de gueules à la roue d'argent ; au quatrième d'azur à la croix d'or cantonnée de vingt b[e]llettes (billettes) du même (de Choiseul) et chargée d'un écusson d'argent à la croix ancrée de gueules (Stainville)[39].
Grandes armes des Marmier (branche « de Choiseul »)
Écartelé: au 1, de gueules, à une escarboucle de huit rais d'or, pommetés et fleuronnés du même (Ray); au 2, d'or, à la bande de gueules, chargée de trois fleurs-de-lis d'argent (du Châtelet); au 3, d'or, à la bande vivrée d'azur, (de La Baume Montrevel); au 4, d'azur, à la croix d'or cantonnée de vingt billettes du même (de Choiseul), la croix chargée en cœur d'un écusson d'or à la croix ancrée de gueules (Stainville). Sur le tout gueules, à une marmotte d'argent (de Marmier)[20].
D’azur à la croix cantonnée au 1) et au 2) de cinq billettes ordonnées en sautoir, au 3) et 4) de quatre billettes ordonnées 2.2, le tout d’or, à l’écusson de gueules au créquier arraché d’argent brochant en cœur sur le tout[41].
Coupé : au 1) de sable aux deux léopards d’or passant l’un sur l’autre, au 2) d’azur à la croix d’or cantonnée de dix-huit billettes du même, cinq ordonnées en sautoir dans chaque canton du chef, quatre ordonnées 2 et 2 dans chaque canton de la pointe[42].
Écartelé aux 1 et 4 d’or à trois bandes de gueules et aux 2 et 3 d’azur à la croix d’or cantonnée de dix-huit billettes du même cinq dans chaque canton du chef et quatre dans chaque canton de la pointe[43].
Ce sont les armes de Guillaume de Saint Loup et Jeanne de Choiseul qui fondèrent le prieuré et firent construire le château. Ce blason et gravé dans une pierre de l'église couventuelle des Thons.
Notes et références
Notes
↑Les autres fondateurs sont : André Boissière qui fut fusillé au Mont Valérien le Georgette Claude-Gérard qui était la responsable de la coordination des parachutages et qui fut internée. Raymond Faro qui fut fusillé le . H. Hortala qui fut déporté. Edmond Michelet qui fut déporté. Jean Sigala qui fut déporté. J. Villot qui est mort en déportation
Références
↑S’étant battu en duel en 1626 contre le marquis de Vardes, Roger de Choiseul est privé des charges de lieutenant général en Champagne et de bailli de Troyes. Ayant obtenu son pardon de Louis XIII, il acheta la charge du marquis de Sourdis et devint maitre de camp de la cavalerie légère. En juin 1639, il est au siège de Thionville, où il est fait prisonnier et mis à la Bastille (« responsable de la lâcheté de ses troupes » selon Bussy-Rabutin). Il obtint sa liberté le 28 janvier 1640. Il meurt au service du roi à la bataille de Marsée près de Sedan, sans avoir été marié.
↑Esclances-en-Vallage ou Éclance semble d'abord un fief des d'Arcis-sur-Aube-Chacenay (cf. Pisy) alliés aux Jaucourt, avec transmission par mariage aux Grancey puis aux Choiseul dans la deuxième moitié du XIVe siècle (car Jeanne de Grancey dame d'Eclance épouse Renaud de Choiseul d'Aigremont, fils de Rénier III et d'Isabelle de Salm de Chéry). Vers le milieu du XVe siècle, Anne de Choiseul d'Aigremont dame d'Éclance transmet ce fief à son mari Jacquet d'Apremont sire de Marcheville et Génicourt. Leur petite-fille Mahaut d'Apremont (vers 1480-1552) transmet à son époux Jean d'Anneville, bailli de Bar. Leur fille Antoinette épouse Laurent de Francières, d'où Mahaut de Francières qui transmet à son mari René de Choiseul de Meuse et Beaupré.[réf. nécessaire]
↑Molonne ou Maulonne est situé en Thiérache par d'aucuns ; il semble qu'il y ait eu une permutation typographique et qu'il faille lire Manlouuez, autrement dit Montloué. Isabelle de Salm dame de Chéry est dite aussi de Montloué...[réf. nécessaire]
↑Charles-René d' (1640-1732) Auteur du texte Hozier, VOLUMES RELIES du Cabinet des titres : recherches de noblesse, armoriaux, preuves, histoires généalogiques. Armorial général de France, dressé, en vertu de l'édit de 1696, parCharles D'HOZIER. (1697-1709). XVIII Lorraine., 1701-1800 (lire en ligne)
Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, t.X. Cha-Chu., 1911, pages 363 à 373 Choiseul (de).
Michel Popoff (préf. Hervé Pinoteau), Armorial de l'Ordre du Saint-Esprit : d'après l'œuvre du père Anselme et ses continuateurs, Paris, Le Léopard d'or, , 204 p. (ISBN2-86377-140-X).
Nicolas Roret, Nouveau manuel complet du blason ou code héraldique, archéologique et historique : avec un armorial de l'Empire, une généalogie de la dynastie impériale des Bonaparte jusqu'à nos jours, etc…, Encyclopédie Roret, , 340 p. (lire en ligne).