En termes de géographie politique, Bardos fait partie de la province basque du Labourd.
Sa frontière sud et ouest est matérialisée par la Joyeuse. Sa frontière nord est quant à elle matérialisée par le cours du ruisseau du Termi, tributaire de la Joyeuse.
La superficie de la commune est de 4 253 hectares ; l'altitude maximale est de 186 m, sur la butte de Miremont, où se trouvent un ancien manoir du XIVe siècle ainsi qu'un château d'eau aménagé en belvédère surplombant la vallée de l'Adour.
Hydrographie
La commune est drainée par la Bidouze, l'Aran, le Lihoury, l'Arbéroue, le ruisseau Suhyhandia, le ruisseau de chantus, le ruisseau l'artigue, un bras de la Joyeuse, un bras de la Joyeuse, ithurriaga, L'Arriougrand, le Gelous, le ruisseau d'Appat, le ruisseau de mondon, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 70 km de longueur totale[3],[Carte 1].
La Bidouze, d'une longueur totale de 82,2 km, prend sa source dans la commune d'Aussurucq et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Adour à Guiche, après avoir traversé 26 communes[4].
L'Aran, d'une longueur totale de 48,3 km, prend sa source dans la commune d'Hélette et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Urt, après avoir traversé 8 communes[5].
Le Lihoury, d'une longueur totale de 45,7 km, prend sa source dans la commune d'Iholdy et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Bidouze à Came, après avoir traversé 8 communes[6].
L'Arbéroue, d'une longueur totale de 27,3 km, prend sa source dans la commune d'Hélette et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans Le Lihoury à Orègue, après avoir traversé 8 communes[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 318 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bidache à 5 km à vol d'oiseau[11], est de 14,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 455,6 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
« la Joyeuse (cours d'eau) », d'une superficie de 1 444 ha, un réseau hydrographique des coteaux basques[17] ;
« la Bidouze (cours d'eau) », d'une superficie de 2 570 ha, un vaste réseau hydrographique drainant les coteaux du Pays basque[18] et une au titre de la « directive Oiseaux »[16],[Carte 3] :
les « barthes de l'Adour », d'une superficie de 15 617 ha, un site de vallées inondables à forte diversité animale et végétale[19].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
le « réseau hydrographique de la Bidouze et annexes hydrauliques » (2 867,4 ha), couvrant 30 communes dont 1 dans les Landes et 29 dans les Pyrénées-Atlantiques[21] ;
le « réseau hydrographique et vallée de la Joyeuse » (1 265,93 ha), couvrant 3 communes du département[22].
Urbanisme
Typologie
Au , Bardos est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[23].
Elle est située hors unité urbaine[24]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[24]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[25],[26].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (83,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (49,6 %), terres arables (21,2 %), forêts (14,8 %), zones agricoles hétérogènes (11,2 %), zones urbanisées (2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %)[27]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 5].
Morphologie urbaine
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
En 2014, le nombre total de logements dans la commune était de 801, alors qu'il était de 706 en 2009[InseeCom 1].
Parmi ces logements, 84,6 % étaient des résidences principales, 6 % des résidences secondaires et logements occasionnels et 9,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 65 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 34,7 % des appartements[InseeCom 1].
Toujours en 2014, 73 % des habitants des résidences principales sont propriétaires (contre 74,1 % en 2009). Les locataires représentent quant à eux 22,6 % des habitants (contre 21,2 % en 2009), parmi lesquels 1 % logés en HLM loué vide (contre 1,3 % en 2009). Les personnes logées gratuitement représentent 4,4 % des habitants des résidences principales (contre 4,7 % en 2009)[InseeCom 2].
Projets d'aménagement
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Bardos est traversée par l'autoroute A64, qui relie Toulouse à Briscous et est prolongée par la voie rapide RD 1, de Briscous à Bayonne. L'échangeur no 4 dit d'Urt se situe sur le territoire de la commune limitrophe de Briscous, mais permet un accès rapide à Bardos.
La RD 936 (ancienne route nationale 636) traverse le territoire de la commune dans la direction est-ouest. Elle se dirige, à l'ouest, vers Urt et Bayonne, et à l'est, vers Bidache et Juillan.
La commune de Bardos est également traversée par d'autres routes départementales d'importance moindre :
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment la Bidouze, le Lihoury, l'Arbéroue, l'Aran et le Suhihandia. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 2009, 2014 et 2021[31],[29].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[32]. 94 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[33].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003 et 2012, par des mouvements de terrain en 2013 et par des glissements de terrain en 1997[29].
Toponymie
Attestations anciennes
Le toponyme Bardos est mentionné au XIIIe siècle (cartulaire de Bayonne[34]), et apparaît sous la forme
Bardos (1203[JBO06 1], 1249[JBO06 1], 1305[JBO06 1], 1638[BBF 1] (carte du Siège Présidial Dax), Sancta Maria de Bardos (1693[35]) et Bardoze[36] au XIXe siècle.
Albert Dauzat et Charles Rostaing proposent quant à eux la racine bard- ou bart-, terme gascon (origine aquitaine) qu'ils rapprochent de l'ancien provençalbart désignant la terre argileuse[D-R 1].
Spécialiste en lexicographie et en onomastique, Jean-Baptiste Orpustan les rejoint dans son analyse, précisant que le premier terme désigne les terrains bas et argileux des abords de cours d’eau (ou barthes) et que le suffixe -os est « basco-aquitain ». Il propose donc un « lieu où abonde la terre argileuse »[JBO06 1].
Bénédicte Boyrie-Fénié rejoint Jean-Baptiste Orpustan sur l'origine du nom, précisant quant à elle que la pérennité des formes laisse entendre que le nom a toujours été « compris »[BBF 1].
Ascarat est une ferme déjà mentionnée en 1502[35] (titres de Bardos[39]) sous la graphie Escaratz.
Le dictionnaire de 1863 cite la ferme Berhabe[35] ainsi que la redoute Castella.
Gelos est un hydronyme, porté par un ruisseau qui arrose Bardos et Bidache, affluent du Lihurry. On le trouve mentionné sous les graphies l'ostau de Gelos en 1502[35] (titres de Navarre[40]) et le Gélous en 1863 (dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[35]).
Le toponyme Haristoy apparaît sous la forme Haristoy (1249[35]).
La ferme Jauréguy est mentionnée en 1756[35] dans les collations du diocèse de Bayonne[41].
La ferme Paloumères apparaît en 1502 dans les titres de Navarre[40] sous la graphie l'ostau de las Paloumeres.
Plaçoo est un hameau cité par le dictionnaire de 1863[35].
Histoire
Préhistoire
Les origines de Bardos ont pu être révélées grâce à la découverte archéologique sur la butte de Miremont (en gascon, regard sur le mont) d'outils et de fragments de silex allant du moustérien (Paléolithique Moyen) et de l'aurignacien (Paléolithique supérieur) au Paléolithique.
Un second site, protohistorique (âge du fer), existerait sur la commune au lieu-dit Castella (casterar en gascon ou gaztelu en basque désignent un lieu fortifié). Mais aucune fouille n'ayant été réalisée jusqu'à présent, il est difficile de pouvoir révéler plus d'informations à ce sujet[HL 1].
Antiquité
La présence romaine ne semble pas avoir tellement marqué ce territoire entre Adour et Bidouze comme ce fut le cas sur la côte basque. Cependant, leur présence économique est attestée grâce à la découverte en 1911 dans la commune proche de Sames d'un trésor de 48 pièces de bronze à l'effigie de trois empereurs romains : Gallien (253-268), Victorin (269-271) et Tetricus (271-274).
Si après avoir dévasté la ville de Bayonne vers 860-870, les Normands remontèrent l'Adour pillant églises et monastères, rien ne relate toutefois cet épisode dramatique dans les environs de Bardos[HL 2].
Moyen Âge
En 1023, Sanche III Garcés, roi de Pampelune de 1004 à 1035, a créé la vicomté de Labourd au profit de son cousin Loup-Sanche. Cette vicomté comprenait, en plus des localités labourdines, les vallées aujourd'hui bas-navarraises d'Arberoue et du Pays de Cize, ainsi que trois paroisses au statut particulier : Armendarits, Iholdy et Irissarry[HL 2].
La paroisse de Bardos est citée pour la première fois en 1072 dans le cartulaire de Sorde-l'Abbaye. Sous le règne de Richard Cœur de Lion, roi d'Angleterre de 1189 à 1199, la vicomté de Labourd passe sous l'autorité des Anglais. C'est en compensation des domaines confisqués par le roi de France que fut nommé en 1331 bailli du Labourd Raymond Durand, seigneur gascon qui acquit ainsi tous les revenus du pays de Labourd, à l'exception des droits de justice, qui restaient eux réservés aux roi. Une faveur lui fut cependant accordée avec la réception des droits de haute et basse justice sur les localités de Bardos, Briscous, Guiche et Urt, dont la distraction revenait quant à elle au roi Édouard III[HL 2].
Mottes castrales
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Maisons nobles
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Bardos devient une commune en 1790[HL 3]. Elle est à l'origine le chef-lieu d'un canton comprenant les communes de Bardos et de Guiche, et dépend du district d'Ustaritz.
Époque contemporaine
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Bardos, paroisse du Labourd
La relation de Bardos au Labourd présente quelques particularités (partagées avec les villages voisins de Guiche et Urt).
Pendant l'Ancien Régime, ces trois paroisses ne dépendaient pas judiciairement des institutions judiciaires labourdines, mais de la sénéchaussée de Came[AZ2000 1] Alors qu'elles avaient cessé de participer aux travaux du biltzar du Labourd, elles sont admises de nouveau dans cette assemblée en 1763, à charge de contribuer désormais aux travaux de celle-ci[AZ2000 2]. Ces péripéties semblent à Anne Zink de peu de signification : même avant ce rattachement, les trois paroisses étaient fiscalement labourdines, et c'était la coutume de la province du Labourd qui y régissait le droit civil[AZ1993 1]
De 1770 à 1771, le Biltzar a pour syndic général le bardoztar Pierre Damestoy, notaire de la maison Etxebeheitia.
Lors du second tour des élections présidentielles de 2012, François Hollande, PS, élu, avait obtenu 50,95 % des suffrages et Nicolas Sarkozy, UMP, 49,05 % des suffrages ; le taux de participation était de 88,24 %[71].
Lors du second tour des élections présidentielles de 2017, Emmanuel Macron, EM, élu, avait obtenu 75,45 % des suffrages et Marine Le Pen, FN, 24,55 % des suffrages ; le taux de participation était de 84,43 %[72].
Lors des élections municipales de 2008, 11 conseillers municipaux ont été élus dès le premier tour et 4 au second ; le taux de participation du second tour était de 86,06 %[74]. Jean-Paul Diribarne est élu maire de la commune.
Lors des élections municipales de 2014, les 19 conseillers municipaux ont été élus au premier tour, avec un taux de participation de 84,69 % ; la liste majoritaire DIV présentée obtient cinq sièges au conseil communautaire ; la liste d'opposition DIV en obtient un[75]. Jean-Paul Diribarne est réélu à la tête de la municipalité.
Vétérinaire, né en 1877 à Frantxex, décédé en 1960 Conseiller général du canton de Bidache (1938 → 1940) (1945 → 1958) Nommé Chevalier de la Légion d'honneur le 11 juillet 1935
1961
1977
Jean-Marcel Damestoy
"blanc"
Agriculteur, né en 1902 à Uharteta, décédé en 1981 à Bailea
La compétence Environnement - gestion des déchets étant du ressort intercommunal, la collecte des déchets de la commune est assurée par la communauté d'agglomération du Pays Basque[80].
La commune de Bardos dispose d'une déchetterie[82].
La compétence Eau Potable, Assainissement Collectif et Non Collectif est assurée par la Communauté d'Agglomération Pays basque.
Finances locales
Bardos appartient à la strate des communes ayant une population comprise entre 500 et 2 000 habitants. Le tableau ci-dessous montre le résultat comptable par habitant sur dix années (période 2005 - 2015), ainsi que le solde de financement des investissements, toutes données comparées à la moyenne de la strate.
Comptes de la commune de Bardos de 2005 à 2015. Résultats exprimés en €/habitant.
Années
Résultat comptable
Besoin () ou capacité () de financement des investissements
Capacité d'autofinancement (CAF)
Bardos
Moyenne de la strate
Bardos
Moyenne de la strate
Bardos
Moyenne de la strate
2005
279
213
472
12
279
219
2006
241
231
149
7
276
238
2007
335
29
351
41
335
227
2008
429
226
213
13
429
240
2009
337
235
161
23
337
247
2010
285
166
191
10
285
173
2011
296
186
235
0
296
194
2012
289
186
16
17
289
194
2013
282
177
119
16
282
187
2014
280
176
13
11
280
188
2015
229
183
86
18
232
180
Sources des données : les comptes des communes - Bardos[83].
Strate : communes de 500 à 2 000 habitants.
Jumelages
Au 8 septembre 2017, Bardos n'est jumelée avec aucune commune[84].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[86]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[87].
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,9 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,9 % la même année, alors qu'il est de 30,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 901 hommes pour 927 femmes, soit un taux de 50,71 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,08 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[90]
La commune dispose de trois écoles : l'école primaire privée Sainte-Marie, l'école primaire publique et l'ikastola Xarnegu (école immersive en basque)[93].
L'école publique propose un enseignement bilingue français-basque à parité horaire[94].
Le collège de secteur de la commune est le collège du Pays de Bidache à Bidache (distant de 5,6 km).
Le lycée de secteur est le lycée général René-Cassin situé à Bayonne (distant de 28,7 km).
Manifestations culturelles et festivités
Le premier événement de l'année à noter sur la commune est le carnaval labourdin qui s'étale sur trois weekends comprenant visite des maisons dans les quartiers et journée puis soirée festive sur la place du village. Il est organisé par le Foyer de Bardos, association culturelle locale[95].
Le festival Xarnegu Eguna qui mêle cultures basque et gasconne est organisé par l'association éponyme chaque année aux alentours du 1er mai[96].
Depuis plus de 30 ans, le Foyer de Bardos organise une exposition d'art contemporain afin de diversifier l'offre culturelle en milieu rural. Elle se déroule chaque été entre le 15 juin et le 15 juillet[97].
Les fêtes de Bardos sont organisées par le Comité des Fêtes de Bardos tous les étés autour du 15 août[98]. Elles rassemblent une grande part des villageois.
Santé
La commune dispose au 1er janvier 2017 d'un cabinet médical, d'une orthophoniste, d'un podologue, de deux masseurs kinésithérapeutes, trois ostéopathes, une naturopathe, un dentiste, cinq infirmiers libéraux et deux vétérinaires[M 1].
La commune dispose d'une maison de retraite médicalisée appelée Albodi[99].
Sports
Les différents clubs et associations sportives du village ont à leur disposition plusieurs équipements : fronton, trinquet et mur à gauche pour la pelote basque, deux courts de tennis et un stade de rugby.
En 2011 a été créé face au stade un bâtiment d'évolution sportive doté d'un équipement de musculation et d'une salle de danse : Erdizka. En 2012, c'est un boulodrome qui a vu le jour près d'Erdizka.
Plusieurs associations sportives sont présentes sur la commune et permettent aux habitants une pratique régulière physique et sportive : ball-trap, gymnastique, line dance, musculation, pelote basque, remise en forme, rugby, et tennis[M 2].
Il n'existe pas de média local traitant uniquement de Bardos, excepté le Bardos-Info, bulletin municipal édité par la mairie et agrémenté de divers articles provenant des associations locales[M 3].
L'église unique de l'Assomption relève de la paroisse Notre Dame du Chemin de Saint-Jacques[103].
Culte israélite
La communauté juive fut longtemps présente dans les communes limitrophes de La Bastide-Clairence et de Bidache, où ont coexisté lieux de culte et cimetières[104]. Aucun lieu de culte ne semble cependant avoir existé à Bardos.
Économie
Jusqu'au XIXe siècle, Bardos était renommée pour son activité lapidaire, distincte par les thèmes et procédés employés, différents de ceux du pays de Mixe, d'Iholdy, d'Itxassou et de Cambo-les-Bains[PV 1].
Revenus de la population et fiscalité
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 32 753 €, ce qui plaçait Bardos au 11 125e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[InseeCom 3].
Emploi
En 2014, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 1 076 personnes, parmi lesquelles on comptait 76,14 % d'actifs dont 70,3 % ayant un emploi et 6,1 % de chômeurs[InseeCom 4].
On comptait 447 emplois dans la zone d'emploi, contre 450 en 2009. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 766, l'indicateur de concentration d'emploi est de 58,3 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre moins d'un emploi par habitant actif[InseeCom 5],[Note 6].
Entreprises et commerces
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Bardos selon leur secteur d'activité[InseeCom 6] :
Structure de l’économie à Bardos au .
Nombre d’établissements concernés
ENSEMBLE
131
Industrie
14
Construction
26
Commerce, transport, hébergement et restauration
30
Services aux entreprises
31
Services aux particuliers
30
Champ : activités marchandes hors agriculture.
Le tableau ci-dessous détaille les établissements actifs par secteur d'activité au regard du nombre de salariés[InseeCom 7] :
Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2015.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Activités de service
Au 1er janvier 2016, l'INSEE recense sur la commune 1 supérette, 1 épicerie, 1 boulangerie, 1 boucherie charcuterie, 1 magasin d'électroménager et de matériel audio-vidéo et 1 fleuriste[112].
Il existe enfin sur le territoire communal un hôtel, l'Hôtel Restaurant Chez Odile[117].
Restaurants
Deux restaurants sont présents sur la commune[M 4]: l'Hôtel Restaurant Chez Odile et le Bar Restaurant Chez Bixente.
Culture et patrimoine
Patrimoine linguistique
Les deux versions de la Carte des sept provinces basques montrant la délimitation actuelle de l'euscara en dialectes, sous-dialectes et variétés dressée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte placent Bardos dans l'aire bascophone. Rattachée au sous-dialecte de "Cize-Mixe" du dialecte bas-navarrais oriental, la variété dite "de Bardos" est également présente sur la commune voisine d'Orègue.
Le Recueil de linguistique et de toponymie des Pyrénées réalisé en 1887 par Julien Sacaze nous livre pour Bardos une version en basque, composée d'une traduction de deux textes mythologiques, ainsi que d'une liste des microtoponymes de la commune.
Linguiste et philologue spécialiste de la langue basque, René Lafon rédigea dans les années 1940 deux thèses portant sur les spécificités de la forme verbale basque. Il établit ainsi des contacts avec plusieurs communes bascophones, dont Bardos, pour laquelle des notes et un travail manuscrit datant de 1934 précisent que le village est située à la limite septentrionale du domaine basque, avec une population mélangée de Basques et de Gascons. Il ajoute qu'à cette époque, les enfants, dès leur plus jeune âge, parlaient trois langues : basque, gascon, français.
La carte du Pays basque français dressée en 1943 par Maurice Haulon laisse apparaître la "démarcation actuelle entre la langue basque et les dialectes romans", incluant la commune de Bardos dans l'aire bascophone.
Dans son livre Les Basques édité en 1955, le bascologuePhilippe Veyrin analyse plusieurs aspects de l'histoire et des traditions du Pays basque. Il présente également la limite entre langue basque et dialecte gascon, faisant état de chacune des ultimes communes bascophones. Il ajoute : " Toutes ces localités sont entièrement basques de langue, sauf Urt et Bardos à une extrémité, Montory à l’autre, devenues plus qu’à demi gasconnes ou béarnaises. "
D'après la Morfología del verbo auxiliar vasco [Morphologie du verbe auxiliaire basque], Bardos est située dans l'aire bascophone, et plus précisément de dialecte bas-navarrais. Son auteur Pedro de Yrizar estime dans les années 1970-1972 le nombre de locuteurs bascophones à 19.6 %, soit l'un des taux les plus faibles du Labourd. En 2010, le pourcentage était estimé à 20.06 %[118].
Selon Jacques Allières qui dresse en 1977 la frontière linguistique de la langue basque, " En France, sa frontière [...] englobe Arraute et Bardos "[119].
Surnoms
Les habitants de Bardos, appelés Bardoztars, disposaient, comme la plupart de leurs voisins, de surnoms cocasses, en basque comme en gascon[120]:
kaskoinak (par les habitants de Hasparren ; en basque, les Gascons) ;
xarnegu arraza (en basque, race métisse) ;
los bascos (par les habitants de Bidache et de Guiche ; en gascon, les Basques) ;
los sents (en gascon, les saints).
Dicton gascon
Le dicton local qui suit, faisant état de Bardos et de Bidache, est en gascon :
Que vas entà Bidaishe ? Pòt de graisha. Que vas entà Bardòs ? Shuca aqueth òs. A Bardòs que minjan la carn e que daishan los òs.
Tu vas à Bidache ? Pot de graisse.
Tu vas à Bardos ? Suce l'os.
À Bardos, on mange la viande et laisse les os.
Le château Salha[122] fut construit dans la seconde moitié du XVIIe siècle (probablement 1655). Un édifice primitif médiéval existait cependant dès 1456. Aucun vestige architectural n'est aujourd'hui existant. Propriété au Moyen Âge des Gramont, le château passa ensuite au XVe siècle aux mains des Suhigaray, dont les armes ont été conservées par la municipalité pour représenter la commune. Acquis par les Salha qui lui donnèrent son nom au XVIIe siècle, il sera ensuite remanié au XIXe siècle en résidence bourgeoise par plusieurs propriétaires successifs. Les services de la Mairie y sont installés depuis 1982.
Le manoir dit château de Miremont[123] fut érigé au XVe siècle, puis agrandi au cours du XIXe siècle. Cette demeure, qualifiée au XVIIe siècle de "maison noble", appartint aux De Miremont, famille d'écuyers de Bardos.
Le site de la Butte de Miremont, à 180 mètres d'altitude, offre une vue panoramique sur l'Adour, les Landes et les Pyrénées. Un belvédère est installé sur le château d'eau.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Les maisons de maître
Bardos possède des maisons de maître des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles : Etxebeheiti[126], Lixabe[127] et Lürberrieta[128].
Les fermes
On trouve également des fermes datant des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles[129] telles qu'Arotxetxe[130], Aribit[131] et Lizarraga de bas[132].
Autres
Le moulin d'Ermou ou du Bosc[133] date du XVe siècle. Il est mentionné pour la première fois en 1456 et appartient alors aux Gramont. Comme le château Salha, il sera la propriété des Suhigaray, puis des Salha, avant de devenir propriété privée abritant au cours des siècles divers meuniers. Il cessera toute activité en 1962.
L'ancienne mairie[134], en activité jusqu'en 1982, date du XVIIIe siècle.
Patrimoine religieux
L'église Notre-Dame
L'église de l'Assomption de la Bienheureuse-Vierge-Marie[135] a été reconstruite à la fin du XIXe siècle mais elle a conservé le porche roman du XIIIe siècle.
Elle possède de nombreuses pièces répertoriées par le ministère de la Culture à l'Inventaire général du patrimoine culturel[136] telles que du mobilier (Christ en croix[137], fonts baptismaux[138], une chaire à prêcher[139], une croix de chaire à prêcher[140], des confessionnaux[141],[142], l'ensemble du maître-autel[143],[144], l'ensemble de l'autel de la Vierge[145], l'ensemble de l'autel de saint Joseph[146] et des sculptures[147]), des objets (chandeliers d'autel[148],[149]), des statues (un ensemble de quatre statues représentant saint Pierre, le Sacré-Cœur, une Vierge à l'enfant et saint Jean[150]) et des peintures (peinture monumentale sur bois[151] et le tableau du maître-autel[152]).
Elle est située à l'endroit le plus élevé du bourg, à 128 mètres d'altitude.
Les chapelles
La maison noble Sorhoeta sise au quartier Ibarre est aujourd'hui composée d'un logis principal suivi d'une partie agricole (étable et fenil). Elle comprenait jadis plusieurs dépendances dont une borde abritant les métayers, un pigeonnier et une chapelle.
Le nom de la maison Kapera au quartier Legarre, qui désigne en basque la chapelle, souligne le possible usage primitif de cette bâtisse jadis propriété du château Salha. La maison faisait face à la borde Salha, qui abritait les métayers du château.
Les cimetières
Le cimetière originel de Bardos entourait l'église paroissiale comme c'était quasi exclusivement le cas dans les villages sous l'Ancien Régime. Le cadastre napoléonien de 1818 ainsi que les cartes postales des années 1900 laissent entrevoir son ancien muret d'enceinte qui permettait de le séparer des terres du château Salha et du reste de l'espace public.
Il fut déplacé le 21 mai 1861 à l'écart de la Place du village, en bordure de l'actuelle route départementale 936 dite route de Bayonne.
Du cimetière primitif ont été conservées plusieurs stèles discoïdales dont une partie est aujourd'hui visible dans le mur latéral sud de la nef de l'église Notre-Dame de l'Assomption. Certaines demeurent quant à elles dans les anciennes maisons de la commune : Etxebeheiti, Halgaxuri, Mendi et Xaharne.
Patrimoine vernaculaire
Connue jusqu'au XIXe siècle pour son activité lapidaire[PV 1], qu'il s'agisse de taille, de gravure ou d'ornementation, Bardos possède sur ses maisons de nombreux cartouches, linteaux et plaques ornementés. Dans son ouvrage sur les maisons basques, Gérard Moutche en recense six caractéristiques[GM 1],[GM 2],[GM 3],[GM 4],[GM 5].
Patrimoine culturel
Traditions carnavalesques
Grâce à une enquête réalisée par Thierry Truffaut sur les fêtes traditionnelles du Labourd dans les années 1980, plusieurs témoignages permirent de mettre en évidence la place que détenait le carnaval à Bardos.
Les rapports à l'espace
Comme se souvient Jean-Baptiste Bernatets, bardoztar né en 1898 à la maison Trentomas, avant la Seconde Guerre mondiale, des festivités étaient également organisées dans les différents quartiers : "cette époque de l'année était l'occasion d'organiser de bonnes réjouissances, comme les bals qui permettaient aux jeunes de se retrouver"[TT05 1].
La valorisation de la place
Thierry Truffaut note sur les communes de Bardos et Guiche la présence d'une danse assez originale : le "feu au cul"[TT 1],[TT05 2].
D'après le témoignage de Georgette Laborde, aubergiste à la maison Lambert âgée à l'époque de 73 ans, cette danse s'observait en période de carnaval ou le soir de certaines réjouissances entre jeunes. Les danseurs devaient réussir à mettre le feu à un journal roulé et attaché au bas du dos de l'un des participants qui se trémoussait en chantant "Je parie cent écus que vous ne me mettrez pas le feu aux fesses, je paris cent écus que vous ne me mettrez pas le feu au cul"[TT 1].
Il semblerait que cette danse soit apparentée à plusieurs danses carnavalesques dansées naguère le mercredi des Cendres, telles que décrites par l'ethnologue Arnold van Gennep. Danse du feu aux fesses, danse du Tio-Tio (ou Tillou), danse de la chemise, danse de la candelette, danse des camisards... autant de danses semblables dont la tradition s'observe en Languedoc et Catalogne Nord[TT 2]. En Baztan, vallée navarraise proche du Labourd, cette danse porte le nom d'ipurdi(ko) dantza, ou danse du cul[TT05 3].
Les différentes farces étant surtout effectuées sur la place des villages, les jeunes Bardoztars profitaient du calme de la nuit pour entasser sur celle-ci des barrières et des charrettes, en prenant soin d'attacher aux queues des chiens des boîtes de conserve, dans le seul but de réveiller les habitants[TT05 4].
Les déplacements hors de la commune
Thierry Truffaut nous apprend qu'entre les deux guerres, en dehors des tournées, les jeunes hommes du Bas-Adour descendaient à Peyrehorade afin d'aller au bal le mercredi des Cendres[TT05 5].
Patrimoine naturel
Deux zones Natura 2000 se situent partiellement sur le territoire de la commune : « la Joyeuse (cours d'eau) » (ou Aran)[153] et « la Bidouze (cours d'eau) »[154].
De plus, trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) sont situées partiellement ou entièrement sur le territoire de la commune[155] : les « Landes de l'Arberoue » ; le « Réseau hydrographique de la Bidouze et de l'Arberoue » et la « Vallée de la Joyeuse ».
Salvat Diharce : prêtre titulaire de l'abbaye d'Arthous (à Hastingues), évêque de Tarbes de 1580 à 1601, année de son décès dans cette même ville à l'âge de 71 ans. Il naquît vers 1530, certainement au Bourg de Bardos, dans la maison Eihartze de laquelle il tiendrait son nom.
Nées au XVIIIe siècle
Dominique Lissabe : capitaine de navires et de corsaires né à Bardos en 1724 au quartier la Sarrade, maison Lixabe, et mort en 1791 à bord de la goélette La Manon, à Saint-Pierre, sur l'île de La Réunion.
Pierre Damestoy : notaire royal à Bardos de 1741 à 1774, né en 1720 à Sames et décédé en 1807 à Bardos dans la maison Etxebeheiti, au quartier la Sarrade, syndic général du Biltzar du Labourd de 1770 à 1777.
Salvat ou Saubat Monho : écrivain de langue basque, né à Isturits en 1749 et mort en 1821 à Bardos, à Karrikagarai, une maison aujourd'hui disparue du quartier la Sarrade. Il fut deuxième vicaire de Bardos de 1790 à 1791, en soutien du curé Martin Delissalde. Insermentés, ils refusèrent de prêter serment à la constitution civile du clergé en février 1791, contrairement à Mentaberry, le premier vicaire, jureur.
Valentin de Salha : chevalier de Salha, capitaine de vaisseau et général de division né en 1758 à Bardos, au Bourg, dans le Château éponyme, et mort en 1841 à Saint-Palais. Il fut nommé Chevalier de la Légion d'honneur le 10 mars 1807, et promu Officier le 7 mars 1813.
Nées au XIXe siècle
Juan Martin Hiribarren : écrivain de langue basque né en 1810 à Ascain et mort en 1866 à Bayonne. Il fut nommé vicaire de Bardos en 1834 puis curé de 1839 à 1865. Parmi ses œuvres littéraires figurent notamment le recueil de chants Montebideoco berriac (1853), le recueil de poèmes Escaldunac (1853), ou encore l'histoire des religions Escaraz eguia (1858). Plusieurs des écrits signés de la main de jeunes inconnus Bardoztars lui sont vraisemblablement attribués : Laboraria (1854, Dussaut), Eman nahiz higuintza (1855, Laurent Daguerre), Emazte edaliak (1855, Léon Dajas)... Avec Jean-Pierre Duvoisin, ils échangèrent et furent parmi les premiers du Pays Basque nord à se questionner sur les règles graphiques à appliquer à la langue basque, plusieurs décennies avant la naissance du basque unifié dans les années 1960.
Jean-Pierre Duvoisin : capitaine de douane et écrivain basque né en 1810 à Ainhoa et mort en 1891 à Ciboure. Il se retira de 1859 à 1864 à Bardos au quartier la Sarrade, maison Etxebeheiti, afin de s'adonner à la traduction de la Bible en langue basque. Il aida aussi le philologue Louis-Lucien Bonaparte, neveu de Napoléon Ier, dans sa quête sur la dialectologie basque dans les années 1860. Avec Juan Martin Hiribarren, ils échangèrent et furent parmi les premiers du Pays Basque nord à se questionner sur les règles graphiques à appliquer à la langue basque, plusieurs décennies avant la naissance du basque unifié dans les années 1960.
Bernard Celhabe : notaire né en 1827 au quartier Legarre, maison Etxepare, et décédé en 1903 en la maison Panfilia. Au contact des prêtres et bertsolari Hiribarren et Gorostarsou, il signa en 1853 un poème (Entzunik espantutan Indien berria) qui lui valut le premier prix des Jeux Floraux d'Urrugne, provocant la colère du souletin Etxahun. Il fut également conseiller général du canton de Bidache de 1871 à 1883 et maire de Bardos de 1878 à 1881.
Jean Gorostarsou : écrivain de langue basque né à Espelette en 1829 et décédé à Saint-Pée-sur-Nivelle en 1868. Vicaire de Bardos de 1854 à 1856 aux côtés de Juan Martin Hiribarren, il partit ensuite à Saint-Palais puis poursuivit ses études à Rome en 1859. Parmi ses œuvres figurent Etxeko xokoa (1859) et Mendiak bete hedoiez (1860).
Léon-Joseph Dajas : docteur en médecine né en 1839 et mort en 1898 dans la maison Garro (aujourd'hui Destouet). Il signa en 1855 le poème Emazte edaliak aux Jeux Floraux d'Urrugne, certainement à l'initiative de Juan Martin Hiribarren, auteur plus vraisemblable de cet écrit. Il fut également conseiller général du canton de Bidache de 1895 à 1898.
Antoine-Théophile Bidart : professeur à l'École normale primaire de Tarbes, né en 1859 au quartier Legarre, maison Pitarré, et mort en 1932 dans ce même quartier, maison Hirigarai, quelques semaines après la parution de son livre Contes et Poèmes Basques. Il écrivit aussi Les parents éducateurs, conseils pratiques pour assurer aux enfants bonne santé et bon caractère en 1890.
Pierre-Louis Damestoy : vétérinaire né en 1877 au quartier Legarre, maison Frantxex, et décédé en 1960. Il fut maire de Bardos de 1919 à 1960 et dut notamment gérer la commune durant la seconde guerre mondiale, période pendant laquelle il se démarqua par des actions de Résistance. Il fut aussi conseiller général du canton de Bidache de 1938 à 1940 puis de 1945 à 1958. En 1935, il fut nommé chevalier de la Légion d'honneur.
Arnaud Pomiro : instituteur, sergent au 144ème régiment d'infanterie, où il sera ensuite nommé sous-lieutenant puis lieutenant. Il est né en 1880 au quartier Legarre, maison Pitarré, et décédé en 1955 à Capbreton. Acteur de la 1ère guerre mondiale, il est l'auteur de cinq cahiers manuscrits mettant en lumière le quotidien d'un combattant de la Bataille des Dardanelles, par la compilation de ses impressions journalières.
Marguerite, Denis et Marie-Jeanne Bernatets, nés à Bidache respectivement le 23 avril 1896 pour la première, le 26 janvier 1900 pour le second et le 14 septembre 1901 pour la troisième. Leurs parents s'installèrent avec leurs 9 enfants à Bardos, au quartier Legarre, maison Etxeberri, dans les années 1910. Ils furent atteints dès leur naissance de nanisme hypophysaire, ce qui poussa leurs parents à les confier à un spécialiste de cirques et autres attractions itinérantes, l’imprésario Oscar Maréchal, qui les emmena en 1909-1910, alors mineurs, pour une tournée à Paris et à travers toute la France. Ils devinrent célèbres sous le nom de "Nains Béarnais" ou "Colibris Béarnais". Ils partirent ensuite aux États-Unis d'Amériques et intégrèrent la troupe des "Marechal Midgets". Marguerite devint "Princesse Marguerite", Denis "Prince Denis", et Marie-Jeanne "Lady Little".
Nées au XXe siècle
Lise Rita Paulette Howard-Johnston, née en 1904 à Paris, fille du peintre et graveur breton Paul-César Helleu, sœur de Jean Helleu, aussi peintre. Habituée avec son mari l'amiral anglais Clarence Howard-Jonhston (1906-1996) des séjours à Biarritz, elle acquît le domaine du Moulin de Garat, sis au quartier Lerine, qu'elle légua à sa mort en 2009 à la ville de Bayonne. La collection d'arts de son père fut aussi léguée à la Ville de Bayonne ; c'est aujourd'hui une partie considérable du musée des Beaux-Arts Bonnat-Helleu.
Henri Suhas : cultivateur et boxeur français connu sous le pseudonyme Bardos, né en 1907 et décédé en 1963 dans la maison Chaubadon au quartier la Sarrade.
André Dassary (de son vrai nom Marie André Camille Deyherassary) : chanteur d'opérette né en 1912 à Biarritz et mort en 1987 dans cette même ville. Il est connu pour l'opérette L'Auberge qui chante (1941), la chanson Maréchal, nous voilà (1941) ou encore Ramuntcho (1944). Son grand-père paternel, Jean-Baptiste Deyherassarry était né à Bardos en 1844 à Jouandaire, maison aujourd'hui disparue du quartier Legarre.
Michel Labéguerie : sénateur abertzale de tendance démocrate-chrétienne né en 1921 à Ustaritz et mort en 1980 à Toulouse. Son père, né à Bardos au quartier la Sarrade, maison Atto, s'installa à Ustaritz et exerça le métier de forgeron.
André Henri Quesson : cantonnier de la commune de Bardos, né à Paris 8ème en 1920 et mort à Bardos en 2007, au quartier Ibarre, maison Ibarbide. Il s'engagea dans des actions de Résistance lors de la seconde guerre mondiale, et fut notamment interné en tant que résistant.
Jacques Laplume : ingénieur radioélectricien de la CFTH né en 1921 à Paris et mort en 2008 à Bardos au quartier Legarre, maison Artegia. Il fut à l'origine en 1948 d'un travail relatif au calcul de la capacité d'un canal bruité de bande passante donnée.
Arnaud Dolheguy : épicier, né à Bardos en 1922, au quartier Ibarre, maison Bürüntx, décédé à Bardos en 1990 à la Place, maison Bideondoa. Acteur local de la Résistance lors de la seconde guerre mondiale, il fut notamment interné en tant que résistant.
Marie, Jeanne, Yvonne Quesson : née Dermitte, couturière née à La Bastide-Clairence en 1923, installée peu après à Bardos au quartier Ibarre dans la maison natale de son père (Ibarbide), et décédée en 2018 à Bayonne. Elle fut l'une des figures locales de la Résistance lors de la seconde guerre mondiale.
Dominique, Valentin Rinaldi : mécanicien (cycles puis automobiles) du garage de la Place, chef cuisinier de l'ancienne auberge Labachot, correspondant de presse pour le journal quotidien Sud Ouest Pays Basque, né en 1926 à Orbey en Alsace, et mort à Bardos en 2015 sur la Place, à l'ancien Presbytère. Il s'engagea lui aussi dans la Résistance lors de la seconde guerre mondiale.
Yann-Yves Paul Louis Corbineau : professeur né en 1943 à Nantes et décédé en 2004 à Bordeaux. Il s'installa à Bardos avec son épouse Viviane dans les années 1970, maison Parandiet, au Bourg. Ils furent les fondateurs en 1978 de l'association culturelle Foyer de jeunes et d'éducation populaire, l'une des premières "grosses" associations du village. En 1979, ils mirent en place une exposition d'art contemporain, un pari audacieux en milieu rural ; l'exposition existe toujours en 2022.
Jean-Baptiste Lamote : postier, président fondateur du club de rugby Union Sportive de Bardos (U.S.B.) entre 1977 et 2023. Il est Conseiller municipal de Bardos depuis 1989, et adjoint au Maire aux affaires culturelles et sportives successivement aux côtés de Jean-Paul Diribarne (2008-2020), et Maider Behoteguy (2020-). Amateur d'Histoire, il est l'auteur de Guerre 1914-1918 : Civils et militaires ennemis prisonniers en France et Afrique du Nord paru en 2019. En 2022, il fut élevé au rang d'Officier de l'Ordre national du Mérite. Il préside le Comité des Pyrénées-Atlantiques de la Fédération des Médaillés de la Jeunesse et des Sports.
Jean-Paul Diribarne : pilotari du club Uhaldean de Bardos, champion du monde main nue mur à gauche en 1982 à Mexico. Maire de Bardos de 2008 à 2020, il fut Conseiller départemental du Canton de Nive-Adour de 2014 à 2021.
Killers : groupe français de heavy-métal fondé à Bardos en 1982, à l'initiative de Bruno Dolheguy.
Écartelé aux 1 et 4 d'azur à trois pals d'or, aux 2 et 3 de gueules au chêne arraché d'argent et un ours d'or passant sur le fût de l'arbre[156].
Les armes retenues par le conseil municipal sont celles de la famille de Suhigaray, connue pour avoir acquis la maison noble de Bardos des Gramont au début du XVIe siècle, par l'intermédiaire de Petri de Suhigaray. Un changement fut cependant effectué, les trois piliers originels devenant trois pals.
Ces armes sont visibles localement dans la mairie ainsi qu'au mur à gauche[M 5].
Pierre Laborde, Bardos : un village qui a évolué, Imprimerie des 3 Vallées, , 156 p.
Gérard Moutche, Que disent les maisons basques ?, Biarritz, Atlantica, , 286 p. (ISBN978-2-7588-0177-1)
Jean-Baptiste Orpustan, Les noms des maisons médiévales en Labourd, Basse-Navarre et Soule, Saint-Étienne-de-Baïgorry, Éditions Izpegi Baigorri, , 496 p. (ISBN2-909262-23-5)
Jean-Baptiste Orpustan, Nouvelle toponymie basque : noms des pays, vallées, communes et hameaux de Labourd, Basse-Navarre et Soule, Pessac, Presses universitaires de Bordeaux, , 244 p. (ISBN2-86781-396-4, présentation en ligne)
Thierry Truffaut, Joaldun et Kaskarot : des carnavals en Pays Basque, Elkar, , 366 p. (ISBN84-9783-303-1)
Philippe Veyrin, Les Basques : de Labourd, de Soule et de Basse-Navarre, leur histoire et leurs traditions, Grenoble, Arthaud, , 340 p. (ISBN2-7003-0038-6)
↑Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[15].
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑L'indicateur de concentration d’emploi est égal au nombre d’emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone.
Albert Dauzat & Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, . La référence est notée "D-R" dans le texte.
Jean-Baptiste Orpustan, Les noms des maisons médiévales en Labourd, Basse-Navarre et Soule, Éditions Izpegi Baigorri, . La référence est notée "JBO00" dans le texte.
Jean-Baptiste Orpustan, Nouvelle toponymie basque : noms des pays, vallées, communes et hameaux, Presses Universitaires de Bordeaux, . La référence est notée "JBO06" dans le texte.
Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (BNF31182570, lire en ligne). La référence est notée "PR" dans le texte.
Thierry Truffaut, Joaldun et Kaskarot : des carnavals en Pays Basque, Elkar, . La référence est notée "TT05" dans le texte.
Anne Zink, L'héritier de la maison : Géographie coutumière du Sud-Ouest de la France sous l´Ancien Régime, Éditions de l'EHESS, . La référence est notée "AZ1993" dans le texte.
Anne Zink, Pays ou circonscriptions. Les collectivités territoriales de la France du sud-ouest sous l'Ancien Régime, Publications de la Sorbonne, . La référence est notée "AZ2000" dans le texte.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« Consistoire », sur site du Consistoire de Paris (consulté le ).
↑Fiche de l'IGP Kiwi de l'Adour sur le site de l'Institut national de l'origine et de la qualité (INAO), version du 09/06/2009 consultée le 19/08/2017, en ligne.
↑Fiche de l'AOC / AOP ossau-iraty sur le site de l'Institut national de l'origine et de la qualité (INAO), version du 03/06/2003 consultée le 19/08/2017, en ligne.
↑Fiche de l'IGP Tomme des Pyrénées sur le site de l'Institut national de l'origine et de la qualité (INAO), version du 06/10/2003 consultée le 20/08/2017, en ligne.
↑Fiche de l'IGP Volailles de Gascogne sur le site de l'Institut national de l'origine et de la qualité (INAO), version du 06/10/2003 consultée le 20/08/2017, en ligne.
↑Fiche de l'IGP Volailles du Béarn sur le site de l'Institut national de l'origine et de la qualité (INAO), version du 06/10/2003 consultée le 20/08/2017, en ligne.
↑Fiche de l'IGP Jambon de Bayonne sur le site de l'Institut national de l'origine et de la qualité (INAO), version du 03/10/2003 consultée le 20/08/2017, en ligne.
↑Fiche de l'IGP Canard à foie gras du Sud-Ouest sur le site de l'Institut national de l'origine et de la qualité (INAO), version du 02/10/2003 consultée le 20/08/2017, en ligne.