Le 10e régiment d'artillerie à pied (10e RAP) est un ancien régiment de l'armée française, créé en 1910 à partir du 10e bataillon d'artillerie à pied lui-même issu du 10e bataillon d'artillerie de forteresse créé en 1883. Cette unité destinée à la défense des places fortifiées et qui a participé à la Première Guerre mondiale est dissoute en 1919. Ses traditions sont reprises par le 160e régiment d'artillerie.
Création et différentes dénominations
: création du 10e bataillon d'artillerie de forteresse
1893 : dénommé 10e bataillon d'artillerie à pied
: devient 5e régiment d'artillerie à pied après regroupement des 18 bataillons d'artillerie à pied[1]
Une loi du décide la création de 16 bataillons d'artillerie de forteresse (BAF), à six batteries, pour le 1er septembre suivant. Ces bataillons, formés avec toutes les batteries à pied des régiments d'artillerie existant, seront stationnés dans les places frontières et les ports.
10e bataillon d'artillerie de forteresse
Le 10e bataillon d'artillerie de forteresse est créé par la loi du et formé le avec des batteries fournies par les :
Le 10e régiment d'artillerie à pied est créé le lorsque les 16 bataillons d'artillerie à pied sont regroupés en 11 régiments d'artillerie à pied[1]. Il occupe les garnisons de Toulon, Porquerolles et Marseille[1].
Au , la portion principale du régiment est en garnison à Toulon[2].
Les différentes batteries combattent séparément pendant la Première Guerre mondiale et sont peu à peu rattachées à d'autres unités[3].
↑François Vauvillier et Guy François, « 1914-1918 La Marine au secours de l'artillerie lourde à tracteurs », Histoire de guerre, blindés et matériel, Histoire & Collections, no 85, , p. 48-57
↑« L'artillerie : étendard et drapeau », Le Libéral, Oran, (lire en ligne)
Historique anonyme du 10e bataillon d'artillerie/régiment d'artillerie à pied, 1883-1919, lire en ligne : page 1, page 2, 3, page 4, page 5, via "delmi83"
Historiques des corps de troupe de l'armée française (1569-1900)