24 janvier : –13 °C à Paris. Hiver sec 1693-1694 et rigoureux, typique de cette période que l’on a surnommée le « Petit Âge glaciaire »[1].
1er mai : le setier de blé atteint le prix de 52 livres à Paris[1]. Accentuation des difficultés frumentaires et de la crise démographique (grande famine de 1693-1694).
Juillet : le prix du setier de froment à Paris retombe à 32 livres après l’envoi de commissaires pour aller réquisitionner des grains dans les campagnes[5].
19 novembre : un compagnon imprimeur, nommé Rambault, et un garçon relieur, nommé Larcher, sont pendus en place de Grève, après avoir été soumis à la torture « pour avoir révélation des auteurs, imprimeurs et débitants » de libelles infamants contre le roi[10].
27 novembre : l’abbé Boisot lègue sa collection au couvent bénédictin de Besançon, à condition qu’elles soient accessibles au public deux fois par semaine. Cette donation marque l’ouverture du premier musée public en France, le musée des beaux-arts et d’archéologie de Besançon[11].
↑Henry Méchoulan, L'État classique : Regards sur la pensée politique de la France dans le second XVIIe siècle, Vrin, , 504 p. (ISBN978-2-7116-1275-8, présentation en ligne)