Hasparren

Hasparren
Hasparren
Maison du XVIIIe siècle. Les renforts des volets, exceptionnellement placés sur leur face externe, mettent en valeur la plasticité de l'architecture.
Blason de Hasparren
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays basque
Maire
Mandat
Isabelle Pargade
2020-2026
Code postal 64240
Code commune 64256
Démographie
Gentilé Hazpandar
Population
municipale
7 577 hab. (2021 en évolution de +15,47 % par rapport à 2015)
Densité 98 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 23′ 08″ nord, 1° 18′ 13″ ouest
Altitude Min. 7 m
Max. 610 m
Superficie 77,01 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hasparren
(ville isolée)
Aire d'attraction Bayonne (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Baïgura et Mondarrain
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Hasparren
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Hasparren
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Voir sur la carte topographique des Pyrénées-Atlantiques
Hasparren
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Hasparren

Hasparren (prononcé [aspaʁɛ̃] ; Hazparne[1] en basque) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Le gentilé est Hazpandar[2],[1].

Géographie

Localisation

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune d'Hasparren se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[3].

Elle se situe à 107 km par la route[Note 1] de Pau[4], préfecture du département, à 25 km de Bayonne[5], sous-préfecture, et à 9,7 km de Cambo-les-Bains[6], bureau centralisateur du canton de Baïgura et Mondarrain dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[3]. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Hasparren[3].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[7] : Bonloc (3,6 km), Ayherre (4,2 km), Mendionde (5,0 km), Macaye (5,7 km), La Bastide-Clairence (6,4 km), Isturits (8,3 km), Cambo-les-Bains (8,4 km), Louhossoa (8,6 km).

Sur le plan historique et culturel, Hasparren fait partie de la province du Labourd, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[8]. Le Labourd est traversé par la vallée alluviale de la Nive et rassemble les plus beaux villages du Pays basque[9]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskaltzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[10],[11]. La commune est dans la zone Lapurdi Ekialdea (Labourd-Est)[12], à l’est de ce territoire.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Ayherre, Bardos, Bonloc, Briscous, Cambo-les-Bains, Halsou, Jatxou, La Bastide-Clairence, Macaye, Mendionde, Mouguerre et Urt.

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier d'Hasparren.

La commune est drainée par l'Aran, l'Ardanavy, le ruisseau Hasquette, le ruisseau Suhyhandia, Anguéluko erreka, le ruisseau de chantus, ur Handia, un bras de la Joyeuse, Entrikola Pourdia erreka, Eyhéracharko erreka, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 122 km de longueur totale[14],[Carte 1].

L'Aran, d'une longueur totale de 48,3 km, prend sa source dans la commune d'Hélette et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Urt, après avoir traversé 8 communes[15].

L'Ardanavy, d'une longueur totale de 25,7 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Urcuit, après avoir traversé 6 communes[16].

Climat

Historiquement, la commune est exposée à un micro climat océanique basque[17]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[18].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 548 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Espelette à 13 km à vol d'oiseau[20], est de 14,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 723,4 mm[21],[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Trois sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[25],[Carte 2] :

  • « la Nive », d'une superficie de 9 473 ha, un des rares bassins versants à accueillir l'ensemble des espèces de poissons migrateurs du territoire français, excepté l'Esturgeon européen[26] ;
  • « l'Ardanavy (cours d'eau) », d'une superficie de 626 ha, un cours d'eau des coteaux sud de l'Adour[27] ;
  • « la Joyeuse (cours d'eau) », d'une superficie de 1 444 ha, un réseau hydrographique des coteaux basques[28].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Trois ZNIEFF de type 2[Note 5] sont recensées sur la commune[29],[Carte 3] :

  • les « bois et landes de Faldaracon-Eguralde et d'Hasparren » (2 636,71 ha), couvrant 6 communes du département[30] ;
  • les « landes du mont Ursuya » (1 051,97 ha), couvrant 3 communes du département[31] ;
  • le « réseau hydrographique et vallée de l'Ardanavy » (679,96 ha), couvrant 12 communes du département[32].

Urbanisme

Typologie

Au , Hasparren est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[33]. Elle appartient à l'unité urbaine de Hasparren[Note 6], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[34],[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[3]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[35],[36].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (59 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (31,8 %), prairies (24,9 %), forêts (20 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,7 %), zones urbanisées (4,6 %)[37]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4].

Lieux-dits et hameaux

Des quartiers composent la commune de Hasparren[38] :

Voies de communication et transports

Hasparren est située sur la route D 10, entre La Bastide-Clairence et Cambo-les-Bains, à l'intersection avec les D 21, D 22 et D 23. Elle a accès à l'autoroute A 64, sortie 3, à hauteur de Briscous.

Risques majeurs

Le territoire de la commune d'Hasparren est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité moyenne)[39]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[40].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment l'Aran, l'Ardanavy, le Suhihandia et le Marmaroko erreka. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1992, 1995, 2001, 2009, 2010 et 2018[41],[39].

Hasparren est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[42]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[43],[44].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Hasparren.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[45]. 77,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[46].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1992, 2003 et 2005 et par des mouvements de terrain en 2010, 2014 et 2019[39].

Toponymie

Attestations anciennes

Il est documenté[47] sous les formes Hesperenne (1247, cartulaire de Bayonne[48]), Sanctus Johannes de Ahesparren, Hesparren et Haesparren (respectivement 1255, et 1288 pour les deux dernières formes, chapitre de Bayonne[49]), Ahezparenne (1288, rôles gascons), Esparren (1310, cartulaire de Bayonne[48]), Aezparren, Hesperren, Hasparrem et Hesparrem (respectivement 1348 pour les deux premières formes et 1501 pour les deux dernières, chapitre de Bayonne[49]), Hasparn et Haspar (respectivement 1686 et 1754, collations du diocèse de Bayonne[50]), Hasparre (Carte des Pays Basques de France et d'Espagne) et Hazparne[51] au XIXe siècle.

Étymologie

Le toponyme Hasparren provient d'un ancien Ahaitz-barren(a) > Ahaizparren(a), composé de la racine basque ahaitz qui indique une hauteur intermédiaire et de barren « de l'intérieur »[52] — et non pas de Haritz barne « chêne de l'intérieur » comme le disait la tradition locale.

Autres toponymes

Le toponyme Elizaberri apparaît sous la forme Éliçaberria (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[47]).

Le toponyme Urcuray apparaît[47] sous la forme Saint-Joseph d'Urcuraye (1662, collations du diocèse de Bayonne[50]).
Le toponyme Celhay apparaît[47] sous la forme Célay (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[47]).

Graphie basque

Son nom basque actuel est Hazparne[1].

Histoire

Protohistoire

Relief stratégique pour Hasparren et Macaye, l'Ursuya a hébergé plusieurs forts protohistoriques (gaztelu zahar).

Inscription d'Hasparren

Stèle romaine.

Hasparren entre dans l'histoire avec la fameuse inscription lapidaire latine[53] de la « plaque commémorative antique relative à la construction de la province de Novempopulanie »[54]. Elle est référencée dans le CIL (Corpus Inscriptionum Latinarum) sous le numéro XIII, 412 et dans les ILS (Inscriptiones Latinae Selectae) sous le numéro 6961.

Description

Le monument[55] de marbre blanc[54], connu comme la pierre[56],[57],[58] ou la stèle[59] romaine[56] de[59] ou d'Hasparren[56],[57],[58], se présente aujourd'hui comme une plaque[55] rectangulaire de 68,3 centimètres de hauteur[54],[55] et 32,8 centimètres de largeur[54],[55] pour environ cinq centimètres d'épaisseur[55].

On peut y lire[53] :

« Flamen item / du(u)mvir quaestor / pagiq(ue) magister / Verus ad Augus/tum legatum mu/nere functus / pro novem opti/nuit populis se / iungere Gallos / urbe redux Ge/nio pagi hanc / dedicat aram »

que l'on peut traduire ainsi :

« Flamine (prêtre du culte impérial), et aussi duumvir (membre d'un collège de deux magistrats dirigeant la cité), questeur (percepteur), et administrateur du pays[Note 9].
Verus, chargé d'une ambassade auprès d'Auguste (l'empereur),
a obtenu pour les neuf peuples d'être joints aux Gaulois / d'être séparés des Gaulois[60] ;
de retour de la Ville (Rome), il dédie cet autel au Génie du pays[Note 10]. »[61].
Découverte

Le monument a été découvert en [54],[55] dans les fondations[54],[55] du maître-autel[54],[55] de l'ancienne[62] église[54],[55] paroissiale Saint-Jean-Baptiste[62],[63], à l'occasion de travaux de réfection[55] et d'agrandissement[63] de l'édifice.

Publication

L'inscription lapidaire a été publiée, pour la première fois, par[64] le chanoine et historien français René Veillet[65],[66], théologal du diocèse de Bayonne, dans sa dissertation parue dans le Journal de Trévoux[64] en [67] avant sa réponse à des objections qui lui avaient été opposées[68].

Datation

La datation de l'inscription est incertaine.

Theodor Mommsen (-) a défendu une datation tardive, de peu antérieure à Dioclétien[69], position reprise par Jean-François Bladé (-) avec lequel Mommsen a entretenu une correspondance suivie[69]. Hermann Dessau (-) a penché pour l'époque de la Tétrarchie[69]. Jean-Baptiste Daranatz (-) a proposé l'époque de Carin, prédécesseur de Dioclétien et dernier empereur représenté sur les monnaies du Trésor d'Hasparren.

En 2015, dans les Inscriptions Latines d'Aquitaine, les auteurs retiennent une datation de 275 - 285[70].

La datation reste aujourd'hui débattue[71].

Interprétation

C'est en effet à cette époque que la réforme de Dioclétien a réorganisé la carte administrative de l'Empire, divisant l'Aquitaine (comme la totalité des provinces de l'empire, devenues sans doute trop difficiles à gérer) en de moins vastes districts dont il était plus facile de contrôler les impôts. Ces nouvelles provinces plus petites sont, dans le cas de la subdivision de l'Aquitaine au nombre de trois, parmi lesquelles la Novempopulanie qui correspond à l'Aquitaine de l'époque Jules César (sud de la Garonne). Ce document est le plus souvent interprété comme une preuve de l'altérité opposant les neuf peuples aquitains (Euskariens ou proto-Basques ?) aux peuples gallo-romains, mais la procédure évoquée par la dédicace n'est qu'une réforme de l'administration romaine sans portée politique. La Novempopulanie demeure rattachée au diocèse des Gaules. C'est cependant l'interprétation retenue par les Inscriptions Latines d'Aquitaine[70].

Cette lecture a longtemps prévalu, s'appuyant mal sur Bladé et Mommsen. En effet, les deux savants, traduisaient dès l'origine se iungere en "se joignant", mais c'est l'inverse qui s'est imposé (seiungere "séparer")[60],[72]. Cette inscription commémorerait la réunion de la Novempopulanie à la Gaule, que Mommsen imagine s'être fait au détriment de l'Hispanie. Elle pourrait être confortée par l'emploi de Gallos à l'accusatif et non pas à l'ablatif.

Conservation et exposition

Le monument est conservé et exposé dans une niche encastrée dans le mur sud de l'actuelle église[73]. Un moulage est exposé au musée basque et de l'histoire de Bayonne[74].

Moyen Âge

Au Moyen Âge, Ahaizparrena, protégée par ses deux châteaux de Zalduzahar (1125) et Zalduberri (1310) était une étape des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Époque moderne

En 1784, l'instauration d'une franchise commerciale accordée à Bayonne et à la partie du Labourd située au sud de la Nive, qui entraîna des contrôles "vexatoires"[75] de la Ferme générale pour les communes du nord du Labourd, fut à l'origine d'une révolte des femmes de Hasparren qui se propagea aux communautés voisines. Plusieurs régiments d'occupation furent envoyés sur place plus de 5 000 fusils furent saisis. En rétorsion, l'intendant, M. de Néville, fit abattre le clocher de l'église de Hasparren, qui ne fut reconstruit qu'en 1816.

En 1790, le canton d'Hasparren comprenait les communes de Briscous, Hasparren et Urt, et dépendait du district d'Ustaritz[47].

Héraldique

Blason Blasonnement :
D'azur à la croix ancrée d'or chargée d'un cœur de gueules.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Fronton attenant à un bar.
Escaliers aux couleurs basques.
Blason de Hasparren.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1944 mai 1945 Louis Madré MRP  
mai 1945 mars 1971 Henri Andrein    
mars 1971 juin 1995 Jean Pinatel    
juin 1995 mars 2008 Jacques Coumet DR[76]
RPR puis UMP
Clerc de notaire retraité
Conseiller général du canton d'Hasparren (1973 → 2004)
Député suppléant (2002 → 2012)
mars 2008 2020 Beñat Inchauspe DVD puis NC-UDI Cadre de la fonction publique territoriale
Conseiller général du canton d'Hasparren (2004 → 2015)
Vice-président de la CC du Pays de Hasparren (2008 → 2016)
Conseiller permanent de la Communauté du Pays Basque (2017 → )
2020 En cours Isabelle Pargade DIV Professeur de collège[77]
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité

Hasparren fait partie de trois structures intercommunales :

Jumelages

Drapeau de l'Espagne Azpeitia (Espagne)[78].

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[79]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[80].

En 2021, la commune comptait 7 577 habitants[Note 11], en évolution de +15,47 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4 6414 1564 6684 6705 3575 4945 3705 4015 166
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
5 0685 0745 1165 1445 5665 7165 8225 7585 591
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5 7355 5225 4315 0585 1295 1385 2605 4075 432
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
5 2245 0485 0815 3035 3995 4775 7426 1396 757
2021 - - - - - - - -
7 577--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[81] puis Insee à partir de 2006[82].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

En 1780, une lettre[83] du syndic du biltzar d'Ustaritz mentionne[84] : la communauté de Hasparren est fort grande et fort peuplée, elle est le siège d'un gros Bourg (...). Grand nombre de ses habitants sont (…) gens de commerce et métiers comme boutiquiers, chamoisiers, corroyeurs, tanneficiers, cordonniers, massons et charpentiers ; ils ne vivent que de leur travail et de leur industrie.

La ville s'est spécialisée dans la tannerie et est demeurée une capitale de la chaussure jusqu'aux années 1970.

L'activité est à présent principalement agricole. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

Culture locale et patrimoine

Langues

D'après la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Hasparren est le Labourdin.

Festivités

Les mariés du Lehengo Hazparne 2022.

Les fêtes patronales se déroulent à la Saint-Jean autour du .

Tous les deux ans, la ville organise le Lehengo Hazparne (Hasparren d'autrefois) mettant en scène la ville et ses habitants tels qu'ils étaient à la fin du XIXe siècle[85].

Groupes musicaux et chorégraphiques

Patrimoine civil

Le fronton d'Urcuray.
Urcuray, maison Bernatenia.
Linteau d'une maison d'Urcuray.

Patrimoine religieux

L'église Saint-Jean-Baptiste[86] date de la fin du XIXe siècle sur des fondations du XVIe siècle.

La chapelle du Sacré-Cœur[87],[88], actuellement propriété de la commune d'Hasparren, date de 1928. La chapelle est classée monument historique depuis . Il s'agit de la reconstruction d'une chapelle contenue dans la maison des Missionnaires et datant de 1841.

Urcuray dispose également d’une église, l'église Saint-Joseph.

La chapelle d'Elizaberri avec retable en bois polychrome du XVIIe siècle représente la Sainte Trinité. Déployé sur tout le chevet de la chapelle, il offre une architecture parfaitement équilibrée, avec son panneau central sculpté en demi et haut-relief, représentant la Sainte Trinité et des angelots, immédiatement encadré par des chutes de fleurs (roses et lys) et de fruits (grenades et raisins), en alternance, réunies par des rubans élégamment noués ; sommées par des têtes d'anges aux ailes repliées. Le panneau central et les chutes sont mis en relief par des colonnes torses en saillie, prenant appui sur des socles naïvement sculptés de cœurs suspendus soit à une étoile à six branches, dite Sceau de Salomon, soit à une croix aux branches évidées, qui ressemble à la croix de l'Ordre du Saint-Esprit. Autour de ces colonnes s'enroulent des pampres de vigne et des grappes de raisin becquetées par des oiseaux. Elles sont couronnées par des chapiteaux de feuilles d'acanthe.

Équipements

Enseignement

La commune dispose de trois écoles[89], deux collèges et deux lycées :

  • l'école primaire publique Jean-Verdun ;
  • l'école primaire privée Sainte-Thérèse ;
  • l'école primaire privée Ezkia Ikastola, proposant un enseignement basque par immersion[90] contrairement aux deux précédentes qui proposent un enseignement bilingue à parité horaire ;
  • le collège public Elhuyar ;
  • le collège privé Ursuya ;
  • les lycées privés généraux, technologiques, professionnels et agricoles Saint-Joseph et Armand-David.

Médiathèque Pierre Espil

Médiathèque Pierre Espil : accueil et espace presse. En arrière-plan un aperçu du fonds romans.

La commune est dotée d'une médiathèque [3] de 500 m2 avec un large choix de livres, revues, DVD et CD, ainsi qu'un fonds basque important. Elle dispose également d'une salle multimédia (7 ordinateurs, 1 imprimante-photocopieur-scanner), d'un espace de travail et d'une salle d'exposition.

C'est un endroit confortable et accueillant qui propose, librement et gratuitement, de consulter tous les documents sur place, de lire la presse, de voir des expositions, de participer à des animations, de s'informer, de rencontrer des amis, de préparer un voyage, de réviser... Avec un abonnement, il est possible d'emprunter les documents chez soi.

Sports et équipements sportifs

Basket-ball

Hasparren Basket Club Zarean[91] (HBCZ) est le seul club de basket-ball du canton. Durant la saison 2018-2019 les deux équipes seniors masculin et féminine, évoluent au niveau régional 3, plus haut niveau jamais atteint par le club. Le club compte aussi une section de sport adapté, et une section basket fauteuil loisir.

Football

L'association Hasparren Football Club (HFC).

L'équipe évolue au niveau expert en comparatif avec FIFA 17, les joueurs internationaux : Peio Irigaray et Bixente Etcheverry sont prêtés par L'ASSE jusqu'en 2017. Leurs contrats s'élèveraient à plusieurs millions d'euros en 2018.

L'équipe compte parmi ses rangs l'un des meilleurs remplaçants de l'histoire en la personne de Mathieu Lupiac. Un talent gâché par de nombreuses blessures au coude avec notamment une sérieuse déchirure à l'aine en .

En 2017 la référence du foot hazpandar contemporain et ballon d’or Paul Ferreira se blessa gravement au coude lors d’un duel à la buvette

Rugby

L'équipe de rugby d'Hasparren, le Hasparren Athletic Club[92] joue en Fédérale 2.

Pelote basque

La Noizbait de Hasparren est le club de pelote de la ville. Les disciplines pratiquées sont la main nue, le joko garbi et la pala, dans des sections masculines et féminines, en place libre, trinquet et mur à gauche.

Natation

L'association igerikatzea (natation estivale) participe au challenge du pays basques, ainsi qu'à la coupe de France où des nageurs sont souvent récompensés.

Hasparren, le fronton, match de rebot Hasparren-Anglet, le 4 juillet 2010.
Hasparren, le mur de fond, match de rebot Hasparren-Anglet, le 4 juillet 2010.

Personnalités liées à la commune

Une catégorie est consacrée à ce sujet : Naissance à Hasparren.

Nées au XIXe siècle

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
  4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[24].
  5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  6. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  9. Le pagus des Spariani, connu par un texte épigraphique (dans les Pyrénées centrales), pourrait avoir été un village englobé dans la cité de Lapurdum et les Spariani pourraient devoir leur nom à Hasparren.[réf. nécessaire])
  10. ce même district ou pagus, subdivision de la cité antique, en l'occurrence sans doute le village à l'origine de l'actuel Hasparren.
  11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique d'Hasparren » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
  2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Hasparren », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  3. « ZNIEFF de type II sur la commune d'Hasparren », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  4. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  5. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

  1. a b et c Euskaltzaindia - Académie de la langue basque
  2. Gentilé sur habitants.fr
  3. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune de Hasparren ».
  4. Stephan Georg, « Distance entre Hasparren et Pau », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. Stephan Georg, « Distance entre Hasparren et Bayonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. Stephan Georg, « Distance entre Hasparren et Cambo-les-Bains », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Communes les plus proches d'Hasparren », sur villorama.com (consulté le ).
  8. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
  9. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
  10. « Toponymes », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
  11. (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
  12. Lapurdi Ekialdea (-a) (Lapurdi) : toponymes sur le site de l'Académie de la langue basque.
  13. Carte IGN sous Géoportail
  14. « Fiche communale d'Hasparren », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
  15. Sandre, « l'Aran ».
  16. Sandre, « l'Ardanavy ».
  17. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  18. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  19. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  20. « Orthodromie entre Hasparren et Espelette », sur fr.distance.to (consulté le ).
  21. « Station Météo-France « Espelette » (commune d'Espelette) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  22. « Station Météo-France « Espelette » (commune d'Espelette) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  23. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  24. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  25. « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Hasparren », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  26. « site Natura 2000 FR7200786 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  27. « site Natura 2000 FR7200787 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  28. « site Natura 2000 FR7200788 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  29. « Liste des ZNIEFF de la commune d'Hasparren », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  30. « ZNIEFF les « bois et landes de Faldaracon-Eguralde et d'Hasparren » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  31. « ZNIEFF les « landes du mont Ursuya » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  32. « ZNIEFF le « réseau hydrographique et vallée de l'Ardanavy » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  33. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  34. « Unité urbaine 2020 de Hasparren », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  35. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bayonne (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  36. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  37. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  38. Généalogie et Histoire des Familles, « Cadastre napoléonien Labourd / Hasparren », (consulté le ).
  39. a b et c « Les risques près de chez moi - commune d'Hasparren », sur Géorisques (consulté le ).
  40. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  41. « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  42. « Plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) », sur pyrenees-atlantiques.gouv.fr, (consulté le ).
  43. « Réglementation-usages du feu à l’air libre - obligations légales de débroussaillement - département 64 », sur pyrenees-atlantiques.gouv.fr date=16 septembre 2022 (consulté le ).
  44. « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  45. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  46. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  47. a b c d e et f Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (BNF 31182570, lire en ligne)..
  48. a et b Cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or - Manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  49. a et b Chapitre de Bayonne - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  50. a et b Manuscrits du XVIIe et du XVIIIe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  51. Pierre Lhande, Dictionnaire basque-français, 1926
  52. Jean-Baptiste Orpustan, Nouvelle toponymie basque : noms des pays, vallées, communes et hameaux (monographie), Pessac, Presses universitaires de Bordeaux, coll. « Centre d'études linguistiques et littéraires basques », [éd. revue et corrigée] (1re éd. ), 244 p., 21 cm (ISBN 2867813964 et 9782867813962, OCLC 72757865, BNF 40190262, présentation en ligne), p. 46 et 47.
  53. a et b CIL XIII, 412.
  54. a b c d e f g et h Notice no PM64000184, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  55. a b c d e f g h i et j Jean-Pierre Bost et Georges Fabre, « Aux origines de la province de Novempopulanie : nouvel examen de l'inscription d'Hasparren », Aquitania, vol. 6,‎ , p. 167-178 [aperçu (page consultée le 23 mars 2016)].
  56. a b et c Jean-Pierre Brèthes, « Et l'Aquitaine devint romaine », Modèles linguistiques, vol. 23, no 66 « Langues et cultures régionales de France (I) : 1. Béarn et Gascogne »,‎ , p. 29-45 (lire en ligne [html], consulté le ).
  57. a et b Jean-Joseph Julaud (dir.), Jean-Baptiste Coyos E. et M. Jasone Salaberria Fuldain (coll.), Le Pays basque (monographie), Paris, First, coll. « Pour les nuls », , XX-366-[16], 23 cm (ISBN 978-2-7540-3037-3, OCLC 902850049), p. 18 (« La pierre d'Hasparren et la Novempopulanie ») [lire en ligne (page consultée le 23 mars 2016)].
  58. a et b Florian Berrouet, « La pierre d'Hasparren, l'identité basque au temps des Romains », Archéologia, no 534,‎ , p. 12-13 (résumé).
  59. a et b José-Ramón Cubero, L'invention des Pyrénées (monographie), Pau, Cairn, , 231 p., 27 cm (ISBN 978-2-35068-136-8, OCLC 690588613, BNF 42085000) [lire en ligne (page consultée le 23 mars 2016)].
  60. a et b Jean-François BLADE, Epigraphie antique de la Gascogne, , p. 74 - 82.
  61. Traduction donnée sur le site de la ville de Hasparren
  62. a et b Notice no PA64000091, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  63. a et b Notice no IA64000675, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  64. a et b Jean-Pierre Bost et Georges Fabre, op. cit., p. 170 [aperçu (page consultée le 24 mars 2016)].
  65. Veillet, René (chanoine) (BNF 11844815).
  66. Veillet, René (1639-1713) (notice IdRef no 069276765, sur idref.fr ).
  67. René Viellet, « Dissertation sur une inscription trouvée dans l'église de Haspar[r]en au diocèse de Bayonne », Mémoires pour l'histoire des sciences et des beaux-arts (Journal de Trévoux),‎ , art. no 173, p. 1825-1832 (lire en ligne [fac-similé], consulté le ).
  68. René Viellet, « Réponse à quelques objections contre la dissertation précédent », Mémoires pour l'histoire des sciences et des beaux-arts (Journal de Trévoux),‎ , art. no 174, p. 1832-1835 (lire en ligne [fac-similé], consulté le ).
  69. a b et c Jean-Pierre Bost et Georges Fabre, op. cit. [aperçu (page consultée le 24 mars 2016)].
  70. a et b Jean BOST et Georges FABRE, Inscriptions latines d'Aquitaine, Landes et Pyrénées Atlantiques, , 157 p. (ISBN 978-2-35613-143-0, BNF 45042321).
  71. (en) Barbara Levick, The government of the Roman Empire : a sourcebook [« Le gouvernement de l'Empire romain : un recueil de références »] (monographie), Londres et New York, Routledge, coll. « Sourcebooks for the Ancient World », 2de éd., réimpr. et (1re éd. Londres, Croom Helm, ), XIX-278-[8], 22 cm (ISBN 0-415-23236-8, 978-0-415-23236-4 et 0-415-23237-6, OCLC 468724058, BNF 37757840, présentation en ligne), § 228 (« CIL, 3, 412; from Harraspen among the Tabellians, Aquitania ») [lire en ligne (page consultée le 24 mars 2016)].
  72. Michel ETCHEVERRY, Visages du Pays Basque, , p. 52.
  73. Pascal Mateo, « Pays basque : aux origines d'une identité », Historia, no 728,‎ , p. 66 (lire en ligne [html], consulté le ).
  74. « Inscription d'Hasparren » [html], sur webmuseo.com, Musée basque et de l'histoire de Bayonne (consulté le ).
  75. Philippe Veyrin, Les Basques : de Labourd, de Soule et de Basse-Navarre, leur histoire et leurs traditions, Grenoble, Arthaud 1975, , 366 p. (ISBN 978-2-7003-0038-3 et 2-7003-0038-6), page 179
  76. « Les données des élections », sur Data.gouv, (consulté le ).
  77. « Élections municipales et communautaires 2020 », sur Ministère de l'Intérieur, (consulté le ).
  78. Annuaire des villes jumelées
  79. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  80. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  81. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  82. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  83. Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, 1 J 897/1.
  84. Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque III : Évolution économique et sociale du XVIe au XVIIIe siècle, t. 3, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 411 p. (ISBN 8483317443 et 9788483317440, OCLC 466971263), p. 247.
  85. Victoria Lavelle -, « Vidéo. Pays basque  : Hasparren fait revivre les années 1900 le temps du Lehengo », sur sudouest.fr, (consulté le ).
  86. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Jean-Baptiste
  87. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la chapelle du Sacré-Cœur, maison des Missionnaires
  88. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la chapelle du Sacré-Cœur du lycée Saint-Joseph
  89. [1]
  90. [2]
  91. Site du Hasparren Basket club
  92. Site du Hasparren Athletic club
  93. (es) « Presentación de libro 'Ana María Bidegaray, espía vasca', de Arantzazu Amezaga en el Ateneo Navarro », sur Euskal kultura.

Bibliographie

  • J. Sacaze, Inscriptions antiques des Pyrénées.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

Liens externes