Les principales branches sont celles de Duras et de Lorges (ou Lorge).
Branche de Clermont-Dessus
Cette branche, dont sont issues toutes les autres, commence avec :
Raymond de Durfort, seigneur de Clermont-Dessus (-Soubeyran) (Lot-et-Garonne), fils de Bernard de Durfort, seigneur de Belvèze, marié vers 1030 avec la fille de Guilhem Arnal de Gabarret. Les Durfort de Bajamont et les Durfort de Boissières ci-après en sont issus.
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Branche de Boissières
La branche de Boissières, qui continue celle des seigneurs de Clermont-Soubeyran, commence avec :
Raymond-Bernard II de Durfort, seigneur de Boissières, fils de Raymond-Bernard de Durfort, seigneur de Clermont-Dessus, et de Delphine de Bérail, dame de Boissières (Lot). Il épouse en 1356 Sibylle d'Astarac.
Le titre de duc de Lorges s'éteint avec ce dernier en 1773. Il fut recréé en 1774 pour la branche de Durfort de Civrac. Il est encore porté aujourd'hui.
Un autre sceau de Jean de Durfort, seigneur de Duras, maire de Bordeaux, et gouverneur de Crémone, en Lombardie, appendu a une quittance de 2 000 livres pour une année de sa pension, qu'il donna le à Jean Brachet, receveur général des finances, représente l'écu :
Coupé, en chef un lion, et en pointe une bande[5].
C'est donc postérieurement à l'année 1514 que la branche de Duras porte les mêmes armoiries en écartelures[5].
Écartelé, aux 1 et 4 d'argent, à la bande d'azur ; aux 2 et 3 de gueules, au lion d'argent ; au lambel de gueules brochant sur les deux premiers cantons[6],[3],[4],[7].
Cette branche ne porte le lambel que depuis 1775, époque à laquelle elle est devenue seconde branche de Lorges. Avant cette époque, elle portait, comme la branche de Duras, sans brisure[6].
Branche de Lorges
Écartelé: aux 1 et 4, d'argent, à la bande d'azur (Durfort); aux 2 et 3, de gueules, au lion d'argent (Lomagne), au lambel de gueules en chef, brochant sur les deux premiers quartiers[3],[4],[8].
Branche de Civrac
Écartelé, aux 1 et 4 d'argent, à la bande d'azur ; aux 2 et 3 de gueules, au lion d'argent ; au lambel de gueules brochant sur les deux premiers cantons[6],[3],[7].
Cette branche ne porte le lambel que depuis 1775, époque à laquelle elle est devenue seconde branche de Lorges. Avant cette époque, elle portait, comme la branche de Duras, sans brisure[6].
Branche de Léobard
Écartelé: aux 1 et 4, d'argent, à la bande d'azur ; aux 2 et 3, de gueules, au lion d'argent couronné de … ; à l'orle de treize besants d'argent[4].
Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 15, pages 230 à 242 : Durfort
« Durfort », dans Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. VIII, [détail de l’édition] (lire en ligne), p. 292-308
Jean Favre, Précis historique sur la famille de Durfort-Duras : dédié à Madame la comtesse de La Rochejaquelein, née de Durfort Duras, , 224 p. (lire en ligne)
H. de Fourmont, L'Ouest aux croisades, V. Forest & E. Grimaud, Aug. Aubry, , 447 p. (lire en ligne), p. 110-117
Ferdinand de Laroussilhe (d'après des documents inédits), La Marquise de Durfort-Boissières, roman quercynois, Cahors, J. Girma, , 307 p.
Michel Popoff (préf. Hervé Pinoteau), Armorial de l'Ordre du Saint-Esprit : d'après l'œuvre du père Anselme et ses continuateurs, Paris, Le Léopard d'or, , 204 p. (ISBN2-86377-140-X)