Cette page présente les faits marquants de l'année 2002 en France.
Chronologie
Janvier
1er janvier : l'Euro devient officiel. Pas de problème technique majeur ni de dérapage apparent des prix mais, malgré une campagne officielle louangeuse, pas d'enthousiasme populaire.
4 avril : loi prévoyant que tout enfant pourra recevoir soit le nom de sa mère, soit le nom de son père,
21 avril : premier tour de l'élection présidentielle française. Situation inédite. Le candidat du RPR, Jacques Chirac (5 665 855 voix, 19,88 %) et le candidat du FNJean-Marie Le Pen (4 804 713 voix, 16,86 %) accèdent au second tour. Le candidat du PS, Lionel Jospin, est éliminé avec 16,2 %. Séisme politique ; la gauche ne comprend pas, hésite puis se rallie à J. Chirac pour le second tour. Le chef de l'Etat sortant refuse de débattre avec son adversaire de second tour; pour la première fois depuis 1965, les Français sont privés de débat entre les deux protagonistes. Les 2 semaines séparant l'entre-deux tours sont marquées par d'importantes manifestations spontanées contre le Front national.
une manifestation réunit à Paris plus d'un million de personnes selon les organisateurs, tous partis et tous groupuscules confondus.
fin des Minikeums, émission jeunesse de France 3 diffusée pendant 9 ans.
5 mai : deuxième tour. Réélection de Jacques Chirac pour un deuxième mandat avec un score inhabituel pour une démocratie occidentale de 82 %. Jean-Marie Le Pen obtient 18 % des suffrages.
11 mai : au cours de la finale de la coupe de France entre Bastia et Lorient, des spectateurs sifflent La Marseillaise. Le président Jacques Chirac menace alors de suspendre le match, qui se déroule pourtant dans un climat de tension.
Juin
3 juin : dans la Loire-Atlantique, un adolescent de 17 ans s'inspire du film Scream pour massacrer une jeune fille de 15 ans.
17 juin : conformément à la tradition républicaine, le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin remet sa démission au président, qui le reconduit immédiatement dans ses fonctions.
21 juin : sommet de Séville, discussions sur les conditions d'asile et d'immigration dans l'UE et sur la création d'une police des frontières commune. Échec des négociations.
27 juin : audit des finances publiques, le déficit atteindra 2,6 % du PIB au lieu des 1,8 % prévus à la fin de l'année.
31 juillet : vote de la loi LOPSI, accroissement de la surveillance d'internet, sauvegarde des données personnelles, coopération et coordination renforcée sur la sécurité intérieure entre l’État, la police, la justice et les pouvoirs locaux sur la sécurité, réponse pénale aggravée. 13 500 postes de policiers créés. 5,6 milliards d'euros seront consacrés sur 5 ans à la Sécurité intérieure. Cette loi se veut être une réponse sécuritaire à la forte augmentation des crimes et délits constatés depuis 5 ans.
Août
1er août : loi portant création d'un dispositif de soutien à l'emploi des jeunes en entreprise.
3 août : vote par l'Assemblée nationale de la Loi Perben I : création d’établissements pénitentiaires pour mineurs et renforcements des sanctions contre les mineurs. Création des juridictions de proximité.
29 août : malgré la polémique sur une possible censure du net et des atteintes aux libertés publiques, la loi LOPSI est définitivement validée par le Conseil constitutionnel et promulguée.
Septembre
8 et 9 septembre : inondations dans le sud de la France (23 morts dont 22 dans le Gard, 1,2 milliard d'euros de dégât pour six départements)
L'épisode de pluies qui a frappé le Gard, est un épisode record, avec plus de 684 mm de pluie en moins de 24h, observés à Anduze. La quantité d'eau qui s'est abattue sur le département est prodigieuse : 2 078 millions de m3, par comparaison, la capacité annuelle du barrage de Serre-Ponçon (plus important barrage d'Europe) est de 1 300 millions de m3.
Depuis le , et le déluge qui frappa la capitale départementale, Nîmes, le Gard n'avait plus subi d'épisode de pluies important.