Le est recréé le Corps royal de l'artillerie de marine.
En 1822, ces deux bataillons prennent le nom de régiment d'artillerie de marine, il comprend 24 compagnies.
En 1893, le régiment prend le nom 2e RAMa. Le il est en garnison avec 9 batteries à Brest et à Cherbourg, puis toujours avec 9 batteries dans les colonies.
Le il prend le nom de 2e régiment d'artillerie coloniale. Il participe à la Première Guerre mondiale.
Fin 1918 il est dissous, le personnel puis son matériel vont constituer le 22e RAC.
En février 1943, il est reconstitué en Égypte dans la banlieue du Caire.
Dissous le pour former le 4e groupe du 1er Régiment d'artillerie des Forces françaises libres (RAFFL)
En , il reprend le nom de 2e Régiment d'artillerie coloniale. Sa garnison est à Nimes, mais il est transféré à Castres pour devenir un régiment d'instruction avec une implantation outre-mer comme à Bordj Bou Arreridj
Historique des garnisons, campagnes et batailles du 2e RAC
Jusqu'à la Première Guerre mondiale
Le , l'Artillerie de Marine est rattachée à l'Armée de Terre et prend le nom de « Coloniale », ce qui est fait pour le 2e régiment d'artillerie coloniale le , il est en garnison à Cherbourg, Le Havre, Brest, Lorient puis au Maroc.
En 1870, il sera dans l'une des deux brigades de la Division Bleue. Il recevra l'ordre de protéger la retraite du 5e corps. La brigade soutient une lutte acharnée contre les bavarois à Bazeilles les et [1].
La Première Guerre mondiale
Il y participe au sein du 1er corps d'armée coloniale. Avec son frère d'arme le 1er RAC, le régiment est engagé dans les batailles de Rossignol, de Champagne, sur la Somme puis encore en Champagne, dans l'Aisne puis dans les Vosges. Il sera titulaire de deux citations à l'ordre de l'armée. Il est finalement dissous à la fin de la Première Guerre mondiale[1].
Le 10e groupe du 2e RAC combat indépendamment de son unité mère. Il est formé de deux batteries de six canons de 95 mm et rejoint l'artillerie divisionnaire de la 73e DI (AD/73). Ensuite, ce groupe est rattaché à la 76e DI (AD/76) du au . Le groupe est ensuite réorganisé avec trois batteries de quatre canons de 75 et est rattaché à l'artillerie de la 70e DI (AD/70). Il rejoint en avril 1917 l'artillerie du 21e corps d'armée, qui prend le nom de 212e régiment d'artillerie de campagne[2].
En 1939, il se battra aux avant-postes avec son frère d'arme le 202e RAC dans le Gâtinais et sur la Loire. Il sera ensuite dissous à l'armistice. Reconstitué en février 1943 en Égypte au camp de Mena avec des éléments du régiment d'artillerie coloniale de la Côte française des Somalis, il devient le le 4e groupe du 1er RAFFL. Quelques mois plus tard, il sera reconstitué une fois de plus à Nîmes en décembre de la même année, en tant que 2e régiment d'artillerie coloniale, et sera rapidement transféré à Castres comme régiment d'instruction[1].
Insigne régimentaire du 2e régiment d’artillerie coloniale au Caire en 1943. Ancre rouge de l'artillerie coloniale, tête de bubale évoquant l'origine des personnels provenant pour la plupart de la Côte française des Somalis.
L'après Seconde Guerre mondiale
Le , il prend le nom de 2e régiment d'artillerie de marine. Il est dissous le , avant d'être recréé en 1967 sous forme de régiment de réserve. Il sera dérivé par le 16e R.A. Il retrouve son nom en 1986, et est alors affecté à la 9e. Il sera dissous le [1].
Étendard du régiment
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[5],[6]:
Son étendard est versé au service historique de l'Armée, après la dissolution du 2e R.A.Ma le , cet étendard a été confié temporairement au 9e RCS à Dinan le , puis à partir de au 16e RA à Melun.
Il sera ensuite de nouveau confié au régiment jusqu'au , date à laquelle le 2e régiment d'artillerie de marine est dissous. Son étendard est alors remis au gouverneur militaire de Paris.
Décorations
Sa cravate est décorée de la croix de guerre 1914-1918 avec deux citations à l'ordre de l'armée (deux palmes).
Il a le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.
Insigne du 2e régiment d'artillerie de marine
Ancre et canons croisés de l'artillerie coloniale puis de marine, carte d'Afrique avec les possessions françaises en rouge, couronne de feuilles de chêne et de laurier évoquant la conduite héroïque du régiment en 1914-1918.
Devise du 2e régiment d'artillerie de marine
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↑F. Lebert, « Les troupes coloniales en 1939-40 : la mobilisation et la période d'attente », L'Ancre d'or, , p. 27-38 (lire en ligne).
↑Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007.
↑Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie