Les deux bourgs, Bustince et Iriberry, sont reliés par une voie communale. La mairie offre la particularité de se situer sur cette voie entre les deux bourgs, à égale distance de ceux-ci.
Cette voie communale fait partie du GR 65, sentier de grande randonnée qui est la Via Podiensis des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle.
La commune est drainée par l'Arzubiko erreka, Apatéko erreka, arangorriko erreka, Jaxubiko erreka, le ruisseau Tosca, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 8 km de longueur totale[3],[Carte 1].
L'Arzubiko erreka, d'une longueur totale de 13,2 km, prend sa source dans la commune de Gamarthe et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Laurhibar à Saint-Jean-Pied-de-Port, après avoir traversé 7 communes[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 517 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 327,4 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Statistiques 1991-2020 et records BUSTINCE - ST JEAN (64) - alt : 179m, lat : 43°10'02"N, lon : 1°12'52"O Records établis sur la période du 01-12-2003 au 02-11-2023
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 2] est recensée sur la commune[14],[Carte 3] :
les « landes, bois et prairies du bassin de la Bidouze » (11 263,46 ha), couvrant 25 communes du département[15].
Urbanisme
Typologie
Au , Bustince-Iriberry est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16].
Elle est située hors unité urbaine[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-Pied-de-Port, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[17]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (73 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones agricoles hétérogènes (37,6 %), prairies (32,2 %), forêts (25,3 %), mines, décharges et chantiers (4,8 %), zones urbanisées (0,1 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4].
Bustince-Iriberry est desservie par la route départementale 933 (ancienne route nationale 133), axe structurant qui traverse le département du sud au nord et se prolonge dans le département des Landes.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment l'Hartzubiko erreka. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 2009 et 2014[24],[22].
Bustince-Iriberry est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[25]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[26],[27].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[28]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[29].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[30]. 88,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[31].
Toponymie
Attestations anciennes
Le toponyme Bustince apparaît sous les formes
Bustintz (1307'[32]),
Buztinçe (1350[32]),
Buztintz (1366[32]),
Buztinz (1513[21], titres de Pampelune[33]),
Buztince (1621[21], Martin Biscay[34]),
Beata Maria de Bustince (1686[21], collations du diocèse de Bayonne[35]) et
Bustinze (1703[21], visites du diocèse de Bayonne[36]).
Le toponyme Iriberry apparaît[21] sous les formes romanisées
Villa nova (1120[32]),
Vila nova (1249[32]),
Bilanova (1305[32]),
Villa nueva (1305[32]),
Viellanave (1366[32]),
Villanova (1513[21], titres de Pampelune[33]);
Villanueva (1621[21], Martin Biscay[34]) et
Villeneuve vulgairement appelé Iriberry (1708[21], règlement de la commanderie d'Aphat-Ospital[37]).
le syndicat intercommunal pour l'aménagement et la gestion de l'abattoir de Saint-Jean-Pied-de-Port ;
le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[40].
L'économie de la commune est essentiellement agricole. La commune fait partie de la zone d'appellationOssau-Iraty.
Bustince-Iriberry est notamment située dans l'aire de production du vignoble d'Irouléguy. On trouve également sur les hauteurs à l'ouest de la commune une carrière exploitée par la société Carrières et travaux de Navarre, dont l'activité est la production de sables et de granulats.
Culture et patrimoine
Langues
D'après la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Bustince-Iriberry est le bas-navarrais oriental.
plusieurs fermes sont répertoriées comme « feux » du Royaume de Navarre en 1366 mais les constructions actuelles datent du XVIIe et du XVIIIe siècle. Ainsi, les fermes Harluxeta[43], Hegilurrea[44] et Salanoa[45] datent du XVIIe siècle, et la ferme Nagila[46] du XVIIIe siècle.
Patrimoine religieux
église paroissiale de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie[47] à Bustince construite entre le XIe et le XIIIe siècle ;
église paroissiale Saint-Vincent[48] à Iriberry date du XVe siècle ;
↑Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[11].
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )