Le 62e régiment d'artillerie est une unité militaire de l'armée française.
Création et différentes dénominations
C'est au début du XXe siècle, le , sous la Troisième République, au moment d'une réorganisation de l'artillerie qu'est créé le 62e RA. Il est alors constitué de deux groupes : le 1er groupe à Remiremont et le 2e groupe à Bruyères, ce régiment est affecté à la 41e DI.
Ensuite, le 62e R.A est de toutes les batailles des première et seconde guerres mondiales ainsi qu'en Algérie.
En garnison à Saint-Dié du à 1920 (départ étalé dès 1919 vers Haguenau)
Première Guerre mondiale
Casernement en 1914 la 1re à la 6e batteries à Épinal puis la 7e à la 9e à Bruyères. Il appartient à la 19e brigade d'artillerie puis à la 13e division d'infanterie. Sous le nom de 62e régiment d'artillerie de campagne.
Le 62e RA utilise un matériel exceptionnel par sa robustesse, sa précision et la simplicité de sa mise en œuvre[réf. nécessaire] ; notamment en 1914 à Épinal et Rambervillers lorsque le décret de mobilisation est communiqué au régiment. C'est en qualité d'artillerie de la 13e division qu'il est sur tous les fronts : Vosges, Aisne[réf. nécessaire].
Il est ensuite recréé en Tunisie en 1927, comme 62e régiment d'artillerie d'Afrique[2].
Seconde Guerre mondiale
Il rejoint la France en mai 1940. Le 9 juin, il appuie les troupes à Vernon, le 16 à Blois, le 22 à la Roche-Posay et le 25 l'armistice le surprend à Bergerac. Il est alors contraint d'arrêter les combats.
Revenu à Tunis fin août il s'illustre pendant les campagnes de Tunisie, de France et d'Allemagne, les divisions débarquées en Normandie et les divisions débarquées en Provence se rejoignent entre Rouffach et Hattstatt près de Colmar. La boucle est bouclée. Le , le II/68e Régiment d’Artillerie d’Afrique du Combat Command 3, en batterie dans la forêt de la Hardt expédie le premier obus français depuis 1940 par-dessus le Rhin sur l’Allemagne au Pont de Chalampé sur le village de Kirchen vers Mulheim. Les automoteurs du 62e terminent l’encerclement des troupes allemandes après les combats d’Altkirch et de Dannemarie, Le 64e participe à la libération de Strasbourg, le serment de Leclerc à Koufra est accompli.
Traversant le Rhin, le 62e participe à la prise de Stuttgart et le 64e détruit le 18e Corps Schutstaffen SS réfugié en Forêt Noire vers Villingen aux bords du lac de Constance. La capitulation de l’Allemagne stoppe le 68e au bord du Danube où il trempe ses fanions pour commémorer la Victoire.
Le 62e après avoir appuyé le franchissement du Rhin, il atteint la frontière autrichienne. En six mois le 62e a tiré 300 000 coups de canons, capturé 1 500 hommes et infligé des pertes écrasantes à l'ennemi.
Le 62e régiment d'artillerie d'Afrique faisait partie des armées de la victoire en 1945 au sein de la 5e division blindée.
De 1945 à nos jours
Revenu en Tunisie en 1946 il est dissous en 1959 puis recréé cinq mois plus tard en Algérie.
Rentré en métropole, il est de nouveau dissous en 1962. En 1984 l'étendard du 62e RA est confié au 32e Groupement de Camp de Mailly-le-Camp.
Étendard
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[3],[4] :
↑Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie