Ancien port baleinier, puis thonier et sardinier, cette petite station balnéaire de style architectural néobasque a aujourd'hui pour activité essentiellement le tourisme grâce à sa situation sur la côte basque.
Sur le plan historique et culturel, Guéthary fait partie de la province du Labourd, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[6]. Le Labourd est traversé par la vallée alluviale de la Nive et rassemble les plus beaux villages du Pays basque[7]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[8],[9]. La commune est dans la zone Lapurdi Itsasegia (Côte du Labourd)[10]. au sud-ouest de ce territoire, en façade atlantique.
Communes limitrophes
Le faible nombre de communes limitrophes s'explique par la façade océanique et la faible superficie de la commune ; de plus, Guéthary est quasiment limitrophe de la commune d'Ahetze, moins de 200 m au sud-est[11].
Les communes limitrophes sont Bidart et Saint-Jean-de-Luz.
Les limites communales de Guéthary et celles de ses communes adjacentes.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 357 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Ciboure à 7 km à vol d'oiseau[16], est de 15,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 521,3 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : les « falaises de Saint-Jean-de-Luz à Biarritz »[24], d'une superficie de 1 384 ha, présentant une hétérogénéité de faciès et d'érosion très favorable au maintien de la présence de landes atlantiques aérohalines rares[25],[Carte 2].
Urbanisme
Typologie
Au , Guéthary est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[26].
Elle appartient à l'unité urbaine de Bayonne (partie française)[Note 5], une agglomération internationale regroupant 30 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 6],[27],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[28],[29].
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[30]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[31].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (69,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (58,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (57,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (11,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,8 %), forêts (8,3 %), zones humides côtières (7,3 %), prairies (4 %), eaux maritimes (2,4 %)[32]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Morphologie urbaine
Historique
En 1831, la commune est cadastrée, le bourg, dit « La place » situé autour de l'église, et trois hameauxː « Haispoure », « Costa aldia » et « Behereta ».
Occupation du territoire
Le territoire de la commune est réduit (1,40 km2) [Note 8] ; il est en très grande partie construit de manière pavillonnaire, ce qui explique la densité de population élevée (947,9 habitants par km²), mais moindre que dans une ville comme Bayonne, par exemple[11].
Lieux-dits et hameaux
En 2012, le Géoportail recense les lieux-dits suivants :
Behereta (signifie le bas par rapport à l'église) ;
Brana (signifie bruyère);
Costa Aldia (signifie la côte) ;
Elizaldea (signifie côté de l'église) ;
Haispoure (signifie en haut des rochers).
Quant à Acotz, considéré à tort comme un quartier getariar, ce dernier est situé dans la commune de Saint-Jean-de-Luz même s'il dépendait historiquement de la paroisse de Guéthary. Situé à seulement un kilomètre de Guéthary mais à cinq du centre de Saint-Jean-de-Luz, la proximité géographique a toujours favorisé l'interaction de ses habitants.
Logement
En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 1 361, alors qu'il était de 1 241 en 2014 et de 1 186 en 2009[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Guéthary en 2020 en comparaison avec celle des Pyrénées-Atlantiques et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (50,4 %) supérieure à celle du département (13,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation des résidences principales, 62,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (65,2 % en 2014), contre 61,3 % pour les Pyrénées-Atlantiques et 57,5 pour la France entière[I 4].
La commune est également traversée par l'A63 mais il n'y a pas d'échangeur, les plus proches étant ceux de Saint-Jean-de-Luz-Nord (au sud) et Biarritz-la-Négresse (au nord)[11].
Pendant les mois de juillet et d’août, une navette gratuite, la ligne N50, réalise une desserte plus fine de la commune, en passant par le centre-ville et la gare, avec une fréquence de 30 minutes jusqu'à 22h30[35]. La navette dessert deux parking relais gratuits, celui de Mendi Alde et celui de l’école.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[38].
Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[39]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[40].
Le toponyme Guéthary apparaît[41] sous les formes
Cattarie (1193, cartulaire de Bayonne[42]),
Gattari (us et coutumes de la mer), Guattary et Sanctus Nicolaus de Guétary (respectivement 1685 et 1761, collations du diocèse de Bayonne[43]),
Guéthary (carte de Cassini),
Guétary (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[41]) et
Gethari[44] au XIXe siècle.
Étymologie
Guéthary, en basque Getaria, vient du latin cetaria qui signifie « endroit de salaison », et on sait maintenant que dès l’antiquité, les Romains ont effectivement construit une usine de traitement de poissons au-dessus du port[45].
Une autre interprétation laisserait penser que le nom aurait pu se former, lors de la présence médiévale des Gascons sur la Côte basque jusqu'à son homonyme guipuscoan, du gascon gaytà « guetter » issu du latin captare « épier ». Il faudrait écarter le basque gaitari, « joueur de gaita »[46],[47].
Ce qui est certain, c'est que les deux communes de Guéthary et de Getaria (Pays basque espagnol) ont en commun une situation géographique semblable, un toponyme basque identique et sont des localités côtières de longue tradition marine. Au Moyen Âge, plusieurs villages de la côte basque ont été colonisés par les Gascons et, parmi elles, on trouve les deux « Getaria ».
Autres toponymes
Le toponyme Behereta apparaît[41] sous la forme Béhèréta (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[41]).
Le toponyme Haispoure apparaît[41] sous les formes Aispourou et Haïspuru (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[41]).
Le peuplement de Guéthary est très ancien : la découverte en 1984, lors de travaux à proximité de la gare, des vestiges d'une usine à garum et à salaisons atteste d'une présence humaine dès le Ier siècle et de l'importance, déjà, des ressources de la mer[G 2]. Une épitaphelatine fut retrouvée en 1988 dans les bassins de cette usine[G 2].
Moyen Âge
Guéthary fait partie de la province basque du Labourd. Le vicomte du Labourd implanta dans ce petit bourg de pêcheurs une population nouvelle d'agriculteurs en 1193[G 3]. Guéthary devint probablement paroisse, mais elle perdit rapidement ce statut en étant absorbée par Bidart[49]. Guéthary devint ou redevint paroisse en 1633, ses revenus provenant de la pêche, notamment de la baleine.
Le sémaphore (une ancienne atalaye), toujours en place, était utilisé comme poste d'observation des baleines dans la baie, et des pirates. Lorsque les Guéthariars apercevaient les baleines, ils descendaient leurs traînières du port et partaient les harponner. Lorsqu'ils étaient attaqués par des pirates ou des bandes de brigands, ils se réfugiaient dans la ferme "Ostolapia" (ancien relais de Saint-Jacques-de-Compostelle, aujourd'hui nommé Ostalapia) sur la route d'Ahetze.
Comme ses voisins, Guéthary subit de nombreuses guerres et épidémies : invasions des Castillans en 1419 et 1438, peste vers 1515, nouvelle invasion espagnole en 1523[G 4]. Après la déclaration de la guerre de Trente Ans en 1635, l'Espagne envahit à nouveau la région en 1636 : les habitants de Guéthary s'enfuirent comme ceux des villages alentour, laissant habitations et récoltes ; l'occupation dura un an, provoquant notamment des dommages pour le bétail et les cultures[G 5]. La commune était très pauvre du fait de ces dévastations et des faibles ressources, uniquement agricoles et de la pêche[G 6].
En 1659, Louis XIV, sa cour et l'armée traversèrent la rue de l'Église, après avoir emprunté la rue des Écoles, puis ce qui est aujourd'hui le chemin de l'Empereur, en route pour Saint-Jean-de-Luz où devait se célébrer le mariage du roi avec l'infante d'Espagne.
Révolution et XIXe siècle
La Révolution française ne bouleversa pas la vie de la paroisse qui devint commune en 1790 : le maire-abbé Lafitte devint maire, la commune adopta le calendrier républicain en 1793. La commune subit à nouveau les restrictions dues aux guerres avec celle contre l'Espagne en 1793 ; elle fut occupée par l'armée de Wellington en 1813. Guéthary restait très pauvre, avec un endettement catastrophique[G 6]. Le développement du tourisme et des bains de mer à partir de 1840 ne permit pas une amélioration financière, en raison des dépenses qu'il fallait effectuer pour garder une apparence et des équipements corrects de station balnéaire[G 6]. La ligne Bordeaux-Irun traversa la commune dès 1861 mais une halte ne fut accordée qu'en 1879 ; le trafic se développa rapidement[G 7].
En 1851, Guéthary compte 600 habitants et dénombre 96 maisons dont 26 fermes agricoles, 122 foyers dont 52 familles de pêcheurs ou marins. Le village comptait 113 marins (on était considéré marin dès l'âge de 13 ans) qui pour la plupart pratiquaient la pêche côtière, mais aussi il y avait un grand nombre de Basques s'enrôlaient dans des campagnes de pêche à Terre-Neuve. Le quartier de « La place » comprenait 17 fermes sur 26 et une carrière de pierre, située en contrebas au sud de l'église. Elle sera exploitée jusqu'à la seconde guerre mondiale. L'activité agricole a définitivement pris fin en 1978 avec la construction de l'autoroute.
La vie municipale fut agitée notamment en raison de la pauvreté de la commune, ce qui posait de nombreux problèmes de financement des projets et d'impôt. À partir de 1842, de nombreux scandales furent également causés par le nouveau curé, l'abbé Arcimisgaray, qui était décrit par le maire Dibarboure comme « violent et peu évangélique » ; il créa la polémique en employant comme « servantes » les deux jeunes et gracieuses sœurs Dorquela[G 8]. La municipalité obtint néanmoins l'évacuation du presbytère occupé, illégalement selon elle, par l'abbé ; mais elle perdit et fut condamnée à une forte amende devant le tribunal de grande instance[G 8].
XXe et XXIe siècles
L'année 1905 fut marquée par de nombreux incidents au sein du conseil municipal entre un maire devenu minoritaire (M. Suhit) et une opposition dirigée par M. Archier et M. Estalo ; une séance se déroulant même sous la surveillance des forces de l'ordre[G 9]. L'opposition, qui refusait toutes les propositions du maire et réclamait la dissolution du conseil, obtint satisfaction par décret début 1906 ; son meneur M. Archier fut élu maire et M. Estalo devint son adjoint[G 10].
L'armée allemande, partie à la conquête de l'Espagne, traversa Guéthary pour finalement s'arrêter à Hendaye à la suite des accords conclus entre Hitler et Franco.
D’argent à la mer d’azur chargée d’une baleine contournée d’argent et d’une barque d’or à la voile de gueules brochant sur le champ, la barque chargée de six pêcheurs au naturel, le premier à dextre contourné, le dernier à senestre harponnant la baleine ; le tout accompagné au flanc dextre d’une falaise au naturel sur laquelle se tient un guetteur de sable.
Politique et administration
Intercommunalité
Guéthary fait partie de six structures intercommunales[50] :
Au premier tour de l'élection présidentielle de 2002, les électeurs guéthariars votèrent[Note 10] à 25,71 % pour Jacques Chirac (19,88 % au niveau national) et à 16,02 % pour Lionel Jospin (16,18 % au niveau national). Jean-Marie Le Pen obtint 9,15 %, à comparer avec ses 16,86 % nationaux. Au second tour, Jacques Chirac recueillit 90,13 % des suffrages exprimés, plus que les 82,21 % au niveau national[51],[52].
Lors du premier tour des élections législatives de 2002, les électeurs guéthariars votèrent à 50,36 % pour Michèle Alliot-Marie (UMP) (49,00 % dans la circonscription), et à 26,27 % pour Sylviane Alaux (22,85 % dans la circonscription). Au second tour, Michèle Alliot-Marie obtint 59,74 % (60,89 % dans la circonscription)[53],[54].
Au premier tour de l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy obtint 30,77 % des voix guéthariardes, score proche du niveau national (31,18 %). François Bayrou réalisa un score important à Guéthary (27,33 %, 18,57 % sur toute la France) et Ségolène Royal obtint à Guéthary 24,09 % des voix (25,87 % sur le plan national). Au second tour, l'écart entre les candidats fut moins marqué que sur le plan national puisque Nicolas Sarkozy obtint 50,42 % à Guéthary et 53,06 % sur tout le territoire[57],[58].
Lors du premier tour des élections législatives de 2007, les électeurs guéthariars votèrent à 47,81 % pour Michèle Alliot-Marie (UMP) (48,88 % dans la circonscription), et à 21,06 % pour Sylviane Alaux (20,61 % dans la circonscription). Au second tour, Michèle Alliot-Marie obtint 56,65 % (58,37 % dans la circonscription)[59],[60].
L'abstention est généralement plus faible à Guéthary qu'au niveau national ; comme pour celui-ci, la participation est bien plus importante pour les élections présidentielles que pour les scrutins locaux. À l'élection présidentielle de 2007, l'abstention fut à Guéthary de 12,42 % au second tour (national 16,03 %) ; aux législatives de 39,44 % (40,02 % national).
Administration municipale
La commune de Guéthary ayant entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de conseilleurs municipaux est de 15 (y compris le maire)[61].
Guéthary relève des juridictions des tribunaux d'instance et de grande instance de Bayonne, dans le ressort de la cour d'appel de Pau[63].
Jumelages
Le , à l'unanimité, le conseil municipal décida d'établir un contrat préliminaire à un jumelage avec la commune des Trois-Pistoles, située dans la MRC des Basques, au Canada[64].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[66].
La population de la commune est plus âgée que celle du département. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 36,4 % la même année, alors qu'il est de 31,2 % au niveau départemental.
En 2020, la commune comptait 611 hommes pour 717 femmes, soit un taux de 53,99 % de femmes, supérieur au taux départemental (52,04 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2020 en pourcentage[69]
La commune dispose d'une école primaire, l'école publique Uhanderea[71]. Cette école propose un enseignement bilingue français-basque à parité horaire[72].
Il y a à Guéthary plusieurs spots de surf : Parlementia, Avalanche et Cénitz.
Il est également possible d'y pratiquer la pelote sur le fronton situé au centre du village, ou au trinquet, situé non loin des tennis. L’Olharroa (« la pieuvre » en basque), créé en 1922 et surnommé « La Mecque du Grand chistera », est l’un des clubs les plus anciens de la Fédération française de pelote basque.
Le tennis-club de Guéthary propose 4 courts de tennis (3 en quick, et 1 en synthétique/Classic-Clay), ainsi que 2 terrains de Padel.
Les 2 terrains de pétanque se situent à côté du siège de l'Olharroa.
Médias
Il n'existe pas de média local traitant uniquement de Guéthary, excepté le bulletin municipal édité par la mairie, disponible sur le site de cette dernière[73].
Les journaux régionaux et locaux, comme le quotidien Sud Ouest[74] ou Le Journal du Pays basque, traitent régulièrement de Guéthary dans leurs rubriques locales. L'actualité de la commune est également couverte par la radio France Bleu Pays Basque ou les décrochages régionaux de certains médias nationaux (France 3 par exemple).
On relèvera néanmoins l'existence d'un bulletin satirique régulièrement publié sur internet dénommé Le Guérafy[75], pendant gétariar du Le Gorafi.
L'activité autrefois essentiellement tournée vers la pêche à la baleine, au thon puis à la sardine, est aujourd'hui principalement soutenue par le statut de station climatique et balnéaire de la commune.
En 2007, le revenu fiscal médian par ménage était de 17 524 €, ce qui plaçait Guéthary au 10 712e rang parmi les 30 714 communes de plus de 50 ménages en métropole[77].
En 2007, les chômeurs représentaient 11,6 % de la population active, soit 8,3 % de la population de 15 à 64 ans[78].
Entreprises et commerces
Guéthary dispose de plusieurs commerces; de nombreux autres se situent dans la commune voisine de Bidart[79].
L'industrie textile y est représentée par la société 64, qui possède son siège social dans la commune.
Tourisme
L'activité de la commune est essentiellement touristique grâce à sa situation sur la côte basque (plages [Cenitz, Arrotzen-Costa et Parlementia], spots de surf), son patrimoine (église du XVIe siècle, village); elle dispose d'hébergements touristiques sur son territoire et à proximité.
Les fêtes patronales (Saint-Nicolas), se déroulent chaque année en décembre.
Les fêtes locales se déroulent fin août.
Patrimoine civil
Le musée de Guéthary, installé au rez-de-chaussée de la villa Saraléguinéa, recèle les vestiges romains trouvés dans la commune et les œuvres du sculpteur Swiecinski. Il abrite également des expositions d'artistes contemporains.
La passerelle « Itsasoan » de l'architecte Godbarge date de 1927 ;
Le port, fortement incliné pour hisser les baleines ;
La mairie[80] de l'architecte Ferdinand Brana. Elle contient une très belle peinture du port de Guéthary par Ramiro Arrue, peintre basque fortement influencé par l'Art déco, ainsi que deux autres représentations de scènes basques (visibles dans la salle d'honneur Irintzina) ;
L'église Saint-Nicolas[82],[83] date des XVIe, XVIIe et XIXe siècles. Elle recèle une croix de procession[84] datant du XVe siècle.
La commune compte également deux chapelles, la chapelle Saint-Joseph et la chapelle de Koskenia.
↑Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
↑Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
↑Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
↑Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[23].
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Bayonne (partie française) comprend deux villes-centres (Anglet et Bayonne) et 28 communes de banlieue.
↑140 hectares selon l'IGN, 142 selon d'autres sources[G 1].
↑Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
↑Les données exprimées en pourcentages se rapportent aux votes exprimés.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Jean-Baptiste Orpustan, Toponymie Basque : noms des pays, communes, hameaux et quartiers historiques de Labourd, Basse-Navarre et Soule, Bordeaux, Presses Universitaires de Bordeaux, coll. « Centre d'études linguistiques et littéraires basques », , 194 p. (ISBN2867810957 et 9782867810954).
↑R. Aymard de la Société Française d'Onomastique, Toponymie Pyrénéenne, Uzos-Pau, 2000.
↑Résultats électoraux à Guéthary sur le site du Ministère de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, consultés le 5 septembre 2010, en ligne.
↑Résultats électoraux en France sur le site du Ministère de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, consultés le 5 septembre 2010, en ligne.
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↑Résultats électoraux de la sixième circonscription des Pyrénées-Atlantiques sur le site du Ministère de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, consultés le 5 septembre 2010, en ligne.
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