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La 13e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé aux à la Première Guerre mondiale, à la Seconde Guerre mondiale et à la Guerre d'Algérie.
Affectation organique : 21e CA d'août 1914 à novembre 1918.
En 1920, la division a son quartier général à Épinal et est organisée comme suit[8] :
La loi du 13 juillet 1927, sur l’organisation générale de l’armée, et la loi des cadres et effectifs du 28 mars 1928, fixent le nombre des divisions d’infanterie métropolitaines à vingt. Ces dernières sont considérées comme des forces de territoire affectées à la défense du sol métropolitain. Ces grandes unités d’infanterie sont de trois types, dix divisions d’infanterie de type « nord-est », sept divisions d’infanterie motorisées et trois divisions d’infanterie alpine.
La 13e division d'infanterie, stationnée à Besançon, est de type « nord-est ». Sa composition est la suivante :
En 1934, elle est rattachée au 7e corps d'armée et engage les unités suivantes lors des manœuvres annuelles[9] :
Le 10 mai 1940 la 13e DI, sous les ordres du général Desmazes, est en réserve du GQG détachée au 7e corps d'armée.
En date du 20 mai 1940, dans une convention militaire française, secrète, avec la Suisse, le général Prételat fait allusion au détachement formé par les 13e, 27e division d'infanterie et la 2e brigade de Spahis du 7e corps de la 8e armée chargé de prendre contact avec l'aile gauche de l'armée suisse, vers Bâle dans la trouée de Gempen[réf. souhaitée]. À cette date, la 13e DI est envoyée auprès de la 10e armée dans la Somme[10].
Il tient les rives et les marais de la Somme à l'ouest d'Amiens et y freine le 5 juin les 27. et 46. Infanteriedivisionen du 38. Armeekrops de Manstein qui essaie de percer à Breilly. Dispersés dans un secteur trop étiré, les Français résistent jusqu'au lendemain[11].
La division se replie sur l'Oise. Les ponts du secteur sont détruits par le génie, sauf une écluse à L'Isle-Adam dont la destruction risquerait de faire baisser le niveau de l'Oise[12]. La division repousse le 11 juin trois assauts consécutifs de la 8. Infanteriedivisionen, entre 10 h et 14 h. Un quatrième assaut lancé à 18 h 25 permet aux Allemands de prendre pied sur une île au milieu de l'Oise mais ils en sont chassés par une contre-attaque française à 22 h[13].
La 13e DI est recrée en mai 1956 en 2e région militaire, région de Compiègne, dans le cadre du plan Valmy destinée à augmenter les effectifs française de la guerre d'Algérie[14].
La division débarque à Oran en juin 1956 afin de rejoindre Mascara. En 1957, elle installe son état-major à Sidi Bel Abbès (zone Centre Oranais) puis à Méchéria (zone Sud Oranais)[14].
Elle comprend les unités suivantes[réf. nécessaire] :
La division est dissoute le 30 septembre 1962[14].
Homologué G.1303 en 1956, l'insigne est fabriqué en métal par Drago Paris et en tissu. Il présente un fanion rouge à bande centrale blanche (fanion d'un commandant de division), chargé d'un lion d'azur semé de Lys (armoiries de Compiègne)[14].