Devenu 2e régiment d'artillerie en 1791, il forme, en 1792, des compagnies à cheval. Il en fournit rapidement 3 , les 9e, 10e et 11e, qui portaient dans le 2e régiment les nos 21 , 22 et 23. La même année les compagnies à pied et à cheval furent dispersées dans les places de la Franche-Comté et de la Haute-Alsace, à Lyon, et aux armées du Nord et des Pyrénées orientales.
À la fin de 1793, le dépôt du 2e RA est envoyé à Toulouse. Il est revenu à Besançon en , sur la demande d'Eblé, pour qu'il fût plus à la portée des nombreuses compagnies qu'il avait à l'armée du Rhin.
Après la paix d'Amiens en 1802, la portion principale du régiment alla s'établir à Plaisance, et son dépôt est resté dans cette ville jusqu'en 1806. Le régiment avait à ce moment sa 2e compagnie à Briançon, la 3e compagnie à Pise, la 13e à Nantes depuis onze ans, et la 19e à Brindisi.
1805 :
Bataille d'Austerlitz. Dans l'artillerie divisionnaire : (60 hommes) du 3e Corps d'Armée (Davout). Artillerie à cheval : 3e compagnie du 2e régiment d'artillerie à cheval avec 2 pièces de 8 livres et 1 obusier de 6 pouces
Le , le feu mis par un garde mécontent à l'église du château de Plaisance qui contenait une quantité considérable de munitions, produisit une explosion terrible.
Le colonel Demanelle mourut le des suites d'un coup de feu qu'il avait reçu l'année précédente à Caldiero .
1806 :
En 1806, le régiment quitte Plaisance pour se rendre à Capoue.
1807 :
Au commencement de 1807 il est à Mantoue et il se rend au mois d'avril à Vérone, où il est resté jusqu'en 1812.
Il avait à cette époque 4 compagnies en Dalmatie, les 1re et 9e à Raguse, la 14e à Spalatro et la 20e à Zara, et 3 compagnies à Corfou, les 11e, 15e et 18e. La 19e compagnie était à Naples.
1809 :
Le régiment fournit en 1809 une partie des batteries attachées à l'armée du vice-roi d'Italie, et certaines compagnies participent aux batailles de Wagram, de Raab et de Znaïm.
Après cette campagne , les compagnies du 2e régiment d'artillerie se trouvent dans les positions suivantes :
La 14e compagnie a été faite prisonnière par les Anglais à Raguse le . Le reste du régiment, après avoir combattu le à Caldiero(en), avait quitté Vérone à la fin de 1813 et s'était retiré à Alexandrie. Rappelé en France après la capitulation de Paris, il a séjourné à Besançon du au , et partit ce jour-là de Besançon sous la conduite du colonel Henri Fabian Louis Emmanuel Lambert pour se rendre à La Fère.
Le régiment avait été réorganisé à Besançon à la date du par le généralDulauloy.
1815 :
Au mois de , après le débarquement de l'Empereur à Golfe-Juan et au moment où Louis XVIII se préparait à partir pour Gand, les générauxLallemand et Lefebvre-Desnouettes, qui commandait le régiment des Chasseurs royaux de France, se présentèrent le 17 mars aux portes de La Fère, espérant entraîner le 2e régiment d'artillerie et s'opposer avec lui et quelques autres troupes à la retraite du roi. Le major Pion, en l'absence du colonel, demeura strictement fidèle au devoir militaire et maintint son régiment en bon ordre. Il reçut du roi Louis XVIII une récompense singulière. Il fut anobli , avec le titre d'écuyer. Cinq jours plus tard l'écuyer Pion obéissait avec la même sérénité aux ordres du gouvernement impérial, et mettait tout son zèle à préparer les huit compagnies du régiment destinées à l'armée du nord, et à installer les autres dans de bonnes conditions dans les places voisines.
Le généralBerge, chargé du licenciement du corps, envoya à Rochefort le dépôt, ces huit compagnies et trois autres qui avaient rallié successivement, prononça la dissolution des onze compagnies sur la place d'Armes de Rochefort le , et fit partir le dépôt le pour Metz qui n'était pas occupé par les alliés et où il arriva le .
Les 9e, 12e et 13e compagnies qui s'étaient retirées à Metz ont été licenciées le . Il en fut de même des autres demeurées dans les places du nord, depuis Le Havre jusqu'à Givet.
Le 2e régiment d'artillerie à pied est alors réorganisé sous le titre de « régiment de Metz », au moyen du dépôt, de deux compagnies et demie conservées, et des anciens canonniers, encore liés au service, des départements de la Marne, de l'Aube, de la Moselle, de la Meuse et de la Haute-Marne.
Pour les hommes renvoyés dans leurs foyers, les uns rappelés suivant le même principe, servirent à recomposer les autres régiments d'artillerie. L'excédant entra dans la formation des compagnies d'artillerie attachées aux légions d'infanterie départementale, en exécution de la loi du [4].
En 1820, le « régiment de Metz » prend le nom de « 2e régiment d'artillerie à pied ».
Le le « 2e régiment d'artillerie à pied » est réorganisé à Strasbourg et devient le « 2e régiment d'artillerie mixte ». Il est alors composé de 3 batteries à cheval, (provenant des 4e, 5e et 6e batteries de l'ex-1er régiment d'artillerie à cheval), et de 13 batteries du corps, dont 6 furent montées.
En 1854, il fut atteint par la fâcheuse organisation qui marque cette année. Par des motifs absolument incompréhensibles, les vieilles traditions ont été brisées. La plupart des régiments changèrent de numéros, et le 2e régiment d'artillerie perdit le rang qu'il possédait depuis si longtemps. Il devint le 15e régiment d'artillerie à cheval en ne conservant que son état-major et ses 3 batteries à cheval et 1 batterie montée qui fut transformée. En 1860 le 15e régiment d'artillerie à cheval devint le 19e régiment d'artillerie à cheval.
Ce corps est devenu en 1866 le « 2e régiment d'artillerie de réserve », et est mis en 1867 sur le pied de 4 batteries à pied et de 8 batteries montées.
En 1873, il est attaché à la 14e brigade d'artillerie et subit une nouvelle modification dans sa composition. Il reçoit du 6e régiment d'artillerie 1 batterie à pied, et lui cède une batterie à cheval. Il cède, en outre, 2 batteries au 36e régiment d'artillerie, et transforme en batterie montée sa 2e batterie à cheval.
12 novembre : tirs sur le plateau du Nouvron à Vingré ainsi que sur la commune de Tartiers au lieu-dit "la raperie de Vaugerins"
14 novembre : arrivée à Serche, sur le plateau de la ferme du pavillon
1915
Janvier : participation à l'attaque de la cote 132 vers Crouy, puis subit la contre-attaque allemande dès les 12 et 13 janvier. Le 2e RAC reste seul sur la ferme du pavillon, puis va à la rue du moulin à Serche avant de finalement reprendre sa position le 15 janvier au pavillon
Juillet : tirs sur « le moulin » et sur « laffaux »
Avril : après un repos à l'usine Piat près de Reims, une partie du régiment monte, le 23 avril à Celles-sur-Aisne. Le 25, ceux restés au repos dans l'usine seront bombardés et il y aura de nombreux morts. Le lendemain le régiment sera attaqué à Celles-sur-Aisne et là aussi il y aura des victimes
Fin avril et début mai : participation à la prise des fermes dites des Colombes et de Montgarni
Octobre : participation à la prise de Saint-Étienne, des Arnes puis est positionné à Sainte-Marie-à-Py où le régiment tirera ses derniers coups de canons
Le régiment sera déplacé au Mont-Saint-Remy puis à Vouziers. C'est ici que, le 11 novembre 1918, les soldats apprendront la fin de la guerre contre les armées allemandes.
Entre-deux-guerres
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Seconde Guerre mondiale
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Le 2e régiment d'artillerie de montagne continue d'exister dans l'Armée de Vichy, comme régiment d'artillerie de la 14e division militaire[6], jusqu'à sa dissolution après l'invasion de la zone libre en novembre 1942.
De 1945 à nos jours
juillet 1996-novembre 1996 : Bosnie - mostar. Batterie d'artillerie neretva au sein de l'IFOR.[style à revoir]
Traditions et uniformes
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Insigne
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Devise
Insigne de béret d'artillerie
"Le second de personne", parce que le premier toujours.
Unités
1re Batterie (bleu) : "Ne pas subir"
2e Batterie (rouge): " Faire face"
3e Batterie (vert) : "Primus inter pares"
Emblème de la troisième batterie du 2e RA
4e Batterie (jaune) : " toujours perseverer"
11e Batterie Instruction (orange)
BCS Batterie Commandement et Services (blanc): "Soutenir sans subir"
Batterie de commandement et de logistique (gris et blanc)
Batterie de défense et d'instruction (bleu et rouge)
Batterie d'Observation
Étendard
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[7]:
Décorations
La 101e batterie de tranchée du 2e régiment d’artillerie de campagne (ex-124e batterie du 6e régiment d’artillerie reçoit la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 le [8].
Personnalités ayant servi au 2e d'Artillerie
Jean Charles Abbatucci (1770-1796), général d'empire, au grade de sous-lieutenant de 1787 à 1790 ;
Historiques des corps de troupe de l'armée française (1569-1900)
Maurice Loir, Au drapeau ! Récits militaires extraits des mémoires de G. Bussière et E. Legouis, du Cte de Ségur, du maréchal Masséna, du général Vte de Pelleport,... et des journaux, , 312 p. (lire en ligne), p. 297 et suivantes
Notes et références
Notes
↑ [Quartier Jeanne d'Arc] (mi-- venait du 32e RA Villingen)
↑Robert Serre, ‘’1851. Dix mille Drômois se révoltent. L’insurrection pour la République démocratique et sociale’’, préface de Maurice Agulhon, co-édition Peuple libre/Notre temps, s.l., 2003. (ISBN2-912779-08-1 et 2-907655-42-6). p. 264.
↑Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007