La maison de Beauvoir-Chastellux, encore représentée de nos jours, est originaire de Bourgogne. Elle doit son nom à une terre de l'Avallonnais (commune actuelle de Sauvigny-le-Beuréal) et a peu à peu acquis des terres et des charges importantes, à la fois par ses alliances avec de puissantes familles, mais aussi en récompense des services rendus aux ducs de Bourgogne et aux rois de France. Ses principaux membres ont suivi la carrière des armes.
Historique
Cette famille est une branche cadette de la puissante famille des Anséric de Montréal (Bourgogne) qui se détache de la lignée d'origine avec Gui de Montréal, seigneur de Beauvoir[4] (mort vers 1241), deuxième fils d'Anséric III de Montréal et de Sibille de Bourgogne.
Cette branche de la famille des Seigneurs de Montréal installe son fief sur la seigneurie de Beauvoir (Sauvigny-le-Beuréal) pendant cinq générations et prend alors légitimement le titre de seigneur de Beauvoir. Par alliance les seigneurs de Beauvoir deviennent possesseurs de fiefs importants tels que les seigneuries de Chastellux et de Bazoches, et de la vicomté d’Avallon[5].
La famille de Beauvoir installe alors au château de Chastellux sa résidence principale sans jamais en changer depuis lors, et prend comme patronyme Chastellux, fief de leur résidence, à la place de celui de Beauvoir. Claude de Beauvoir, Seigneur de Chastellux, fixe définitivement à sept le nombre de billettes marquées sur le blason, et tous ses enfants porteront le nom de Chastellux[6].
Membres notables de la famille
Guy II de Montréal, Seigneur de Beauvoir, mort vers 1241
Jean Ier Seigneur de Beauvoir, mort vers 1264
Guy III, Seigneur de Beauvoir
Jean II, Seigneur de Beauvoir (c'est par son mariage avec Jacquette de Bourreau, sœur de la dame de Chastellux morte sans postérité, que la terre de Chastellux va revenir aux Beauvoir), mort vers 1351
Philibert de Beauvoir (fils de Jean II) tué au siège de Saint-Sévin, où, monté le premier à l’assaut, il plante sur les murs l’étendard du duc de Bourbon.
Guillaume de Beauvoir, Seigneur de Chastellux et de Bazoches est mandaté plusieurs fois par le Duc de BourgognePhilippe le Hardi entre 1372 et 1382 pour maintenir l'ordre en Flandre.
Caroline Thérèse Victoire, (Paris, - Paris VIIe, ), mariée, le à Paris Xe (ancien), avec Bertrand (1810-1867), marquis de Lur-Saluces, dont postérité ;
Marguerite Adélaïde Laurence (Paris VIIe, - Chastellux-sur-Cure, ), mariée avec son cousin germain (fils du duc de Rauzan-Duras) Amédée Gabriel Henri de Chastellux (1821-1857), dont postérité ;
Césarine Claire Marie Marie de Chastellux-Duras (Paris Xe, - Paris VIIIe, ), mariée, le à Paris Ier, avec Ernest, marquis de Lubersac (1812-1878), dont postérité ;
Guillaume (né à Paris le ), mariée avec Dammarie de Vasselot de Régné (née le ) :
Le comte Humbert (né à Rouen le ) ;
Le comte Éric (né le ) ;
Aliénor (née le ) ;
Le comte Arnould (né à Paris le ) ;
Amaury Olivier Marie Philibert (né à Paris le ) ;
Philibert Charles Marie Georges (né à Paris le ) ;
Olivier, marié avec Douce Goudon de Lalande de L'Héraudière, dont :
Philippine, mariée avec Guillaume Genevray ;
Laure ;
Sibylle, mariée avec Jean Paul de Parcevaux (né le ), dont postérité ;
Le comte Marie Edouard Louis de Chastellux[13] (Paris, - Lucy-le-Bois, ), maire de Lucy-le-Bois (1983-1995), marié avec Geneviève Laure Navarre (Paris, - Lucy-le-Bois, ) dont :
Christian Louis Marie de Chastellux, marié avec Patricia Christine Zieseniss, puis avec Marie-Claire Nouet. Il eut de son premier mariage :
Adelaïde Marie Alix, mariée avec Éric Gilbert Jean-Luc Vanier ;
Gaspard Jean Hubert Marie de Chastellux
Philippe Georges Louis Marie de Chastellux, marié avec Alix Marie Louise Anne de Valois de Saint-Aymour, dont :
Victoire Adelaïde Louise Marie, mariée avec Amaury Sabatier, dont postérité ;
Zéphirine Anne Louise Marie ;
César Jacques Louis Marie ;
Alix Jeanne Louise Marie de Chastellux, mariée avec Eric Jean Marie de Joussineau de Tourdonnet, dont postérité ;
Philippe Louis de Chastellux (Chastellux, - Paris (rue du Bac), ), marquis de Chastellux-Chaugy-Roussillon, sans alliance ni postérité ;
Écartelé : aux 1 et 4, d'azur, à la bande d'or, acc. de sept billettes du même, trois de chaque côté de la bande et la septième en chef à senestre (Chastellux); au 2, contre-écartelé d'or, et de gueules (Chaugy) ; au 3, d'azur, à la croix d'or cantonnée de vingt croisettes du même, cinq dans chaque canton, 2, 1 et 2 (de Choiseul).[1]
Écartelé : aux 1 et 4, d'azur, à la bande d'or, acc. de sept billettes du même, 3 de chaque côté de la bande et la septième au canton senestre du chef de Chastellux ; aux 2 et 3 de Duras (contre-écartelé : a) et d) d'argent, à la bande d'azur (Maison de Durfort), b) et c) de gueules, au lion d'argent (de Lomagne)).[1],[3]
Supports : deux lions ou deux lions tenant chacun une lance portant : À son plaisir[1].
Victor Petit, Description des villes et campagnes du département de l'Yonne : recueil de notices historiques, biographiques, géographiques, géologiques, agricoles, etc. concernant toutes les communes du département, Auxerre, ;
« De Chastellux (César-Laurent, comte) », dans Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. VI, [détail de l’édition]Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, t. IV, , 310 p. (lire en ligne), p. 141-143 ;
↑Le bourg de La Ville l'Évêque (ou Culture l'Évêque), domaine octroyé à l'évêque de Paris au temps du roi Dagobert, sera annexé à la Ville de Paris en 1722, et bénéficiera du développement du faubourg Saint-Honoré qui abritait alors de somptueuses demeures.
↑Mary Bridget Brigitte Charlotte Joséphine (Louvain (Pays-Bas autrichiens), 8 septembre 1759 - Paris XIe, 18 décembre 1815), baronne de Plunkett, était issue d'une des plus anciennes et illustres familles d'Irlande. Elle était la fille de Thomas Plunkett (1716–1779), général irlandais au service de l'Autriche, créé baron Plunkett et du Saint-Empire en 1758, et de son épouse, Mary d'Alton.